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(1/1) 






LES 



MANllSCRITS ARABES 

DE LESCtWAL 



DECRITS 



PAR 



HARTWIG DERENBOURG' 

tfEUBRB DE L IXSTITUT 



TOME SECOND 

Fascicule I 
MOHALE ET POLITIQUE 



PARIS 

* • cnnilX EDITE^R 
ERNEST LEROUX, tu 

28, RUE BONAPARTE, ** 
1903 



OBSERVATIONS CRITIQUES 



SUR 



LES MANUSCR1TS ARABES DE L'ESCURIAL 



En octobrel89 9) l'auteur, 1'editeuret 1'imprimeur furen 
autorises a detacher le fascicule premier du tome second 
pour en faire hommage au XII- Congres international des 
orientalistes (session de Rome). Si la publication effective 
a ete retard* jusqu'a ce jour', c'est que l'auteur espenut 
it lors 1'achevement prochain de 1'ouvrage entrepns depuis 
si longtemps et dent le tome premier a paru en 1884. II a 
ete entrain* depuis lors dans d'autres travaux non moms 
urgents, qui l'ont absorb* sans lui laisser ni treve, ni loisir. 
De plus, il avait l'arriere-pensee, dont il est encore hante, 
qu'un second voyage scientifique en Espagne proOterait a- 
la revision de ses notes hatives, par endroits insuffisantes, 
souvent ecourtees. Si ce reve devenait realite, j'assumerais la 
tache qui m'incombe avec plus de resolution et de confiance. 
On a vite compte les lecteurs qui prennent souci des 
additions et corrections releguees a la fin des livros. Ce 
sent des soulagements pour la conscience de ceux qui les 
ont ecrits que ces confessions in extremis, ce sont des 
rectifications condamnees a passer inapercues, sans que la 

1 La plaquette, tiree alors a six exemplaires avec un « litre 
pr viso re' 'a M communiqute par moi a M Cad Brookelmann, 
qui en a tire parti dans son Histoire de la literature arabe. 



VI — 



critique en tienne aucun compte. Je vais essayer si je serai 
plus ecoute avec ces notules initiates, dont je pourrais mul- 
tiplier le nombre et qui laissent , la porte ouverte a des 
complements ulterieurs. 

Tome premier. - P. xxxi, J'avais emis, en m'excusant 
de ma temente, la conjecture que le Licentiaius Castillius 

1 au teur du vieux catalogue de 261 manuscrits arabes decrits 
par lui en 1583 coram e existant « dans la Bibliotheque Lau- 
rentienne a 1'Escurial du Roi catholique »> pourrait etre le 
mathematics qui se nomme en tete de Tun de ses ouvrages 
« el licenciado Diego del Castillo, natural de la ciudad de 
Molina »». Mon illustre confrere, D. Eduardo Saavedra 
sempressa de rectifier mon erreur et de m'indiquer le 
tome III du Memorial hislorico esparlol (Madrid, 1852) qui 
me renseignerait sur 1'identite de ce personnage. 11 est sans 
conteste « El licenciado' Alonso del Castillo, romancador' 
del Santo Officio », interprete de Philippe II, avant et apres 
la guerre qu'il entreprit contra les Morisques de Grenade 3 
le premier savant qui ait dechiffre et traduit (1582) les' 

1. « Licenciado en medicina » de 1'Universi.e de Grenade, selon 
le Memorial Juslonco espanol, 1 1 1 , p. 4 . 

2 C'esl-a-dire « traduc.eur en langue romance » ou « romane ,. 
d. Les pre.rue.-es mesures prises par Philippe II conlre les Mo- 

nsques datent de 1559-1560. Mais la guerre ne commencTqu eD 
156 , ,ors que le 15 avril le marquis de Mondejar parvint a'cre- 
2 r .„; T Pa8 , nC COmr ° l0S Moris ^ ^ Grenade fut menee 

JuL '? , T mbre l068 6t 6n jaUvier 1569 rt *™»** P^ Don 
Juan dAuinche en 1570. Voir Lafuenie, t/iioria oeLai de 

Aw™.**; (Madrid, 1869), VII, p . 143, 149, -17-258 ;Tfo1 
SfS°Z^ * Mti *»n. II (Paris, 1881), p. \^20; 

3901) n 234 2W ?" ' M T SC ° S * Spain (Philadelphia, 

china In u mC C ° n,enle de Signaler P " -BonMint-y-Barm: 

ctuna, Lo* Morueos ezpanoUxy su expvdsidn, Valenc.a, 1901 2 vol 



VII 



inscriptions arabes de Grenade et en particulier del'Al- 
hambra\ Son Cartulario original, conserve a la Biblio- 
tbeque de 1'Academie de l'histoire a Madrid , a ete pubhe 
par eette eompagnie dans le Memorial, III, p. 1-164. 

Page 1, manuscrit 1. Le defunt Pere Fray Augustin 
Juan Lazcano, qui a ete pendant plusieurs annees biblio- 
thecaire de l'Escurial, a publie une notice sur cet exemplaire 
dznsLaCiadaddeDios, XLI (Madrid, 1896), p. 418-428. 
Depuis 1884 ont ete terminees mon edition du texte arabe 
&nUoredeSibawaiki(P»xis, 1881-1889, 2 vol.) et la tra- 
duction allemande de M. G. Jahn (Berlin, 1894-1900, 30 li- 
vraisons). L'Ecole des langues orientates de Paris possede 
une edition tres incorrecte uu Kitdb de Sibawaihi, P; ubliee 
a Calcutta en 1887. L'edition de Bonlak (1316-1318 = 1898- 
1900; d.OrientaUscheBibUographie, XIV, p. 332, n°5939) 
est une reimpression, pour he pas dire une contrefacon de 
mon edition, comme j'ai eu l'occasion de le faire remarquer 
dans la Revue critique de 1902, I,, p. 171. 

Page 2, manuscrit 4. Voir le P. Lazcano dans La Ciudad 
deDios, XL1V (1897), p. 341-345. 

Page 4, manuscrit 4. Id., ibid., XLIV (1897), p. 598- 

600. 

Page 5, manuscrit 5. Id., ibid., XLIV (1897), p. 604- 

605. 

1. Girault de Prangey, Essai sur V architecture des Arabes et 
des Mores en Espagne, en Sicile el en Barbarie (Paris, 1841) 
p 141), a donne l'historique du dechiffremeul. Un manuscrit auto- 
graphe du licencie Alonzo est a la Bibliotheque Nat.onalc do 
Madrid sous la cole T. 257 d'apres Leopoldo Eguilaz, dans .A. A - 
raagro Cardenas, Inscripciones arabes de Granada (Granada, 1879), 
p. v. Je "ne sais pas si ce manuscrit est le meme que 1 a^tographe 
d'Alonso del Castillo (321 fol. in-^), decrit sous 1c n° DXCV1I1 
dans F. Guillen Robles, Catdlogo de los manuscntos arabes ■exis- 
tentes en la Bibtioteca Nacional de Madrid (Madrid, 1889), p. 244- 
245. 



— VIII — 

^Page 10, manuscrit 12. Id., ibid., XLIV (1897), p. 603- 

309^ 10 ' manUSCrit 13 - Id " ibid " XLVI1 (^898), p. 300- 

Page 11, manuscrit 14. Id., ibid., XLVII (1898). p. 309- 
dll. En dehors des sources deformations sur Badr ad- 
D^MahmoM Al-'Aini . enurcerees ; par Brockelmann 
^ciieUiteratur, H, p. 53', voir la notice in teressante 
de Slane, dans Historiens arabesdes croisades, Introduc- 
t>on, P ; XLiv-XLvrcf. les extraits de son Collier dearies 
«-, II, 1, p. 181-252. Redaction abregee a.l'Escurial dans 
^*™ 3 o, SUF : leauel voir le P. Lazcano dans 
LaCmdad deDtos.JtLVIl (1898), p. 311-313 
^Pag* 16, manuscrit22. Ce .manuscrit a serri de base a 

m^ .°* ont ete aussi utilises les m anuscrits 9, 23 S 

_ Pag* 22, manuscrit 30, 3». : Cf. p. 88, manuscrit 143, 4° 
Rectifies ces notices d'apres II, p. 7 e t 8, manuscrit 718, *. 
^Page 23 manuscrit 32, Dans le nom du poete, lisez Al- 
Makkoud 1; (de meme, xnss. 6, 2°; 7, f; 136;199) et, au 

U.XXXVI 3 ,de Madrid (ancien Gg 209), collationne 
surJongmal de 1'auteur, et ou le titre est donne plus 
complement : ^1 £ ^ Jt < ^ , 

d, hf f -V DUSCrit M - J ' ai pUbHi ^™t la notice 
de Imad.d-Din, K.aridat al-ka,r, sur Naschwan Al- 
B^y^s^unaradu Y*men, II (parnearabe), p. 601- 
603, cf.^on .W,- Ws , p, Wet XXIV , ^ 

^sdtLf' XXXIX (1896 ^ ^ ^^ -c 0nstat , fles 
iduunes dans ce manuscrit. 

1. Les manusoril* do Paris son t 1548-1544 et non 1842-1844. 



— ix — 

Page 26, manuscrit 36. Voir le P. Lazcano, ibid., XLII 
(1897), p. 345-347. 

Page 27, manuscrit 37. L'encyclopedie philologique d' As- 
Soyoutine s'appelle pas Al-Mizhar « le luth », comme je 
l'ai longtemps suppose, mais le titre doit en etre vocalise 
AL-Moiizhir « le parterre fleuri », dont la synonymie avec 
le titre de la grammaire hebraique Al-Loumrf d'Ibn Dja- 
nah est d'une singuliere coincidence'. J'ajouterai que le 
.titre du manuscrit 280, p. 171, doit de meme etre traduit : 
« Le theatre des poetes et le jardin fleuri des emirs. » Voir 
A. Fischer, Muzhir oder Mizhar , dans \&Zeitschrift d.d. 
morg. Gesellschaft, LIV (1900), p. 548-554. Deux autres 
exemplaires du Mouzhir se trouvent dans les manuscrits 
241 et 1831. 

Page 32, njanuscrit 47, 1°. Le texte commente se trouve 
dans le manuscrit 788, 7°. 

Pages 44-45, manuscrits 70-73. Voir le P. Lazcano dans 
La Ciudad de Dios, XLIV (1897), p. 600-602. 

Page 50, manuscrit 83, 4°. Ce manuscrit a ete mis a 
contribution, ainsi que 193, par M. Seybold, dans son 
excellente edition du texte (Leyde,l886). II n'a pas connu 
l'exemplaire d'Alger (Fagnan, Catalogue, p. 249, n° 898, 4°) . 

Page 66, manuscrit 107, 6° et 7°. Corrigez j£^ les deux 
fois en J.fi, comme l'a indique M. C. Brockelmann dans 
son Arabische Litleratur, II, p. 115. 

Page 91, manuscrit 150. Manuscrit en complet desordre 
d-apres D. Francisco Codera dans i,a Ciudad de Bios, 
XXXIX (1896), p. 21. 

1. LeLiore dets parterres jleur is- Grammaire Mbra'ique en arabe 
d'Abou 'I-Walid Merwan ibn Djanab de Cordoue, publiee par 
J. Derenbourg, l>aris, 1866 ; vol. 66 de-la Bibliotheque de l'Ecole 
des hautes etudes (section des sciences bistoriques et pbilolo- 
giques). 



— X — 



Page 113, manuscrit 190. Voir leP. Lazcano, ibid XLII 
(1897), p. 347-348. " 

Page 123, manuscrit 211. Le desordre du manuscrit est 
signale par Codera, ibid., XXXIX (1896), p. 21. 

Page 147, manuscrit 242. Je ne maintiens pas la date de 
310 (922), que j'ai donnte pour la mort d'Abou 'l-Faradj 
Koudamaibn Dja'far et que je retrouve dans C. Brockel- 
mann, Arabische Litteratur, I, p. 228. C'est 337 (958) qu'il 
fau t lire; cf . Ibn Tagribardi, ^rc-A^bdw (ed. Juynboil), 
n, p. 323; Reinaud, Geographie d'Aboulftda, p. lx et 
lxxxiv ; Hammer, Li teraturgeschichte der Arabei\ V, 
p. 326; De Goeje, -Bibliothecageographorum arabicorum, 
VI, p. 22; Hartwig Derenbourg, Les Manuscritsarabes de 
la -Collection Schefer, j). 46. 
Rage 148, ligne 21, Lisez My. 

Pages 149 et 150, manuscrit 245. Le nom de l'auteur de 
1° doit etre lu Ibn Kor^mas, comme je l'ai fait avec raison 
a propos du manuscrit 127, un autre deses <mvrages. - 
Quant a 2°, il a ete compose par Al-Mahk Al-Afdal Al- 
'Abbas, roi Rasoulide du YemeD de 764 a 778 (1363-1376) ; 
cf . S tanley Lane-Poole, The Mohamimaau Dynasties, 
p. 99-100; Brockelvcmm, Arabische Litteratur, II, p. 184. 
L'ouvrage est peut-etre identique a eelui <jui est'annonce 
avec un titre analogue dans le Catalogue de la Bibliotheque 
Kbediviale du Caire, V, p. 129. 

Page 158, manuscrit 248, 11-.. Autre exemplaire dans le 
manuscrit 908, 18°. 

Page 165, manuscrit 271. Le desordre dece manuscrit esi 
atteste par Codera, dans La Ciudad de Dios, XXXIX 
(1896) )( p. 21. Je ne l'aurais pas soupconne d'apres las 
notices consacrees >a cet exemplaire : (cf. 406, 1°), par Karl 
Dyroff, Zur Geschichte der Uebekieferung des Zuhair- 
diwans, Munchen, 1892, ip. 5, 13, 14, 22-24. Voir aussi le 



— XI — 

beau memoire de Th. Noldeke, Die Mo'allaqa Zuhair's 
(Wien, 1901), p. 2-4. 

Page 167, manuscrit 273. On trouvera une remarquable 
biographie d'Abou 'l-'Ala Al-Ma'arri en tete (p. i-xl'ii) de 
D. S. Margoliouth, The Letters of Abu 'l-A Id, Oxford, 
1898. Un ouvrage d'Abou 'l-'Ala, qui a passe inapercu pour 
MM. Margoliouth et Brockelmann, est son liyre intitule 
Al-K&'if «. le Divinateur », cite parOusama dans son Kitdb 
al-asd; voir ma Vie d'Ousdma, p. 511. Autre exemplaire 
du diwan dans le manuscrit 435. 

Page }72, manuscrit 281. Ma note sur ce manuscrit 
(p. 520-521) a echappe a M. Brockelmann, qui n'aurait pas 
manque de le citer dans son Arabische Litteratur, I, p. 288, 
comme un second exemplaire de l'ouvrage contenu dans 
Vienne 84, 1°. 

Pages 174 et 175. Sur cet ouvrage et les manuscrits du 
Caire omis par Brockelmann, Arabische Litteratur, III, 
p. 141, voir mes Manuscrits arabes de la Collection 
Schefer, p. 42-43. Les manuscrits de Paris portent main- 
tenant les n° 8 2325-2329, 5867, 5868, 5870 et 5962. 

Pages 178 et 179, manuscrits 290 et 291. Abou 'Ali n'est 
pas ici Al-ftasan ibn Ahmad Al-Farisi, comme jel'avais 
suppose, mais l'auteur des Amdli (manuscrits 359 et 1667) 
Abou 'Ali Isma'll ibn Al-Kasim Al-Kali Al-Bagdadhi, mort 
en 356 (967); cf. le manuscrit 415, non 418, comme il a 
et6 imprime dans Brockelmann, A rabische Litteratur, I, 
p. 85. 11 convient des lors d'y supprimer, comme faisant 
doable emploi, le personnage fictif imagine, I, p. 324, n°5. 

Page 179, manuscrit 292. Mes reserves sur la date du 
manuscrit 954. (1547) tomberaient, si i'auteur devait etre 
identifi6 avec l'ecrivain mentionne par Brockelmann, Ara- 
bische Litteratur, II, p. 275, et distingue de son homo- 
nyme auquel est attribue le manuscrit 448. Je pose la 



XII — 



question sans possedcr des indications suffisantes pour la 
r^soud.e. 

Pages 180 et 181, manuscrits 293, 294 et autres exem- 
plaires qui sont cites; cf. page 262, manuscrit 395. Lisez 
le nom de l'auteur Ibn llidjdja Al-llamawi; cf. mes Ma- 
nuscrits arabes de la Collection Schefer, p. 58. 

Page 185, manuscrit 301. La bibliographie de Nabiga 
Adh-Dhobyani (Brockelmann, Arabische Litteratur, I ; 
p. 22; 11/, p. 690) doit etre completee d'apres mon Nabiga 
Dhobydni inedit, p. 6-8, oil, a propos de4° et de la note 1, j'ai 
confondu les deux Batalyoitsi et oil a la date de 521 (1127) 
il convient de substituer 494 (1100). Depuis la publication 
de mon tome premier, les poesies de Zohair et celles de 
Tarafa ont ete publiees avec le commentaire d'Al-A'lam 
celles-la par M. le comte de Landberg (Leyde, 1889), celles' 
ci par M. Max. Seligsohn (Paris, 1901). 

Page 186, manuscrit 302. Sur Ibn An-Nahhas, voiraussi 
le manuscrit 778. 

Page 187, manuscrit 303. En vue d'une edition projetee, 
Heinrich Thorbecke avait fait executer d'apres ce manus- 
crit une photographie integrate qui est conservee a la Bi- 
bliotheque de la Societe asiatique allemande; cf. la Zeit- 
schrift d. d. morcj. Geselhchaft, XLV (1891), p. 473 • XLIX 
(1895), p. 529 et 695. 

Page 189, manuscrit 306, 2°. Je ne saispourquoi Brockel- 
mann, Arabische Litteratur, I, p. 369, a change l'enig- 
matique <Abd (?) Ibn Al-Habib, comme porte le manuscrit, 
en un plus enigmatique encore 'Abd (?) Ibn At-Tabib. 

Page 202, manuscrits 322 et 323. Ce commentaire a ete 
imprime au Caire en 1290 et en 1305 (1873 et 1887). 

Page 205, manuscrit 326. En dehors des rectifications des 
p. 521 et 522, il convient dans le titre de supprimer les deux 



sic. 



— XIII — 



Page 209, manuscrit 330, 1° (cf . p. 275, manuscrit 410, 3°). 
D'apres Brockelmann, Arabische Litter atur,\l, p. 248, cet 
Ibn Barri est mort en 730 (1339) ; il ne doit pas etre con- 
fondu avec celui des manuscrits 274, 1°; 493; 585; 772, 5° 
et 6°. 

Page 230, manuscrit 358; cf. pages 336, manuscrit 497; 
373, manuscrit 543. La litterature anterieure est abrogee 
par R. O. Besthorn, Ibn Zaiduni vitam scripsit episto- 
lamque ejus ad Ibn-Dschakoarum scriptam nunc primum 
edidit R. O. B. (Haunife, 1889). 

Page 232, manuscrit 359. Un magnifique exemplaire 
complet, avec deux supplements (Jo et l^lo Jji) du meme 
auteur, le tout ecrit en 495 (11.01), est conserve sous le 
n° 1667. 

Page 235, manuscrit 361, 3°. Brockelmann, Arabische 
Litteratur, II, p. 255, prefere la vocalisation Al-Batawi au 
lieu d'Al-Boutouwi. 

Page 241, manuscrit 368; cf. page 297, manuscrit 450. 
Lisez le nom de l'auteur Ibn Saudoun d'apres les autorites 
alleguees par Brockelmann, Arabische Litteratur, II, p. 706. 
Aux manuscrits de la seconde edition signales par celui-ci, 
ibid., II, p. 18, ajoutez Madrid CCVIII (ancien Gg 251). 

Page 242, manuscrit 369; cf. p. 246, manuscrit 374, 2°; 
p. 286, manuscrit 434; page 289, manuscrit 438, et passim. 
Sur le genre de poesies appele mouwaschschah, voir la 
remarquable monographie de M. Martin Hartmann, Das 
arabische Strophengedicht, I, Das Muwassah, Weimar, 
1897. 

Page 246, manuscrit 374. Ma lecture de la page 246, 
note 1, est juste d'apres J. De Goeje et Houtsma, Cata- 
Logus, I (un.), p. 475. 

Page 253, manuscrit 383, 2°; cf. page 298, manuscrits 
451 et 452. Ces trois manuscrits ont ete omis dans Brockel- 



— XIV — 



maun, Arabiscke Litteratur, I, p. 258, ainsi que Edition de 
Beyrouth, 1856, signaiee par Hartmann, Das Muwa$s*ah 
p.24. 

Page 258, manuscrit 390. Lisez le nom de l'auteur : $afi 
ad-Din 'Abd al-'Aziz, etc., en supprimant ibn. 

Page 268, manuscrit 404, 5° et 6°. 'Abd ar-Rahman Ibn 
Yakhlaftan mourufc au Maroc a la tin de 627 (1230) d'apres 
Brpckelmann, Arabiscke Litteratur, II, p. 273. 

Page 269, manuscrit 405, 4°. Djalal ad-Din Ad-Daw- 
wan4, l'auteur commente, etant mort en 907 (1501), notre 
Kadi Khan ne saurait avoir vecu avant le X" siecle de 
1'hegire, corame me l'a objeete avec raison Brockelmann, 
ibid., I, p. 376, n. 1. 

Page 285, manuscrit 432. Dans le titre, ajoutez les 
deux points diacritiques au ha final du mot al-moukadjd. 
II se pourrait bien que nous ayons la un fragment de 
at-tadkkira as-saldhiyya; cf. p. 324, manuscrit 483. Sur 
l'interlocuteur de $alah ad-Din As-Safadi, voir Brockel- 
mann, ibid., II, p . 165. 

Page 289, manuscrit 438. M. M. Hartmann a longue- 
ment disserte sur ce manuscrit, qu'il ne connait que par la 
description de Casiri et par la mienne, dans Das Muwassah, 
p. 27-30. Je viens de recourir a mes notes, d'apres lesquelles 
le titre donne est non seulement exact, mais complet. Quant 
a l'auteur, je ne puis que garantir ma lecture Ibn Asakir, et 
je crois bien plutot la liste de Casiri suspecte. Dans la table 
genealogique des Banou 'Asakir dressee par F. Wustenfeld 
{Oriemalia, II, p. 161), je trouve parmi les freres du grand 
historien de Damas un Mohammad ibn Al-Hasan; cf. le 
texte arabe, ibid., p. 176, 1. 14. C'est ce plus jeune frere 
que je considere maintenanl; comme l'auteur du livre, au 
lieu de Hibat Allah, l'aine des trois freres. 
Page 302, manuscrit 458. II vaut mieux citer pour le 



XV — 



manuscrit de Leyde De Goeje et Houtsma, Catalogus, 
I (un.), p. 263. 

Page 304, manuscrit 461. Supprimez : « Quel est le per- 
sonnage..... Je l'ignore. » Tout cela fait partie du nom de 
l'auteur, qui ecrivait vers 654 (1256); cf. Flugel, Die -ara- 
bischen ffandschrifterijl, p. 363; Brockelmann, Arabische 
Litteratur,!, p. 286 et 352. Voir aussi plus loin la note sur 
la page 390. 

Page 308, manuscrit 467, 1°. Le poete sicilien Abou 
'1-Hasan 'Alt Al-Ballanoubt, c'est-a-dire de Villanuova, 
vecut dans la seconde moitie du XI' siecle de notre ere. Sur 
lui et sur le manuscrit unique de TEscurial (lisez partout 
465 au lieu de 455 pour le numero du manuscrit), voir 
Michele Amari, Bibliotheca arabo-sicula,^. 680-681 ; tra- 
duction italienne (ed. in-8°), IL p. 617-619; Storia del 
Musulmani di -Sicilia, I,-p. xliii a; II, p. 521, 541, 543. 

Page 313, manuscrit 470, 2° et 3°; cf. pages 167, ma- 
nuscrit 273, et 287, manuscrit 435. Ces deux epitres 
manquent aux Letters of Abu 'i-A Id, par David "Margo- 
liouth (Oxford, 1898). 

Page 315, manuscrit 470, 9°. Lisez : Omayyades. — Apres 
mure reflexion sur 10°, je considere Djamal ad-Din Al- 
Misri comme identique a Djamal ad-Din Abou '1-IJosaiii 
Ibn Al-Djazzaiy appele Al-Misri dans Berlin 9814, 2°, vrai- 
semblablement ailleurs. Je suppose que, dans le titre, apres 
taljik, il y avait un blanc pour inserer le nom du continua- 
teur inconnu et qu'il faut traduire : « du a la collaboration 
de... et du lettre Djamal ad-Din Al-Misri. » Ainsi s'expli- 
querait loal-adib. 

P. 326, manuscrit 487, 2°. Une autre biographie d'Abou 
'1-Hasan c Ali Asck-Schadkili, par un certain Mohammad 
ibn Abi '1-Kasim Ibn As-Sabbag . Al-Himyari se trouve 
dans, le manuscrit CLXXXVI (.ancien Gg 209) de la 



— XVI — 

Bibliotheque Nationale de Madrid; cf. Robles, Catdlogo, 
p. 86-87. 

Page 328, manuscrit 488, 2° .: Lisez : al-mak&m&t. ... 
Page 334, manuscrit 495; cf.page 343, manuscrit .512. Le 
grand commentaire d'Asch-Scharfschi, c'est-a-dire du natif 
deXeres.a e^e imprime a Boulak en 1868 et en 1883. 

Page 336, manuscrit 498, 2°. Lisez le titre : ^\ j^.^tf] 
traduisez : « Le livre intitule : Les perles des poitrines, » 
corrigez la meme erreur dans Slane, Catalogue, p. 642 6, et 
comparez le manuscrit CLXVIII de la Biblotheque Natio- 
nale de Madrid (ancien Gg 191). 

Page 346, manuscrit 518. Mohammad ibn 'fsa, connu sous 

le surnom d'Al-Mounasif, mort en 620 (1223), decrit dans ce 

poeme les proprietes des parties du corps humain.M. Ahl- 

wardt s'est charge de retablir les dates justes; voir son 

Verseichniss arabischer • Handschriflen, IV (1892), p. 554. 

Page 353, manuscrit 526. Lisez : « et y mourut. » M. de 

Slane, dans son edition, p. 19, a soupgonne le contenu du 

manuscrit 1635. J'aurais du mentionner sa traduction fran- 

caise qui a paru dans le Journal Asiatique de 1858 et dont 

un tirage a part de 432 pages a ete tire a petit nombre en 

1859. La note que j'ai inseree p. 524 au sujet de ce meme 

manuscrit m'amene a rappelerqu' A. de Kremer avait aussi 

devine dans le manuscrit 1635 le Dictionnaire geographique 

d'Al-Bakri ; voir les Sitsungsberichte de TAcademie des 

sciences de Vienne, 1852, p. 390. 

Page 355, manuscrit 528. Autres exemplaires, manuscrits 
713; 761, 1°. En decrivant le manuscrit 713 (II, p. 4), j'ai 
rectifie titre et traduction du titre. Lisez al-atbcC et tra- 
duisez .: « La consolation du souverain lors de rinimitie des 
sujets. » Sur la lecon al-atba* que j'avais admise, voir 
Hadji Khalifa, Lexicon bibliographicum, III, p. 611 ; VII, 
p. 760. 



— XVII — 



Page 359, manuscrit 530, 1°. Autre exemplaire, ma- 
nuscrit 746, d'apres lequel il importe de completer le titre- 
qui, dans Brockelmann, Arabische Litter atur, est ecourte, 
I, p. 372, tandis qu'il est donne integralement, I, p. 385. Le 
double emploi est constate par Vindex, II, p. 670 a. Suppri- 
mez sic apres Al-Mouzali et, dans .Vindication du commen- 
cement, ajoutez «.Ujj pour la rime avec »lo . 

Page 361, manuscrit 533. D'apres Brockelmann, Ara- 
bische Litter atur, II, p. 75, Scharaf ad-Din Younous Al- 
Maliki ecrivit vers 750 (1349), et son A l-Kans al-madfodn 
a ete imprime a Boulak en 1873 , au Caire en 1885. 

Page 363, manuscrit 534, 2°. L'edition que je souhaitais a 
ete realisee en partie par Carl H. Becker, Beitrdge tur 
Geschichte Agyptens unter clem Islam, 1 Heft (Strassburg, 
1902). Sur la description du manuscrit, voir ibid., p. 18, n. 1. 

Page 366, manuscrit 537. Lisez Cas. 534. 

Page 369, manuscrit 538, 12°. On trouve plus de details 
sur Abou '1-Walid Solaiman ibn Khalaf Al-Badji dans 
ce tome II, p. 22, a propos du manuscrit 732, 4°. 

Page 375, manuscrit 544. Autre exemplaire, manuscrit 
737, a propos duquel des « donnees nouvelles » ont 6te 
fournies sur Vauteur et la bibliographie completee. 

Page 381, manuscrit 553. Mohammad Ibn Houlla etait un 
contemporain de-'Afif ad-Din 'Abd Allah Al-Yafi'i, dont il 
copia Vun des ouvrages en 765 (1363) ; voir la description du 
manuscrit 756 (II, p. 45). 

Page 389, manuscrit 566. L'emir des croyants Abou 
c Abd Allah Mohammad, dont le fils est nomme Abou 
'1-KhairYa'koub, estle khalife c Abbaside Al-Mouktafi li-amr 
Allah (530-555=1135-1160). 

Page -390, manuscrit 567, 2°. Al-Adili me semble pou- 
voir etre identifie avec 'All ibn Mohammad ibn Ar-Rida 



— XVIII — 



Al-'Adill, l'auteur du manuscrit 461. Dans le titre, mou- 
farrih est une faute depression pour moufarridj, et bien 
qu'al-koulotib soit clair dans le manuscrit, je ne puis pas 
ne pas penser au Mo ufarridj al-kowvdbyt hkhbdrbani 
Ayyoilb d'Ibn Wasil ; cf. sur lui les manuscrits 615 et 647, 
ainsi que mon 'Oumdra du Yemen, II, partie arabe, p. xxiv- 
xxvii et 609-639. Cf. aussi le manuscrit actuellement cote 
4451 a la Bibliotheque Nationale* de Paris, qui demontre 
les connaissances en metrique de l'historien et du logicien. 
Page 399, manuscrit 574, 2". D'apres Bronnle, dans 
Brockehnann, Arabische Litteratur, I, p. 135, Abou Dharr 
Mous'ab moLirut a. Fez en 004 (1207). 

Page 399, manuscrit 575. II se publie en ce moment au 
Caire une edition, dont 8 volumes sur 18 out paru, de 
ce Dictionnaire « specialise .» (Al-Moukhassas), d'apres 
l'exemplaire en 17 volumes, que possede la Bibliotheque 
Kliediviale (voir Catalogue en arabe, IV, p. 187). Ahmed 
Zeki avait signale l'importance de ce « Dictionnaire ana- 
logo-ideologique », dans son Rapport sur les manuscrits 
arabes consents a I'Escurial en Esparjne (Caire (sic) 
1894), p. 10-11. 

Page 400, manuscrit 576. « Le livre des verbes, » par 
Ibn Al-Koutiyya, a etc publie par Ignazio Guidi (Leyde, 
1894) d'apres le manuscrit de Girgenti. II semble qu'il y en 
ait un autre cxcmplaire a Constantine; voir Slane, dans 
Portsch, Die arabischen Hamtechriften, I, p. 357. 

Page 424, manuscrit 614. Le texte commente se trouve 

1. Ce manuscrit unique est enlr^ a la Bibliotheque du Roi en 
1671. II porte le n° 1060 dans le Catalogue autographe que le 
P. Wansleben a redige" des livres que <c l'autheur de ce voyage a 
envoys du Levant ». Voir Henri Omont, Missions archdologigues 
francaises en Orient aux XVII* et XVIII* s i ec les (Paris, Impri- 
mene Nationale, MDCCCCII. 2 parlies in-4"), p 944 



— XIX — 



aussi dans le manuscrit . 788, 19°. Page 425, 1. 2 et 6 (cf. 
p. 462, 1. 11), lisez Namawar. Remarquons que la date do 
781 (1379) pour la mort clu commentateur, date evidem- 
raent fausse, a ete maintenue par Brockelmann, Arabisc/ie 
Lilteratur, II, p. 239, en contradiction avec moi et avec 
I, p. 463. 

Page 435, manuscrit 630. 'Imad ad-Din designe pcut-ctrc 
'Imad ad-Din Yahya ibn Ahmad Al-Kaschi, cite a propos 
du manuscrit 678, l°et 4°. Celui-ci vivait-il au VIII siecle 
de l'hegire (Brockelmann, Arabische Lilteratur, I, p. 294) 
ou au X e (ibid., I, p. 468), coinmc Pcrtseh et moi 1'avons 
dit d'apres Hadji Khalifa? J'inclinc vers hi scconde date; 
voir la description clu manuscrit 678, 1". 

Page 437, manuscrit 632, 1°. Bien (pic le Catalogue dc la 
Bibliotheque Nationale dc Madrid n'on fassc pas mention, 
un autre exemplaire, date de 633(1235), s'y trouvc a la tin 
du manuscrit arabe CXXX1I (ancien Gg 154). 

Page 461, manuscrit 65:), 2°. Lisez : Mohammad Ibn 
'Asim. 

Page 462, manuscrit 654, 3°. Dans lunumoru-tion des 
manuscrits similaires, supprimez 630. 

Page 478, manuscrit 678, 1°. Ainsi (pic l'a fait rcinarqucr 
Brockelmann, Arabische. Li flora tar, I, p. 40S, cc n'est pas 
un commentaire direct sur les udiib al-bahlh, mais un 
supercommentaire sur le commentaire que leur avait con- 
sacrc Kamal ad-Din Mas'oud Ascli-Scliirwani Ar-Roi"imi. 
qui vivait dans la secondc inoitic du IX C siecle del'liegirc; 
voir la description du manuscrit 643; cf. 67S, 5" et 691. 

Page 490, manuscrit 694. L'edition dc Constantinople 
n'est pas dc 1870, inais dc 1876. 

Page 492, manuscrit G96 et non 669. 

Page 406, manuscrit 700. Jc suis dispose a reconnaitre 
dans <( Lc secret des secrets » l'mivrage du meme titre 



XX 



attribue dans le Fihvist a RJiascs, c'est-a-dire au celebre 
medecin Aboil Bakr Mohammad ibn Zakariyya Ar-Razi, 
mort vers 320 (932). Voir Ibn Abi Ya'koub An-Nadim, 
Kitab al-fhri&t, texte arabe, p. 358, 1, 12; traduction fran- 
caise par 0. Houdas, dans M.-Berthelpt, La Ckimie au 
moyen age, III (1893), p. 37. Ar-Razi avait ecrit de nom- 
breux ouvrages et opuscules sur l'alchimie, ce qui confirme 
les conclusions que j'apporte; cf. L. Leclerc, Histoire de la 
midecine arabe, I, p. 352. L'expre-ssioi: : « notre maitre 
Djabir ibn Hayyan » (cf. manuscrit 780, 4°) n'implique pas 
que l'auteur anonyme ait suivi les lecons du professeur, 
mais est une affirmation qu'il se declare son disciple intel- 
lectuel. Bien entendu, ce ((secret des secrets » ne doit etre 
confondu ni avec le traite de politique attribue a Aristote, 
dont nos bibliotbeques sont encombrees (Paris, n 08 2417- 
2422), ni avec l'ecrit soufi du frere d'Al-Gazali (Escurial, 
763, 3°; II, p. 52). 

Page 508, manuscrit 707, 1". Le scbaikb Nadjm ad-Din 
me parait etre Nadjm ad-Din 'All ibn 'Omar Al-Katibi Al- 
Kazwini, l'auteur do la Schamsiyya; cf. les manuscrits 
619; 629; 630; 703,8°, etc. 

Tome second. Page 4, manuscrit 714. Lisez le nom de 
Tauteur Al-Mouhsin. 

Page 6, manuscrit 716. Du meme auteur sont les manus- 
crits 699 et 743, 1°. 

Page 7, manuscrit 718, 1". M. G. Rat a publie (1899-1902) 
une traduction francaise de ce livre, intitulee \Al-Mosta- 

iraf..... par Si hub ad-Din Ahmad Al-AbStht, travail 

que j'ai apprecie dans le Journal des Savants de juillet 
1902. p. 397-399. J'aurais dO. faire de justes reserves sur le 
nom presume de l'auteur, qui doit etre ainsi rectihe et com- 
plete d'apres Ahlwardt, Verseichniss arabischer Hand- 



— XXI 



■&chri/ten, VII, p. 373 et 374 : Baha ad-Din Aboil 1-Fath 
Mohammad ibn Ahmad ibn Mansour ibn- Ahmad ibn l fsa 
Al-Mahalli AJ-Khatib Al-Abschihl, ne vers 790 (1388), 
mort vers 850 (1446). 

Page 8, manuscrit 718, 2°. Autres exemplaires, ma- 
nuscrits30, 5 U ; 143, 4°. 

Page 12, manuscrit 722, 2°. Le coramentateur est nomine 
en tete du manuscrit LXXXI (ancien Gg 87) de la Biblio- 
tlieque Nationale de Madrid (Robles, Catdldgo, p. 39-40) 
Abou '1-Kasim Ibrahim Al-Warrak Al-Bannani. 

Page 14, manuscrit 725. Malgre la similitude des noras, 
l'auteur ne saurait etre identifie avec Ahmad ibn. Moham- 
mad Al-Marrakoscbi, le celebre mathematicien, connu sous 
lenom d'Ibn Banna; voir les manuscrits 248, 11°; 788, 18°. 
Je crois le reconnaitre plut6t dans Abou 'J-'Abbas Ahmad 
ibn Mohammad Al-Ansari Al-Marrakoscbi, connu sous le 
surnom d'Ad-Dabbag « le tanneur » ; voir Rieu, Catalogus, 
p. 405 b. 

Page 16, manuscrit 728. Le vrai titre de l'ouvrage d'Al- 
Djahith est aussi dans le manuscrit 242, 1°, ou, dans ma 
description (I, p. 147, derniere ligne), le sic, dont je l'ai 
accompagnd, doit etre supprime. 

Page 22, manuscrit 732, 4°. Voir I, page 367, manuscrit 
538, 12". 

Page 22, manuscrit 733. L'auteur est peut-etre celui que 
l'abbe Barges appelle « le celebre marabout » en racontant 
ssi vie (Paris, 1884), Abou Madyan Scbou'aib ibn Al-Hasan 
Al-Magribi At-Tilimsani, mort vers 581) (1193). Le nom 
d'Abou Madyan est donne avec quelques variantes dans 
Madrid CLXXXIV (ancien Gg 207) ; voir Robles, Caidlogo, 
p. 86. 

Page 24, manuscrit 734. c Abd ar-Ra'ouf Al-Mounawi 
mourut en 1031 (1622). 



— XXII — 



Page 24, manuscrit 735. Cette epftre a ete imprimee avec 
des notes marginales a Boulak en 1867 et en 1870, et avec 
tout un commentaire et des gloses, a Boulak en 1873; 
cf. Lambrecht, Catalogue, I (un.), p. 383 ; Ellis, Catalogue, 
I, col. 46. 

Page 33, manuscrit 742. Corrigez dans le titre J, en J,, 
peut-etre £j£jaZ~* en cMJaL^*. 

Page 35, manuscrit 745, 1°. La biographie d' Aboil 
'1-Hasan 'All Asch-Schadhilf par son petit-fils est dans le 
manuscrit 487, 2°; cf. ce tome II, p. xv. Sur son petit-fils, 
voyez encore les manuscrits 346, 347, 460. Au haut de la 
page 36, lisez 788, 23°. 

Page 38, manuscrit 749. Je suis porte maintenant a 
reconnaitre dans l'auteur Fakhr ad-Din Ahmad ibn Moham- 
mad ibn Abi Bakr ibn Mohammad Aseh-Schirazi, qui 
ecrivait en 809 (1406); cf. DeGoejeet Houtsma, Catalogus, 
I(un.), p. 446. Mon rappel d'Ahmad l'ascete est d'autant 
moins plausible que celui-ci se nommait Ahmad Ibn Al- 
' Abbas et non Ahmad Abou 'l-'Abbas. 

Page 41, manuscrit 752. — A ce manuscrit fait suite 
immediatement, provenant du meme esemplaire ancien, le 
manuscrit 1529 (Casiri, 1524). 

Page 42, manuscrit 953. II faut se garder de confondre 
les deux philologues Abou Ahmad Al-flasan Al-Askari, 
auteur de l'ouvrage cote 377, et son neveu, qui est son 
homonyme et son disciple, Abou Hilal Al-Hasan Al- 
'Askari; voir Khizanat al-adab, I, p. 97-98 et 112; 1'in- 
dex de Hadji Khalifa, n os 1049 et 3469. Faut-il adopter 
pour ce dernier 395 (1005) comme date de sa mort avec 
Wustenfeld, Die Geschichtsschreiber, p. 53; Flugel, Die 
grammatiscken Schulen, p. 254; Brockelmann, Arabische 
Litteratur, I, p. 126, ou il y a plus d'une confusion entre 



XXIII — 



les o i.iv rages de 1'un et ceux de l'autre 1 ? Ou bien ai-je eu 
raison de la differer, en pensant que son Kitab al-awd'il fut 
termine le 14 scha'ban 395, le 26 mai 1005? Je note en 
passant que ce dernier ouvrage, longtemps considere conime 
perdu, est a Paris sous le n° 5986; voir mes Manuscrits 
arabes de la Collection Schefer, p. 11. II est attribue a 
Aboil Ahmad, au lieu d'Abou Hilal, par Ahlwardt, Ver- 
zeichniss arabischer Handschriften, IX, p. 8. 

Page 45, manuscrit 756. Mohammad ibn 'Othman Ibn 
Houlla est l'auteur du manuscrit 553. 

Page 55, manuscrit 766. Cet ouvrage a ete imprime au 
Caire en 1891 . 

Page 57, manuscrit 769. Brockelmann, Arabische Lii- 
teratur, I, p. 365, lit Al-Andarasfani et nous apprend que 
l'auteur vivait dans le Kharizm dans la seconde moitie du 
VI« siecle de l'hegire. 

Page 58, manuscrit 770. D'apres Brockelmann, ibid., II, 
p. 107, Yousouf ibn Al-tfasan mourut en 909 (1503). C'est 
aussi la date donnee par Ahlwardt dans l'index de son Ver- 
seichniss arabischer Handschiften, X, p. 395 b. 

Page 01, manuscrit 772, 4°, derniere ligne. Lisez : ibn 
Abi Sa'id comme il a ete fait 4 propos des manuscrits 83, 
1°; 119; 193, du meme auteur. 

Page 64, manuscrit 774. Mes notes portent Siradj ad- 
Din Aboil Dja'far; je crois que, s'il serait temeraire de 
substituer d'apres liadji Khalifa, sans nouvel examen de 
l'exemplaire, Tadj ad-Din a Siradj ad-Din, ma confusion 
d'Abou Dja'far avec Abou Hafs est probable. Lisez done : 
Abou ftafs; corrigez aussi p. 301 en p. 303. 

Page 66, manuscrit 778. C'est d'Ibn An-Nahhas qu'est 

1. Brockelmann, Arabische Litteratur, 1, p. 32 et 41, a fait 
mourir AboQ Hilal en 382 (993), date qui est assignee a la mort 
d'Abou Ahmad; voir ici-meme, I, p. 248. 



XXIV — 



1' Annotation sur les poesies d'Imrou'ou '1-Kais con tenue dans 
le manuscrit 302. 

Page 70, manuscrit 780, 3". Sur le mystique 'Ali Ibn 
Walk, voir les manuscrits 284, 1°; 445. 

Page 75, manuscrit 788, 2°. — Une nouvelle edition du 
Precis de legislation musulmane, suivant le rite maliidte, 
parSidi Khali], a etepublieeen 1901 par la Snciete asia- 
tique de Paris sous les auspices du Ministre de la guerre. 

Page 79, manuscrit 788, 15". Lisez : Abou Zaid Honain ; 
cf . le manuscrit 760, p. 47 et 48. 

Page 80, manuscrit 788, 16°. Mon savant collegue de 
Naples, Carolo Alphonso Nallino, qui avait vu a Rome un 
des six exeinplaires, m'a communique l'observation sui- 
vanle par lettre en date du 28 octobre 1899 : « Corrigez 
J^ en j^. En eSet,fadl ad-dtiiv ou fadl tout court est 
en astronom'ie arabe la partie de l'arc diurne d'un astre qui 
lui reste encore a parcourir a un instant donne. Une fois le 
fadl connu, on en deduit tres aisement les heures du jour 
ou de la nuit ecoulees jusqu'au moment precis de l'obser- 
vation.. » 



Cette gerbe d'additions, de corrections et de details 
complementaires, pourrait etre facilement grossie dans le 
champ mal delimits d'un catalogue. Je n'ai recueilli que 
ce que j'ai ramasse a fleur de terre au hasard de mes pro- 
menades a travers mon livre. II a deja des rides et chaque 
publication nouvelle lui en ajoutera, toutes les fois que des 
problemes d'histoire litteraire, poses ici, seront resolus. 
En ationdant, notre outillage s'est bien perfections depuis 
la redaction du tome premier en 1884. Le seul historien de 
la htterature arabe etait alors M. de Hammer, dont l'ceuvre 
inonumentale inachevee sedresse comme une tour de Babel 
geante, dont la confusion appellc la controverse plutot que 



— XXV — 

le dedain. C'estun amas de materiaux bruts, dont quelques- 
uns de choix, d'autres meles a des alliages qu'il faut separer 
pour en extraire le metal pur. Je ne meconnais pas les pro- 
gres accomplis depuis l'apparition du 7 e volume en 1856; je 
suis heureux de les constater et d'en profiter. 

Quelques annees auparavant, en 1852, Fliigel terminuit 
son edition, avec* traduction latine, du grand Dictionnaire 
bibliographique aux 14501 articles', compose au milieu du 
XVIP siecle par Moustafa ibn 'Abd Allah Katib Dscbalabi, 
connu sous le surnom de Hadji Khalifa. Tandis que M. de 
Hammer, decouragepar Tattitude hostile de ses detracteurs, 
interrompait son oeuvre, Fliigel, en 1858, enrichissait la 
sienne et la rendait plus pratique par un septieme volume 
de xiv-1257 pages. L'epoque etait propice a la redaction 
des beaux catalogues de manuscrits arabes, qui ont revele 
les tresors inconnus des bibliotheques publiques, grace a 
des maitres tels qu'Ahlwardt, Amari, Aumer, Browne, 
Codera, Dorn, Dozy, Fagnan, Fleischer, Fliigel, De Goeje, 
Houtsma, De Jong, Loth, Mehren, Nicoll, Pertsch, Pusey, 
Rieu, Robles, Rosen, Roy, Slane, Spitta, Zotenberg, etc., 
etc. Trois inventaires abondants d'imprimes arabes, par 
Euting, Lambrecht et Ellis, nous renseignent sur les acces- 
sions de la Bibliotheque de l'Universite de Strasbourg jus- 
qu'en 1887, de la Bibliotheque de l'Ecole des langues orien- 
tals vivantes de Paris jusqu'en 1897, du Musee Britannique 
jusqu'en 1901. Ajoutez a ces ressources precieuses la biblio- 
graphic des impressions arabes orientales et occidentales 
publiee au Caire en 1897 par Edward A. Van Dyck, et le 

1. « Les monuments nouveaux », ajoutes au XVI I l e siecle par 
JIanafi Z4d6h, Mite's a la suite par Fliigel (Hadji Khalifa, Lexicon 
bibliographicum, VI, p. 525-646) portent ce nombre a 15007. 

2. Deux volumes ont paru en 1894 et en 1901 ; un troisieme 
volume est en preparation ; voir mon compte rendu dans la Revue 
critique de 1902, I, p. 421. 



XXVI 



Catalogue de la section europ6enne de la Bibliotheque 
Khediviale (II, L'Orient), repertoire anonyme date de 
1899*. Ce serai t ingratitude de ne pas nomraer aussi les 
libraires dont les catalogues, grace a des relations habile- 
ment nouees, nous mettent periodiquement au courant de 
leurs importations en livres arabes publies dans les pro- 
vinces du monde musulman. Ai-je besoin de nommer Ha- 
rassowitz, Kohler, Leroux, Luzac, Quaritch, Spirgatis et 
bien d'autres ? Le raouvement annuel qui se produit dans 
nos etudes en Orient et en Occident a son organe attitre 
dans YOrientalische Bibliographie fondee par August Mul- 
ler en 1887 et continuee depuis sa mort prematuree (1892) 
avec une rigoureuse precision par Lucian Scherman'. 

Daos cette ere nouvelle si feconde, l'evenement le plus 
heureux, celui que je tiens. a saluer en terminant comme 
une bonne fortune pour nous et pour nos successeurs, c'est 
l'achevement, par la publication des indices admirables, de 
l'Histoire de la Litterature arabe, par Carl Brockelmann \ 
On peut discuter la conception du livre et se demander si 
les idees generates ne devraient pas y occuper une plus large 

1. Publications de la Bibliotheque Khediviale, vol. XII. 

2. Je signale en passant le classement methodique des biblio- 
graphies biannuelles de la production occidentale sur le terrain 
des langues semitiques, publiees par W. Muss-Arnolt dans le 
Quarterly Journal for Semitic Studies de Chicago et la Biblio- 
graphie tenue a jour de la Reoue des etudes juioes de Paris. 

3. Je devrais presque dire ses deux Histoires de la litterature 
arabe. Car M. Carl Brockelmann a entre temps resume et vulga- 
rise son ouvrage sous le meme litre, ce qui est biec genant po°ur 

es Citations. Voir Die Litteraturen de, Ostens m Einzelndarsiei- 
lungen, VI (Leipzig, 1901), .2" partie, vi-265 pages. La litterature 
arabe des Juifs, intentionnellement laissee au second plan par 
Brockelmann, vient d'etre l'objet dune monographic remarquable 
par M. Steinschneider, Die arabische Literatur dor Juden, Franc- 
fort-sur-le-Mein, 1902. La litterature chretienne des Arabes re- 
clame une elude speciale du meme genre. 



— XXVII — 

place, si cette accumulation de fiches donne une idee suffi- 
sante du r61e que cette litterature a joue sur les divers 
theatres ou elle a evolue et des destinies qu'elle a traver- 
sees dans ses migrations simultanees et successives. La 
synthese viendra assez t6t, lorsque l'analyse en aura fourni 
les elements definitifs. L'auteur aura l'occasion prochaine 
d'dmonder certaines scories lorsque son livre parviendra a 
une deuxieme Edition qui ne sera pas la derniere. Nous 
serons tous ses collaborateurs empresses. II en trouvera un 
incomparable, s'il ne s'obstine pas a renier son predeces- 
seur, s'il se resout a considerer M. de Hammer comme un 
precurseur sur les pas duquel il fera bien de ne s'avancer 
qu'avec critique, mais aussi avec respect pour sa tentative 
hardie, pour son labour perseverant, pour sa trouee vigou- 
reuse a travers une region inexploree. 

Paris, ce 17 mars 1903.