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University of Ottawa

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Editées par

JOË BRIDJE

i 2_j, rue de Rivoli

PARIS

Société Générale

Pour favoriser le développement du Commerce et de l'Industrie en France

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SOCIETE ANONYME

Capital : ooo Millions

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Siège social: 29, Boll HAUSSMANN

TOUTES OPERATIONS

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BOURSE - BANQUE - CHANGE

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Raoul

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I PIÈCES DE THÉ A TRE

cf» Ouvrages divers cfl» Romans «=§<»

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Histoire «=ç» Philosophie <%> Reliures

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Nos VEDETTES

300 BIOGRAPHIES ANECDOTIQUES

D'ARTISTES DRAMATIQUES ET LYRIQUES

ILLUSTRÉES DE PORTRAITS ORIGINAUX DU MAITRE ABEL

Recueillies par JULES DELINI Présentées par JOE BRIDGE

ET

Précédées d'une Préface de

M. MAURICE DONNAY

de l'Académie Française

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ÉDITIONS JOE BRIDGE

224, Rue de Rivoli PARIS

Ce que Pol//v écr/t c/es

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PREFACE

Mon cher ami,

Les premiers portraits d'artistes que j'ai vus, c'est, lorsque j'étais enfant, dans l'album de photographies de mes parents, ceux du ténor Roger et d'Emma Livry, une danseuse qui avait eu une fin affreuse : elle était morte brûlée. Comment s'y trouvaient-ils ? fe ne l'ai jamais su, mais il y a souvent dans les albums de famille les portraits de personnages célèbres et qui ne sont ni parents, ni amis. Ils viennent là, on ne sait comment, par un caprice de la notoriété. Plus tard, lorsque j'étais au Lycée, avant de rentrer à Louis-le-Grand, le dimanche soir, je regardais avec avidité chez un papetier du boule- vard Saint-Michel, les photographies d'acteurs et d'actrices renommés pour leur talent ou leur beauté. A l'âge le plus tendre, dès la quatrième, il n'était pas rare qu'un potache, avec l'argent que ses parents lui donnait pour sa semaine, s'offrît pour quelques sols le portrait d'une jolie comé- dienne. Toute une année j'ai tenu renfermés dans mon portefeuille, sur un carton, le visage et la poitrine de M"e Massin, une belle personne qui jouait alors au Vaudeville. Mais que sont devenus les portraits de MUe Massin et de tant d'autres de ses charmantes camarades ?

A cette époque, bien que la curiosité du public pour les gens de théâtre fût déjà très vive, aucun spécialiste n'avait songé à présenter dans un volume les traits et la carrière des héros et des héroïnes que l'on applaudit chaque soir.

Cette curiosité n'a fait que s'accroître, et il n'est pas étonnant qu'à un homme comme vous, pour qui les cou- lisses et les plateaux de nos scènes parisiennes n'ont pas de secret, l'idée soit venue de réunir tous ces documents que vous nous offrez aujourd'hui.

En quelques lignes savoureuses vous nous montrez les caractères spécifiques qu'a pris chez chaque artiste la vocation. La plupart du temps, toutes jeunes, les temmes songent au Conservatoire. Il y a des exceptions cependant: une Cora Laparcerie débute d'emblée à l'Odéon ; mais vous nous apprenez qu'élevée au couvent des Sœurs de l'Assomption de Bordeaux, elle jouait le rôle de Jésus- Christ dans les matinées enfantines.

Quant aux hommes, tel qui se destine à l'Ecole poly- technique ou bien à la Marine marchande, tel qui est employé au Crédit Lyonnais ou bien étudie au Quartier Latin, bifurque brusquement et saute sur les planches.

Ces petites notes que vous nous apportez sur chacun nous procurent parfois de gentilles surprises et nous admi- rons que M.. Daragon, qui nous apparaît aujourd'hui comme un géant, ait été refusé en 1890 au conseil de révi- sion pour manque de tour de poitrine.

Votre ouvrage, mon cher ami, est original et instructif. 11 intéresse d'abord les intéressés et puis le public de plus en plus nombreux passionné pour les choses de théâtre ; il nous intéresse particulièrement, nous autres auteurs, à un point de vue que je vais vous dire. Dans un temps les théâtres n'ont plus, à proprement parler, de troupes, il nous arrive bien souvent d'être fort embarrassés pour

distribuer ", comme on dit, une pièce. Il faut donc consi- dérer que tous les acteurs et actrices de Paris forment à heure actuelle une grande troupe. Or, nous n'avons pas oujours présents à l'esprit toutes les figures et tous les pedigree. C'est cette grande troupe que vous nous pré- sentez et dans laquelle vous nous proposez ainsi de choisir les interprètes.

Et, pendant que je feuillette votre livre, les vers im- nortels des strophes à la Malibran chantent dans ma némoire.

0 a 11 aria Felicia ! le peintre ei Le poêle Laiéjeul en expirant d'immortels héritiers, Jamais l'affreuse nuit ne les prend tout entiers.

El de loi, morte hier, de loi pauvre Jlaric Au fond d'une chapelle il nous reéte une croix ! Une croix et l'oubli, la nuit et le dilence.

Eh bien, je me réjouis de penser que grâce à votre >etit livre, l'affreuse nuit, oh ! le plus tard possible, ne >rendra pas tout entiers ni Monsieur Mayol, ni Made- noiselle Cocea. Et voilà une chose qui leur sera certai- lement agréable.

Maurice DONNAY.

ABE|L

Un jour que je me promenais sur les Bou- levards, je lus arrête net par un tableau qui n'avait ,

ma loi, rien des dimen- sions tapageuses d'une réclame et qui présentait simplement quelques por- tants de gens quelcon- que, comme en affichent souvent les photographes à leur devanture.

Mais ces photogra. phies qui axaient si peu l'air d'en être, réalisaient dans un tel éblouissement de lumière une telle va- riété d'attitudes avec un tel caractère ! des types admirables d'hommes ou de femmes que l'on sentait réels et pourtant transfigurés par le génie créateur de l'artiste, que je ne me rappelle pas avoir jamais ressenti une telle impression, une telle sensation et, comme on dit en Amérique, " un tel coup de poing <hnu l' estomac "au spec- tacle d'habitude si banal d'un simple document photo- graphique, même idéalisé.

C'est ainsi que je connus Abel, et c'est pour cette rai- son que je lui ai confié l'illustration de ces biographies vous reconnaitrez vos artistes aimés, chacun dans une

M. ABEL, par lui-même

pose tellement personnelle que l'on peut dire qu'ÀBEL a réalisé ec tour de force de peindre le caractère de cha- cun d'eux non seulement en utilisant la ressemblance admirable des physionomies, mais en employant dans L'infinie variété des mouvements et des attitudes, la pose tantôt joyeuse, tantôt réfléchie qui souligne admirable- ment le tempérament et le caractère de chaque artiste.

Simple et cordial, Abel travaille avec une conscience mre en apportant à son enthousiasme perpétuel d'artiste toute la technique admirable de la gravure et du dessin, tout le talent consommé de peintre qui lui permettent de réaliser dans la perfection les beaux portraits qu'il exécute.

Abel ne fait pas de la photographie, Abel fait "de L'ail".

C'est un des très rares photographes qui sachent des- siner à fond . Il a commencé très jeune à faire la gravure et il continue toujours à composer des dessins d'une finesse et d'une simplicité de lignes remarquables. C'est par ses connais- sances approfon- dies qu'il arrive à nous donner des expressions qui correspondent aux mouvements et par ses lumières origi- nales et senties qu'il nous donne des couleurs. Il vous fera vibrer votre tempéra- ment joyeux et réfléchi.

11 était digne entre tous de réaliser avec nous cette brochure dont l'intérêt

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capital n'échappe à personne, parce qu'elle apporte un document précieux à L'histoire de l'Art dramatique fian- çais, si riche en talents de toute sorte.

Abel voit juste, mais il fait beau. Regardez nos Vedettes les unes après les autres. Il semble que d'un coup de baguette toute la lumière, tout l'idéal, toute la poésie que projette sur la scène la rampe joyeuse qui s'allume, viennent chanter sur ces petits carrés noirs et blancs qui ne sont plus de banales images, mais, par le génie inédit de l'artiste qui les a conçues, l'apparition soudaine, tangible, éblouissante et vraie de nos Vedettes que nous aimons et que nous avons jalousement réunies dans ce livre pour vous.

Joé BRIDGE.

POUDRE. SAVON

SIMON

pour l'Hygiène m la Beauté

IVP ALBANY

(Fernande)

En 1909, .ni Conccrl Parisien, parmi les gommcuses du lour de l'haut, ligure un soir le nom de Mlle Albany. La débutante entre en scène, elle esl accueillie par une bordée de sifflets, el le lendemain esl résiliée par son directeur.

Elle se tieni deux ans éloignée (lu théâtre, el entre en iui2 aux Capucines elle Interprète des re- vues de Rip et Bousquet et Hugues Delorme. Passe ensuite à la Cigale, et elle aborde la comédie au théâ- tre impérial elle crée en 1 913 le Partenaire silencieux, la Cais- sière en lui \ le Bien d'autrùi, l'Intransigeant.

Après une tournée d'un an en Amérique, elle rentre en France en 1915 pour reprendre le Petit Café au Palais-Royal, et interprêter des revues au théâtre Antoine et aux Variétés. En 1U1G crée Madame et son filleul au Palais-Royal et se consacre ensuite aux représentations du théâtre au front.

Elle crée ensuite à l'Ambigu la Marier du Régiment (1919>, à l'Athénée, l'Alcôve de Marianne, el à l'Eldorado l'Amour qui rôde (192d). Part en Roumanie pour jouer la Chasse à l'Homme, les linants de Sazu, revient à Paris pour reprendre le Scandale de Deauville (Capucines), el créer en 19-21 Oscar tu le seras (Cluny), Quand le diable y serait (théâtre Michel). En 1992 elle esi engagée au Gymnase au elle reprend le rôle de Mme ha- gardes clans le Voleur,

M. ALBERS

(Henri)

M. Albert a AJii-t.-i (i.iin, le !•* février 18GC se destine ft l'E- cole Polytechnique de Delft, lorsqu'il

a ridée de suis re les cours du COfl- §en ttolre de sa rllle natale, n com- mence par Jouer sus Variétés d'Amsterdam dans le vaudeville à couplets, mais abandonnant bientôt la comédie, il se consacre entlère- iii< ni à l'art lyrique.

Engagé à l'Opéra Néerlandais, 11 y débute en 1889 dans Faust (Mé- phlstopnélès), puis Massenet l'en- tend dans Don César de Bnzan ; 11 le fait venir à Paris, le recommande à Faure et, en 1891, lui confie la création ASérodUade au théâtre d'Anvers, il reste l'année sui- vante, y chantant Le Rêve.

En 1893-94, il est à Bordeaux,

il crée Salammbô, L'Attaque du

Moulin, reprend Don Juan. Après un

été à Londres, au Covent-Garden, 11

part en Amérique et revient à Bordeaux pour chanter le Méphistophélès

de Boito.

Il repart en Amérique en 1898, il interprète le répertoire en français et en des langues étrangères, et, en été, il chante à Aix-les-Baiins Tristan et Isolde. C'est que M. Albert Carré le remarque et l'engage à l'Opéra- Comique, il débute le 26 octobre 1899 dans Les Pêcheurs de Perles. Il y chante Le Rêve, Iphigénie en Tauride, Carmen (Escamillo), et, en 1901, il quitte la salle Favart pour Bruxelles. Jusqu'en 1906, il y interprète un nombre de rôles considérables, puis il part pour Nice, il crée Ariane et Le Chemineau.

En 1907, il reprend à la Gaîté-Lyique L'Attaque du Moulin et, après deux saisons à Nice et à Marseille, il rentre en 1909 à l'Opéra-Comique, il chante tout le répertoire, et fait les créations de Macbeth, L'Ancêtre, Thé- rèse. Il y reprend Paillasse, Pelléas et Mélisande (avec Mme M. Carré) et, entre temps, au cours de la saison 1911-1912, il interprète L'Aigle a la Gaité. Pendant la guerre, il chante en 1915 Les Cadeaux de Noël, et a la Salle Favart il crée Gismonda (1919) Lorenzacc'w (1920).

M. ALBERT LAMBERT FILS

(Raphaël)

If, Albert Lambert père, qui rui un célèbre tragédien, svali corn- mencé par être sculpteur. Son Qii Raphaël, à Rouen le SI cembre 1865, i les mêmes goûts, cai il étudie d'abord l'arcbitecture, el bous la direction il*1 M. Frants Jour daln il passe de Longues journées a Notre-Dame, dessinant dos colonnes, frontons ou ogives. Très Fanatique de théâtre tout en faisant ses cro- quis dans la cathédrale, il revoit par la pensée les scènes de Quasimodo ou de Claude Frollo, et à 15 ans il se présente au Conservatoire il est admis dans la classe Delaunay. En 1883 il obtient un premier prix de tragédie dans Hamlet, et est engagé à la Comédie-Française par M. Emile Perrin qui, ne pouvant le raire débuter, le prête à l'Odéon pour deux ans. Il y débute le 13 novembre 1883 en créant Sévero Terelli, il y joue L'Artésienne et Henriette Maréchal (1884).

Après cette pièce, il entre à la Comédie-Française et le 17 septembre 1885 il y débute dans Buy Blas.

Depuis cette époque, il interprète dans le répertoire classique Horace, Le Ciel, Polijeucte, Cinna, Nicomède, Roclogune, Amphitryon, toutes les pièces de Racine, et Zaïre, de Voltaire.

De Victor Hugo 11 joue Hernani, Marion de Lorme, Les Burgraves, Lucrèce Borgia.

Dans le répertoire moderne il est affiché dans Adrienne Lecouvreur, La Vie de Bohême, L'Aventurière, Patrie, Cabotins, Les Tenailles, Antony\ (1912), Le Duel (1913), Pour la Couronne, La NuU d'Août, Les Xoces Corin- thiennes.

Il crée au Théâtre Français Vincenette, Griselidis, Struensée, Le Ber- ceau, Tristan de Leonote, Par le Glaive, Alkestis (1900), Polyphème (1908), La Furie (1909), La Veillée d'Armes (1915), Les Perses (1919), L'Hérodienne (1919), Juliette et Roméo (1920).

Sociétaire depuis 1891, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur (1909), et, en 1910, il a la satisfaction d'être lMnterprète d'une pièce signée son père, Le Comédien de Corneille.

M. ALCOVER

(Pedro-Antonio)

Tandis qu'il i m w& études au collège des Jésuites de Liège, m. \i- ôover, aux i les Baléares le i i mars 1893, Joue avec succès maître Jacques dans /. ïvare.

Travaillant sa médecine, il rêve de faire du théâtre et, se souvc nant de son succès d'enfant, ii abandonne ses études, il entre au théâtre du Gymnase de Liège comme régisseur jouanl de petits rôles.

Remarqué par Paul Mounet, venu en représentations a Liège, celui- ci l'encourage à résider à l'an-, il suli ce conseil, prépare le Con- servatoire, il est reçu eu décem bre 1914. Pendant ses études, fl joue en H)17 La Veillée d' irmes au Gymnase. Premier prix (excel- lence) de comédie en 1917 dans Le Fils de aboyer, il esl engagé à la Comédie-Française il débute le 22 juillet 1917 dans Nabal d'Athalie. Il y fait partie i\i-<, distributions d'Andromaqne, Lp Malade Imaginaire, Polyeucte, Flibustier, Gringoire, Phèdre, Esope, Les Noces Corinthiennes. En 1919, il joue l.e Cendre de M. Poirier, Les Sœurs d'Amour, L'Indiscret, Le Voile décliné. L'Hérodienne. Kn 1920, il reprend Le Repas du Lion.

il quitte en 19-20 la Comédie- Française, ayant signé un engagement avec le théâtre du Gymnase, il reprend La Rafale (octobre 1920), Le Scan- dale (mai 1921), Le Caducée (juin 1921). Il quitte le Gymnase pour inter- préter Sin au théâtre Fémina, y reprend M. Beverley, puis MM. Hertz et Coquelin l'engagent à l'Ambigu il crée La Flamme de M. Charles Méré (janvier 1922).

Engagé an Gymnase il reprend Le Voleur et doit créer Judith.

M. ALEXANDRE (René)

Recommandé par des amla de son père, très connu dans le milieu théâ- tral, m. René Alexandre .1 Reims le 22 décembre ix^- passe une audition devant M. Antoine, qui rengage k son théâtre du boulevard de Strasbourg pour jouer un petit rôle à la création du n<>i Leur.

Goquelln aîné l'emmène ensuite en tournée en Amérique. 11 le dis- tribue dans de nombreuses plè< et, entre autres, dans Cyrano de Bergerac, il lui fait jouer dans la même soirée sepl petits pôles (Cadet, pâtissier, seigneur, officier espagnol, portier, etc., etc.).

A son retour de tournée, ii se présente en 1905 au Conservatoire, il entre' dans la classe de M Paul Monnet. En 1906, il obtient un premier âccessil de tragédie, rait son service en 19U7 et revient ter- miner ses études au Conservatoire, rendant cette dernière année de cours, .M. Antoine le réclame à l'Odéon. Un jour qu'il vient pour répéter, il se volt affiché au tableau de service dans le pôle de Ramuntcho. sa surprise et sa stupéfaction sonc très grandes.

il joue ensuite L'Artésienne, Ramuntcho, Le Cid, L'Avare chinois, et, en 1908, il obtient les deux premiers prix de tragédie et de comédie.

Il est aussitôt engagé à la Comédie-Française, il débute le 15 décem- bre 1908 dans Andromaque (Pyrrhus .

Dans le répertoire classique, il est distribué dans Britannica* Néron . Polyeucte (Sévère), Horace, Les Femmes savantes, Phèdre (Hippolyte . Andromaque (Oreste), etc., etc.

Entre autres rôles du répertoire de la Maison, il joue : Hernani, Ruy nias Don Salluste . Les Burgraves, Le Roi s'amuse, Rome vaincue, La Furie, La Nouvelle Idole. Le Demi-Monde, Le Duet.

11 fait des créations dans Sire (1909), L'Ecran brise: (1909), Fleur mer- veilleuse, lu Cas de Conscience (1910», La Brebis perdue (1911).

De 1914 à 1918, il est au front, il est blessé et décoré des croix de guerre française et belge. Depuis sa démobilisation, il crée Les Sœurs d'Amour (1919i, Le Voile déchiré (1919), et reprend Les Marianne/tes, Amoureuse, Le Demi-Monde. La Robe rouge, Lji Marche nuptiale, Fran- citlon. En 19-21 il crée Aimer.

Nommé sociétaire le l«r janvier 1920, il a épousé en 1912 sa camarade Gabrielle Rohinne, de la Comédie-Française, et a été nommé en 1920 président de l'Association des Comédiens Combattants.

M. ALLARD

(André)

Très ton 'Mi dessin, aimant la pelnjure el d'autre part doué d'une folle vol\, M. André Allard - in'- à Paris prépare a la roli les Beaux-

\iis à l' académie lulian ci les clas- ses de chant du Conservatoire. U-

maiit également les deux Arts, c'est ,111 hasard qu'il * * » i t d'avoir entre- pris la carrière lyrique, les cont'onrs

d'admission du Conservatoire pré- cédant ceux de l'Ecole des Beaux Arts, et y étant reçu au premier examen.

Pendant ses études au Conserva- toire, 11 n'abandonne pas ses crayons, 11 fait des affiches illus- trées, collabore à des journaux amu- sants et en 1897 11 obtient un deuxième prix d'opéra-comique dans Le Maître de Chapelle et un pre- mier prix de chant dans Le Pardon de Ploërmel.

Après trois années passées à Bor- deaux (1897-98-99) et une saison a Covent-Garden, 11 est engagé en 1900 à l'Opéra-Comique il débute le 10 août dans Manon (Lescaut). Il y chante alors tout le répertoire et entre autres pièces Carmen (Esca- mlllo), La Tosca (Scarpia), Vie de Bohème (Marcel et Schaunard), Mireille (Ourrlas), Madame Butterfly (Sharplet), Fortunio (Clavaroche et Me André), Werther (Albert), Le Barbier de Séville (Figaro), Le Jongleur de Notre Dame (le Prieur et Boniface), Lakmé (Nilakanta), La Traviata (d'Orbel), Le Juif Polonais (Walker), Les Noces de Jeannette (Jean), etc., etc.

Il fait à la Salle Favart des créations dans La Fille de Tabarin (1901), La Troupe Joli cœur, Titania (1902), La Reine Fiamette (1903), La Fille de Roland (1904), Le Jongleur de Notre Dame (1904), Chérubin (1905), Aphro- dite (1906), Iphigênie en Tauride (1908), La Coupe Enchantée, Madame Du- gazon, Alceste, Solange, Leone, La Sœur de Jocrisse.

Il est appelé ensuite à créer Les Quatre Journées (1916) et Ping-Sin (1917) et après avoir chanté La Fille de Madame Angot (Larivaudière), il crée des rôles dans La Rôtisserie de la Reine Pédauque (1920), Forfaiture (1921).

Mobilisé pendant une partie de la guerre il prête son concours au théâtre aux Armées et le 14 juillet 1916, dans son costume de poilu, il chante La Marseillaise devant le Grand Palais en présence des membres du Gouvernement, et des grands chefs militaires.

A été engagé dans de nombreuses villes de France et de l'Etranger el entre autres à Monte-Carto, il crée Pénélope, Ivan le Terrible, Déjanire «t Parsifal (en français).

M. AMIOT

(Paul-Henri)

Au Crédit Lyonnais du boul< - [fallens, derrière un gutchei du bureau des titres, un comptable dis- simule une pièce de théatn une liste <i«- cbiffrei m. Paul

Amiot, le M mars 1886, qui, em- ployé de banque malgré lui, ap- prend les rôles qu'il joue te diman- che dans des sociétés d'amateurs.

Après avoir applaudi Les Bur- qraves à la Comédie-Française, il décide de faire du théâtre, et tra- vaille pendant quelques mois avec M. Siblot.

Ayant définitivement quitté le Cré- dit Lyonnais, il part jouer en pro- vince des rôles du répertoire allant du personnage de Filippo à celui de Le Goez en passant par Néron, et 11 interprète des pièces modernes : L'Instinct, Amoureuse, etc., etc.

Engagé par H. Antoine à l'Odéon, y débute dans Rachel (1913), joue L'Artésienne et passe à la Porte- Saint-Martin pour y interpréter des rôles dans Tartarin sur les Alpes, Cyrano Je Bergerac, Madame, passe ensuite à 1" Ambigu il crée 1 Saignée et L'Epenier.

Pendant la guerre devient pilote-aviateur et obtient la médaille mili- taire et la croix de guerre. Dès l'armistice il dirige le théâtre de Mulhouse, puis rentre en 1919 à la Porte-Saint-Martin pour jouer Les Remi-Yierges, Montmartre, est de la création de Béranger 1920 , va à l'Ambigu jouer Les Conquérants (1920 , revient à la Porte-Saint-Martin pour reprendre Madame Sans-Géne (1921). A l'Ambigu reprend ensuite L'Homme qui assassina (Archibald Falkland^ et Les Mystères de Paris (J. Féraud^. Crée à la Renaissance La Foi Xouvelle. Joue au théâtre de Champigny Otbert des Burgraves et le Roi du Cid. Engagé au Vaudeville en 1921 il est appelé à y interpréter Papa. - tst, en outre, fait une place importante parmi nos vedettes du cinéma.

IVP ANDRAL

(Paule Roucoule, dite :)

Sun père, auteur dramatique, el sa hum ■!•, comédienne de talent, pré- sentent, à I âge de sepl ans, leur fille, Mlle Paule Amiral, a Mme Fa- vart. La petite récite devant elle le rôle d' « Hermlone », el ~m- cette audition Mme Favarl conseille aux parents de laisser ralre du théâtre à leur enfant.

\ seize ans, elle entre au I o i- atolre classe Slli aln . \ sa sor- tie, elle esl engagée par mm. Po rel el Alberi Carré pour jouer en 1898, Paméla, puis Zaza. Elle Inter- prète au Gymnase Le Conseil Judi- ciaire. En 1899, crée Madame de La Valette el Le Faubourg au Vaude- ville, puis part en tournée avec Mme RéJane.

De retour à Paris, elle fait partie en 1902 du Joug (Vaudeville), en 1903 du Retour de Jérusalem (Gym- nase., en i oo i Décadence et Maman Colibri (Vaudeville), en 1905 L'Arma- ture el Marche Nuptiale (Vaudeville*, puis passe à l'Ambigu elle crée L'Agencé Léa, La Beauté du Diable (1908). Elle part en 1910 au Théâtre Michel de Pétrograd, puis va créer La Flambée à Bruxelles, al revient; à l'Ambigu eu 1912 pour y reprendre Mana.

Engagée au Théâtre Réjane, y crée L'irrégulière (1913) et en 191 i joue Aphrodite à la Renaissance et La Sauvageonne aux Bouffes.

Infirmière pendant la guerre, décorée à ce titre de la Médaille de la Reconnaissance, entre à l'Odéon fin 1915, y débute dans Le Bourgeois Gentilhomme, devient titulaire du rôle de Rose Maniai dans L' Artésienne en mars 1916 et y joue Géflimène, Hermione, Athàlie, la comtesse du Mariage de Figaro, la Montespan de L'Affaire des Poisons, La Fleur Mer- veilleuse, etc.. y cée Le Sacrifice (1917, La Maison sous l'Orage (1919) La Paix <1920).

En 1922 joue au Théâtre Edouard-Vil Célimène du Misanthrope avec M. Lucien Guitry.

M. ARNAUDY

(Anloinc Guaiino, dit :)

Bien que d'uu caractère léger el démesuré, m. wnaudy .1 Mar sellle Le 16 Juillet 1881 esl <'in- ployé dans les poids ei mesures

ayanl été appreutl droguiste et (icvani entreprendre encore d'autres métiers. Son dernier patron le met à la porte, sous prétexte qu'il porte des « cravates a la Le Bargy », et ce renvoi décide de - 1 vocation théâtrale.

11 débute, en 1901, an Gymnase de Marseille oii il jonc de nombreuses pièces, dont Le Capitaine Corcoran; Après avoir l'ail de nombreux sé- jours à Tours, Lausanne, et dans des villes de province, il arrive à Pans et en 1908 il débute aux Folies-Dra- matiques dans : Amour et Cic et Tourtelin s'amuse et il est distribué ensuite dans: Le Coup de Jurnac, Le 1000e Constat, Le Coup de Foudre.

Engagé aux Bouffes -Parisiens, il y l'ait dvs créations dans : L'Impasse 4 f0iS 7 __ 28j Xanlho chez les Courtisanes, Son Auteur, Un Jeune Homme

candide.

Il signe ensuite aux Capucines il reste jusqu'à la déclaration de la guerre, y créanl des revues, des pièces, des opérettes, dont : Sauf votr' respect, En Douceur, ivec le Sourire, Sapho, Et voilà, Midi bouge. Poilus et Pantins, Paris fin de règne, Et Patati et Patata, Pan dans l'œil, Les petits crevés, Oh! Pardon. Entre temps, il va jouer au théâtre Femina : Bigre. >

Mobilisé au début de la guerre, versé clans le service auxiliaire, il peut jouer, en 1916, à .Marigny, La Marie,- du Touring Club, puis L'Art de Trom- pai- les Femmes. Remarqué par M. Rozenberg il va à l'Athénée il crée Mon Œuvre (1917), passe au Palais-Royal pour Botru chez les Civils (1918), et il revient à l'Athénée il joue La Petite Femme de Loth (1918), Le louché de la Mariée et Amour, quand tu nous tiens (1919), L'Alcôve de Mo rinnne et il est d'une reprise de La Belle Aventure (1920). En 1921, il y orée Le Paradis fermé <et en 1922 Atout... Cœur.

Il a fait d'autre part représenter des pièces écrites en collaboration avec M. Jacques Flouviez.

M. ARQUILLIERÈ

Tandis que dont la Journée, m. Irqullllère, I Boen (Loire), est peintre en bâtiments, dans la jolrée, poussé par ilnstlncl du théâtre, il -n il les cours de décla- mation de m. Talbot. Etam devenu auditeur dans la classe de M. Du- pont-Vernon au Conservatoire, un camarade le présente à M. An- toine qui vient de fonder le rtiéatre Libre, il y esl engagé en 1888, débute dans Matapan, et il y joue /-''-s- Fossiles, La Mort du Duc d'Enghien, Les Tisserands.

Engagé à la Renaissance y crée La Princesse Lointaine (1895) et en 1806, va interpréter a l'Ambigu le rôle de Brisquet dans Les deux Gosses. Aussitôt après vient re- trouver M. Antoine qui lui fait créer boulevard de Strasbourg Le Repas du Lion (1897), puis en 1898 Retour de l'Aigle, Résultat des Courses, en 1899 Le Gendarme est sans pitié, La Nouvelle Idole, Que Suzanne n'en sache rien, en 1900 En Paix. Gitane* La Clairière.

En 1901 passe au Gymnase il joue Le Domaine, La Joie du Talion, Manoune et en 1902 Le Détour, Lu- cette. Après avoir interprété Thé- roigne de Méricowri (théâtre Sarah-Bernhardt), il signe pour quatre ans avec M. Lucien Guitry qui, à la Renaissance, lui confie des créations dans Crainquebttle, Clarisse Arbois, L'Adversaire (1903), Le Mannequin d'osier, Les Malefilâtre (1904), M. Piégeais, L'Espionne, Bertrade (1905), Les Han- netons, Pécheresse, La Griffe, Le Voleur (1906).

En 1908 va au Vaudeville pour jouer Un Divorce, La Maison en ordre, La Patronne, et en 1909 interprète Les Aventures de Gavroche (Châtelet.i et Maison de Danses (Vaudeville^. Passe en 1910 au théâtre Réjane pour La Sonate à Kreutzer, et en 1911 revient à la Renaissance pour Un beau Mariage.

En 1912 est engagé à la Comédie-Royale pour Jean III et au théâtre Réjane pour les Yeux ouverts. En 1913 joue à la Comédie-Montaigne L'Exilée et à la Renaissance Les Roses Rouges.

Au Gymnase, en 1915, crée Les Deux Vestales, puis en 1916, aux Bouffes, interprète Potasch et Permutter, va en 1917 au théâtre Antoine il joue M. Beverley, Le Marchand rie Venise, et en 1918, Le Bourgeois Gentilhomme.

Engagé en 1919 au Gymnase pour créer L'Animateur, il passe en 1920 au théâtre Sarah-Bernhardt pour interpréter Daniel et signe, en 1921, avec la direction de la Potinicre, pour créer La 8* Femme de Barbe-Bleue. Reprend à Ba-Ta-Clan L'Assommoir et crée Lorsqu'on aime (Gymnase). Auteur dramatique il a fait représenter La Grande Famille (Ambigu 1905) et La Branche morte (théâtre Antoine 1920).

M. ARVEL

(Léon)

Secrétaire d'un membre da L'itu ti-tut, (]ni esl un archéologue dis- tingué, M. Léun An H à l'a- ris en avril 1875 rêve de théâtre et pendant un an il est un assidu de la claque au Théâtre Français, il figure môme dans Thermidor il a quatre lignes à dire et il devient auditeur au Conservatoire dans les classes Worms et Silvain.

Engagé au théâtre de la Répu- blique, il y joue de petits rôles et après son service militaire il entre en 1902 à la Renaissance M. Gémier le distribue dans La Vie

Publique, Une Blanche, Le M Juillet, L 'Ecolier e.

Au retour d'une tournée en Eu- rope, il rentre en 1903 au Gymnase il restera dix ans, y faisant des créations dans Le Retour de Jérusa- lem. (d903). Le Bercail et Le Fri- quet (1904), La Rafale (1905), Mlle

Josette (1906), Joujou Tragique (1907), La Fugitive (1910), Papa (1911).

Il y reprend L'Eventail, Madame Flirt, L'Ane de Buridan, L'Assaut.

Profitant de deux congés, il crée L'Emigré (Renaissance 1908) et Les Sauterelles (Vaudeville 1911). Engagé en 1913 à la Comédie des Champs- Elysées, il y est affiché dans L'Exilée, La Gloire Ambulancière, Le Veau d'Or.

Mobilisé quatre ans et demi, du 4 août 1014 au 13 janvier 1919, 11 fait sa rentrée au théâtre des Arts il crée Le Moyen Dangereux, Le Tour du Cadran. L'Ame en Folie, puis en 1920, Les Esclaves, Les Ratés, Les Quatre Coins, La Maison du Bon Dieu et en 1921 Galathée, La Comédie du Génie, Les Droits du Père. A la Renaissance en 1921, il joue Le Caducée, il re- prend cette pièce au Gymnase et il passe au théâtre Antoine pour y faire une créatiion dans L'Homme aux dix femmes (décembre 1921).

En 1922 il revient au Théâtre des Arts pour jouer L'Autre Fils.

M. AUDOUIN

(Hubert)

Vers 1905, an cours d'une croi- sière en bateau a \ oiles sur La Loire, m. Hubert Audoln a Ingrers en 1886 se mel a chanter devani un ancien artiste. Celui cl lui re- connaît une belle voix et lui con- seille de travailler pour le théâtre, il suii cei avis, vieni a Paris, chante devant .m. Pournets qui l'encouray à persévérer dans Pari lyrique.

Il se lance alors dans la musique liturgique et devient soliste à St- Jacques-du-Uaut-Pas. C'esl alors que m. Airhainbaud, chef d'orchestre à la Gai té- Lyrique, l'entend et le per- suade d'auditionner devant les frè- res isola. Apres avoir été entendu par eux, il signe à la Gaité- Lyrique; il débute dans Les Huguenots. Pres- que aussitôt il fait une création dans Quo Vadis et il chante le réper- toire : Lakmé, Paillasse, Le Barbier tic Séville. Après de brillantes reprises à la Gaité du Chalet, d'Hérodiade, il y fait des créations dans Salomé, Car mosine, Panurge.

Après une tournée de six mois dans l'Amérique du Nord, il est appelé à l'Opéra-Comiique il entre en janvier 1914. 11 y débute dans Werther (le bailli/ et depuis chante le répertoire Carmen (Escamillo 110 foi- , Lakmé, Les Contes d'Hoffmann, Mireille, Lu Vie de Bohème, Manon, Les Suces iic Figaro.

II fait des reprises du Juif Polonais, La Rôtisserie de la Reine Pédauque, Gismonda et il crée, salle Favart, Marouf (1914), Pénélope, Le Sauteriot (1920).

Il a été appelé pour donner à Madrid, au Théâtre Royal, des représen- tations de Carmen et chaque année il va faire une saison à Saint-Sébastien.

M. AZLMA

(Louis)

\ l'école des Beaux Vrts, élève d< mm. Moreau, Cormont ri Flameng, dans la section de peinture, m. kzé m i ne à \-<i Hérault , If Ji mu 1876 - - aidé dans ses travaux par une bourse accordée par sa \ llle na- tale, obtient une première médaille.

Un jour, en allant voir un ta! d'Etchevery, il a l'occasion de chan ter devant le rien' d'un parlemen- taire qui le présente à .M. Gallbard. Celui-ci L'encourage à continuer le chant, ii se prépare au Conserva toire, y est reçu i l'unanimité et, en 1901, il se voit décerner un pre- mier prix df chant clans Don < arlos Bl un premier prix d'opéra-comique dans Œdipe à Colonne.

Eng-ag-é comme basse chantante à

Lyon, il y fait deux saisons, on

1901-1902, y débutant dans Les

Huguenots, y chantant Sigurd (Le

Grand-Prêtre) et y créant Sapho

êsaire el Louise (le Chiffonnier .

Apres une saison à Nantes, en 1903, il crée Messaline, il va, eu 1904,

à I.a Haye et, en 1 905, après avoir pa>sé une audition il est engagé à

l'Opéra-Coinique il débute dans Basile, du Barbier de SévUle.

Depuis cette époque, des créations lui sont confiées dan- : Chiquito [1909 . Macbeth, Ariane et Barbe-Bleue, MyrtU, Le Voile 'in Bonheur, Le Mariage 'le Téiémaque (1910), La Iota (1911):, La Sorcière (1912 , Iphigénie en Aulide; c'est ensuite : La Coupe enchantée, MarouJ (1914), Madame Sans-Gêne (1915), Gismonda (1919), Le Sauteriot et Le Roi Candaule (1920), Forfaiture, et dans L'Ombre de la Cathédrale (1921).

Affiché dans un grand nombre d'ouvrages du répertoire, dont : Les Xoces de Figaro, Manon le comte , Louise le père . PeUéas et Mélisande, Mireille, Mignon, La Navarraiss, Lakmé, Les Contes d'Hoffmann, La Tosca, La Vie de Bohème, La Fille du Régime, il. La Basoche (le Roi , Sapho, Le Roi d'Ys.

Tout en chantant, il n'a pas délaissé ses pinceaux, et il expose depuis 1908 au Salon des Artistes Français, y obtenant une mention honorable (1911), une médaille d'argent (1912), "une médaille d'or et, enfin, est Hors Concours en 1921.

M. BACH

(Charles Pasquier, dit :)

tandis qu'il l'ait son droit à Gre- noble, 11 est en 1882, M. Bac! a un camarade dont le père est éta bii a Montlugon. cet ami, connais- sant les dispositions de l'étudian en droit pour la chansonnette, l'en- courage à venir au café-concert de sa ville natale. M. Bach suit ce con- seil, il quitte Grenoble et débute en 1899 aux Variétés de Montlueoi en interprétant A Biribi et J'a faim.

Cet engagement est de très éphé- mère durée et pour gagner sa vie, il doit faire le clown dans un cirque ambulant. Un jour, en proie à une crise de désespoir, il se jette dans le Cher et est repêché par un res- taurateur. Ses parents prévenus lui envoient de l'argent, il profite du petit pécule pour aller à Lyon au concert de l'Horloge il interprète les refrains à la mode, dont Le Verger de Madame Humbert. Engagé au Petit Casino de Nice,

il commence à chanter « les soldats » et tandis qu'il est en représentation

à St-Etienne, le directeur de l'Eldorado de Paris le remarque et le fait venir

pour créer dans son établissement Le Lycée Poupardin.

Pendant dix ans, il sera le pensionnaire du café-concert du boulevard

de Strasbourg y lançant des refrains célèbres comme : La Soupe et le

Bœuf, Avec Bidasse, La Caissière du Grand Café... Le 23 avril 1914, un jeudi en matinée, il chante pour la première fois

La Madelon, cet air à qui la guerre aura donné la popularité.

Il se trouve au Moulin-Rouge au moment de la déclaration de la guerre.

Dès la mobilisation il se rend à son dépôt de Grenoble et part avec le

140e régiment d'infanterie. Détaché en 1915 comme chanteur aux Armées,

il parcourt les Vosges et l'Alsace sac au dos, apportant des distractions

dans les cantonnements les plus retirés. Démobilisé en 1918, il fait un court séjour au Casino de Paris, puis il va

aux Folies-Bergère ilyinterprète de nombreuses revues.

M* BADET

(Régina)

Dès L'Age de dix ans Mlle Régina Badet née à Bordeaux danse

dans les ballets au Grand Théâtre de sa ville natale. Tout de suite on re- connaît ses qualités do danseuse et à 15 ans elle tient l'emploi de pre- mier sujet. Tout en faisant partie des quadrilles du grand théâtre de Tou- louse, elle se présente au Conserva- toire de cette ville elle est admise dans la classe de comédie après avoir récité une fable de La Fontaine.

Sa carrière dramatique ne doit pas encore commencer car elle vient à Paris et signe un engagement de huit mois avec le Châtelet elle est à la tête du ballet de La Cigale et la Fourmi, puis elle revient à Bordeaux comme première dan- seuse.

De retour à Paris en 1905, elle entre à l'Opéra-Comique elle fait de grandes créations dans Miarka (1905), Aphrodite (1906), Endymion et Phœbé (1906), Iphigénie en Au- lide et Snégourotchka (1908).

Vers 1909 elle donne des repré- sentations à Bruxelles et s'y trouve avec Mines Bréval, Cécile Sorel et Andrée Mégard. Un jour qu'elle tient une conversation avec Mme Mégard, celle-ci lui demande si, le cas échéant, elle jouerait la comédie. « C'est mon plus vif désir », répond Mlle Badet,

En 1910, demandée par M. dernier, elle crée La Femme et le Pantin (théâtre Antoine) et en 1911 Midi à U heure* .cigale.

En 1912, elle joue Sapho, de MM. carré et Bande, aux capucines, puis au théâtre Antoine elle est distribuée dans La Fille Elisu, Qrégctre, et en 191 î elle y reprend La Grande Famille.

Au moment de la déclaration de guerre, elle est en tournée avec L'Occident. Dès la mobilisation elle interrompt ses représentations et en 1915 elle organise des spectacles à Compiègne pour distraire les Poilus. En 1916 elle joue Rivoli (théâtre Sarah-Bernhardt.) Après avoir repris Les Trois Sultanes â POdéon, elle part en 1917 en Amérique faisant une tournée de propagande française et y jouant Le Duel. La Rafale, L'Epervier, M. Beverley, La Femme X, etc., etc.

De retour en 1918 elle reprend à l'Ambigu La Femme et le Pantin, puis en 1919 L'Occident, et après une grande tournée en province elle crée en 1921 La Brune et la Blonde (.théâtre Fémina).

1VP BARJAC

(Madeleine)

a la création des Deux Gosses, au tableau des mendiants, une fillette chante .suc la mandoline, c'est Mlle Barjac née à Vlllers sur Mer (Calvados), le 20 avril 1883 et qui rail ses débuts au théâtre sons le nom de I.itty Bossa.

Mme Sarah Bernhardt lui fait en- suite jouer à la Renaissance des rôles d'enfant dans La Samaritaine, Les Mauvais Ile ru ers, et elle conti- nue à jouer le drame à l'Ambigu : Le Coupable (un forçat), La Du- chesse de Berry.

Elle passe au théâtre de Belle- . ville, la petite Litty Bossa est très populaire dans le public du quartier, et elle revient à la Re- naissance où M. Lucien Guitry la distribue dans Le Maiinequin d'osier et La Massière.

C'est alors qu'on lui conseille de se présenter au Conservatoire. Au concours d'admission, elle donne Les Corbeaux, elle est reçue dans la classe de M. Silvain et, en 1906, elle obtient un premier prix de tragédie dans Patrie et un premier prix de comédie dans Tartuffe (Dorine).

Engagée à l'Odéon, elle y débute dans Jules César en 1906. Elle y joue alors Te répertoire : Le Cid (Chimène), Polyeucte (Pauline), Andro- maque, Athalie, Le Médecin malgré lui, avec Dranem, et Le Bourgeois Gentilhomme, avec Vilbert.

M. Antoine lui confie des créations : en 1909, La Tragédie royale, Beetho- ven, Les Emigrants, Les Sept contre Thèbes; en 1910, Phèdre et Hippolyte, Mademoiselle Molière, Roméo et Juliette ; en 1911 dans L'Armée dans la Ville, Rivoli et elle y joue La Boulangère, Manette, Salomon, Les Trois Sultanes, etc.. Elle va à Orange pour interpréter Hélène (Androniaque). Eloignée de la scène au moment de la déclaration de la guerre, elle fait sa rentrée en 1916 pour reprendre Layette (Gymnase), et elle crée Jean de la Fontaine (Bouffes-Parisiens).

Engagée à la Comédie-Française, elle y débute le 24 mars 1919, dans Le Malade imaginaire (Toinette), elle y joue Les Folies amoureuses (Lisette), Les Femmes savantes (Martine), et elle est distribuée dans Le Cid, Britannicus, Phèdre, Le Monde l'on s'ennuie, Paraître, Primerose, Maman Colibri, elle y fait des créations dans L'Hérodienne, La Mort enchaînée.

M. BARON FILS

Recommandé par xm père au cri- tique Sarcej . m. Matou nu le ;»i décembre 1870 ne peul

vaincre une irrésistible timidité et se trouble d'une telle façon en sa présence qu'il ne retire au- cun profil de sa visite. Ce jeune nomme qui abandonne le droit pour le théâtre prend le pseudonj ni'' que son père avall adopté a ses débuts, et c'esl bous le nom de Cléopbas -> qu'il se présente au Conservatoire en 1890. Il y esl admis dans la classe de Got. En 1S93, un premier prix de comédie lui esl décerné. Engagé à l'Odéon en 1893, il y dé- bute dans Les Plaideurs.

En 1894, il joue aux Bouffes : Fleur de Vertu et, engagé aux Eo- Iies-Dramatiques en 1895 et 1896, il est affiché dans La Falote, La Perle du fautai, François-les-Bas- Bleus. L'année suivante, il passe à l'Athénée, il interprète Cocher, rue Boudreau, La Geisha, Le Cabi- net Piperkn, Madame Putiphar. Après avoir joué au Vaudeville clans Zaza (1898), il va au Gymnase oii il joue L'Amorcenr, Le fiancé malgré lui. Un Conseil judiciaire, Belle-Maman. De retour au Vaudeville, il y fait une brillante carrière, y créant, en 1900 et 1901 : Le lion Juge, Heureuse, La Troisième Lune, Le Devoir conjugal, Yvette, La Plus amoureuse: en 1902 : Le Masque, Sa Maîtresse, Le Joug ; en 1903 : Heureuse ; en 1904 : Frère Jacques, Déca- dence, L'Esbroufe, Les Trois Anabaptistes ; en 1905 : l'élite Peste, La Retraite, L'Armature, La Marche nuptiale; en 1906 : Péril jaune, Le Bourgeon, (haine anglaise : en 1907 : Les Jacobines, Le Ruisseaii.

Il va aux Nouveautés jouer : 20 Jours à l'Ombre, Vous n'avez rien à déclarer ? Occupe-loi d'Amélie, lu Minutes d'Auto, Une Grosse Affaire. Revient au Vaudeville pour Z,fl Barricade, Le Costaud des Epineifes, Monlmartre(\y\0), Le Marchand de Bonheur. Le Cadet de Coutras, Le Tribun, Sa Fille (1911)', La Prise de Bery-op-Zoom (1912 . En 19! i. aux Bouffes-Parisiens, La Pèlerine écossaise. Mobilisé de 1914 à 1916, il crée ensuite Chichi (Athénée, 1916\ L'Illu- sionniste (Bouffes, 1917), Debureau et La Revue de Paris (Vaudeville 1918), Pasteur, Le Mari, la Femme et l'Amant Vaudeville, 1919).

Engagé au Palais-Royal, il est distribué dans Hercule à Paris (1919), FA moi j'te dis qu'elle Vu fait de l'œil ! et Le Chasseur de chez Maxim'9 M9?0> et passe aux Bouffes pour chanter Dédé novembre 1921).

Mmr BARTET (Jeanne-Julia Regnault, dite :)

Mme Bartet née à Paris, le 28 octobre 1854 se présente lin novembre 1 871 au Conservatoire, ou elle esl admise dans la classe de Régrnler, l'année suivante, en 1872, elle obtient un second accessit. M. Carvalho, alors directeur du Vaudeville, cherche une Jeune ar- tiste pour créer le rôle de « VI- vette » dans L' Artésienne. Des amis lui recommandent l'élève du Con- servatoire, il l'engage, et, en sep- tembre 1872, elle joue la pièce d'Alphonse Daudet.

Pensionnaire du Vaudeville, elle reste jusqu'à son entrée à la Comédie-Française, elle fait des créations dans Péché véniel, Plu- tus, Aline, et elle obtient un grand succès dans L'Oncle Sam, de Sar- dou. Elle joue dans Marcelle, Les Ganaches, Manon Lescaut, Fanny Lear, et en 1876, elle est très remar- quée dans : Madame Caverlet et Fromont jeune et Risler aîné.

Pendant ses dernières années au Vaudeville, elle interprète Dora, Le Club, Les Bourgeois de Pont-Arcy, M ont joie. C'est en 1879 qu'elle est engagée à la Comédie-Française, elle débute le 16 février 1880 dans Daniel Hochât (rôle de Léa>, et elle y joue Ruy Blas (la Redne), Le Gendre de M. Poirier (Antoinette ), Le Dépit amoureux (Lucile), Iphigénie.

Après sa création de Jean Baudry (Andrée), elle est nommée sociétaire à la date du 1er janvier 1881 et elle commence à la Comédie-Française la plus brillante des carrières, interrompue par sa volonté le 31 décembre 1919, alors que le fidèle public de la Maison de Molière ne cesse de l'applaudir, et que ses camarades la nomment Sociétaire honoraire.

Parmi les très nombreuses pièces classiques qu'elle aime interpréter, citons : Bérénice, Andromaque, Les Femmes savantes (Armande), L'Ecole des Maris, Le Jeu de l'Amour et du Hasard (Silvia), Amphitryon (Alcmène), etc., etc., et dans le répertoire du théâtre elle joue : Les Nuits (d'Alfred de Musset), On ne badine pas avec l'amour, Hernani (Dona Sol), Ruy Blas (la Reine), Marion de Larme, Le Rai s'amuse, Denise, Francillon, L'Ami des Femmes, L'Etrangère, Diane de Lys, La Visite de Noces, Mademoiselle de Belle Isle, Adrienne Lecouvreur, Macbeth, La Nouvelle Idole, La Course du Flambeau.

Ses créations sont très nombreuses, contentons-nous de mentionner : Grisélidis, Le Berceau, La Loi de l'Homme, Le Torrent, Les Fossiles, L'Enigme (1901), Le Marquis de Priola, L'Autre Danger (1902), Le Dédale (1903), Notre Jeunesse (1904), Le Duel et Le Réveil (1905), Les Deux (1903), Notre Jeunesse (1904), Le Duel et Le Réveil (1905), Le Songe d'un soir d'Amour (1910), Après moi, La Brebis perdue (1911), Bagatelle (1912), La Triomphatrice (1918), L'Hérodienne (1919).

Après cette dernière création elle quitte la Comédie-Française laissant l'espoir à ses amis et ses admirateurs qu'elle reviendrait parmi eux.

En 1905, elle est nommée chevalier de la Légion d'honneur et, en 1920, on lui donne la rosette d'officier.

M. BASTIA

(Jean-Michel-Léon Simoni, dit :)

N6 a Bordeaux le 20 juin 1878, 11 fait iei ôtudei eu peut séminaire ei

s'y dislingue surtout par la Façon dont il juue, aux temps du Carnaval, le Labiche (expurgé) et « Aggrl- pine » de Britonnicus. Pendant le-s

raeancea, tandti que sa mère le

croit aux vêpres dominicales, 11 assiste a des représentations d'opé- rettes à l'Bden- Théâtre (boulevard

Gaudérau).

En 1895, il étudie l'Art drama- tique avec M. Trévllle (alors pre- mier comique à Bordeaux), puis il va à Taris et prend des leçons avec M. de Féraudy. Deux fois refusé au Conservatoire, il est engagé à Déja- let, Bouffes-Parisiens, Vaudeville de Bruxelles, théâtre des Arts de Bor- deaux.

En 1898, il cesse d'être acteur, devient auteur, écrit sa première pièce avec M. Charles Bernard, député de Bordeaux. De 1900 à 1907, il est journaliste à Bordeaux, Poitiers, Reims, Genève. En 1908, de retour à Paris, il s'essaye dans la chanson, et, le 15 mars, il entre à la Pie-qui-Chante, il reste quatre ans. En septembre 1908, 11 a son premier succès de chansonnier avec : On n'est pas de bois : Quand les homm's mariés trompent leurs légitimes Et qu'ils sont en mèm' temps des comptables parfaits, La dépens' qu'ils ont fait», par francs et par centimes, Comment l'inscrivent-ils au livr' de leur budget ?.... Suit une kyrie-Ile d'attributions finissant par :

L'aîné des Isola note : « Pour mon p'tit frère », Arthur Meyer formule : « Entretien d'mon coupé », Et Jean Jaurès déclare, en style lapidaire : « Tirage supplémentaire de mon « Humanité ». En 1912, il chante à la Boîte à Fursy, au Carillon, et, en 1912-1913, à la Lune Rousse. Il écrit les revues En Douce, Oh .' Pardon.

Le 25 décembre -1916, il fonde le Perchoir, en association avec son camarade Saint-Granier, dont il devient ensuite le seul directeur. A la réapparition de Comœdia,, le 1er octobre 1919, il signe les « Soirées Parisiennes » de ce journal, tout en continuant de diriger >■ Le Perchoir » et d'y chanter.

M. BAUGE (André)

Son père étant professeur de chant, el sa mère artiste d'opéret- tes, m. André Baugé a Tou- louse le i janvier 1893 est bercé dès sa naissance par les grands airs du Répertoire.

Pourtant, après ses études termi- nées à Nantes el malgré des dispo- sitions pour la carrière lyrique, il entre à l*Ecole des Beaux-Arts. En loi i il expose au Salon des Artistes Français un portrait d'homme.

Son père, en considérant la toile de son. fils, lui dit: « C;l chante tro; comme tons, il faut que tu chantes autrement et dans un autre ton, je vais te présenter à M. Léon David qui te donnera des leçons et tu de- viendras un comédien lyrique. »

Il finit ses études musicales lors- que la guerre éclate. Mobilisé le pre- mier jour il commence la campagne comme simple soldat au 2e colonial, et après avoir été aviateur et fait partie des équipages de tanks il termine la guerre comme lieutenant jau 871' d'infanterie. blessé deux fois, il est décoré de la Légion d'honneur et a trots citations. Au cours de ses séjours sur le front, il récrée ses camarades, dans la Somme, il chante le grand air du Barbier de SéviMe sous un bombardement intense de « 210 », et dans la Meuse il interprète un duo avec l'artiste Ancelin, tandis que les obus tombent sur une église ils se trouvent.

C'est en mars 1917, au cours d'une convalescence, qu'il débute à l'Opéra- Comique dans Lakmé (Frédéric), et ensuite il crée Béatrice, de Messager. Il fait alors les reprises de La Reine Fiammette, La Basoche, crée en 1920 Masques et Bergamasques et chante dans le répertoire Le Barbier de Séville (Figaro), Carmen (Escarmillo), Mireille (Ourrias), Manon (Lescaut) La Vie de Bohême, Fortunio (Clavaroche), Les Noces de Figaro (comte Almaviva), Cavalleria Rusticana.

Il fait une fugue à la Gaîté pour reprendre en 1920 VérQXfique e^ Lta Fille de Mme Angol avec Mme Marguerite Carré.

Chanteur aimant le sport, il est champion do boxe anglaise.

M. BAUR

(Harry)

i m ii- qu'l se destine ft la marine marchande el qu'à Marseille H stHi

des COUTS (i li.\ drogl i| . Ji 1 1- . M. M.iiiC

Baur à Paris en 1880 i l'occasion de jouer Les Beua h eu- gles. - - - iccès dans la comédie d'amateur l'attirenl vers le théâtre,

il se pet--.. -H te au Conservai Marseille, y esl reçu et en 1899

obtient les premiers prix de tra- gédie el de com< - Le * «/ e\

I. \ rare.

Après son service militaire il dé- bute à Paris au Grand-Guignol il joue L'Affaire Pascuit, de Courle- llne, Le Professeur Plume et le doc- leur Goudron, La Dernière Torture, Hyménûe, il signe en I la

direction du Palais-Royal 11 distribue dans Toison dîOr el Une Revue Engagé par m. Gémier en 1907 il au théâtre Antoine M. Codomat, i a 'ir à i œur, SheHoch Holmes, >-t l'année suivante en I9us il inter- prète Les Jumeaux <ie Brighton (théâtre Femlna . et Le Poussin (Odéon^. Pendant un an et demi il se tient éloigné de la seène et il fait sa rentrée an théâtre Michel il crée deux pièces : Le Feu du Voisin 1910 . puis Le veilleur de Nuit 19 1 1K Après avoir interprété en 1911 Les (Sauterelles au Vaudeville, il va à l'Athénée en 191-2 pour jouer Le Cœur dispose et Le Diable Ermite, et l'année suivante La Main Mystérieuse.

Il quitte l'Athénée pour interpréter en 1913 Le Minaret Renaissance . L'Ingénu théâtre Michel et passe à l'Athénée pour Le tango.

Mobilisé en 1911, il est réformé et joue Les Huns et les Autres théâtre Antoine' et La Charrette Anglaise et La Petite Dactylo Gymnaa

Il interprète ensuite La Veillée des Armes Gymnase . La Folle Nuit (théâtre Edouard VIT et Une Revue théâtre Réjane .

En 1918 au théâtre Michel il crée L'Ecole des Cocottes, chante Rodope aux Variétés; l'année suivante il est le pensionnaire du théâtre Edouard VII pour une reprise de Kiki et La Liaison Dangereuse. <-t en 1920 après avoL» créé La Tentatrice «Escholiers , Mais les Hommes n'en sauront rien Capu cines ? L'Enfant Maître (Vaudeville;, il reprend aux Variétés Le Ro (Jean IV . En 1921 il est de la création du Caducée Renaissance et Gym nase,- puis il va au théâtre Antoine pour monter et jouer Le Dieu d'ArgUe. La Maison de l'Homme, et en 192-2 crée Un chien dans un Jeu de Quille] théâtre Fémjna , reprend S in et joue Satchalo théâtre des a

M. BELIERES

(Alexandre-Léon)

A l'âge de dix ans, le Jeune Be< Hères Parla le 1 1 décembre 1880 - assiste a une représentation donnée a la Qalté el dans laquelle loue Paul Fugère. Le comique de cet artiste l'Impressionne vivement, il déclare a sas parents qu'il veut chanter et être un Paul Fugère.

Quelques semaines après dans un concert de bienfaisance il volt Ga- lipaux en redingote noire et en pan- talon de fantaisie disant des mono- logues. Il veut alors devenir un Galipaux.

Il se présente au Conservatoire il obtient un deuxième prix.

Engagé en 1905-1906 aux Capu- cines 11 y crée Parente éloignée, Un cas de Folie, Le Numéro 33, Y'avait un arrêt à Dijon. Il passe aux Nou- veautés en 1905-1906 pour y faire des créations dans L'Ange du Foyer, Dix minutes d'auto et pour jouer Florette et Patapon et La Dame de Chez Maxim' s.

Au cours des années 1907 et 1908 il joue au Grand Guignol et aux Mathurins. La saison suivante, il est à l'Ambigu-Comique, il est distribué dans Les Pierrots, L'Agence Legris (1908), il joue les mélodrames.

En 1910-1911, il signe avec la Comédie-Royale il est affiché dans Le Noël de M. Mouton, Il pleut, il neige, L'Ecu, Le Prête-Nom, Gontran Démé- nage.

Pendant trois ans, de 1911 à 1913 il est le pensionnaire de M. Mortier au théâtre Michel qui lui confie des créations dans Popotte, La Cascade, Les Berceuses (1911), Le Pas de Porte, Le Tiers porteur, La Bonne Maison, L'Escapade, Les Bonnes relations (1912), Blanche Câline (1913), et il reprend La Bonne Intention, Souper d'adieu, La Brebis, La Cruche, etc.

En 1913, M. Tarride lui fait créer L'Occident et Le Fils d'Amérique à la Renaissance, et en 1914 il joue M. Brotonneau (Porte-St-Martin), et La Pré- tentaine (Comédie des Champs-Elysées ).

Mobilisé de 19U à 1918 il fait sa rentrée au théâtre en 1919 dans une reprise de Le Bonheur de ma femme aux Capucines, puis à l'Athénée 11 crée Amour quand tu nous tiens. En 1920 il joue à la Potinière Le Cordon Bleu et L'Heure du Mari, puis après avoir Interprété en 1921 Les Grognards (théâtre Sarah Bernhardt), il revient à la Potinière pour créer Un Ange passa. Engagé à la Renaissance il y reprend Zaza (oc*- **wm*. puis inau- gure le théâtre Daunou avec Une sacrée petite Blonde.

M. BERNARD

(Léon)

Enthousiasmé par les interpré- tations de Rfounei Sully el de m Silvaro, m. Léon Bernard Parts, rue Salnt-Roch, le février

1877 décide un beau soir d'être lomédlen. Après s'être présenté deux

fois au Conservatoire et y avoir été refusé, il entre au Giand-Culj,rnol. 11 tient les emplois de médecin légiste (pour constater les d& de sergent de ville (pour arrêter les malfaiteurs), de commissaire (pour interroger les coupables).

11 joue le mélodrame à Bruxelles est le pensionnaire de m. Bour au théâtre Victor-Hugo il crée Ca- det-Roussel (1009), Les Pantins, Don Quichotte.

M. Antoine le remarque et le fait signer pour son théâtre du boule- vard de Strasbourg, il est dis- tribué dans La Main de Singe (1904), Le Roi Léar (1904-, Les Avariés (1905), La Pitié, Les Experts. \ ieil Heidelberg (1906), Le Canard sau- vage. Vieille Renommée. 11 passe à l'Odéon avec M. An- toine, où celui-ci lui confie des créations dans Jules César (1906), L'Otage, Lu Maison des Juges, La Française (1907), L' Apprentie, Ramuntcho, Le Chauffeur, Pa7*mi les Pierres, Le Poussin (1908), La Tragédie royale, Bee- thoven, Les Emigrants, La Bigote, Poil de Carotte (1907), Antar, (ortolan, Mademoiselle Molière (1910).

Engagé en 1910 à la Comédie-Française, il y débute le 7 août 1910 dans Les Romanesques vBergamin), et joue aussitôt après Le Malade imaginaire (Arganï.

Dans le répertoire classique, il est distribué dans Tartuffe (Orgon\ L'Ecole des Femmes (Arnolphe), L'Ecole des Maris, L'Avare (Maître Jac- ques), Les Plaideurs, Don Juan. Le Malade imaginaire, M. de Pourceaugnac. Il Interprète aussi dans le répertoire : On ne badine pas avec l'Amour, Il ne faut jurer de rien, L'Ami Fritz, Ruy Blas, Le Demi-Monde, Le Gendre de Monsieur Poirier, Turcaret, L'Aventurière, Le Chandelier, Patrie, Lék Joie fait peur, La Parisienne, Le Marquis de Priola, Boubouroche, Poih de Carotte. L'Abbé Constantin, Sapho, Primerose.

Sociétaire depuis 1914, il fait des créations dans : Comme ils sont tous, Les Marionnettes (1910), Après moi. Le Goût de la Vie, La Brebis perdue (1911), Le Ménage de Molière, Bagatelle (1912\ Vouloir (1913), Georgette Lemeunicr, Le Prince Charmant (1914), Les Deux Gloires (1916), Les Noces d'Argent et D'un Jour à Vautre (1917), Les Sœurs d'Amour, L'In- discret, Le Voile déchiré (1919), Les Deux Ecoles (1920).

M. BERNARD (Paul)

Dans les jardins du Carrousel, à l'ombre de la Btatue de La Fayette, un jeune employa «lu Ministère des Finances récite chaque jour, a l'heure du déjeuner, les vers du Passant ou les tirades des amou- reux du Répertoire classique.

il s'appelle Paul Bernard, est à villeneuve-sur-Lot en 1898. Toul jeune, en sortant du collège, il a (lépon.se .ses maigres économies de la semaine au théâtre des Gobelins, où, le dimanche, il a applaudi les drames du répertoire et pris le goût de l'art dramatique, il est entré dans l'administration avec l'idée de faire du théâtre.

Après quelques leçons de décla- mation, l'employé du Ministère se présente en 1916 au Conservatoire, il est admis dans la classe de M. Leitner.

Pendant sa deuxième année de Conservatoire, en mai 1917, il est engagé a l'Odéon, il est distribué dans Les Fausses Confidences, Les Faux Bonshommes, Henri III et sn Cour, L' Artésienne (Frédéri), La Vie de Bohème (Marcel), et dans 11 ne faut jurer de rien, il se fait remarquer par M. Antoine.

En juillet 1918, il quitte le Conservatoire avec un deuxième prix de comédie, obtenu dans Fortunio, et il rentre à l'Odèpn il joue le réper- toire et crée Monsieur Césarin, Ecrivain public et Monsieur Dassoucy.

En 1920, M. Antoine le recommande à M. Pierre Wolf, qui lui fait quitter l'Odéon et lui confie une création dans Les AUes brisées (Vaude- ville, 1920). En 1921, au théâtre de Paris, il reprend Chérubin.

Henry Bataille le demande ensuite et lui confie une belle création dans la Possession (théâtre de Paris, déc. 1921).

M. B1£RR

(Georges)

Sous la direction de son maître, le professeur Larroumet, M. Geor- ges Berr a Pans le 30 juil- let 1867 termine ses études secon- daires el se destine .1 l'Ecole Nor- male.

Apres sa philosophie, il se sent vivemenl attiré vers le théâtre el délaissant les Lettres, il se présente en 1883 au Conservatoire dans La Demoiselles de Saint-Cyr, il esl reçu dans la classe de Goi el en 1886, il obtient nn premier prix <ie co- médie dans Lés Plaideurs.

Engagé aussitôt à la Comédie- Française, il y débute le 13 septem- bre 1886 dans le rôle de l'Intimé des Plaideurs et il joue aussitôt après Les Précieuses Ridicules et L'E- tourdi.

Sociétaire depuis 1893, titu- laire d'un grand nombre de rôles du répertoire classique, il joue entre autres pièces dans : Le Dépit Amou- reux, Le Misanthrope, Le Barbier de Séville, Le Légataire Universcel, Le Mariage de Figaro, Les Femmes Savantes, Amphytrion, Le Bourgeois Gen- tilhomme, Don Juan, L'Avare, etc., etc.

Dans le répertoire, il est affiché dans Gringoire, Le Baiser, Les Roma- nesques, La Vie de Bohème, La Mégère apprivoisée, Le Voyage de M. Per- richon, Marion de Lorme, L'Aventurière, Riquet à la Houppe, Mademoiselle de la Séglière, Ruy Blas, Claudie, Les Lionnes Pauvres, La Marche Nup- tiale. r ■- ^

Il compte de nombreuses créations dont : Cabotins, Mieux vaut douceur, La Martyre, Le Torrent, La Conscience de l'Enfant, Les Affaires sont les Affaires (1903), Le Paon, Notre Jeunesse (1904), Il était une bergère, Don Quichotte (1905), L'Amour veille (1907), Le Bon Roi Dagobert (1908), Le Peintre exigeant, La Fleur Merveilleuse (1910), L'Humble Offrande (1916). D*un Jour à l'autre (1917), Le Joueur d'Illusion (191 8> .

IN'ommé directeur des études classiques il a remis a la scène, en 1920 et 1921» pour le tri-centenaire de Molièr<e,L'A/nour Médecin, Sgnanareile ou le Cocu Imaginaire, Le Sicilien, Les Fâcheux, M. de Pourceaugnac, Lefc Fourberies de Scapih:

Auteur dramatique, il a donné en collaboration avec M. Guillemaud /." Carotte, Le Satyre, Le Million; en collaboration "avec M. Gavault Madame Flirt et Mains cinq; en collaboration avec M. Verneuil, M. Beverley et La Charette Anglaise; il a en outre fait représenter L'Irrésolu (Comédie-Fran- çaise 1903) et Monsieur Dassoucy (Odéon 1919).

M. BfcRRY

(Jules Paufichet, dit :)

Par un jour de pluie, un jeune

élève architecte, M. Jules Bercy a Poltderi le 9 révrler 1883 se mel m L'abri sous la porte coebère du

iiiràiiv Antoine. 11 y apprend que M. Antoine rait passer des auditions, et se rappelant le rôle d'Kraste du Dépit Amoureux qu'il a su par cœur, U s'jnsriit d'autorité et sur le champ il donne une scène.

M. Antoine trouve sont interpré- tation intéressante, il le prie de re- venir et à cette seconde audition il donne Frédérl de L'Artésienne.

Engagé au théâtre Antoine, il y débute dans. La Mort du Duc d'En- ghien, y joue Au Perroquet Vert, puis il passe à l'Ambigu il fait des créations dans Gigolette, La Mar- chande de Fleurs, Jean la Cocarde.

Tandis qu'en 1903, au cours d'une

répétition à l'Ambigu, il prend l'air

à la porte du théâtre. M. André

Brûlé vient à passer, lui propose de

de reprendre son rôle dans Les Deux Courtisanes (Mathurins). Après avoir

interprété cette pièce, il joue Lu Duchesse des Folies-Bergère (Nouveautés)

et il signe avec M. Montcharmont, qui lui fait interpréter, à Lyon, Miquette

et sa mère. I

i

M. Ponson l'a remarqué, il l'engage pour 15 jours aux Galeries Saint- Hubert de Bruxelles, mais il y reste douze ans. Api'ès avoir été distribué dans de nombreuses pièces du répertoire moderne : Le Petit Café, Le Bourgeon, Occupe-toi d'Amélie, Les Jumeaux de Brighton, il crée, en 1910, à Bruxelles d'abord, et ensuite à Paris au théâtre de la Renaissance, Le Mariage de Mlle Beulemans: M. Fonson lui confie ensuite, en 1913, la création de La Demoiselle de Magasin (Gymnase).

Engagé volontaire au début des hostilités, mobilisé de 1914 à 1918, il revient décoré de la croix de guerre. Il fait sa rentrée en 1919 au théâtre de Paris dans Beulemans à Marseille, et en 1920, il joue au Palais-Royal Et moi j'te dis qu'eUe t'a fait de V œil. En 1921, trois créations lui sont réservées : La 8e Femme de Barbe-Bleue (Potinière), La Maîtresse Imagi- naire (Renaissance) et Simone est comme ça (Capucines).

En 1922 il revient à la Potinièr-e pour y créer Banco.

M. BERTHËZ

(Armand)

En issr, au Cercle littéraire m dramatique I Qai 1 r 1 i a . M. \r- mand Bertbez à Paris fait - g premiers essais de comédien amateur. Alphonse Allais, iru-^- QourteHne, Chalmln, Marrai soul ses camarades le cercle et l'en- courag-ent à persévérer clans Je théâtre.

Ses parents, désirant qu'il de- vienne un jour un financier, pen- dant sept ans il est employé de banque, alignant des chiffres et faisant des comptes. Ayant em- brassé cette profession bien malgré lui. il abandonne définitivement la finance pour le théâtre, et il signe un engagement avec la direction du Nouveau-Théâtre (actuellement Théâtre de Pari- .

Au cours de la saison 1892-1893, il y débute dans Rabelais, de Dubut de la Forêt et Oscar Mété- nier, musique de Louis Ganne, et dans ce théâtre il reste trois an- nées, au cours desquelles il crée Bouton d'or, Nos Bons < hasseurs, et des opérettes de Lecocoj, Messager, Léon Vasseur, etc., etc.

Le Cabaret le tente; il entre au Chat Xoir de Rodolphe Salis, y chantant des œuvres d'actualité dont il est l'auteur, étant affiché dans «les pièces d'ombres connue La Marche à l'Etoile, et partant en tournée avec - - camarades Fragrerolles. Jules Jouy, P. Delmet, Ferny, etc., etc.

Il est engagé dans de nombreux music-halls : Falies-fiergère, Olympia, Moulin-Rouge. Ambassadeurs et Aleazar d'Eté, etc.

Il quitte la Gaité-Rochecliouart pour entrer aux Capucines, dont il devient le directeur en 1907, et il monte et, crée : Le Cri de Paris, Le Coq d'Inde (1*908), La Double R'vue, Afgar (1909), Sans rancune, Via la Comète, Sauf votr' respect 1910;, Avec le Sourire, Le Midi Rouge, Et Voilà! 1911, En douceur, Sâppho, Ce qu'on peut dire, Potins et Pantins (1912'. Paris fin de règne. Et Patati et Patata, Ça finit par des chansons (1913), Les P'tits Crevés, Pan dans l'ont, Oh! pardon 1914 . Les Musca- dines, Paris quand même. En Franchi??. Tambour battant, Crème dte' Xlenth*. Allô.' Campt'on? etc., etc.

Puis il donne des comédies avec Le Danseur de Madame, T.? Scandale de Deuuville, e-t en 196-1 il monte Si que j'snai roi et Simone est comme ça. En 1922 il donne Nonneite,

Après quatorze ans de direction, M. Bertbez a fait des Capucines le plus ancien des théâtres d'ft côté'», la scène la plus parisienne.

M' BliRTY

(Lyse)

Venue de Marseille mu elli née, une jeune artiste qui a déjà joué des petits rôles dans sa ville natale veut aborder la scène a Paris. Il s'agit d'<abord pour, elle de trou- ver un nom de théâtre. C'est en pas- sant devant une boutique à l'en- seigne de « Liberty >• qu'elle a l'àdée de se servir de son prénom de Lyse et d'y ajouter le mot de Berty.

Ainsi baptisée, elle signe ù la Scala, Xanror l'entend, écrit pour elle une romance qu'elle crée au cabaret de « La Roulotte ». Elle y fait aussi un numéro de chansons mimées qui attire sur elle l'atten- tion de M. Samuel, directeur des Variétés. Celui-ci l'engage en 1899, pour jouer Le Petit Faust, mais nlayant pas tout de suite de rôle à lui distribuer, elle s'en va à la ■Gaîté-Rochechouart pour interpréter une pièce de M. Paul Gavault. fin 1900, à la Gaité, elle crée Les Saltimbanques, puis elle revient aux Variétés où, en 1903, elle débute dans une revue : Paris aux Variétés. Elle y joue La Vie Parisienne (Métella) et elle y crée Le Bonheur Mes- dames (1905), Le Pa?*adis de Mahomet (1906), La Revue du Centenaire (1907). Engagée aux Capucines, elle y interprète L'Agence Léa, sketch qu'elle joue ensuite au théâtr Michel, elle crée Le Feu du Voisin (1910), et Les Berceuses (1911).

Quelques mois avant la guerre, elle crée Oui, mais... Berty habille mieux au Théâtre Impérial, et, pendant les hostilités, elle chante dans les hôpitaux et au théâtre aux années.

En 1921, elle joue un sketch avec Drauem, intitulé Concierge cl Roi.

M BONHEUR

(Alice)

.i Muiiliuartre que naquit Mlle Alice Bonheur en 1874 mère ••mu chanteuse d'opérett son père comiqut Dcert,

aussi lès - - plus Jeunes i cette enfanl de la balle se - * - i : 1 1 la vocation théâtrale. Malg ses 8 - pour la ca> eux-cl la m au couvenl <>ù elle se rait remarqu r d'abord par son indiscipline suite par ses Interprétations très personnelles dans les - . patronag

A la sortie du couvent elle entre comme apprentie dans mode, mats le démon du théâtre s'empare d'elle, et après quelques leço - m. Meli hiss Ile débute en 1891

à la Bodinière dans Le Miracle de StSicolas le 1er enfant/.

Entre aux Menus-Plaisirs, y crée Mariage galant, le Docteur Blanc, reprend la Timbale d'Argent. En 1894 passe aux Bouffes, y c Duchesse de Ferrare, la Suint Va- lentin, la Dot de Brigitte. Apres une fugue à l'Eldorado et à l'Athé- née où elle joue deux revues, re- vient aux Bouffes, pour créer le» P'tites Femmes et les Petites Michu le Soleil de Minuit En 1900 elle chante à la Maison du Rire, à l'Exposition Universelle, joue en 1901 aux Bouffes Le Roi bayobert et en 190-2 crée Chonchette aux Capucines. En 1903 interprète Femina-Revue aux Mathurins, pui- engagée par M. Samuel pour jouer la revue Paris aux Variétt

Après un tournée en Amérique du Sud, revient à l'Olympia pour chanter Counùry Girl (1904), va à la Boite à Fursy interpréter Minne 1905 et revenue aux Capucines, y crée Avant hier matin 1905 et Paris le Bon luge (1906 . Passo au Cnâtetet pour la Princest - s Gêne [1907 . chante aux Capucines le l oq d'Inde 1908 , et en 1910 crée BÎéve de Voit l'Apollo.

En ion elle retourne en Argentine, <-t en 1912 après avoir joué Bri- lingot au Concert Mayol, elle chante à la < i a i t é La Fiii<* de Mme Angol et La Fille du Tambour-Major. En 1913, file effectue deux tournées en Egypte et sw la Côte d'Azur, puis elle rentre à Paris pour juu^r une

Revue à la Comédie des Champs-Elysées.

Pendant la guerre, en 1916. elle interprète une revue a1: ne-^.

et après de nombreuses tournées en France et à l'étranger, elle crée a Bruxelles en 1919. le rôle de Mme Phidias dans Phi-Phi qu'elle cbanfcj ensuite pendant deux ans aux Bouffes-Parisiens.

M. BONNAUD

(Dominique)

Désiranl devenir professeur de lettres, i»<>tiixriî<fii<- Bonnaud, ;■

Paris de parents coroeff, fait études secondaires. \pivs le btecs- laui'c.u poussé vers la littérature,

entre an journal Lu France en 1889-90 00 souvent il rédige ses chroniques sous tonne de chanson.-,. En 1891 Salis le l'ait venir au Chat Noir, chante devant lui Le Député soldat avec le couplet suivant :

Toi <|iii connais les chas&eojra •<!*:

[Vin oeil nés, Cnnnais-iu pas te député Mirman. On n'en voit pas coram' cela des

[douzaines,

c'est V plus beau gâs de notr' dé- partement.

Pris de trac, il ne revient au Chat Noir qu'en 1893, comme chan- teur d'actualités, interprétant : Le Mariage de Sâr Peladan, L'Expul- sion (VOtéro, Les Brigades centrales. Passe au Chien Noir (foyer du Nouveau -Cirque) on 1895-96, y lance L'Amiral hocroix, L'Expansion coloniale. Quelques séjours au Carillon, au Tréteau de Tabarin, et en 1889 >est de la fondation du théâtre des M>athurins, mettant en chanson l'affaire Dreyfus avec Le Silence de Méline, Perquisition chez Zola, etc., etc.

Fonde le cabaret des Arts (future Lune Rousse), fait représenter sa première revue au théâtre de la Tour Eiffel : A la fraîche qui veut voir. Rentre en 1900 au Tréteau de Tabarin, lance Le Czar à l'Académie que Rochefort, présent dans la salle, lui fait interpréter deux fois.

En 1904 passe à La Lune Rousse, y crée de nombreuses et célèbres

chansons parmi lesquelles : Stances en l'honneur d'Emile, Le Verger de

Mme Humbert, Le Mariage de Fallières, Les Mystères de Montparnasse.

Passe deux ans à Nancy au début de la guerre. En 1917 transporte La

Lune Housse dans la salle de l'ancienne Roîte à Fursy

Autour de nombreuses revues de music-hall. La Revue sans Culottes (Cigale), La Revue de l Ambigu, Les Huns et les Antres (1915, théâtre Antoine), A la Française (Gymnase).

M. BOUCHER

(Victor)

bans, une société d'auiateUi Rouen un des jeunes menai amuse ses camarades par ses récits fantaisistes. C'est M. Victor Boucher, à Rouen en 1879, qui s'est spé- Ciallsé dans le monologue. Pendant son service militaire 11 divertit voisins de chambrée, et au retour du régiment il embrasse la carrière dramatique. Le pianiste Edouard Mathé le recommande au revuiste Michel Carré, qui à son tour le présente à M. Michel Mortier, direc- teur des Capucines. Celui-ci l'en- gage pour paraître dans une revue aux côtés de Louise Balthy. Aux Ca- pucines il joue de petits rôles, put* en 1904 il passe aux Mathurins il débute par lire un rôle dans Lp Kangourou, et y interprète ensuit^ Le Captif, Le Pyjama, Le Fruit dé- fendu. En 1905 il y crée Mono.

Engagé au Vaudeville en 1906 il

joue des rôles épisodiques dan*

Le Bourgeon, La plus Amoureuse,

et Education de Prince (reprise .

En 1907 après avoir été distribué

dans Princesse d'Amour et Les Jacobines au Vaudeville, il est engagé par

M. Lucien Guitry à la Renaissance il crée Samson (1907 1, La Femme

Vue, L'Emigré, L'Oiseau Blessé (1908).

Il signe avec M. Tarride qui prend la succession de M. Guitry à la Renais- sance, il y crée La Petite Chocolatière 1909; et Mon Ami Teddy 1910 , puis passe à l'Athénée pour jouer Les Bleus de l'Amour '1910 .

De retour à la Renaissance il y crée en 1911 La Gamine, reprend Divorçons et en 1912 y joue Pour vivre heureux, En Garde, L'Idée de Françoise. Engagé aux Bouffes-Parisiens il y crée La Part du Feu (fin 1912 , puis Le Secret (191$ et va au Vaudeville jouer La Belle Aventure (Bu 1913).

Mobilisé de 1914 à 191S, il profite de six mois de congé qui lui sont accordés comme convalescence pour créer fin 1917 Petite Reine au Gymnase et en 1918 Mon Jeudi aux 'iouffes-Parisiens.

Après l'armistice, reprend Somson la Porte-St-Martin), Le St (i.i Gymnase1. En 1919 crée Le Bonheur de ma Femme aux Capucines, et reprend Les Sentiers de la Vertu aux Variétés. Engagé en 1920 au Paiais- Royal pour Jouer Et moi j'te dis qu'elle t'a fait d'I'œil, il passe à 1 A.hénée pour créer Le Retour (1920).

En 1921 après avoir repris Amants (Gymnase) 11 Inaugure le théâtre Daunou avec Une sacrée petite Blonds il en 1022 y crée Ta Bouche,

M. BOUCOT

(Louis-Jacques)

Enranl du \.\" arr lissemeni de

Paris il naquit en 188 i. m. Bou col rail une première apparition sur une scène, en issu, au théâtre d'on- ranis de la Galerie Vlvlenne.

Son père exige que son nis ail un métier, et après ses études il est d'abord peintre en bâtiments, puis élève architecte.

Après avoir trace des plans pen- dant toute la semaine le jeune Mou- rot s'en va le dimanche chanter les

chansons de Bob dan- les sociétés lyriques. La passion du théâtre s'em- pare alors de lui; el il part en pro- vince pour interpréter les collégiens. En 1899 il revient k Paris el abordant tons les genres du café- concert, des refrains de soldat aux chansons de Mayol, il s'en va dans les petits établissements de la ca- pitale. Aux Folies Rambuteau, entre deux couplets, il fait la quête, puis il est affiché au concert du Com- merce, à Bobino, au Casino du XIXe, k la Ville Japonaise, à l'Eden- Concert. â

Après un court séjour à l'Eldorado, en 1904, il va au Petit Casino et, en 190G, passe à Parisiana il lance des chansons : Goûte-z^y... goûtez- en..., Leçon de Mazurka. Mon Genre.

Il signe au Moulin-Rouge pour une revue, et est engagé ensuite à l'Eldorado, à la Scala, aux Folies-Bergère, il chante des refrains restés célèbres : Mafs Voilà, Le Musicien ambulant, J'ai l'téléphone, Une canne el des gants. Histoire Bretonne. Fin 1913 va au théâtre Impérial créer sa pièce L'Intransigeant.

Mobilisé en 1914, il est rendu à la vie civile pour jouer au Casino de P?,ris : Laissez-les tomber, puis en 1919, il va va aux Bouffes créer Casanova.

Engagé au Vaudeville pour jouer une revue, il revient au Casino de Paris pour interpréter Paris qui jazz, Avec le Sourire, Paris en l'Air.

M. BOUR

(Armand)

\ i [lie, il est en 1868, M Armand Bour, dès l'âge di 17 ana assiste plusieurs fola tui repré- sentations du Maître de Forges. Fa- natique de cette pièce, u suit artistes dans i;i rue et u apprend l'ouvrage entier, Décidé I ralre du théâtre, il quitte Lille eu 1889 pour jouer la comédie a Paris. Apres un stage de trois semaines au théâtre de Belleville, il se présente au Con- servatoire, mais y est refusé à cause de son accent du Nord. En 1891, 11 crée Jean Mai/eux (BoufTes-du-N'ord), passe à cluny, au Château-d'Eau, et entre en 1897 à l'Ambigu, il joue La Corde au Cou.

Eng-ag-é au Nouveau-Théâtre, il fait partie des distributions de : Rembrandt, Le Roi de Rome, Aux Courses. En 1900, 11 est directeur artistique du Grand-Guignol de l'Ex- position et, la même année, il passe au théâtre Antoine, 11 fait des créations dans Les Remplaçantes, Le Yoiturier Herschel, L'Honneur. C'est alors que commencent les directions de M. Armand Bour. En 1901, il fonde le Théâtre d'Art Inter- national (Bodinière). En 190-2, il crée le théâtre V;ictor-Hugo (salle du Tria- non), qu'il inaugure avec Cadet Roussel, et il monte Le Droit des Vierges Les Pantins, Don Quichotte, de le Lorrain.

Au début de 1904, il prend la direction des Bouffes, il y inscrit à ses programmes : L'Embarquement pour Cythère, Rabelais, Les Merlereaux, Le Talisman. En 1907. il monte et crée Le Grand Soir (théâtre des Arts). Engagé en 1908 à la Renaissance pour jouer La Femme nue, il passe à rOdéon pour interpréter Parmi les Pierres, puis créer en 1909 Le Scan- dale (Renaissance); en 1910, La Yi-rge folle et Le Sculpteur de Masques (Gymnase) : en 1911, à la Porte- St- Martin, L'EnfqrU de l'Amour et La Flam- bée; en 191-2. La Crise; en toi 3. Mon Ami l'Assassin, La Saignée (Ambigu); en 1914. L'Epervier (Ambigu).

Après la déclaration de la guerre, il crée en 1915, La Kommandatur (Gym- nase), et en 1918, 11 joue Notre image théâtre Réjane).

En 1919, il reprend Le Voleur au Gymnase, 11 crée ensuite, en 1920, L'Animateur. Après avoir interprété L'Enfant Maître au Vaudeville, 11 crée sur cette scène, en 1921, La Tendresse et passe au théâtre Michel pour Chéri.

Auteur dramatique, il a fait représenter un acte intitulé : Pendant la Bataille, puis des pièces en trois actes : Le Règne de Messaline (Variétés, 1920), La Foi nouvelle (Renaissance, 1921).

M1 " BOVY

(Berthe-Marguerite-Jeanne)

Une Jeune niu- de treize ans se présente a Mme Sarali-llernhardt, alors en représentations a uége. c'est Mlle Bertne Bovy, née en cette

Ville le 6 janvier 1-887, qui fient lui demander des conseils pour raire du théâtre, i. 'illustre tragé- dienne commence par l'envoyer à Bruxelles, et la recommande à Mille Tordeuss, ancienne artiste de la Comédie-Française, qui lui donne des leçons.

Venue à Paris, la jeune aitist<- entre en octobre 1904 au Conser- vatoire, dans la classe de M. I.e Bargy.

Tandis qu'elle suit ses cours. MM. Hertz et CoqueUn lui font jouer Jean Chouan à la Galté et « Esméra'lda » de Notre-Dame de Paris à la Porte-Saint-Martin. En 1906, elle obtient un premier acces- sit de comédie dans La Marâtre et est demandée la Comédie-Fran- çaise, où elle débute le 13 mai 1907 dans M. Alphonse (Adrienne). Elle y commence une belle carrière.

Dans le répertoire classique, elle y interprète, entre autres rôles : Le Médecin malgré lut (Lucinde), L'Avare (Marianne), Le Dépit Amoureux (Luette), Le Malade Imaginaire (Angélique), Les Femmes Savantes (Hen- riette), Psyché (l'Amour), Les Plaideurs (Isabelle), Le Cid (l'infante), Les Folies Amoureuses, Le Mariage de Figaro (Chérubin), Le Jeu de l'Amour et du Hasard (Lisette), Le Barbier de Séville (Rosine), La Coupe Enchan- tée, etc., ete.

D'au tic part, elle joue dans le répertoire : On ne badine pas avec l'Amour (Rosette), Les Romanesques (Sylvette), La Visite de Noces, La Robe Rouge, Maître Favilla, L'Anglais tel qu'on le parle, Il était une bergère, Riquet à la Houppe, La Princesse Georges, L'Ami des Femmes, Turcaret, Le Monde l'on s'ennuie, Paraître, Connais-toi, Poil de Carotte.

Bile fait d'intéressantes créations dans Polyphème (1908), Comment Us sont tous (1910), Cher Maître, Primerose (Donatienne, 1911), L'Embuscade (1913), Georgette Lemeunier, La Nouvelle Idole, L'Envolée (1914), La Course du Flambeau, L'Elévation (1917), Le Joueur d'Illusion (1918), Intérieur, L'Hérodienne (1919), Le Repas du Lion, Les Deux Ecoles (1920), Le Passé, Vircé (1921),

M. BOYER

(Lucien)

Quittant Léogiuu) (Gironde),

il nait en 1876 afin de faire du Journalisme dans la capiti m. Lucien Boyer entre comme rédac- teur au bureau de Paris de La Pe- tite Gironde* En 1896, 11 va un soir aux Quat'z-Z'arts. Trombert, le directeur, lui demande une chan- son; il monte sur l'estrade, et d'une voix de ténor entonne : Le Jeune homme qui a un nid de serpente (huis le ventre pour avoir bu de l'eau d'une mare. Le refrain est le suivant :

Dans leur domicile

Les trois Ophidiens

Se ' faisaient pas d'blle,

S'occupaient de rien.

Mais le pauvr' Jeune homme

Disait quelquefois

C'est très drôle comme

J'ai la gueul' de bois.

Sa chanson a peu de succès. On lui conseille le genre de Marcel Legay. Il chante les revendications sociales. Aucune réussite. Il ne se décourage pas, travaille, et revient aux Quart's-Z'arts avec Pigeon vole. C'est le triomphe, le lancement. Il passe successivement aux Carillon, aux Noctambules, au Tréteau de Tabarin, à la Lune Rousse, à la Boîte à Fursy. En 1902, il entreprend un voyage autour du monde.

Il est en outre l'auteur de 1.200 chansons, parmi lesquelles Cousine, Bou-dou-ba-da-boum, Mariage aux Oiseaux, Sympathique. Pendant la guerre, il chante pendant quarante mois sur les fronts de France et d'Orient ses refrains : Les Mamans, Les Corbeaux, Les Poilus du 20e Corps, et ses poèmes A Guillaume II, Les deux Cultures, Le Retour.

M. Lucien Boyer a écrit 80 revues ou opérettes dont Le Chien d'Alcibiade, Baby Pepper, Mariage d'Hakouma.

Chevalier de la Légion d'honneur le 30 janvier 1920, il prend la direc- tion du Moulin de la Chanson.

En 1921 il part pour une grande tournée dan? l'Amérique du Nord.

M. BRASSEUR (Albert)

m. Aiin'ii Brasseur a Paria rail de brillantes études de lel très el sciences an lycée Condorcet. Bachelier alors qu'il prépare 9alnt- Cyp, sou père, directeur des Nou- veautés, l'autorise a Jouer un col- légien dans Fleur d'Oranger. Le succès <ic ce début el les Ins- tances de Mellhac et de Sarcey dé- ciderai de sa carrière, il crée La ( antinière, tyabolin, Le Royaume des F cm m es, Adam et Eve, puis il pan au régriment.

De retour aux Nouveautés il jonc Serment d'Amour, Le Châ- teau de Tire - Lqrigot> L' Amour mouillé, Le Roi de Carreau, Le Petit Chaperon rouge, Ménages pa- risiens.

Il entre aux Variétés en 1890, y reste vingt-quatre ans et y crée : Paris Port de Mer, Les Variétés de I' Innée, Madame Satan (1893), La Rieuse, Le Carnet du Diable (1895), Le Pompier de Service (1896), Paris qui marche, Le Premier Mari de France.

Il y jonc les grands rôles d'opérettes d'Offenbach et Hervé : La Vie Parisienne, Les Brigands, Orphée aux Enfers, Geneviève de Brabant, L'Œil crevé (le Duc d'en face), Chilpéric, Le Petit Faust.

Puis, en 1898, il crée Le Nouveau Jeu ; en 1899, Le Vieux Marcheur, puis Education de Prince. Mademoiselle Gorges, Vive l'Armée, La Veine (1901), Les Deux Ecoles (1902), Le Beau Jeune Homme, Le Bonheur Mes- dames. Entre temps, il fait, de nombreuses tournées en France, Belgique, Italie, Suisse, Espagne, à Londres et en Amérique du Sud.

Toujours aux Variétés, en 1903, il crée Le Sire de Vergy, puis Monsieur de la Palisse. Miquette et sa Mère, Le Roi (Jean IV) (1908), Le Circuit (1909/, Le Bois Sacré (1910), L'Habit Vert (1912), Ma Tante d'Honfleur. Pendant, la gruerre, il passe à la Porte-Saint-Martin où, en 1915, il reprend La Petite Fonctionnaire, puis il joue à l'Ambigu : La Roussotte, Lili, Mam'zelle .Mtouche, Le Système D, Le Vieux Marcheur (19-19), En 1921, il joue au Tliéâtre Michel Quand le Diable > serait et y reprend La Danseuse éperdue (Hériehon). Engagé à l'Athénée, il y joue Le Paradis fermé, en I9i21, et passe au Théâtre de Paris il reprend Miquette et sa Mère (1922).

M K DE BRAY

(Yvonne)

a l'âge de 0 ans, Mlle Yvonne de Ht,i.\ débute au théâtre en créant le petit Toto dans Zaza au Vaudeville.

Apres avait fait partie de la dis- tribution du Torrent à la Comédie- Française (5 mal 1899), clic est en- gagée au Gymnase pour créer en 1901 le rôle de « Jack » dans 1 Amants de Sazy.

Ell«i passe en 1902 au théâtre Sarah-Bernhardt elle Interprète Francesca <ta Rimini, puis signe ensuite un engagement avec- M. Po- rel au Vaudeville dont elle sera la pensionnaire pendant sept années consécutives. Elle y débute le 22 oc- tobre 1903 dans Tel chante le vieux Coq, un acte de M. André Sardou. En 1901 elle crée Frère Jacques, Les trois Anabaptistes, Maman Coli- bri, en 1905 Petite Peste, La belle Maie Hébert, La Marche nuptiale, La Cousine Bette, en 1906 Le Péril Jaune, Le Bourgeon, en 1907 Prin- cesse d'Amour, Le Ruisseau. Après cette grande création elle est demandée au théâtre Antoine pour jouer Sherlock Holmes (fin 1907), ensuite elle va créer au théâtre Réjane Trains de luxe (1909) et revient au Vaudeville pour jouer L'Ex, Suzette (1909), La Barricade 1910 . Après avoir fait partie de la création de Mon Ami Teddy (Renaissance (1910) elle joue La Fugitive (Gymnase 1910^. En 1911 elle interprète Papa (Gymnase) et L'Accord parfait (théâtre Femîna). Engagée à l'Athénée, M. Francis de Croisset la désigne pour Le Cirai dispose (1912) et elle passe à la Porte-St-Martin M. Henry Bataille lui Tait créer Les Flambeaux (1912). De retour au Vaudeville elle y joue en 1913 le Phalène.

Pendant cinq années de guerre elle se tient éloignée de la scène et fait sa rentrée au théâtre dans L'Animateur (Gymnase 1920/. Elle crée ensuite au Vaudeville La Tendresse (1921), puis elle passe au théâtre de Paris puur faire une belle création dans La Possession.

M1 BRETTY (Béatrix-Anne-Marie Bolchesi, dite :)

parents ayant emmené leur

Mie née a La Fère (Aisne) au théâtre pour voir Mme Sarah

Bernnardt, la jeune fille est frappée par le Jeu de l'Illustre tragédienne 81 par l'Interprétation d'une toute jeune artiste qui jouait à ses côtés dans /.</ Belle au Bois Dormant, Mlle Andrée Pascal.

« Comment à cet âge on peut monter sur une scène?... SI J'es- sayais !! » se dit-elle et, uv ee jour, Mlle Bretly a l'intention de devenir comédienne. Elle prépare le Conser- vatoire, y entre en novembre 1911 dans la classe de M. Silvaln, et en sort en l'Jii avec un premier prix de comédie dans Le Bourgeois Gen- tilhomme -Nicole).

Engagée à la Comédie-Française elle y débute dans Le Dépit Amou- reux (Marinette) et tenant doréna- vant l'emploi des soubrettes elle interprète dans le répertoire classi- que : Les Précieuses Ridicules (Madelon), L'Ecole des Maris (Lisette), La Critique de l'Ecole des Femme (Elise), Le Médecin malgré lai (Martine , Tar- tuffe (Dorine), Le Bourgeois Gentilhomme (Nicole), Les Fourberies de Sca- pin (Zerbinette», Le Malade Imaginaire (Toinette), Les Femmes Savantes (Martine), Sgnanareîle ou le Cocu imaginaire (la suivante de Gélie), Le Men- teur (Isabelle;, Le Jeu de l'Amour et du Hasard (Cléanthie), Turcaret (Ma- rine.).

Elle est affichée aussi dans le répertoire de la Maison et entre autres rôles y joue dans : Socrate et sa Femme (Xantippe), Gringoire (Nicole), La Princesse Georges (Rosalie), Francillon (Thérèse Smith), Le Monde l'on s'ennuie, La Marche Nuptiale, Primerose, Notre Jeunesse, Les Marion- nettes, Le Prince d'Aurec, Amoureuse, Paraitr, L'Ami Fritz.

M BREVAL

(Lucienne)

\, de ptreuia suisses, originaire

lt Maennedorf, près Zurich, natura- llflée Française, elle passe toute son enfance à Genève, où, au Conserva- toire de cette vin.-, elle obtient un 1" prix de piano. Très remarquée pow sa belle voix, on lui donne le conseil de venir à Paris, elle se présente au Conservatoire, est reçue dans la classe d'Obin et obtient en 1890 un 2e prix de chant, et un 2e prix de chant, et un 1er prix d'Opéra dans Armide.

Engagée à l'Opéra, elle y débute le 20 janvter 1892 dans L'Africaine (Selika) ; elle succède ensuite è .Mme Rose Caron dans Salammbô et le 12 mai 1893, elle crée La Walky- rie.

Elle chante Guillaume Tell pour la 1000e représentation, et en 1895, elle fait deux créations : La Montagne Noire et Tannhauser (Vénus).

Elle ajoute snsulte à son réper- toire Aida, Les Huguenots (Valen- tiue (189? . Sijut'd (1898), tandis qu'elle crée Les Maîtres Chanteurs et Le Burgonde (1898).

En 1900, elle chante Le Cid (Chimène), Patrie (Dolorès , et fait une fugue à TOpéra-Comique pour créer Grisélidis (1901).

Revenue à l'Opéra, elle y fait d'importantes créations dans L'Etranger (1903-, Le Fils de l'Etoile (1904 . Armide (1905), Ariane (1906» , Hippolyte et Aride (1908), Monna Vanna et Bacchus (1909). Elle reprend Fervaal et Inscrit à son répertoire Le Odt Henri Ylll, La Damnation de Faust, L'Afri- caine et Siegfried, Paisifal, Frédégonde, Le Crépuscule des Dieux.

Entre temps, à l'Opéra-Comique elle fait les créations d'Iphigéme en Auîide (1908), Macbeth (1910), interprète Carmen, et au cours de la saison 1909-1910, elle passe à la Gaité pour chanter le Salomé de Mariotte. En 1913. au théâtre des Champs-Elysées, elle crée Pénélope.

$fk

Mmi BRIEY

(Jeanne-Marguerite-Anna Brillet, dite :)

Mme du Muni, peçoil nu Jour la \ isite d'une Jeune fille qui vient lui demander des leçons de diction pour rectifier un défaut de pronon- ciation. Celle-ci 3'appelle Mlle Bril- let, née ;i Paris en 1891. Elle est limier d'une très Jolie voix, et tout en apprenant à dire, elle travaille le chant avec Mme Rpse Caron.

En 1910, admissible au Conserva- lune sous le nom de Briey dans les classes de chant et de déclamation, elle opte pour la tragédie et la co- médie, et suit les cours de M. Truf- fler. En 1912 elle obtient un 2e prix de tragédie dans Esther, et en 1913 un premier prix de comédie dans l'Aventurière.

EHe débute à l'Odéon en 1913, flans Zaïre et y joue le répertoire classique Bérénice, Andromaque, Ro- dog a ir', Esther, Le Misanthrope (Célimène), Tartuffe <Elmire), \Le mariage de Figaro (la comtesse), Le Jeu <lc l'Amour cl du Hasard (Sylvia) On ne badine pas avec l'Amour (Ca- mille), Le Legs, Les Fausses Confidences.

Dans le réperlo:iiv du théâtre elle est affiché dans Par le Glaive, Se- véro Torelli, La Vie de Bohème, Comte d'Avril, Marion Delorme, Les Grâces (Vénus et Mercure), Marina Faliero, Fais ce que dois, et en janvier 1922 elle reprend La Fleur Mervilluse.

Elle crée à TOdéon La Chartreuse de Parme (1919), La Princesse (1919). Monsieur Dassoucy (1919), Le Maître de son Cœur (1920), Baldour (1920).

En 1920, M. Gémier lui fait créer lue Danseuse est morte, de m. Le Bargy.

Mme BROTI IIIiR

(Yvonne)

i rés musicienne, aj anl étudié le piano avec Mme Long el le chant ;i\ ec Mme Wolff, ta remme du direc- teur de la musique de r< ipéi i inique, Mme Y\ onne Brothier née

1 Poitiers ''il 1890 prend un jour

te train pour se rendre chez <i a anus à charleville.

Dans le compartiment, elle se trouve avec des musiciens (donl le ténor Clément) qui vont donner un concerl à Montmédy. Ceux-ci unis- sent par convaincre Mme Brothier de se joindre a eux, et arrivant à l'hôtei elle répète le duo de Mireille qu'elle chante avec M. Clément dan-: ce concert elle n'est pas annon- cée.

Son succès personnel est très vif, il l'encourage à travailler le chant pendant ses vacances et en novem- bre 1910, elle se présente au Con- servatoire. Reçue dans la classe Martini, elle obtient, en 1913, un premier prix d'Opéra-Coinique dans Haensel et Gretel et un premier prix de chant dans Jean de Nivelle.

Engagée en 1914 au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles, c'est seulement en 1915 que M. Gheusi l'entend et qu-elle signe avec la direction de l'Opéra - Comique elle débute le 18 janvier 1916 dans Lahmé (rôle qu'elle a inter- prète déjà plus de 120 fois). Elle se voit affichée aussitôt dans Carmen (Mlcaëla), Werther (Sophie); en 1917, elle crée Ping-Sin, ajoute à sou

répertoire Mireille, Le Barbier de Séville, La Vie «le Bohême, Madame But- terfly et donne des représentations à Rome et à Milan.

En 1918, salle Favart, elle joue dans La Coupe enchantée, chante Le Boi i'YSj Les Noces de Figaro, La Basoche, Les Contes d'Hoffmann. Elle fait aussi les reprises d'il était une Bergère, Phryné, Les Amoureux de Catherine, Aphrodite (Myrto). En 1920 elle crée à l'Opéra-Comique Le Sau- teriot, Masques et Bergamasques.

En 1921 elle reprend Orphée (l'Amour).

M. BRULE (André)

Un jeune débutant est présenté à Mme Sarah Bernhardt qui avant même de l'entendre s'écrie : « Ah, mon Dieu, comme il est petit ». C'est M. André Brûlé, à Bor- deaux d'une famille de manufactu- riers et qui à l'âge de quatorze ans avait demandé conseil à M. Silvain pour faire du théâtre.

Malgré sa petite taille, Mme Sarah Bernhanlt l'engage, et en lui faisant porter des talons de 12 centimètres de hauteur lui confie le rôle de « Théhaldo » dans Lorenzaccio. II joue ensuite aux côtés de l'illustre tragédienne saint Jean- Baptiste dans /.// Samaritaine et L' Affranchir.

En 1897 reçu au Conservatoire, il obtient en 1899 un premier accès- sit de comédie, et joue alors sous le nom de Brûle y Education de Prince (Variétés) et Les Miettes.

En 1900, il obtient un deuxième prix de comédie et joue M. Malé- zieux (Capucines), La Pompadour (Porte-Saint- Martin). La Duchesse des Folies- Bergères (Nouveautés).

Il crée en 1903 Les Deux Courtisanes (Mathurins), La Bâillonnée (Ambigu), et Maman Colibri (Vaudeville).

Il signe avec trois directions en 1905 : aux Bouffes pour Les Merlereau; à l'Ambigu pour La Belle Marseillaise, et à l'Athénée pour Cœur de Moi- neau. Il passe l'année 1906 au Vaudeville, y jouant Le Bourgeon et Chaîne anglaise et en 1907 Mme Réjane lui confie deux créations à son théâtre dans Paris New-York et Baffles.

Réengagé à l'Athénée il y crée Arsène Lupin (190-8), Le Greluchon et Le Danseur Inconnu (1909), entre temps joue Chérubin (théâtre Fémina).

Il fait ensuite des créations dans Le Feu du Voisin (théâtre Michel) (1910), L'Enfant de l'Amour (Porte-Saint-Martin) (1911), Le Cœur dispose (Athénée 1912), La Semaine Folle (Athénée 1913), L'Epervier (Nouvel Ambigu 1914). En 1914 au retour d'une première tournée en Amérique, il part mobilisé comme engagé volontaire et en 1915 et en 1917 il est envoyé en tournée de propagande en Amérique. Il revient à Paris il crée en 1918 Un Soir au Front (Porte- Saint- Martin) et après une troisième tournée en Amé- rique du Sud, en 1919, il reprend L'Epervier et L'Enfant de l'Amour au théâtre de Paris il monte et crée en 1920 L'Homme à la Rose et en 1921 Cœur de Lîlas. Il quitte cette pièce pour entreprendre une tournée en Angleterre, et revient au théâtre Edouard-VII il reprend Le Cœur dis- pose. Engagé à l'Ambigu il y reprend L'Epervier.

M. BRUNOT

(André-Gilbert-François)

Vont jeune, m. Bruno] venu *\? Prémerj Slè\ re , I csi If 3 octobre mh une audi-

tion nu Bouffes -du-Nord. Le di- recteur l'engage pour jouer un nègre de Ray BUu, mais, le soir de sefl débuts, avant oublié do - maquiller les bras, il joue la tête noire et les bras blancs et 11 un très vivement les spectateurs.

Prenant des leçons avec M. Sil- vain, celui-ci l'emmène en tournée et lui fait interpréter le rôle d' « Ar- lequin » des Deux Biih-ts. de Plorian.

il se présente en |g98 an Conseï vatoire, y est rerusé, et cet insuccès surprend très vivement Coqueliu aîné, aux côtés de qui le jeune Brunot joue un cadet dan- Cyrano de Bergerac.

Après une saison au tnéâtr Parc, à Bruxelles, il passe à l'Athé- née où, sous le nom d'André Rrun. il fait partie des créations de La Mari',- ,iu Touring-i iut>. de Madarm Flirt, et entre temps, il interprète au Grand- Guignol Adèle est grosse. Il se représente au Conservatoire, y entre en novembre 1901 dans la classe de M. Silvain, et en 1903, il obtient un premier prix de comédie dans Mascarille, des Précieuse* Ridicules.

Engagé à la Comédie-Française, il y débute le 15 septembre 1903, dans son rôle de concours, et la même année, il est affiché dans Hemani et Le Dédale.

Entre autres rôles du répertoire classique, il joue dans Les Four- beries fie Scapin, Le Malade imaginaire. Les Femmes savantes (Trissotin et Vadius), Le Barbier de Séville (Figaro», Le Misanthrope, Le Dépit amou- reux (Gros-René), Les Fausses Confidences, Le Mariage de Figaro, Amphg- trion, Le Médecin malgré lui. Les Fâcheux, etc., etc.

Dans le répertoire moderne, il est distribué dans Ruy Blas. Le Voyage de Monsieur Perrichon. Claudie, Le Monde oh l'on s'ennuie, L'Anglais tel qu'on le parle. Les Romanesques. Marion de Lomé, Boubouroehe, Le Député de Bombignac. Le Gendre de Monsieur Poirier, Riquet à la Houppe* Il fait aussi des créations dans Le Paon. Notre Jeunesse, La Conversion dAlceste, Don Quichotte Don Sancho), La Courtisane, Poli, -lie, L'Amour. veille, La Rencontre, La Robe rouge, La Fleur merveilleuse, L'Au\ir,b\A Le Bon Roi Dagobert, Le Prince Charmant.

M. BUKGUiiT

(Henri)

Destiné m l'industrie m. Henry Burguel .1 Jassj Roumanie) i-i secrétaire de M. Jules i.e- bauds .1 la sucrerie de la rue do Flandre lorsqu'il se sent, par vo- cation, attiré vers le théâtre. De- venu un des élevés préférés de Delaunay, il est reçu au Conser- vatoire, et en 1889 il obtient un premier prix de comédie, n esl alors eu pourparlers avec la Co- médie Française lorsque Koning lui offre de débuter au Gymnase eu

i|t;hiI Lu LUtle pOWf In \ i<\ i|c

Daudet, n signe avec lui pour quatre ans ci joue au Théâtre de Madame, ta Menteuse, JSuma Rùu- mestan (reprise), Le Maître de Forge (reprise , Tout pour l'Hon- neur, etc., etc. Engagé au Théâtre Libre d'Antoine, il y crée La Nuit Bergamasque.

En 1893 il passe à l'Ambigu pour

interpréter Gigolette, Les chouan*.

puis pendant plusieurs années 11

joue en province et à l'étranger,

créant entre temps à Paris : Messire

Duguesclin (Porte-Saint-Martin), La

Brebis (POEuvre), La Confidente (Es-

choliers).

En 1897, engagé à l'Odéon il y

interprète Cblinette, puis l'année suivante il dirige la Comédie-Parisienne

il monte : L'Ecole des Amants, L'Anglais tel qu'on le parle, Les

Mi ri tes.

Il joue ensuite /. Gabriel Borkmann (Œuvre 1899), Fronde (Escho- liers (1900), et il reprend Le Bepas du Lion (Théâtre Antoine).

En 1901, engagé au Vaudeville il y interprète Silvie ou la Curieuse d'Amour, puis il crée Danton aux Escholiers.

En 1902 il signe avec M. Gémier qui lui confie des créations à la Renaissance dans Les Complaisances, Stella, il passe à l'Odéon en 1901 pour reprendre Résurrection, Les Miettes et jouer La Seconde de Mme Tanqueray et La Dette.

En 190.") engagé pour trois ans au Gymnase il y rv^c La Rafale (1905), L'Enfant chérir. Mademoiselle Josette ma femme (1906), L'Eventail (1907), Le Bonheur de Jacqueline (1908).

11 inaugure le Théàlre Michel en 1908 il joue et fait des créations dans Le Poulailler (1908), Le Rubicon et Le Feu du Voisin (1910), Po'pôtte (1911). Après avoir interprété Le Baron de Batz (Bouffes 1912) et Le Démon (Théâtre Michel 1913), il part comme directeur de la scène au Théâtre Michel de Pétrograd, et il revient en 1911 pour jouer chez M. Michel Mortier Les Agités.

Pendant la guerre il crée, en 1917, La Veillée d'Armes (Gymnase), La Femme de sou Mari 'Variétés', puis après avoir dirigé en 1919 une grande tournée en Amérique- du Sud, il passe au Théâtre des Arts pour jouer La Maison du Bon Dieu (1920), Bonheur (1921).

M. CALMETTES

(André)

\u quartier Latin m. Uidn mettes à Paris le 18 août 1 81 l Fréquente les brasseries du bou- levard Saint-Michel nu l'on dil des vers, '■! l'un est enthousiaste de théâtre. Membre du Cercle des Hj - dropathes il y jonc quelques comé- dies et il décide de préparer le Conservatoire. Reçu dans la classe i\r Gol il obtient un deuxième acces- sit de comédie, el il entre aussitôt à l'Odéon il débute dans Dm, Ivan, il y faii aloTs de nombreuses créations donl Renée Mauperin, Ré- voltée, Egmont, Vie à deux, Fleurs '/ ivril <:\ Amoureuse, etc., etc.

Kngagé en 1891 au Grand Théâtre que dirige Pore! il est distribué dans Lysistrata, Pêcheurs d'Islande, y jonc Les Faux Bonshommes, l h lésisnne. Il passe à l'Ambigu pour L'Aïeule et an Gymnase pour /. igt difficile •'! Les Demi-Vierges.

Au théâtre Sarah-Bernhardt II

jonc La Tosca (Scarpia), et le 15

niais 1900 il y orée Metternicb de

L'Aiglon. Après avoir repris à la

Porte -StpMar tin le rôle de Gueule d'Or dans L'Assommoir (Ie* nov. 19uoj

ci fait une tournée avec /.'/ Veine en 1901, il rentre au Gymnase il crée

en 1902 Le Détour, Lucette, Joujou, et on 1903 Le Friquet.

Engagé en 190 i à la Renaissance pour reprendre Amoureuse, il va en 1905 à la Porte-St-Martin pour jouer Résurrection et il passe au Gymnase pour créer L'Age d'aimer el Ces Messieurs.

il prend ensuit*' la direction intérimaire du théâtre Sarah-Bernhardt il monte Le Mus, pi,- d'Amour (1905), Le Frisson de l'Aigle (1906), et reprend Pour la Couronne. Quittant sa direction il va à l'Ambigu pour jouer La Môme aux Beaux Yeux, puis il rentre à l'Odéon il crée, en 1907. Lés Plumes de Paon, Sou Père, et en 1908 L'Alibi.

De retour au Gymnase, il y t'ait des créations dans La Rampe ;i909 . La Vierge Folle (1910 . Le Femme seule (1912). En 1913 il interprète La Folle Enchère (Renaissance . Amoureuse Port-St-Martin) et La Chienne du Roi (au théâtre Sarah-Bernhardt . A la Porte-St-Martin, en 1914, il crée M. Bro- tonneau, Le Destin est maître, reprend La Flambée et en 191*3 il joue à Cluny Quatre Femmes et un Caporal.

Apres avoir repris La Vierge Folle (théâtre de Paris) il inaugure en 1920 le théâtre des Boulevards avec Les Petites Curieuses et en 1921 il joue à la Porte- Saint-Martin Madame Sans-Gêne. Engagé au Gymnase il Lorsqu'on aime et revient à la Porle-Saint-Martin pour La Dernière Nuit de Don Juan.

M CALVAT

(Camille)

En 1903, à une fête de la ban- lieue-est de Paris, une troupe de roraln's dQjane, dans leur baraque, des représentations de pièces popu- laires. S,ur l'affiche du Tour du Monde en 80 Jours, on relève le nom de Mlle Camille Calvat, née à Pauls, donl L' enfance fut très bou- leversée. Eu effet, à quatre ans, elle Joue Lu Porteuse de Pain à Alexan- drie, puis elle esl n'i Slise de jour- naux au Petit Parisien, et mainte nant, elle Interprète la comédie dans baraques de foires ou des arrières- salles de café.

Elle va de villes en villes et, en 1901-1905, on monte la baraque dans la région des Vosges, l'on donne Les Deux Gosses, Roger-la- Ilonte, Les Pirates de la Savane.

Fière d'un engagement régulier qu'elle a signé à un théâtre de Bordeaux, pour jouer Le Bossu, elle doit quitter cette ville sans être payée, et en 1906 elle fait ses débuts au Casino de Nice, pour Interpréter un petit rôle dans Les Sentiers de la Vertu. En 1907, au théâtre des Capucines de Nice, elle chante la revue : Aux Niçois qui mal y pensent, et, en 1908, elle arrive à Paris où, après une audition, elle est admise au Palais-Royal. Elle y débute dans Trois Femmes pour un Mari, puis elle est des distributions de Family -Hôlel (1909), Tais-toi mon Cœur, Le Mil- lion (1910), Amour en Manœuvres, Le Petit Café (1911), La Présidente (1912). Pendant quelques années, elle abandonne la scène, et elle fait sa ren- trée en 1916 pour jouer : La Layette (Gymnase), Théodore et Cie (Athénée), Im Cagnotte (Palais-Royal), Je n' trompe pas mon Mari (Athénée). En 1917, elle crée En Beauté (Grand-Guignol), et en 1918, après avoir inter- prété A voir' Santé (théâtre Michel), elle inaugure la Boîte à Fursy, transférée sur le Boulevard. Elle passe ensuite au théâtre Antoine, elle est de la création du Traité d'Auteuil.

En 1919, elle reprend La Présidente (Gymnase), et elle crée Pomnrol a du cran (Scala), Elle reprend deux pièces en 1920 : La Chasse à l'Homme (Variétés) et Le Danseur de Madame (Capucines)/ et, en 1921, elle crée Si que f serai Roi (Capucines), La Brune et la Blonde (théâtre Fémina).

M- CAMP TON

(Miss)

\\n- cette Frimousse on va

vous Taire jouer du drame -, ainsi s'exprime le directeur anglais qui signe le premier engagement da M 39 Campton née a Brighton alors âgée de onze ans.

Elle débute dans une adaptation ,i sg Deux Gosses ei est Qère < i e sou Interprétation car elle y fait pleurer sa grand'mère. Elle joue Pauvre Joë et ensuite dans Le Roi de l'Argent elle doit prendre en scène un bain froid tous les jours.

Vers 1903 un directeur oie Lon- dres assiste à une de ses repi ■< tations, il se précipite dans la cou- lisse. « Elle est foll^ cette petite, avec un tel sourire et une telle silhouette de se lancer ciaùs le dra- me », s'écrie-t-il. Sur le champ, 11 engage Miss Campton pour lui faire jouer l'opérette.

Avec une camarade et des dan- seurs nègres, les Banjos, elle com- pose un numéro qui a un grand suc- cès en Angleterre et à son retour à Londres, elle suit les cours d'une école 1 de danses. C'est que M. Sa- muel, directeur des Variétés, la dé- couvre. Tandis qu'elle mange dans un coin du studio un sucre de pomme, le directeur des Variétés lui propose un engagement à Paris. Le professeur de danses s'oppose au départ de son élève. Pendant trois semaines M. Samuel insiste, et il finit par ramener Miss Campton à Paris, elle débute en dansant dans la Belle Hélène. Elle ne connaît pas encore un mot de français et dans les Brigands on lui confie le rôle d'une petite princesse il y a une réplique à donner. On lui tire sa ro&é au moment voulu el elle dit alors, avec un charmant accent, une phrase en français.

Au Chatelet elle danse ensuite dans des ballets et se perfectionnant dans notre langue, elle crée au Moulin Rouge Le Toréador. Après avoir rait partie de la troupe de M. Monteharmont, elle est engagée aux Capucines elle joue Péché VenieL

Affichée à la Scala dans Coco Barmaid, elle signe avec le Palais-Royal en 1905 elle est distribuée dans une revue, puis elle va aux Capucines ppur jouer Souper d'adieu, Le P'tit Cosson.

L'été clic est inscrite au programme de l'Alcazar et des Ambassadeurs. Elle revient aux Capucines pour jouit En douceur, Paris sur scène, ci à la Cigale elle chante « Mais Z'mii .

En 1905 elle crée au théâtre Antoine L'Impromptu du Paquetage de M. Maurice Donnay, puis en 1917 Campt'on ? aux capucines. Après •avoir inauguré la Potinière en 1919, elle joue pendant sept mois L'Amout en Folie aux Folies- Bergère, et en 19-21 elle interprète des rôles dans 'Ça Va (Théâtre de Paris'», et en 19-2-2 joue à la cigale Va l'dire a Gênes.

M. CANDE

Après avoir rail ses études au Lycée si Louis, m. * : .1 1 1< i *■ . ;i Pa- ris, travaille pour devenir docteur! en médecine, lorsqu'il se senl pria par la vocation dramatique. 11 pré- pare seul le Conservatoire et y esl reçu dans la classe de Delaunay. En issu il se volt décerner un deuxième prix de comédie dans Le Fils Naturel, el il esl aussitôt en- page au Gymnase il débute dans Le Mariage d'Olympe. 11 esl ensuite distribué dans L'Alouette, après cette pièce il pari jouer a Bruxelles En 1S83 il signe pour le théâtre Michel de Pétrograd pendanl cinq saisons consécutives il Intel- prête les grands rôles du réper- toire moderne. En 1888 il revient à Paris pour entrer à 1 Udéon il débute dans Athalie Alnier-, il joue Caligula, La Famille Benoiton, puis Il nve Révoltés et Amour.

Engagé au Vaudeville en 1 89 1 il

y fai t une série de créations Le

Député Leveau, Les Paroles restent,

Le Prince d'Aurec (1893), Madame

Sitîib-Gêne (maréchal Lefebvre), L'Infidèle, Maison de Poupée, Viveurs.

Il passe au Gymnase en 1896 pour jouer Idylle Tragique et il revient à l'Odéon en 1897 pour créer Richelieu et Le Passé.

En 1898 après avoir joué pendant six mois en province Cyrano de Ber- gerac il retourne en Russie il reste cinq ans. c'est en 1904 qu'il fait sa rentrée à Paris en jouant à la Gaîté La Montansier, Nos lions villageois et Cyrano. En 1900 deux créations lui sont réservées, ce -ont : L'Instinct (théâtre Molière et Les Ventres Dorés (Odéon). En 1906 au second théâtre Français il interprète La Tourmente et La Vieillesse de l'on Juan, puis p1 ndant trois ans il dirige le théâtre impérial .Michel de Pétrograd.

Do retour à Paris il fait alors les créations suivantes : en 1911 La Gamine (Renaissance), et L'Amour en Cage (Athénée) : en 1912 Le Coque- licot (Ambigu), L'Homme qui assassina (théâtre Antoine), en 1913 Le Che- valier au Masque et L'Entraîneuse (théâtre Antoine . L'Irrégulière théâtre Réjane), en 1911 il reprend VAssmU (Gymnase).

Pendant la guerre il crée La Veillée d'Armes (Gymnase 1916), Dolly (Variétés 1917), el il reprend L'Homme qui assassina. En 1920 il inter- prète La Danseuse éperdue Matiiu rins , puis il reprend /.'/ Loupiote (Elcïorado).

Engagé aux .Nouveautés il y crée Comédienne (nov. 19-21).

M CAPAZZA (Zabeth)

\ quatre ans dans la nacelle d'un

ballon sphérlque prend place lu Jeune

r.apazza née a Parla le 17 sep

lembre 1894. nui père, aéronautc

distingué, ''il mettant ensuite sa fille

chez les Ursullnes, demande aux

sœurs que l'on fasse d'elle une

sportive. An\ côtés d dispositions

sportives, se développenl des goûts

dramatiques; elle prend des leçons

avec Mlle Réyé créatrice des Deux

tinsses) qui devient sa bonne rée et

lui apprend des rôles qu'elle Joue

au couvent devant des prélats. Tout

nu préparant son baccalauréat elle se

présente au Conservatoire, y esl

reçue en 1908 dans la classe d<

M. Sllvain. Pendant ses études elle crée i.<>

Nuit persane au théâtre des Arts,

loue le théâtre de Shakespeare à iv-

mina, et en 191 1 elle obtient un

premier accessit de comédie dans

L'Etincelle.

Pendant quelques années, elle quitte la scène et elle fait sa rentrée au

Gymnase, en 1918, dans La Vérité toute nue. Elle crée ensuite Beulemans a

Marseille (théâtre des Arts, 1918), \ Bon Chat (Gymnase 1919 , Malikoko, Roi

nègre Châtelet 1919). Engagée en 19-20 au théâtre des Champs-El:

pour jouer Les Mille et une Nuits, elle passe au théâtre Impérial elle

est de la distribution de Çd y est, je le suis.

Après avoir repris La Cocarde de Mimi Pinson à Ba-Ta-Clan, elle fait

une grande tournée d'opérettes en Egypte, et elle revient à Paris pour

reprendre Le Petit Pur théâtre Mogador) et L'Ingénu (Capucines .

M. CAPELLANI (Paul-Henri)

Tandis <i 1 1 i t rail sea études a gte Barbe el que aea parenta le deatlnem a la médecine, m. Paul Gapellanl, a Parla, commence par ralre de la sculpture <-t expose a quinze ans au Salon dea Artistes Français.

Attiré vera le théâtre il se pré- sente au Conservatoire, y i al reçu dana la claaae Le Bargy, et en îooi obtient un premier acceaail de tragédie dans Hamlel et un premier accessit de comédie dans On ne badine pas avec l'amour.

Aprèa des repréaentationa aux Escholiers, est engagé à la It«*n ji i .s - sance en 1902, M. Gémler lui fait créer le Juillet, Duisy, Le Cœur a ses raisons. Passe en 1903 à la Porte- St- Martin il joue Gil Blas de Santillane, Monte-Christo, et en 1904 Les Chevaliers du Brouil- lard et Le Courrier de Lyon.

Engagé au théâtre Antoine, il y

débute dans Le Boi Lear, fait une

fugue à la Gaîté pour jouer Scar-

ron (1905), et revient boulevard de

Strasbourg pour interpréter La Bace, Vers l'Amour (1905), La Pitié,

Babouche, Le Canard Sauvage, Amourette (1906).

En 1907 il suit M. Antoine à l'Odéon il crée Florise, Son père, joue Le Barbier de Séville, L'Avare, Les Revenants, en 1908 fait partie des distributions de L'Apprentie, M. de Prévaut. Ensuite il est engagé à la Renaissance il crée L'Emigré (1908), y reprend Le Juif Polonais, Le Scandale (1909), y joue Une Femme passa, Mon Ami Teddy (1910), La Gamine (1911;.

Revient au théâtre Antoine pour interpréter Le Bonheur, L'Eternel mari, Les Petits (1911). En 1912 crée Les Ames sauvages et Les Yeux ouverts (théâtre Réjaneï, Les Hasards du Coin du Feu (théâtre Femina), Kismet (théâtre Sarah-Bernardt). En 1913 crée Servir (théâtre Sarah-Bernardt), Le Phalène, La Belle Aventure (Vaudeville).

Engagé à la Comédie-Française, devait y débuter en 1911. Mobilisé le 2 août 1911, réformé en 1916, est chargé du Service de propagande de guerre cinématographique aux Etats-Unis.

En 1921 reprend Le Scandale au Gymnase, crée La Journée des Surprises et Comédienne aux Nouveautés, et quitte cette scène pour le théâtre de Paris il joue La Possession.

M CARLIER

(Madeleine)

Habita m chez sa tante, iiu envi- rons du Châtelet, Mlle Madelelm Cartier née a Parla reçoli un joui' la visite d'un artiste qui lui conseille de se présenter au dlrec leur du théâtre voisin. Elle suit cet avis, elle est engagée au Chatelel pour personnifier une rée dans La Poudre de Perlinpinpin.

Elle va ensuite à l'Odéon pour jouer de petits rôles et passe aux Capucines pour Interpréter un acte de René Maizeroy.

Après avoir été distribuée dans Madame Flirt, à l'Athénée, et dans La Princesse Georges, à la Renais- sance, elle revient à l'Odéon en 1901 elle fait des créations dans La seconde Madame Tanguery et en 1905 dans Les Ventres Dorés.

Elle crée ensuite Papillon (Bouf- fes 1907^ , La Dame qui n'est plus aux Camélias (théâtre des Arts), La Boute d'Emeraude (Vaudeville 1909), et L'Ange gardien (Théâtre Antoine 1910).

Engagée aux Variétés pour jouer en 1911 Les Favorites, elle passe au théâtre Antoine pour interpréter en 1912 Ames Sauvages (théâtre Antoine) et en 1913, après avoir repris Le Bourgeon (Athénée, elle est de la création de Les Anges gardiens (Théâtre Marigny).

Elle est affichée ensuite dans Les Liaisons Dangereuses et en 1914, elle est distribuée dans La Petit Bouche (Théâtre Michel).

En 1916, engagée aux Bouffes, elle y crée Potasch et Permutter, reprend Le Père Prodigue (théâtre Réjane) et de retour aux Bouffes, en 1917, elle fait la création de L'Illusionniste.

En 19-20, elle joue une revue de Rip (Capucines^, puis La Vie est belle l'Ambigu) et de retour au Capucines, elle crée Le Scandale de Deauville. Engagée en 1921 à la Renaissance pour interpréter Le Divan Noir, elle reprend ensuite au Théâtre-Michel Les Amants de Sazy.

Passant ensuite au théâtre Fémina elle y reprend .1/. Beverley et on jan- vier 1922 elle y crée Un chien dans un jeu de Quilles.

M'"- CARRÉ

(Marguerite)

Ses parents étanl de grands amis iir ii famille Massenet, Mme Mari guérite Carré rul élevée auprès de l'Illustre compositeur. Toute Jeune! elle s'entend dire i>a r- le célèbrl musicien : » Quand tu seras grandi je reral de la musique pour Toi ». L'auteur de Manon tint plus tard cette promesse lorsqu'il reflï poul Mme Carré t acte ^> lettres de Sapho.

Ses débuts oni lieu à Santés, otj

elle cv("f La Vie de Bohême, dans

théâtre que dirige son père. Celui-ci

avall donné à sa mie l'autorisatiori

I de jouer cette pièce à la condition

\ J / qu'elle abandonnai ensuite le théâ-

tre. Mais arrivée à Paris elle tra- vaille le chant avec Massenel qui lui fait créer Cendrillon, à Rouen.

Venue donner la réplique à une camarade qui auditionne à l'Opéra- Comique devant M. Albert Carré, ce- lui-ci note en l'ace le nom de la fu- ture créatrice de Fortunio : " Gen- tille, jolie voix, à revoir ». Le direc- teur la revit si bien que quelques mois plus tard elle devient sa femme.

La première et plus belle créa- tion de .Mme Carré est celle de Mlle Jenny Carré, artiste peintre, qui vient au monde avant les débuts de sa mère Salle Favart. c'est le 17 octobre 1901 que Aime carré chante pour la première fois, à l'Opéra- Comique, dans La Vie de Bohême (rôle de Mlmi). Tour de suite elle fait de grandes créations, Titania (1902), La Petite Maison (1903), La Fille de Roland (1904), Miarka et Chérubin (1905). Elle aborde pour la première fois un rôle dramatique dans Madame Butterfly, qu'elle chante ensuite plus de 150 fois, puis elle crée Fortunio (Jacqueline- (1907), Snégourotchka (1908), Chiquito (1909), Le Mariage de Télémaque (1910), La Jota (1911), La Lépreuse et La Danseuse de Pompé)', (1912), Le Carillonnent' et Julien C1913). Elle fait les reprises de La Reine Fiammette, Sapho, Louise, qu'elle travaille avec M. Gustave Charpentier, chante Le Vieil Aigle à Monte-Carlo (1909,1, et en 1911 fait connaître le répertoire français en Amérique du Sud.

Pendant la guerre elle se consacre entièrement à l'œuvre de son train sanitaire, et son dévouement lui vaut la médaille de vermeil de la Recon- naissance Française.

Elle fait sa rentrée en 1919 à l'Opéra- Comique dans Pelléas et Méli- sande, pièce qu'elle chante plus de 60 fois. Engagée à la Gaîté-Lyrique elle y reprend La /telle Hélène (1919), La Geisha et La Fille de Mme Angôt (Mlle Lange) (1920), et revient à 1 Opéra-Comique elle crée Forfaiture (1921), el y reprend son répertoire.

M CAVAI.IHRI (Lina) (M" Muratore, dite :)

Encore enfant, Mme Lina Ilerl - née à Rome a L'Idée de rredonner des refrains el a L'âge de six ans, elle chante déjà sur la gui- tare. Contrainte par les événements, elle apprend des chansons napoli- taines qu'elle Interprète dan-; Les grands music-halls de Rome et de Paris.

Ce passage au café-concerl esl de très courte durée ; elle étudie sérieusement Le chanl avec Mme Ma l'iani Masi, et elle l'ait son véritable début à Naples en avril 1901 dans La Vie de Bohême Croie de Mlmi).

Elle part à Varsovie elle inter- prète son répertoire qui comprend

La Traviata, Faust, La Vie de Bohême, Manon.

Elle est affichée ensuite à Ra-

venne, à Païenne, à 1 Opéra de St-

Pétersbourg, à Moscou, à Milan,

elle fait les créations de Thaïs, Fé-

dora. A Florence elle chante

kndré Ghénier et son répertoire.

Venue à Paris, M. Gallhard l'engage à l'Opéra elle interprète Thaïs

et au cours d'une sadson italienne donnée au théâtre Sapah-Bernhardt. elle

esl la partenaire de Caruso dans Fêdora.

Elle part en Amérique ou à New-YorK elle fait de nombreuses saisons, donnant des représentations soit en français, soit en italien, y chantant Carmen, Paillasse, La Tosca, La Vie de Bohërnr. Faust, Les Contes d'Hoff- mann, y Taisant les créations de Manon (Puccin4), Advienne Lecouvreur, Réengagée à l'opéra de Paris, elle y crée, en 1911, Sibéria et au cours d'une saison à Londres, elle chante au Covent-Garden la Manon Lescaut de Puccinl.

Après avoir fait deux tournées de concert en Amérique, avee son mar.i, M. Muratore, elle va de nouveau chanter aux Etats-Unis /.'/ Tosca, Thaïs, Les Contes d'Hoffmann, Werther.

M. CAZALIS

(Lucien)

\pics avoir passé bod baccalau- i - * - . 1 1 es lettres, Vf. Lucien Cazalis a Paris veul ra4re du théâtre malgré l'opposition de son père, mil désire en effel que son Ql-s devienne notaire comme lui.

Passanl outre a cette Interdiction, et profltanl du dépari de ses parents pour la campagne, Il se fall engage] au théâtre Moncey. Un samedi soir, on lui confie un petil rôle dans Lf .lui/ errant, mais le lendemain, di- manche, s'étant endormi entre la matinée el la soirée el ne s'étant réveille qu'à dix heures du soir, il arrive au milieu du spectacle pou i s'apercevoir que son rôle était coupé et être mis à la porte du théâtre.

Ne se décourageant pas de ce mauvais début, en 189."), il est élève au Vaudeville et, en 1896-1897, il fait la saison aux Bouffes-du-Nord En 1898, il entre au Conservatoire, dans la classe de M. Le Bargy. Récompensé en 1901, il entré à l'Odéon, y débute dans Les Plaideurs (Petit-Jean), y joue tous les valets du réper- toire. Il y fait, entre autres créations, celles de Résurrection (1902) et Les Ventres dorés (1905).

Il signe avec la direction des Bouffes-Parisiens pour y jouer : Aux Bouffes on pouffe (1908), S. A. R. (1908), 4 fois 7 28 (1909), puis il passe à l'Athénée, il crée Le Danseur inconnu (1909), Lejs Bleus de l'Amour (1910), Le Cœur dispose (1912).

Il va ensuite au Théâtre Impérial Michel de Pétrograd, pour la saison 1912-1913, et il revient à Paris en 1914 pour interpréter, à l'Athénée, Je ne (rompe pas mon Mari.

Engagé au théâtfe Antoine, il y joue, en 1916, Une Amie d'Amérique, et Le crime ae Sylvestre Bonnara, et, en 1917, à l'Ambigu, il interprète Le Système D.

A la Porte- Saint- Maritn, il y fait les reprises de Cyrano de Bergerac (Ragueneau), La Flambée, Anna Karénine, Madame Sans-Gêne.

M. A. Deval le nomme directeur de la scène de Marigny, en février 19-2-2 il crée My Love-.. Mon Amour, puis Péché de Jeunesse.

M. CAZETTE

(Victor-Louis-Camille Pcault, dit :)

Tandis qu'il esl élève dans une école de Paris, M. Louis Cazette a Nantes le 0 décembre 1887 l'aii partie de la maîtrise de l*égUse Salnt-Ambrolse.

Se consacrant d'abord a la mu- slque liturgique, il chante dans les chœurs, puis il esl engagé comme soliste (tenant remploi d'alto), dans les grandes églises de Paris.

Alors que ses parents lui font choisir la profession de commis- sionnaire en marchandises, il n'abandonne pas la musique reli- gleuse et, changeant d'emploi, n devient baryton. Jusqu'à tT ans et demi, il interprète 0 Sululuris, de Rousseau, et le Pater Nostert de Niedermeyer.

Il fait son service militaire au dragons, où, dans les concert- militaires, il chante sans accompa- gnement Hérodiade et Iioi de Ln- hoer. Rentré dans ses foj M. Delpouget l'entend, trouve que sa voix a évolué, qu'il n'est plus bary- ton, et il lui conseille de se présenter au Conservatoire comme ténor. Il y est reçu en 1912 dans la classe de M. Saléza. En deuxième année, il obtient un deuxième prix de chant (premier nommé) dans Lahmé, et en 1914, il se voit décerner un premier prix d'opéra-comique (premier nommé, dans Fortunio et Manon.

En 1914, il est engagé à l'Opéra-Comique juste huit jours avant la déclaration de la guerre. Mobilisé pendant cinq ans. cité à l'ordre de son régiment, il flndt ses études de chant avec M. Jean Reder et il débute en juin 1919 dans Louise (le Noctambule .

Parmi les ouvrages du répertoire, il chante Madame Butterfly, Mireille, Mignon, Lakmé, etc., etc., et il fait des créations dans Gismonda (1919 , Le Sauteriot et Lorenzaccio (1920). En 1922 il reprend brillamment, Salle Favart, Don Juan, et chante Manon.

I

L'ouvrage Xos Vedettes était sous presse lorsque nous avons appris le 30 avril 1922 la mort prématurée de Louis Cazette. à qui la plus brillante carrière lyrique était réservée.

S

M CELIAT

(Maclelcine-Mane Coquette, dite

Née a Parla le 28 avril 1880, «es éludes terminées clic travaille loul île suite le Conservatoire elle entre en 1006 dans la classe de \i. Paul Mounct. Çn 1009 elle i b iii'iii un premier prix de comédie tlans Magda cl un deuxième Ce ira- gédle dans Roxane de Bajazcl.

Engagée aussitôt par M. Antoine i Odéon elle y débute dans ( a •■ ih'rin liuëticana (rôle de -.m tuazza) cl y Joue Les Etnigran's, i.i's Sept contre Thèbes, <'ii i-oio crée Phèdre et Hippolyte, Antar, In- terprète L'Ecole des Ménages, en 1911 joue L'Armée dons la Ville, Les uns et les Autres, et les rôles du répertoire classique

Eu 191-2 engagée au théâtre Mi- chel de Pétrograd, elle y reste plu- sieurs années y interprétant Les Marionnettes, Le Sphinx, Comme ils sont tous, Cher Maître, Les Femmes Savantes, Le < .idre Ce M. Poirier, Mile de l<t Seiglière, Pétard, Samson, Les Caprices de arianne. De retour à Pari3 en 1017, interprète La Jeunesse <ie Louis XIV (Porte-St- Mc.itin), es* engagée au théâtre Antoine elle joue en 1919 Le Bourgeois Gentilhomme (Dorlmènc) el La Met/ère apprivoisée (Catarlna). En 1020 crée Sourii a'Hôtel (théâtre Fcmina), reprend Au.r Jardins de Murcie (théâtre de-. Champs-Elysées) el crée à Lyon Rossini.

Engagée à la Comédie- Montaigne y crée en 1920 Le Simoun a' en 1921 Les Amants puérils.

Pari en tournée à Lyon elle interprète L" Dame aux Camélias.

M CERNY

(Bcrthe-Hélène-Lucie de Choudcns, dite :)

Mme Berthe Gerny née à Paris a d'abord le désir d'être dan- seuse. — Elle abandonne oe projet Lorsque Mme Rachel Boyer la pré- sente à m. Guillemaud, qui lui rail travailler la comédie el la prépart au Conservatoire.

A 1 1 ans, elle donne au concours d'admission une scène de Chérubin, et, ii l'unanimité, elle esl reçue la première. Prise par Worms dans sa classe, 'Mi 1884, elle obtient un sen Rationnel second prix dans Les Fo- lies Amoureuses. Sa famille, en re- lation avec les grands compositeurs, désire lui voir embrasser la car- rière lyrique, mais, sur le conseil de sini professeur, elle continue ses cour- de comédie et, en 1885, elle obtient un premier prix dans Les Trois Sultanes.

Engagée à l'Odéon, elle y débute dans Le Mariage de Figaro (Su- zanne , crée Renée Maurepin et Nu- ma Roumeslan.

Elle joue au Vaudeville L'Affaire Clemenceau, Tête de Linotte el Men- songes (1889). Elle passe au Gym- nase pour Celles (/u'ou respecte (1892), L'Homme à l'Oreille cassée. el elle va au Palais-Royal elle crée Monsieur Chasse (1892), el Leurs Gigolettes 1893).

Elle signe avec la Portc-^>aint-Martin pour l.e Collier de lu Reine 1895 . avec les Nouveautés puni- Les Complices (1895), et elle passe à la Renais- sance pour y interpréter Lu M&ute (1896). Service S2crel 1897"'.

En 1897, à l'odéon, elle est de la création <ln Passé, et elle revient à la Porte-Saint-Martin pour Les Rouoes et les Blancs. M. Guitry l'entraxe à la Renaissance pour La Châtelaine (1902), Clarisse Arbois (1903), et, en 1904, elle crée Décadence (Vaudeville), La Gueule de Loup Nouveautés .

En 1905, engagée au Vaudeville, elle joue L'Armature La Cousine Bette, et après cette pièce, elle est enga Française, elle débute le 2 avril 1906 dans Paraître.

Depuis cette époque, elle joue, entre autre pièces : La Courtisane, Les Mouettes, Potiche (1906), La ltirale. L'Autre (1907 . /." Mismithrope céli- méne 1906 . La Parisienne, L>' Maria, /e de Figaro Suzanne'. Les Brehis île Paniirge (1909), Un Caprice, Les Limites du Cœur 1910 . Les Fausses Confidences, Le Mariai/,- lie Molière, Bagatelle (1912 , L'Embuscade 1913 . Amphylrion, Deux courais (1914), Une chaîne 1915 . La Figurante 1916 . Les Lionnes Pauvres. Les Noces d'Argent (1917 . Le Beau Léandre 1918 . Les Sœurs d'Amour, Le Voile déchiré [1919 , Maman Colibri (1920 .

Les Demi- Vierges, rée à la Comédie-

M. CHABERT

(Auguste)

Destiné a être commissionnaire aux Halles, M. Auguste Chabert ;i Barbentantie (Bduches-<Iu« Rhône) ''M is77 a Le groûl du théâtre, ïoul Jeune, sur la scène d'enfants de la galerie v"lvlenne, il a Joué dans ' hambre à deuil lits. Dès lors, le métier d'artiste le hante i ». 1 1 lani toutes 91 a études. Enfin, ne pouvant plus résister a sa ybea- tlon, il Joue le soir la comédie, tan- dis qu'il esl garçon de bureau dans la Journée succédant dans cette place an comique Dranem.

Elève de Coquelin aîné, el de Jean Coquelin, il débute à la Pôrte-St- Martiu dans Duguesclin; il reprend Fan-Fan la Tulipe, jonc Thermidor el La Mort de Hoche.

Après une tournée avec Mme Sa-

rah Bernhardt, il est de la création

de Cyrano de Bergerac, puis à la

Porte-Saint- Martin, il est distribué

dans Nos deux Consciences (1902), La Maison du Baigneur, La Passion, La

Partie de Chasse de Henri IV, Louis XI, et il joue de nombreux rôles dans

le répertoire classique.

A la Gaîlé, en 190i, il crée La Montansier et en 1905 il y joue L'Abbé- Constantin, Les Oberlé; en 1906, L'Attentat.

Continuant ses représentations à la Porte-Saint-Martin, il crée un rôle- dans Chantecler et reprend Crainquebille.

Passant alors à l'Ambigu, il est affiché dans Le Train de 8 heures 4?,. (1910), La Petite Roque, Messieurs les Ronds de Cuir (1911), A la Nouvelle (1911), La Revue de l'Ambigu, Le Coquelicot (1912). En 1913, il va à Marigny,. pour interpréter Les Anges Gardiens et en 1914 il joue à l'Athénée Je- n'trompe pas mon mari.

A sa démobilisation, il est engagé au concert Mayol pour Le Mariage à: la Kasba ot après une tournée de La Belle [voiture et du Filon, il revient à la Porte-Saint-Martin et à l'Ambigu il est distribué dans Le Courrier de Lyon. Le Maître de Forges, Les Conquérants, Madame Sans-Gêne-, Les: Mystères de Paris.

Pendant la saison d'été 1951 il fait une tournée avec Les Nouveaux Riche» et 11 revient à la Porte-Saint-Martin pour créer un rôle dans Robert Ma- caire ci Cie, Les Pou Jaunes.

M. CHAMBREUIL

(Maurice-Jean-Camille Bourguignon, dit :)

Après avoir rail ses études aux lycées .Montaigne et Buffon, M.Cham- breutl ;i Paris le 14 Juillet 1883 travaille an cours Massé. C'esl m. Stlvain qui l'encourage a Paire du théâtre et, très persévérant dans son art, il doit se présenter trois l'ois au Conservatoire avanl d'y être admis dans la classe SU vain. En 1907 il obtient un prix de tra- gédie et en 1908 il se volt décerner un 1er prix de traurédle dans Cfuir- lotte Cordày (Danton et lin ■■>•• prix de comédie dans La Griffe.

Engagé à l'Odéon, il y débute dans Horace (le vieil Horace). C'est à ci théâtre qu'il fait toute sa carrière, y jouant un grand nombre de rôles classiques dont « Don Diègue », « Joad », « Félix », « Auguste », « Aagamemnon », etc., etc.

Il .interprète L'Artésienne (Bal-

tliazar), pendant de très nombreuses

représentations et Les Corbeaux, Le

Roi Lear, Comme les Feuilles.

Il fait des créations dans Jarnac (1909), Coriolan et Madame Molière

(1910), L'Armée dans la Ville, Rivoli, La Lumière, Les Frères Lambertier

(1911), La. Redoutable, Trôïlus et Cressida, L'Honneur japonais (1912), La

Rue du Sentier, Moïse (1913).

Mobilisé comme auxiliaire à l'ambulance de la 48e division, il obtient la croix de guerre.

Démobilisé en 1919, il donne des représentations extraordinaires de La Tragédie d'Alexandre (Renaissance), La Trempe et La Maison en Fie m mes (théâtre Antoine), et il rentre à l'Odéon il reprend Les Trois Masques. Marina F allier o, Charlotte Cordmj, Les Misérables, Marion de Lorme, Im- plujtrion, Le Fils de Giboyer, Zaïre, et il fait des créations en 1920 dans la Maison sous l'Orage, Roger Rontemps et Notre Passion, en 1921 dans Louis XI, curieux homme.

En 1922 il quitte l'Odéon pour passer au Gymnase il reprend L'Ame en Folie.

M CHARLEY

(Germaine Chesneau, dite :)

Tandis qu'elle esl modiste, Mlle Germaine i îharley n<ôe ;i Panls en

tsso - - \ mi -un re la carrière di ses sœurs qui fonl du théâtre. Elle esl employée dans un magasin de l'avenue de l'Opéra, el elle charme ses compagnes d'atelier par chansonnettes.

Ayanl accompagné, en 1006, une de ses sœurs aux Sables d'Olonne, elle a l'occasion de jouer dan- uni soirée d'amateurs Les Romanes- (jues. Le directeur du Casino voit en elle une artiste, il l'emmène à Nantes, il la fait débuter dans Mademoiselle de la Seiglière el lui fait jouer ensuite Miss Helyett.

L'année suivante, en 1907, elle esl engagée comme première chan- teuse d'opérettes à Monte-Carlo, elle est distribuée dans //ans le Joueur de FlUte, el elle crée La Princesse voilée. Elle arrive à Paris en 1909 et ell< esl toul île suite engagée a la Scaia, pour faire «la création de Chanteclairetle. Se consacrant au music-hall, elle signe avec les directions de l'Olympia, de l'Alcazar d'Eté, des Ambassadeurs, etc., etc.

C'est en 194.6 qu'elle commence sa carrière dans le vaudeville, en inter- prétant La Nuit de Noces, L'Hôtel <ia Libre- Echange à la Renaissance et Lu Dame de chez Maxim's à la Scala). Entre temps, elle crée L'Archiduc (1rs Folies-Bçrffëre.

Après des représentations à Lyon, (die revient à Paris, elle esl engagée à la Boite à Fursy el aux Folies-Bergère. N'oubliant pas son pre- mier métier, tout en n'abandonnant pas la mode, elle s'intéresse à une maison et y lance d'originaux et pittoresques modèles. Elle quitte son ma- gasin pour jouer le soir L'Amour en Folie et C'est ds la Folie) dans l'éta- blissemeni de la pue Ricber.

Toujours Adèle pensionnaire des Folies-Bergère en février 1922 elle crée la revue Folies sur Folies.

M ""■ DU CI IAUVliKON (Andrée)

En 1007 aux examens d'admis- sion du Conservatoire une des con- currentes, Mlle Andrée de Chauve- ron oée à Paris récite un pas- sage d'une tragédie. Elle esl peru ei mi des membres du Jury lui dll : « Avec un visage mobile ei éveillé comme le vôtre, vous devriez vous présenter en comédie el en particu- lier dans l'emploi des soubrettes. »

La fuiui'c artiste (qui dès l'âge de quatorze ans avail pris des leçons de diction avec Mlle Jane Rabuteau de l'Odéon), suil <ir mauvais gré ce conseil, désolée d'abandonner la tu- nique des princesses pour le tablier des soubrettes. En 1908 elle esl admise dans la classe de M. Befr.

l'eildanl Ses ('tildes, elle crée ;|

l'Œuvre : L<> Philanthrope, sur le

Seuil, el elle paiail a la Comédie Française dans La Fleur Merveil- leuse. En 1910 nn premier accessit de comédie lui esl décerné et en 1911 elle obl;icut un retentissant premier prix de comédie après une remarquable interprétation de Ma- dame Sans-Gêne. Aussitôt elle est engagée au Théâtre Français.

Tout de suite on lui reconnaît les qualités des soubrettes du répertoire et après avoir l'ait ses véritables débuts dans Le Malade Imaginaire [Toi- netie». elle i ii i e rprèi e successivement Les Précieuses Ridicules (.Cathos el Madelon), Tartuffe (Dor/ne), L'Ecole des Femmes (Georgette), Le Médecin malgré lui (Martine), Le Dépit amoureux CMarinette) , Les Femmes Savantes (Martine), Les Folies Amoureuses (Lisette, L'Epreuve (Lisette), Le Chan- delier (Madeleine), Le Sicilien (Zaïde>, L'Etourdie (Hippolyte), etc., etc.

Dans le répertoire moderne, indépendamment de l'emploi de soubrette, elle joue les coquettes fraies dans La Paix chez soi. Georgette Lemeunier, L'Indiscret , Le Père Lebonnard (Blanche d'Estrée), Lu princesse Georges, Les Marionnettes, Bagatelle (Mlle Andrée), Vouloir, Chez l'Avocat, Le Monde l'on s'ennuie (Miss Watson), Le Demi-Monde (Valentine de Sautis), Les Deux Ecoles, Paraître, L'Etincelle (Antoinette), Blanchette (Lucie Garaud).

D'autre part, elle s'est distinguée dans des rôles de composition ti I- que : Marcadet, Turcaret (Mme Jacob), Poil de Carotte (Annette), Sapho, Le Prince Charmant, L'Amiral (Annette . /.'/ Marche nuptiale, Primerose (Donatienne), Boubouroche.

Enfin, elle a participé avec un très vif succès aux matinées poétiques de 1 930- 1031.

Mme CHKIREL

(Jeanne Leriche, dite :)

a Parla, d'une famille d'ar- tistes ■ Les Lerfche el ne vou« lanl pas s'approprier Les lauriers ta parents, elle vi trouvei m. Konlng, directeur du Gymnase, qui, après avoir rail l'anagramme i -..ii nom de ramllle, la baptise au théâtre « Cheirel » el lui rail jouer un petit pôle. Elle Interprète ensuite la chansonnette à la Scala, pins engagée à un Café concert voisin du cirque Fernando) le comédien Noble! l'y découvre et la ramène au Gymnase. Bile signe un contrat de 250 francs par mois pour jouer, en 1885, La Doctoresse et ensuite elle y reste cinq ans, y interprétant Le lion- heur conjugal, Dégommé, Frou- frou, L'Abbé Constantin, Belle- Maman.

Deux courts séjours aux Variétés et à la Porte-Saint-Martin, puis, en » \ il' s *r 1890, elle est engagée au Palais-

Royal, elle reste quinze ans, y débutant dans Le Roi Candaule et y créant Les Femmes des Amis, Château-Buzard, Le Fil à la Patte, Le Paradis, Le Dindon, Séance de Nuit, La Culotte, Le Boulet, Chéri, Moins Cinq, M* Amour, Sacré Léonce, etc., etc.

Elle quitte le Palais-Royal pour entrer au théâtre Antoine, elle joue Monsieur Y émet et, en 1904, elle interprète La Bâillonnée (Ambigu). Enga- gée ensuite par M. Guitry à la Renaissance, elle y fait des créations dans Monsieur Piégeois (1905), Les Passagères (1906).

En 1907 elle joue Après le Pardon (théâtre Réjane), puis au théâtre An- toine Les Vainqueurs (1908) et Papillon (1909).

Deux créations lui sont réservées en 1910 : Mon Ami Teddy (Renais- sance) et La Fugitive (Gymnase) et, en 1912, elle joue Crédulités (Théâtre Antoine).

Elle crée .1/. Brotonneau (Porte -Saint- Martin 1914), Les Huns et les Autres (théâtre Antoine 1915), Les Nouveaux Biches (théâtre Sarah Bernhardt 1917). En 1919, elle reprend Lu Présidente {Palais-Royal) et fait des créations dans A Bon Chat (Gymnase) et Hercule à Paris (Palais-Royal), puis, en 1920, après avoir interprété La Femme de mon Ami (théâtre Michel), elle crée Le Betour (Athénée). En 1921, au théâtre Michel elle joue Vogue et Chéri et en 1922 elle chante Ta Bouche (théâtre Daunou).

M CHENAL

(Marthe-Louise Anthelmine, dite :)

Externe au œur fie Con-

tons, mii«' Chenal - née a Parla i B85, rait. de fortes étu lea littéral res. Bon père, ancien directeur Postes, ei sa mère, lui roni auivre

- cou m de mualque, el tai qu'elle va prendre une leçon, ell< rencontre dans le tramway Cil- gnancourt-BastUle », un professeur de cbant, ami de sa famille, qui lui conseille de travailler pour le théâtre.

- 9 parents s'opposani à la car- rière lyrique, sans les prévenir elle - présente au Consert atolre, j esi reçue en novembre 1001, dans les classes de MM. Martini ei Melehls- sédec et, en 1005, elle en son avec les deux premiers prix de cliant el d'opéra, ce dernier remporté dans \ r mitle.

Engagée à l'Opéra, elle y débute en 1006 dans Sigurd (Brunehllde , puis eille y chante Le Freischutz, Tannhauser Elisabeth , Faust (Mar- guerite . 1/ •/'///••.

En 1908, elle passe à l'Opéra Co- mique pour reprendre Aphrodite (Chrysis), chante La Tosca, Le Roi d'Ys, et elle y fait les créations de onga (1909), et On ne badine pas avec l'amour 1010 . Après avoir interprété pour la première fois à Bordeaux en îono Bacchus Homphant, elle signe de nouveau avec la direction de l'Opéra en 1910 ii elle chante Armide et elle crée Le Miracle.

En 1012, elle fait les créations de La Sorcière l'Opéra-Comique , 'Aube Rouge à Rouen et elle chante ensuite Icare à l'Opéra. Dès le début des hostilités, elle est Infirmière à Deauviile, et, de* ovemhre 1014, elle chante d'une incomparable voix la Marseillaise. Pendant et depuis la guerre, elle ccée Le Tambour Opéra-Comique), Le riomphe et Les Goyescas (Opéra . Les Trois Mousquetaires (Canii Son répertoire est nombreux et varié, il comprend entre autres pièces : rmide, Don Juan (Dona Anna), La Damnation de Faust, Le Freischutz, roserpine, Lohengrin. Tanuhauscr, Les Maîtres Chanteurs, Le Vaisseau antùme, Salammbô, Sigurd, Fau*t. Carmen^ Aida, La Tosca, Cavalleria usticana, Fédora, Mefistofele, Les Goyescas, Le Jongleur de Notre-Dame, haïs, Supho, Werther, La ffavarraise, Ariane, Grisélidis, Aphrodite, La orcière. L'Aube Rouge, Bacchus Triomphant, Le Roi d'Ys, Louise, Monna anna, Gismonda, Le Roi Cundaa.le, Le Rêve, Le Tambour, Le Miracle, jare, On ne badine pas avec l'amour. Le Triomphe, Sanga, Les Trois Mousquetaires. La Grande-Duch *.sse, La Fille de Madame Angot, La Belle élcne, Boccace, etc. De retour à l'Opéra en 1922 elle y crée La Mégère apprivoisé"».

M. CHEVALIER

(Maurice)

\ l'école de Ménilnioutant, m (Mr\ e prépare son certificat d'étude! r1 s'appelle Maurice Chevalier el es en 1880 dans le XX« arrondisse ment. Ayant passé son certifies d'études, il esl d'abord apprenl électricien, puis il entre chez ui graveur, esl employé chez un ma nuisier. N'ayanl aucun goûl pbd ces différents métiers, Il change d place ions les quinze jours el on I retrouve ensuite garçon de course] el Imprimeur.

La plus grande distraction di Maurice Chevalier esl alors de su tionner devant les marchands d chansonnettes et d'y apprendre la refrains à la mode. D'autre part, i se senl de grandes dispositions pas l'acrobatie et le soir, après le ira vail, il prépare des numéros dan un gymnase.

Devenu d'une certaine force su le trapèze ?t après avoir appris le refrains à la modo, il signe un en gagement au Palais du Travail, Belleville pour les matinée- du di manche il se présente comme chanteur-acrobate, tandis que pendant l semaine il confectionne des punaises en acier pour fixer ûf< dessins oj affiches. Sous une presse, M. Chevalier s'écrase un doigt et il décide alor de se lancer au café-concert dans le genre paysan. Il commence par ehan ter les samedis et dimanches au casino des Tourelles à Saint-Fargeau.

Il délaisse l'atelier passe à la Ville Japonaise, aux Galeries Saint-Martii et va à l'Eldorado il lance Le Beau Goss?.

Très remarqué, il signe pour quatre ans avec les Folies-Bergère 1 est distribué dans des revues, et l'été il va aux Ambassadeurs ou l'Âlcazar.

De l'armée active, à la déclaration de guerre il est blessé à Cutry, pré de Longwy et est fait prisonnier dans une ambulance. Il passe vingt-si mois en Allemagne au camp dWlten-Grabow et il revient ensuite e: France comme grand blessé. Il rentre alors à l'Olympia, va aux Folies Bergère, puis à Femina il crée La Revue de Femina et Gobette of Parii Engagé au Casino de Paris, il y joue dans des revues et lance des refrain célèbres : La Madelon de la Victoire, J'aime les Fleurs, K. K. Katty, O Maurice. Quand y a une femme dans un coin. Avec le Sourire.

En 1921, aux Bouffes-Parisiens, il fait ses débuts dans l'opérette e: créant Dëdë.

Mlc COCEA

(Alice-Sophie)

En Roumanie elle est née à Sluaïa m 1899, Mlle Alice Cocéa, dont. le père est général ne pense pas a faire du théétre. Elevée dam un pensionnai de Jeunes tilles, elle montre dea dispositions pour la mu- sique el elle commence par appren- dre le violon.

En 1910 elle vtenl à Paris, tou- jours elle a aimé la déclamation, el comme elle a pour amies des èlè\ - du Conservatoire qui l'encouragent et la poussent à se présenter, elb se Tait Inscrire en 1913. Elle donne au concours d'admission une scène des Romanesques et elle est reçue dans la classe de M. Leitner.

Après sa première année, en 1914- 1915, elle obtient un congé de guerre et se rend en Roumanie elle a l'occasion de jouer aux cotés de Mme Suzanne Desprôs.

De retour à Paris en 191 G, elle rentre au Conservatoire >•! elle est lors élève de M. Georges Berr. Après avoir repris Le Scandale de Monte- arlo aux Bouffes-Parisiens, el avoir obtenu en 1916 un premier accessit e comédie dans Psyché, elle est engagée au Gymnase. En 1917 elle y crée etite Reine.

En 191S au moment les Gothas viennent chaque nuit sur Paris, elle st du premier spectacle donné par M. Quinson dans la salle souterraine e l'Abri et elle y joue Une Revu'.

Elle répète ensuite Phi-Phi qui doit être donné sur cette scène, mais les lids fréquents de Gothas étant terminés, l'opérette est transportée aux ouffes-Parisiens et le il novembre 1918 elle fait la création d'Aspasie de hi-Phi, rôle qu'elle joue plusieurs centaines de fui-. Trois ans après, sur cette même scène des Bouffes-Parisiens, elle chante édé.

M. COLIN

(Georges)

Ce Parlsli n. qui devait raire le lour du monde comme artiste dra- uiatlque, *e destine d'abord au barreau, \yani la passion du théâtre, il abandonne Je droit, tra- vaille .i\ ec M. Paul Mounet, et début! au théâtre de Bellevllle il joue trente drames ayee son camaradl Denis d'Inès.

En 1904, engagé aux Bouffes Pa- rlslens, Il y crée L'Embarquemeni pour Cythère, La Fin de l'Amour, Les Merlereau, Le dernier Rêve du Duc d'Enghien.

Demandé au Théâtre Sarab-Ber- nardt, il est distribué dans Masque â' Amour, Pour la Couronne, Le /•'/ isson de l'Aigle.

En 1908, 11 part en Amérique, pendant deux ans il joue au Ca- nada le drame shakespearien el la Dièce romantique. En 1911-1912 il est engagé au Théâtre d'Anvers il Interprète tout le répertoire mo- derne et fin 1912 il part en Rus- sie où il restera sept ans au théâtre Michel de Pétrograd y créant plus de cenl rôles, jouani sous les régimes du Tzar, de Kerensky et de Lénine.

Au cours de ses séjours a Paris, il crée au Châtelet Le Martyr de Saint- Sébastien, Salomé, Hélène de Sparte.

Après une tournée au Japon dans les grandes villes il récite Les Nuits de Musset, il revient à Paris. Il est engagé la Renaissance il crée La Grève des Femmes (1919), reprend La Passerelle, lait des créations dans Mon Homme, l,i Matrone d'Ephèse (1920), et Le Divan Noir (1921).

Au début de la saison 19Ô1-1922 il fait une reprise de Zaza et crée La Danseuse Rouge puis La Femme Masquée.

Sur 1 écran a tourné Gigolette et de nombreux films.

M. COPEAU

(Jacques)

Dès rage de il ans, alors qu n tra- vaille ;iu lycée, m. Jacques Copeau, a Paris eo 1879, dans le v ar- rondissement, commence par écrire des pièces de théâtre, a la fôte du Lycée Condorcet, en is(.»7, h rail représenter Brouillard du Mutin et Sarccy qui assiste à la représenta- tion reconnaii dans ses feuilletons la valeur de l'ouvrage.

Continuant à écrire pour le théâ- tre, tout en liquidant les affaires de son père, cl en devenant industrie] malgré lui, il fait de la critique dra- matique.

\ 22 ans, il éèrit dans la revu< L'Ermitage, l'ait de la critique d'art. rend compte i\c<, suions et collabore aux périodiques Le Théâtre et Art et Décoration.

En 1908, il fonde et dirige « La Nouvelle Revue Française », et en 1911 il abonde la scène pour la pre- mière fois et fait jouer Les Frères Karamazojf (théâtre des Arts). Depuis longtemps, II veut avoir son théâtre, En 1913, après de nom- breuses recherches, il prend la salle de l'Athénée St-Germain, recrute une troupe de 10 artistes qu'il fait répéter l'été à La Ferté-sous-Jouarre, et en novembre 1913, il inaugure le Vieux-Colombier. Il y fait ses débuts comme comédien dans Une Femme tuée par la douceur. En décembre, il joue.. le rôle d'Yvan dans une reprise des Frères Karamazoff. Il donne ensuite L'Eau-de-vie, La Navette, L'Echange, Barberine, et en mai 1914, il inter- prète La Nuit des Rois.

Mobilisé au début de la guerre, il tombe malade et est réformé. En 1916, au cours d'une tournée de conférences en Amérique, il a l'idée de fonder un théâtre français aux Etats-Unis. Il recrute une troupe et, en 191?, 11 ouvre à New-York « Le Vieux-Colombier », y jouant 44 pièces en deux saisons.

De retour à Paris en 1919, il transforme son théâtre, qu'il rouvre le 10 février 1920, y jouant. Le Carrosse du Saint-Sacrement (mai 1920). Les Fourberies de Scapin, Le Pain de Ménage, Un Caprice. Le Pauvre sous l'escalier (1921). En 1922 pour le tri-centenaire de Molière il interprète Le Misanthrope.

M. COQUELIN

(Jean)

Camarade de classe de MM. Léon Daudet h Couyba au lycée Louis-lc- Grand, M. Jean CoqUelln 11O à Paris part en tournée avec son p >re, Celui-ci, a\ anl cl L'emmener, déclare : « •!<• vais f-essayer, si tu es possible, tu continueras', sinon, m renonceras au théâtre », il joue des rôles <in répertoire classique, y réussit aux côtés de son pôfe qui le l'ait entrer à la Comédie-Fran- çaise, où il débute le 20 novem- bre 1800, dans le Dépit \moureux (Gros René), il y crée Thermidor (Lupin), La Mégère apprivoisée, et interprète les rôles du répertoire classique.

Eu 1892, il quitte la Comédie Française avee .sou père et il esi engagé à la Renaissance, il l'ait les créations de La Princesse loin-

laine (189.")), Val uni BéîlédiCt, et joue

Amphitryon (Mercure) aux cotés de Constant Coquelin, de .Mine Sarali- B-ernhardl <■( de -M. Lucien Guitry.

il entre la Portp-Saint-.Martin le ••?•.? octobre IS05, il cré? M^ssir? Du Guesclin, Jacques Callot et Colonel Roquebrune (1896), La Mort. île Hoche et Cyrano de Bergerac (Ragueneau, 1807), Plus (pie Heine (1899 , Jean hait (1900), Les Rouges et les Blancs, Quo Vadis, La Pompadour (1901), Nos Consciences (1902).

Il passe à la Gaité, il fait les créations, en 1904, de La Montansier ; en 1905, Les Oberlé ; en 1906, L'Attentat, et il y reprend Nos 'bons Villa- geois et Serge Panine.

Il revient à la Porte-Saint-Martih où, après avoir joué Notre-Dame de Paris (Quaslmodo), il crée, en 1907 : La Marjolaine, Le Manteau du Rot, L'Affaire des Poisons; en 1908, La Femme N; en 1910, Chantecler (le Chien), L'Aventurier ; eu 1911, JSEnfant de l'Amour, La Flambée ; en 1912, Les Flambeaux et en 1911, à l'Ambigu, L'Epervier. /:iitre temps, il fait des reprises de La Glu et La Griffe (1909), La Robe rouge (1912), et Les Oberlés et Lia f fies (1913).

Il joue, m 191.", La Petite Fonctionnaire (Pprte-Sâint- Martin), et, en 1917, Le Sgstème 7) (Ambigu) puis, Le Courrier de Lyon et L'Epervier

En 1922, il crée à la PortO-St-Mart4h La Dernière Nuit de Don Juan.

i\ a fa il de nombreuses, tournées eu France, en Espagne, au Portugal

M. COSTE

(Antoine-Jean-Nicolas-Henri)

Rhétoriclen ardent, m. Coste à Parla le 84 Janvier 1870 tint' au barreau lorsque lui rient la passion du théâtre, il va trouver Worma qui l'envoie a m. < '.aille- iiiaud, el il se présente au Conî vatoire une première r< »i s l] refusé. Reçu au Conservatoire en 1890 dans la classe de m. Dupont- Vernon, après son service militaire n obtient en 189S un premier prix rte comédie dan- Pancrace,

Engagé à l'Odéon il y débute le

3(i septembre 1895 dans Les TroU Saisons, il y reste dix ans, y inter- prétant un grand nombre de rôles du répertoire classique Le Mariage de Figaro Figaro . Le Légataire Uni- versel Crlspin Les Femmes Ser- vantes [Trissotin . Le Misanthrope Oronte . Les Précieuses Ridicules, L'' Dépit Amoureux Gros René , Le Jeu de l'Amour el du Hasard, L'E- preuve, Turcaret, etc., etc. Il y fait d'autre pari des créations dans Le Capitaine Fracasse \-

PlutuSj L'Heureux Naufrage, Juan <h> Manara 1898 , Colinette 1898 , Ma

Bru 1899 . La du fin- en Dentelles 11 . ( hdleau Historique 1900 . Mu

Fée 1901 . Résurrection 1902 . /.</ Rabouilleuse 1903).

Il quitte l'Odéon pour entrer à la Galté MM. Hertz et Coquelin lui finit

reprendre Nos Bons Villageois, el en 190?, à la Porte-Saint-Martin, il joue

Notre-Dame-de-Paris. M. Antoine l'engage de nouveau à l'Odéon et le distribue dan- Le < œur

et la Dot, Lès Fausses Confidences et à .Monte-Carlo il interprète Rachel et

L>'s Corbeaux. Lorsque M. Gavaull rouvre l'Odéon, en 1945, il le conserve dans sa troupe;

il est affiché alors dans La Vie de Bohème, Le < hapeau île paille d'Italie,

L'Assommoir, Le Lion Amoureux, Fromont jeune et Risler aine. Cabotins,

L'Affaire des Poisons, etc. et en 1920 il crée Les Américains chez nous.

M. COUSIN

\n théâtre Cluny, ven 1889, le directeur cherche un artiste pour Jouer le Pôle d'un grenier dans L'Affaire Corignan centre Cortgnan. i - .1 li i mi débutani du nom

de Cousin, à Bayonne, le 13 Juil- let 1868, qui quitte l'EÔole de Droli pour le théâtre, el qui, vu ses con- naissances du Code civil, esi natu- rellemeni toul désigné pour inter- préter sur la scène le personnage d'un tribunal civil.

Après ce début, il part en pro- vince, va à Lyon, il a comme directeurs MM. Augagneur et Her- riot, et ici, les comédiens, assimilés au personnel de l'Hôtel de Ville, tournent leurs cachets à la caisse de la voirie. Il se rend ensuite à Tunis, Bordeaux, Vichy, Aix-les- Bains, Vittel, il interprète des co- médies, drames et vaudevilles.

De retour à Paris, il est engagé à l'Athénée, où, de 1909 à 191 i, il joue Le Boute-en-Train, Page blanche, Le Danseur inconnu, Trtplepatte. M. Porel le prend au Vaudeville et le distribue dans : Sa Fille, Education de Prince, Les Sauterelles, puis il passe à la Renaissance pour Patachon, L'Idée de Françoise.

Après avoir interprété Les Anges gardiens (théâtre Marigny), 11 crée en 1914, à l'Athénée, Je n' trompe pas mon Mari.

Après la déclaration de la guerre, il fait sa rentrée sur une scène pari- sienne, en septembre 1917, pour créer Petite Reine, et il' passe aux Bouffes-Parisiens, en 1918, pour Mon Jeudi.

Mobilisé en 1918 comme aide-maçon dans les usines Niclauss, il reprend le théâtre pour être engagé aux Capucines ou il crée Le Bonheur de ma Femme (1919), puis Le Danseur de Madame.

Il signe au Vaudeville pour interpréter Les Ailes Brisées (1920), et en 19-21 il y reprend La Vérité toute nue, puis il revient aux Capucines pour créer Simone est comme ça et jouer, en 1922, Xminette, Ce que l'on dit aux Femmes.

M. CROUI:

i.iiuiis qu'il travaille encoi Conservatoire, dans la classe i eloir, M. Croué Joue de petit* rôles au rhéâtre Français dans Patrie el Othello,

En 1899, il obtient an premier prix de coin ms Les Préciex

Ridicules (Mascarille) el m esl a sitôt engagé à la Comédle-França où, en sepi !mbi 1899, il débute dans Les Fourberies de Scapin. il y rail toute sa carrièj nommé

sociétaire en 191 \.

Interprète du répertoire, il Joue presque tontes les plèc grands classiques el parmi celles-ci, il faut citer : L'Etourdi, Les Fem- mes savantes Vadlus . Tartufft M. Loyal , Les Plaideurs Dandin , L'Avare (Harpagon', L'Amour Méde- cin, Le Médecin malgré lui, Le Ma- riage de Figaro (Antonio . Le Bar- bief de Séville (Basile), Les Folies. amoureuses, Le Legs. D'autre part, il est distribué dans La Farce de Maitre PatheUn, Ruy nias, Le Roi s'amuse, Le Député de Bombignac, Macbeth, La Princesse Georges, La Mégère apprivoisée, Turcaret, L'Amiral, Mercadet, Le Testament de César Girodot, Le voyage de M. Perrichon, Boubouroche, Mil huU cent sept, La Robe rouge, L'Abbé Constantin.

Depuis son entrée à la Comédie-Française, il a fait des créations dans : L'Autre Danger, Le Marquis de Priola (1902', Les Affaires sont les Affaires (1903, La Conversion d'Alceste, Don Quichotte (1905), La Courtisane, Potiche (19061, La Rivale, Chacun sa Vie (1907), L'Autre, Le Bon Roi Dagobert,- Le Foyer (1908), Le Stradivarius (1909), La Fleur merveilleuse (1910),' Primerose, La Brebis perdue (1911), La Cruche (.1919).

M. Croué a d'autre part écrit, en collaboration avec M. Jacques Copeau, Les Frères Karamazov, pièce inscrite au programme du théâtre du Vieux- Colombier.

Mme DAMAURY

(Simone)

Elevée an couvent du Sacré-Casur d'Orléans, Mme Damaury née à Angoulôme - assiste, au cours de 969 vacances, a une représentation de la Comédie Française, ses pa- renta l'ont amenée pour la récom- penser de ses bonnes notes. L'affiche porte La Fille de Roland. Ce spec- tacle lui cause une si forte Un pression qu'elle ne veut plus rentrer .•m coui eut ci n'a qu'une Idée : De- venir un Jour une comédienne.

Malgré l'opposition de sa famille, elle prépare le Conservatoire, se présente au concours d'admission dans une scène de Ruij nias et est •voue dans la classe de M. Silvain.

Après une année d'étttdes, (die quitte le Conservatoire pour partir en tournée avec .Mme Koio et jouer Le Malade imaginaire (Angélique). Elle donne une série de représenta- tions à Bruxelles, elle crée La Rafale et, à son retour à Paris, elle est. engagée à l'Odéon. M. Antoine lui fait jouer Tartuffe (Elmire), La Critique de l'Ecole des Femmes, les Femmes sacaules. Le Canard saucai/e, et elle crée Beethoven (1909).

Elle passe une audition à la Comédie-Française dans i.a Souris et Tar- tuffe. Apres une année d'attente, elle est engagée au Théâtre Français elle paraît pour la première fois, en 1914, dans Tartuffe (Elmire). Elle est ensuite affichée dans La Vraie Farce de Me Pathelin, L'Ecole des .Maris, Le Malade imaginaire, La critique de l'Ecole des Femmes, L°s Effrontés, La Princesse Georges, Le Monde l'on s'ennuie, L'Etincelle, Paraître, Les Marionnettes, Cher Maître, Le Duel (Duchesse de Chailles), Amoureuse.

Pendant la guerre, avec un inlassable dévouement, elle prête son concours au Théâtre aux Armées, elle donne 27'5 représentations, et elle joue La Suit d'Octobre, Le l'assaut, Monsieur Malezieux, J<e Coup de Salomon et, de 1914-1918, elle passe trois nuits et trois jours par semaine à l'ambulance d'Aubervilliers.

M DANJOU (Jane Christophe, dite :)

1 ' si .m théâtre Déjazet, dans une reprise de / Ire au i lanc, que débute Mlle Jane Daujou née i Sauraur. Après ces représentations don- nées boulevard Beaumarchais, ell< fait deux saisons de sis mois : l'uni à Anvers et l'autre au Caire.

Elle revient à Paris pour créer, au théâtre Michel, Tonton, ou les Unîmes de t imow -. pièce des fi Fischer, avec, comme partenaires :

Le Gallo et Charles Lainy. Après avoir interprété, au théâtre Royal, La Catherine, elle est engagée au Palais-Royal où, en 1910, elle r.m des créations dans L'Enfant du Mys- tère et Le Million. Elle chante en- suite une revue à la Galté Roche- chouart, puis elle joue aux Bouffes, en 191:?, La Cote d'Amour. La même année, elle créé L'Enjôleuse au théâtre Fémina, el elle va ou théâtre Antoine pour reprendre Les Petits, En 1913, après avoir interprété Miquette et sa Mère au théâtre Antoine, elle passe au théâtre Fémina, elle fait la création de Un Jeune Homme qui se tue.

Après ia déclaration de la gruerre, elle est affichée dans Monsieur chasse, Un Fil à la Patte à la Renaissance), et dans Léonie est en avance au théâtre Michel). En 1916, elle erri\ au Gymnase, /.'/ Charrette anglais?, et, en 1917, elle signe avee la direction des Capucines pour une revue.

Engagée à l'Athénée, elle y wOe au début de 1918 /,'/ Dame de Chambre et va au théâtre Michel pour reprendre Le Cochon qui sommeille. En 1919, ©lie fait la création de Napoléonette au théâtre Sarah Bernhardt, puis passe aux Variétés pour reprendre Les Sentiers de lu Vertu.

Elle quitte ce théâtre pour la Potinière, où, en 1920, elle joue Le Cordon bleu, et ensuite elle est engagée aux Capucines pour créer Mais les Hommes n'eu sauront rien.

En 1921, elle fait à Bruxelles la création de la pièce de M. Le Bargy : Une Danseuse est morte, et elle signe avec la direction du théâtre Sarah P.ernhardt, elle fait les reprises de La Prise de Berg-op-Zoom et des Deux Gosses.

Engagée au théâtre des Matburins elle y crée Le verbe Aimer 1921 L<i Belle Poule (1922 . et entre temps elle reprend M. Codomat.

M. DARAGON

(Jean-Baptiste-Emile)

Dam une maison de soieries «'i passementeries m. Jean Daragon a ciermonl Ferrand en isto rêve de théâtre. Sa Journée ter- minée n quitte Le magasin pour aller dire des vers dans un ca- veau où se réunissent des ama- teurs.

Refusé au conseil de révision pour manque de tour de poitrine, il se décide à embrasser la car- rière dramatique.

Au cours de la saison 1888-1889,

il débute au Mans dans des rôles

de comédie, puis joue à Perpignan

avec son camarade Joffre. Après

avoir été engagé sur plusieurs

scènes de province, il vient à Lyon

en 1896 il signe pour cinq ans

au théâtre des Célestins il tieni

les premiers rôles de comédie, et

y crée Madame Sans-Gêne. En 1898,

un jour qu'il interprète Le Chemi-

neau à Vichy, Edmond Rostand le

remarque et lui demande de créer Cyrano de Bergerac à Bordeaux, rôle

qu'il interprète ensuite pendant sept ans dans les grandes villes de France

et de l'étranger.

Venu à Paris, il joue à la Porte-St-Martin et passe au Châtelet en 1902 il crée Le Capitaine Corcoran, et interprète successivement, : Michel Strogoff, Le Tour du Monde en 80 Jours, Les Pirates de la Savane.

En 1908 il part en Amérique avec sa femme Mme Moréno qui dirige un Conservatoire et y reste six ans. Revient à Paris, en 1913, il signe avec le théâtre Sarah-Bernhardt pour jouer Le Chemineau, rôle qu'il interprète ensuite à l'Ambigu et à la Porte-St-Martin.

Engagé en 1919 au théâtre Antoine il reprend Les Jardins de Murcie et y crée en 1920 La Captive, La Branche morte, Kœnigsmark, La Cigale ayant aime, puis en 1921 passe à la Porte-St-Martin pour reprendre Madame Sans-Gêne (maréchale Lefebvre), Les Deux Orphelines, Sapho.

En 1922 toujours pensionnaire de la Porte-Saint-Martin, il y joue Les Romanesques.

MIc DARBELLE (Luccttc)

(Louise Silvain, dite :)

Une Jeune artiste, Mlle Lucette Darbelle née I Parla qui a le désir de taire du théâtre, com mence par préparer un numéro dana - -:• ignoles. S - paa en 1909, elle part à l'étranger et c'est au Wlnter-Oarden de Berlin que, pour la première rois, elle pa- rait sur une scène,

Ne persévérant paa flans la danse, elle apprend quelques chansons, et s'étant constitué un répertoire, elle signe un engagement avec PApollo- Théâtre de la ville elle a débuté. Elle entreprend ensuite des tour- nées en Scandinavie et en Rusa et elle revient à Paris.

En 1912, sans prétention, elle se présente aux Folles- Bergère, croyant t entrer aux appointements de 150 rr. pur mois et elle est sftrprise de voir pt'on lui propose 750 fr.

.M. P.-L. Fiers lui fait jouer une

grande revue, elle commence à

avoir des rôles intéressants, et, Tannée suivante, elle est l'interprète de

MM. Bande et M. carré, jouant leurs revues à la Scala, au théâtre Marlgny,

et à la Cigale.

Partie en Roumanie, en 1914, elle ne fait sa rentrée sur une scène parl- sinne qu'après l'armistice, en chantant, aux Bouffes-Parisiens, le rôle de Mme Phidias dans Phi- Phi.

Dès lors, elle se consacre entièrement à l'opérette et en 1920 elle signe avec le théâtre de la Gaité pour y chanter La Filie du Tambour Major.

En 1921, deux créations lui sont réservées: La Dame en rose (Bouffes- Parisiensi et Les Bijoux indiscrets théàtiv Mariai . Va en 1922 au Casino de Paris pour La Revue des Etoiles.

M. DARRAS (Emile-Charlemagne-Hippolyte)

> -i \ ers la \ Ingtième année que m. Darraa a Parla le S novem- bre 1864 senl attiré vers le théâtre, il n;i\ aille alors av ec Salnt- Gerraaln, qui va être le professeur de m. Gémler.

il est reçu au Conservatoire dans la classe Maubanl et, en 1887, il obtient un premier accessit (le comédie dans Le Médecin maigre lui. Entré aux Variétés il débute dan- Paris Port de Mer, il se voll distribuer les doublures de Las souche.

En 1892, II. Mark l'appelle à l'Odéon, on il fera presque toute sa carrière et il débute dans Monsieur de Rebeauval. JusquVn 1900, il interprète (\c> rôles du ré- pertoire dont : L A rb' sienne le pa- tron Marc*, Le Roman d'un jeune 'tontine pauvre. L?s Corbenni . La VU /le Bohème. Le Roman citez la Por- tière, et il fait des créations dans L'Argent d'aulrui, Le Pré Catelan, Le Ruban, La Crise conjugale. Jusqu'à la direction de M. Antoine, il crée des rôles dans : Ma Fée (1901 1, Résur- rection (1902); La Rabouilleuse (1903), Jeunesse (1905), L'Heure Espa- gnole, La Maison.

Lorsque M. Antoine prend l'Odéon en 1906, il commence,par le distri- buer dans Jules César, lui fait jouer Les donjons et un grand nombre de rôles du répertoire classique, dans : Le Malade imaginaire. Le Bourgeois Gentilhomme, Amphitryon, George Dandin, Don Juan, Le Barbier do Sèville, etc.

Il quitte POdéon pour jouer aux Galeries Saint-Hubert de Bruxelles, mais il y revient en 1915, sous la direction de M. Paul Gavault, pour jouer le répertoire, dont Marion de Larme, La Vie de Bohême, La Mare au Diable, Les Misérables, etc., etc.. et il fait des créations dans Monsieur Dassoucy (1919), Les Américains chez nous et La Maison sous l'Orage (1920), Les Chevilles, etc., et M. dernier lui conlle des rôles dans Molière.

M"« DARTHY

(Gilda)

Dès son enfance m n o Gikla Dar- ih\ née a Parts a la passion du théâtre. Sa situation de ramifie ne la destine pas a la carrière dra- matique, el c'est à la mort de Bon père qu'elle se décide à de^ enir co- médienne.

Après avoir i > ri s des leçons avec Mlle du Minii, elle entre au Cons vatoire dans la classe i\f M. Le Bargy

Elle joue alors en tournée les grands rôles des répertoires classi- que el moderne, el après des débuts à la Comédie-Populaire (Folies-Dra- matiques) dans Amour iveugle, elle est engagée par Coquelin.

En mars 1901 eMe joue pour la

première fois à la Porte-St-Martin

s-^y*i dans Quo Vadis rôle de Poppéê . et

après y avoir repris La Case de i on- cle Tout elle est affichée dans Nos Deux consciences, La Maison de Bai- gneurs, La Tmir de Nesles, tandis qu'entre temps elle joue, aux côtés de CoqUelih, à Paris, en Province et à l'étranger les grandes pièces du répertoire el entre autres rôles Roxane, île Cyrano Bergerac.

En 1905 elle va à la Gaîté pour Scarron, et elle rentre à la Porte-St- Martin elle fait de belles créations, en 1907, dans L'Affaire des Poisons (la marquise de Montespan ; en 1909, dans Lauzun.

Engagée à POdéon elle y joue les grands classiques tragiques : Andro- niaque (Hermione), Horace (Camille), Le Cid (Chimène . Bajazet Roxane . Phèdre, Rodogune, Zaïre, et elle est distribuée dans les Affranchis 1910 . Sylla (1913 .

Entre temps, en 1907, elle crée au théâtre Antoine Timon d'Athènes, el aux Arènes de Bèziers elle joue Fille du Soleil el Les Esclaves.

En 1913, deux créations lui sont réservées : Servir théâtre Sarah-Ber- nhardt) et Les Requins (Gymnase .

Pendant les deux premières années de guerre, elle joue pour les bléss is dans des fêtes de bienfaisance, et ensuite ayant signé un contrat au Théâtre Français de New-York, elle interprète les comédies de notre réper- toire contemporain à Boston, Chicago et jusqu'au Canada.

Elle fait sa rentrée sur une scène parisienne en janvier 1921 dans le rôle de Roxane de Cyrano de Bergerac Porte-St-Martin .

M11' DAUSSMOND (Betty)

(Bettina Doncau, dite :)

,\ di\ ans, Mlle Betty Daûasfnond née ;i Beaumoni sur Sarthe, volt jouer La Mascotte. Cette repre sentatlon rail naître en ellfi le soûl du théâtre, et i<»iii eu apprenam if- vlolon, cil'' étudie La diction.

Elle .-'• présente au Conservatoire de .Nantes dan- ie rôle d'Afnèfl de L'Ecole des Femmes; elle y es1 admise, et, après nue année de ri i-- >g, elle obtient un premier accessli dans Nos bons villageois.

Venue a Paris, elle prend quel- ques leçons avec M. Louis Gauthier, ri elle glgrae eu 1904 son premlei eng-agemenl pour l'Egypte, pen- dant une saison elle joue les grands rôles «lu répertoire moderne.

De retour à Part*, elle va aux Ca- pucines pour une Bévue, puis en 1908 elle passe aux Folies-Drama- tiques pour créer Un Coup de Fou- dre, et en 1909 elle va au Palals- Roy.al pour jouer La Revanche d'Eve et L'Eprouve lie.

Engagée au théâtre Michel pour créer Le Feu du Voisin (1910), elle fait une fugue en 1911 à la Comédie-Royale pour interpréter Perdreau, et elle revient au théâtre Michel pour L'Affreux Homme.

A la fin de 1911, ayant signé un engagement pour le théâtre Michel de Saint-Pétersbourg, elle fait deux saisons d'hiver en Russie, et entre temps, lorsqu'elle passe à Paris, elle y reprend Le Dindon (Vaudeville) Le Bon- heur. Mesdames! (Variétés 1913).

En 1914, M. Abel Deval la demande à l'Athénée pour créer Je n' trompe pas mon mari.

Au début de la guerre, elle retourne en Russie, puis joue en Roumanie, et, de retour â Paris, elle rentre à l'Athénée, en 1916 elle crée Le Coq en Pâte et La Dame de Cinéma.

En 1917, après avoir joué Un Type dans le genre de Napoléon et Chez la Reine Isabeau (Bouffes-Parisiens), elle «reprend Le Feu du Voisin (Théâtre Edouard- VII).

Marseille la réclame; elle y joue en 1918, .puis elle fait de grandes tour- nées, et entre autres pays elle va en Amérique du Sud.

De retour à Paris en 1920, elle crée Gabrielle a déeoiœhé (théâtre ■Michel), et La Danseuse Eperdue (théâtre des Mathurins .

En 1921, après quelques représentations données au Perchoir dans A chai perché, elle fait deux créations, Un Ange passa (Potinièrej et Jacque- line au théâtre Edouard- VII, elle reprend (en i-922), V Illusionnisme et y crée Une petite main qui se place.

M - DAVELLI

(Marthe de Reulle, dite :)

Mmani ni\ ailler le chant, Ml] \,-lli - uée i Lille 61

d'abord comme amateur. Un jour qu'elle Fredonne un air devant des amis, ceux-ci lui conseillent d'envi- sager une carrière lyrique, le trac et les <

a met toul (i abord a travaille* pour sou plaisir ai ■•• M. Duvernois. Ayant pris de l'assurance, elle se décide, en 1012, I - une audi- tion devant M. Albert Carré, qui l'engage à l»Opéra-Comlque.

Elle y débute en 1912, dans La fosca, et elle ebante peu Carmen.

En 1913, elle Interprète à Rouen la Cléopétre, de Fernand Le Borne, et elle rentre en 1914 à l'Opel . mique pour créer Marouf.

Elle fait ensuite, pendant la guerre, à l'Opéra - Comique, les créations de Madame Sans-Gêne 1915 . et de Les Quatre Journées (1916), et. au cours de la saison 1917-1918, elle reprend Madame Butterfly. Après avoir chanté en 1919, à Monte-Carlo, Nausicaa, elle revient à la salle Favarl pour créer La Rôtisserie de la Reine Pédauque. Engagée au casino de canne-, elle y chante Nausicaa et La Périchole. En 1921, elle reprend sa place parmi les artistes de EOpéra-Comique, y interprétant des rôles du ré] . el y créant Dans l'Omb

thédraie, l'ouvrage musical de Georges Hue, sur le livret de MM. Maurice Lena et Henri Ferrare.

M. DEAN

Tandis que m. Déan a la Perte Bernard (Sarthe), le 15 mars 1875 donne une représentation de Guignol a ses camarades groupés autour de lui dans la pue, un Mon- sieur s'arrête, écoute, el le rideau baissé lui iiii : t veux tu venir jouer aux Bouffes du Vord ?

Au courant de cette proposition, ses parents commencent par mettre leur <* veto », puis Ils lèvent leur Interdiction et leur ois fall ses dé- ;i dix-huit, ans aux Bouffes-du-Nord, dans Le Fils de Chopard, aux côtés du regretté Lérand.

Après un court séjour au théâtre de Troyes, il esl engagé au théâtre Dôjazet, il joue : Les Fèfnmes Collantes, Ferdinand le Noceur et il y crée Les sir Femmes de l'uni.

A la suite de cette création il signe pour dix ans avec la direction du Palais-iioyal, il ne reste que quatre ans y jouant dans Séance de Nuit, Monsieur chasse, Le Dindon} Le Fil à la Patte, La Culotte, Coraltn el ( ie, Le Boulet, La Cagnotte, etc. il passe ensuite à l'Ambigu il inter- prète La Bande à Fifi, Le Porteur aux Halles.

Engagé à la Porte-Saint-Martin, il y joue pendant six ans, y étant affiché dans Cyrano de Bergerac (le Marquis), Le Courrier il" Lyon, Falstaff, Napo- léon, Nos deux Consciences et y faisant la création de Chantecler (le Pin- tadeau).

Il quitte la Porte-Saint-Martin pour jouer Le Bossu au théâtre Sarah- Bernhardt, el il .signe un engagement avec la direction du Châtelet. Il y débute, en 19H, dans Michel. Strogoff (Jo'livet), y joue Le Tour du Momie en 80 jours (Passe-Partout), fait les créations, en I9i:>, des Exploits d'une petite Française (Coquilles); en 1916, Bick, rai des Policiers (Antonin); en 1917, La Course au Bonheur (Pirmini; eu 1918; Les Millions de l'Oncle Sam (Eugène); en 1920, L'An -20-20.

Après avoir repris Le Tour du Monde en 80 jours.* d c-r«§e en décembre 1921 Jean qui Rit. (Joliquet).

M. DEC] IAMPS

(Charles)

rendent ensemble au Lj !'>r-

cel parlent toujours de q théâtral* s. 3ont qui, à lui tout - .ii!<- el Joue

- ; iil a \ ues '-t M. bampSj à Paris le 13 - tembre 1882, qui au cours de entretiens prend le *r«»ut du théâtre.

lire -il octobre 1902, - 1 Unis lans ss - . . 1

lant ses tudes fait des tour- nées lie-Française <-t Joue à l'Œuvre Peer Gynl, L< s s - - instructeur. En 1905 es - - au Trianon p >ur 1 réer La Police 1 aux 3 Dramatiques pour jouer Une Veine de... et reprend Triple- patte a l'Athénée. - - .■- pour six ans avec la d . du Gymnase, il est affiché dans : M wtne . Le Bonheur de Jacqueline, Le Scandale de Monte-Carlo, Le P * Portant 1908 . L'Ane de Buridan, La Rampe, Pierre el Thé ■- g :</ Fugitive et Miquette el sa Mère is 1910 . Le Sculpteur de Vasques, papa [91 1 .

Entre t ;mps, il joue à la Comé ! sy, à la Porte-

it- Martin L<i fit» et L'Abbé Constantin, au théâtre Antoine rerre d'Epou- vante, au théâtre des Arts Fantasia, crée : Chantecler à îru\' -

En 1912 va au théâtre Michel jouer Lu Cage ouverte et si - - 3 la tenaissance il reprend Patachon, crée L'Idée de F - die

enchère 1013 . Passe à la Comédie des Chai 3 - - il j >ue Le Téfru d'Or et en 1914 y interprète une 1 Eng-agë au 4 Régiment d'ïnranterie, drux rois ssé, '■17. rentre au Gymnase pour jouer Petite Reine : " intoine interpréter .)/. Bourdin profiteur, puis ssiv

918 Botru chez les < ivUs Pa - U eu 191

t L<j t hasse à l'Homme Variétés en 1920, La Fernn a 1921 L'Amant . Un Ange p --

S22, va au théâtre Marigrny pour créer Péché de '■

M. DEFREYN

(Henri)

\c | Bruxelles, M. Henri Defrej n se présente su Conservatoire de cette ville ci y étudie la comédie, mais BUlvam sa destinée oui le pousse vers l'opérette, il signe nu engagement an théâtre du Parc il crée fetta.

n \ lenl ensuite à Paris el esl en- gagé aux Bouffes-Parisiens il dé- bute dans i." Fille de la Mère Michel. un jour dans une agence théâtrale, il se trouve en présence de m. i-'nrsy qui cherche un artiste ca pable de chanter l'opérette et te revue. Le chansonnier fait passer une audition à .M. Henri Defreyn, et l'emmène en tournée avec lui, puis en 1905 lui l'ail créer a si Boite Le Chien d'Aicibiaâe, Le Re- tour du Quincaillier.

En 1906 il signe avec la direction des Variétés pour chanter Le Para- dis de Mahomet et il reprend Educa- tion de Prince au Vaudeville. En 1907 il passe aux Capucines il crée Son petit Frère, et en 1908 il revient aux Bouffes pour interpréter S. .1. R. Engagé à l'Apollo il se consacre exclusivement à l'opérette, et y reste six années consécutives créant en 1909 La Veuve Joyeuse, en 1910 Rêve de Valse et Hans le Joueur de Flûte, en 1911 Les Transatlantiques (transformés en opérette), La Divorcée et Les Petites Etoiles, en 1912 Le Comte de Luxembourg et Le Soldat de Chocolat, en 1913 La Chaste Suzanne, La Jeunesse Dorée et Cocorico, eu 1914 La Fille de Figaro.

Après la déclaration de guerre, fin 191 i il rouvre la Gaité avec La Fau- vette du Temple et en 1913, il crée Le Poilu (au Palais-Royal; et la revue A la Française au Gymnase, puis il reprend La Belle Aventure (Vaudeville). En 1916 de nouveau pensionnaire du Gymnase il y crée La Charette anglaise et La Petite Dactylo.

Engagé en 1917 au théâtre Edouard- VII il reste quatre ans il y reprend Le Feu du Voisin, y crée Daphis et Çhloé (novembre 1918), Rapatipatoum 1919) el La Liaison Dangereuse.

En 1921 il fait trois créations successives : Nelly la Gaité), La Dame en Rose (Bouffes-Parisiens), La Petite Fonctionnaire (théâtre Mogador), puis il passe à PEden il reprend La Chaste Suzanne.

M. DEHELLY

C'est ;i Versailles, dans la pro- priété de Delaunaj . que se décide ta carrière de M. Debclly, ne a Frea- nay-le-Grand (Aisne). En effet, du

jour il est présenté a M. l'eiau- nay, ce dernier s'intéresse vlvemenl bu jeune bomme qui vient de termi- ner ses études au lycée Henri- IV, et lui reconnaît îles dispositions pour le théâtre. Lorsqu'il lui a fait réciter des vers, en guise de dé- monstration, Delaunay joue en présence des scènes entières et un soir il déclare : « Votre nom com- mence par la même lettre que b mien, je vous souhaite la même car- rière ». Sûr de son élève il lui conseille de se présente? au Conser- vatoire. Reçu en 1888, M. Dehelly obtient en 1889 un premier accessit dans l'Ecole des Femmes et, en 1890, il se voit décerner un premier prix à l'unanimité dans Le Chandelier.

Engagé à la Comédie-Française, il y débute le 5 décembre 1890, dans L'Ecole des Femmes Horace et joue ensuite Tartuffe vL'anii- .

Il interprète, au théâtre Français, un grand nombre de rôles du réper- toire classique : Le Dépit amoureux (Eraste), Le Mariage forcé, L'Ecole des Maris, L'Ecole des Femmes, Le Bourgois Gentilhomme, L'Avare, Le Misanthrope, Les Femmes savantes, Les Fâcheux, Le Sicilien, Le Menteur, La Surprise de l'Amour, L'Epreuve, La Mère confidente, Le Jeu de l'Amour et du Hasard, Les Menechmes, Les Folies amoureuses, Le Légataire uni- versel. Le Mariage de Figaro, Le Barbier de SévUle, etc., etc...

Dans le répertoire de la Maison de Molière, il est affiché dans : L'Amiral, Le Klephte, La Joie fait peur. Mademoiselle de la Seiglière, L'Autographe, Charlotte Corday, Le Fils naturel, 1807, Patrie, Les Effrontés, Mercadet, L'Etincelle, Shyloeh, Les Romanesques, Le Voyage de M. P^rriehon.

Il fait des création- dans : Advienne Leeouvreur (1898), Othello (1899), L'Autre Danger (1902^, La plus Faible, Le Paon, Le Père Lebonnard 1904), Don Quichotte (1905), Le Dieu Terme, Fleur d'Avril (1907 . Connais-toi (1909), Le Ménage de Molière (1912) ,Roméo et Juliette (1920).

M. DELMAS

(Jean-François)

Dans les théâtres de Belle\ llle, Ba- tlgnoïles, Montmartre, un Jcun< homme Joue le drame. C'est un artiste consciencieux. Il s'appelle nas el esl a Lyon, le i i avril 1861. Chaque soir, il esl affiché, el tous les dimanches il Joue une pièce nouvelle.

Comme dans son enfance il ;i pris des leçons de 3olfège au Conserva- toire de Lyon, <■! qu'il a une voi\ agréable, il peut, à l'cccaslon, Inter- préter des morceaux de chant dans les grands drames du répertoire. Un jour que dans Lucrèce Borgia il lance La Chanson à boire, il émer- veille les choristes .L'un de ceux ci, dénommé Legrain, s'offre à lui donner des leçons de chant.

En 1889, des camarades le décident à se présenter au Conserv-atolire, il est admis dans les classes de Bus- sine (chant) et Aubin (opéra). Après son service militaire, il termine ses études, ot, en 1886, à l'unanimité, il obtient le premier prix de chant, dans Sémiramis, et le premier prix d'opéra dans Œdipe à Colonne, Ro- bert le Diable, Les Huguenots.

Son engagement à l'Opéra est dé- cidé des 1885 (année il eut deux brillants seconds prix), mais il ne

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signe officiellement qu'en 1886, e1 débute dans les Huguenots.

Dès lors, il fera toute sa carrière à l'Opéra, y chantant presque tou

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répertoire, prenant part aux grandes créations.

Dans les ouvrages du répertoire, il est affiché dans Le Freyschutz (Gaspard), Faust (Méphistophélès), Aïda (Le Roi), Don Juan (où, ù deux reprises il chante « Don Juan » et deux fois « Leporello »), Sigurd (Hageiu,

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reprises il chante « Don Juan » et deux lois « Leporello »), Sigurd (Hageni, Roman et Juliette (Capulet et Frère Laurent), Guillaume Tell (Gessler), Othello (Iago), Tannhauser (Landgrave), Joseph (Jacob), Patrie < (Rysoor) , Le Cid (Don Diègue), Alceste (le Grand Prêtre;, Henri VIII, Samson et

Tinliln Ho P.panrl TM'i-j tvfH

Dalila (le Grand Prêtre).

Il fait (\i'> créations dan- Lt (1 Chi

C

(1904), L'Etranger (1904), Armide (1905),

1906), La Catalane (190? 1908), Monna Vanna i. et La

Bippolyte et Aricie (1908), Le Crépuscule des Dieux '1908), Monm (1909), L'Or du Rhin (1909), La Fore! (1910), Roma et D'un- '191-2 Damnation de Faust, Tristan et IsoVde, Fervaai, Parsifal, Siegfried.

T.-.. ..r. . ,-1,.,,,- ,1, ,....;.- -, „,-.,•.,■.,•.•. m f.,:i i.. -, .....-....;..,. . .1.. i .. i . .

En ces deux dernières années, il fait les créations de La Légende de Saint- Christophe (1920), et Antar (1921).

M. Delmas a joué aussi sur de nombreuses scènes de province et de l'étranger : à Béziers La Vestale; en Russie Judith et Holopherne ; à Lisbonne Méphistophélès, de « Boïto » ; à Monte-Carlo Le Tasse; à la Société des Concerts Faust, de « Schumann ».

M DKLVA1K

(Jeanne-Louise Deluermoz, dite :)

Vers neuf ans, après a\ oir assisté à une représentation du Tour <iu Monde en 80 Jours, Mlle Delvair nrc a Paris, if io décembre l

déclare à ses parents qu'elle veui faire du théâtre. » Simple réflexion d'enfanl », croit son père, qui dé- sire que sa fille Jeanne, à L'exemple de ses Meurs, entre dans la mode. Mais la vocation théâtrale parai I innée chez la jeune lllle. qui trouve le moyen d'ètee présentée à Paul Monnet, devant qui elle récite une poésie.

Malgré les encouragements du So- ciétaire de la Comédie-Française - parents exigent qu'elle entre chez un grand couturier elle fait une ires médiocre employa

N'ayant aucune disposition pour le métier qu'on lui a choisi, elle ob- tient alors l'autorisation de sa mère de travailler avec Paul Mounel et de se présenter en 1897 au Conser- vatoire où elle est admise dans la classe de Worms. A son concours d'admission elle reçoit les félicita- tions de Jules Claretie et Victorien Sardou, ce dernier lui déclarant qu'il aurait besoin d'elle dans deux ans.

En 1899 elle obtient un premier prix de tragédie dans Les Erinnyes et elle est engagée aussitôt à la Comédie-Française elle débute le 22 dé- cembre 1899 dans Andromaque (Hermione). Elle joue encore Mithridate, Charlotte Corday, Les Fossiles, evôc en 1900 un rôle dans Alkestis, el se Tait remarquer en 1901 en apprenant et jouant en douze heures le rôle de Dolorès dans Patrie.

Dès lors dans le répertoire classique elle interprète « Chimène », Ca- mille », « Pauline », » Agrippine », « Roxane », » Andromaque el Her- mione », Elvire de />"// Juan, Briphile d'Iphigénie en Aulids, etc., etc.

Dans le répertoire du Théâtre Français, elle est affichée dans Œdipe Uni (Jocaste), L'Etrangère, Claudie, Medée, La Dernière Idole, Le Marquis de Priola, L'Enigme, Marxon de Lorme, Les Erinnyes, Le Duel, La Loi de l'Homme.

Elle fait des créations dans Les Phéniciennes, Le Paon. La Courtisane, La Robe Rouge, Andromaque et Pelée, Les Noces Corinthiennes, Le Pre- mier Couple, L'Hérodienne, Lu M<>rl enchaînée.

Sociétaire depuis 1910, elle a interprété sur les scènes de plein air : La Fille île la Terre, Esclarmonde, Vers le Destin, Les Bacchantes.

M,u DENISE-HEBERT

(Rosa Hébert, dite :)

i esl ''ii prenant des leçons de diction avec m. Coste que m 1 1 » i> - nise H<éberl née à Lille se sepl attirée vers le théâtre. Elle m pré- sente, en octobre 1909, an Conser- vatoire, où elle est admise dans la classe de m. Rapnaël Duflos. pen- dant ses études, eu 10 in, elle joue un petit rôle a la Comédie-Fran- çaise, dans La Fleur merveilleuse, et, en 1912, elle crée au théâtre RéJane Les Jeux ouverte.

Après avoir obtenu uu deuxième prix de comédie en 1011, dans Mar- got, et ayant terminé se.H trois années de Conservatoire, e 1 1 « ' va jouer Mon Bébé aux cotés de, Max Dearly aux Bouffes-Parisiens, puis au Gymnase et au théâtre Réjanc

C'est en 1917 qu'elle entre à l'Odéon, elle débute dans On ne badine pas avec l'Amour (Ro- sette). Elle joue alors dans le réper- toire du théâtre : Le Barbier de Séville (Rosine), Le Mariage de Figaro, L'Ecole des Femrxes (Agnès), L'Ecole des Maris, L'Artésienne (l'Innocent), Le Grillon du Foyer, La Mare au Diable, Le Chevalier de la Mode, L'Intrigue épistolaire, Les Grâces, L'Ecole des Mères.

Parmi les créations au second Théâtre Français : La Vie d'une Femme, La Mare au Diable (1919), Monsieur Césarin, écrivain public, Roger Bon- temps (1920), Le Coup de Vent. La Pie borgne (1921V

Elle quitte l'Odéon pour entrer au Vaudeville elle crée Le Chemin de Damas. EULe passe ensuite au théâtre Marigny en février 1922, elle fait une création dans Mij Love... Mon Amour.

M. DENIS D'INES

- de quartier, en 1901, que M. Denis d'il - le ir septembre

premiers débuts «-m jouant ,i Mont- parnasse, aux Qobelins, a Grenelle. n compte parmi les srtlsl - troupe de Bellevllle, lorsqu'il se présente ;m Conservatoire en i

- admis dans la classe de M. Le Bargy. Pendant ses études il joue au théâtre de Bellevllle le répertoire du Boulevard : en 1 90 i il obtient un deuxième prix dans L'Avare 1905 il a un premier accessit de tragédie dans Charlotte < orday.

Sur la recommandation de M. Tra- rieux il passe une audition devant M. Antoine qui l'engage à son théâ- tre pour la saison 1905-1906, lui fait rnVr Vers l'Amour, Vieil Heidelberg et le distribue dans La Bonne Espé- rance, Le Canard Sauvage.

Apres son service militaire il rentre, en 1908, à l'Odéon M. An- toine lui ronfle des créations dans Pur mi les Pierres. La Dévotion à In Croix. La Mort de Pan.

En 1909 il y crée La Tragédie Royale, Les Grands, Beethoven. !.■ - Emigrants, La Bigote, puis il joue presque toutes les pièces nouvelles : Antar, L'Ecole des Ménages, Coriolan, Bornéo et Juliette, Mademoiselle^ 1910 . L'Inquiète, L'Armée dons la Ville, Bivoti. Coeur Maternel. Les Mages sans Etoiles. David Copperfield, Aux Jardins de Murcie 1911 , Trottus et Cressida, L'Honneur Japonais. La Foi 1912 . La Maison Divisée, La Bue du Sentier, L'Ecole de la Médisance, Manon Lescaut, Rachel 1913, Le Bourgeois aux Champs 1914 .

Pendant ces six années il interprète de nombreux rôles du répertoire dans L'Ecole des Femmes. Le Mariage de Figaro. Lazare u> Pâtre, Thérèse Raguin. Les Corbeaux. Le Double Madrigal, Le Roi Lear, etc., etc.

Engagé à la Comédie-Française il y parait pour la première fois le 11 juiîet 1911 dans Le Prince Charmant; puis il joue Le Barbier de Séville Basile . Ami Fritz (Frédéric . Le Gendre de M. Poirier Vatel . Buy Bios [Guàrdil] . etc.. etc.

Mobilisé comme auxiliaire de Mars 1915 à mars 1916, il rentre au Théâtre Français dans Boubouroche (le vieux Monsieur . et il fait créations en 191? dans L'Elévation. D'En jour à l'autre. La Double Ren- contre ; en 1919 dans Mangeront-Ils. Le Petit chaperon Rouge ; en 19-20 dans L'Hérodienne, Roméo et Juliette: en [9-2-2 dans Vautrin.

Sociétaire depuis 1920 il joue de nombreux rôles du répertoire : Le Menteur. George Dandin, Le Bourgeois Gentilhomme Maître d^ da - Le Bonhomme jadis. Les Femmes Savantes Vadius . L'Aventurière Anni- bal . Notre Jeunesse, Britannicus Narcisse. Le Dépit Amoureux, M. Pourceaugnac, L'Avare Harpagon . Le Flibustier Legouez , Le Sourire du Faune François., etc.

M DEPRESLE

(Juliette)

i nr jeune Qlle esl employée dans un magasin de coiffures pour dames, elle s'appele Mlle Juliette Depresles, el est née ô V;m\ le- Penll (Seine-et-Ola

se .sentant des dispositions pour le théâtre, une de ses clientes, ar- tiste de métier, lui propose de l'emmener en tournée. Elle ne peui résister a la tentation, el elle part m Suisse, elle l'ait ses débuts dans de petits rôles du répertoire contemporain.

De retour à Paris, elle l'ait un court séjour aux Mathurins, elle joue Sous les Marronniers, el elle cuire en 1912 à l'Athénée, elle est distribuée dans Le Diable Er- mite.

Après être passée au théâtre Mi- chel, où elle interprète plusieurs pièces, dont En Camarades, ell-e va au music hall, elle joue à la Gaîté-Rochechouart et à la Scala : Comme on fait son Lit. Elle revient au théâtre pour faire des créations, en 1913, La Saignée (Ambigu), el en 1914, Madame (Porte- Saint-vMartin). Peu avant la déclaration de guerre, elle reprend Le Zèbre (Renaissance . En 1914, après la mobilisation, elle part en Russie, au théâtre .Michel de Pétrograd, elle joue le répertoire, étant distribuée dans : Miquette et sa Mère, La Petite Chocolatière. L'Ane de Buridan, Ma Tante dfHon- fleur. Occupe-toi d'Amélie, Les Maris de Léontine, La Charrette anglaise, Le Mannequin, L'Arlésienne (Vivette), etc., etc.

Après avoir assisté à la révolution russe, elle revient à Paris non sans avoir surmonté milles difficultés et elle ira en représentation à Lyon elle joue Vous n'avez rien à déclarer?

En 1017, elle fait des créations dans Autour et Cinéma (théâtre Déjazel , Le Système D. (Ambigu), et, en 1919, elle crée L'Ame en Folie (théâtre des Arts).

Après avoir joué Les Pervertis (Grand- Guignol), elle interprète Le trime du Bouif (Eldorado).

M* DERMOZ

(Germaine Deluermoz, dite :)

\ Magny-en Vexln, une miette de - i ans, mii<' Germaine Deluermoz née a l'an- réunit autour

d'elle les euranta du bourg ei leur fait Jouer La Poupée, une opérett* à laquelle elle a ivec ses pa-

rent*

Dan? sa famille on aime le théâ- tre. Du reste, sa sœur, Mlle Delvalr, ches a\ ain elle, el en la conseillant l'exemple en montanl sur les plan- rhes avant «le, < l en la conseillant en vue d'une causerie dramatique. Présentée à Jollet, elle travaille les classiques avec lui.

a l'âge de seize ans, elle débute à l'Hippodrome de Roubalx dans Ber- nani elle joue trois rôles : la duègne, le page, la dame.EUe esl sur le point de se présenter au Conser- vatoire lorsque, interprétani à Biar- ritz un petit rôle dans L'Age d'ai- mer, Réjane vient à passer, la re- marque et l'engage pour le théâtre qu'elle fait construire.

Le 15 décembre 1906 elle est de l'inauguration du théâtre Réjane étant distribuée dans La Saveili. BHe y reste quatre ans, y raisanl des créations dan- Rafles 1907), Qui perd gagne 1908), L'Impératrice, Le Risque, Le Refuge (1909 . La Flamme (1910 . etc., etc., et elle est distribuée dans Madame Sans-Gêne, La Course du Flambeau. Zaza.

Elle quille le théâtre Réjane pour entrer au théâtre Antoine (direction Gémier elle crée La Femme et le Paulin 1910 . Les Petits. L'Homme qui assassina (1912 . Le Vagabond, La Force de mentir, et elle reprend La Vie Publique.

En 1915 elle part en Russie au théâtre Michel de Petrograd elle i - deux saisons, y interprétant ungrand nombre de pièces dont FrancUion,

Patrie. Le Lijs. L'Avenir, etc.. etc.

Quittant la Russie aux premiers jours de la Révolution, elle revient en France et elle part en Amérique du Sud.

De retour à Paris, en 19-20. elle double Mme Yvonne de Bray dans L'Ani- mateur Gymnase . et elle reprend Les M me et une Nuits Variété- . \ avoir joué Le Pas de Quatre théâtre Michel) et Beethoven théâtre les Champs-Elysées), elle orée en 1931, La comédie du Génie théâtre des Arts).

Ayant interprété Le Loup du Gubbio •Comédie Montaigne . «die fait les reprises des Peux Gosses théâtre Sarah-Bern-hardl et Oiseaux de Past (Nouvel- Ambigu). F.ng-agée ensuite au Vaudeville, elle y crée /.-' Chemin de Damas (novembre 1931 et y reprend Papa,

M. DESJARDINS

(Maxime-Julien)

\r ,i Auxerrc le 17 septembre 1863, M. Desjardins se présente au Conservatoire en donnant un rôle fornique Gros René ». n esl reçu ci admis dans la classe «le Delaunay, ci en 1867 n obtleni un premier ac- cessll de tragédie dan- Oreste,

i n gagé aussitôt a l'Odôon il y dé- bute dans Néron de Brltanntcus. En 1889 il signe avec la direction de l'Ambigu, mais auparavant il esl prêté an théâtre du Château- d'Eau pour y créer en plein bouJanglsme une pièce qui défraye la chronique: La Conspiration du général Mallet. Pendant trois ans 11 esl le pen- slonnaire de l'Ambigu, y interpré- tant Le Régiment, Les Cadets de la Heine n est même demandé pour créer Napoléon dan- Madame Sans- Géne, mais l'affaire ae se fait pas il entre alors à Ja Porte-Saint-Mar- il reste sept ans, y faisant des créai ions dans Napoléon, Sabre au Clair (1894), Le Collier de la Reine, La D'i^ne de Carreau, Messire Du- </uesclin (1895), Les Bienfaiteurs, Le Colonel Roquebrune (1896), La Mort de Hoche, Cyrano de Bergerac (de Guiche) (1897), Plus de Reine, Les Misérables (1899), Jean-Bart (1900). Il entre en 1901 au théâtre Sarah-Bernhardt, y reprend, en 1901, L'Aiglon (Metternich), y joue Théodora (1902), crée Théroigne de Méricourt (1902), Varennes, Bohémos, Par le fer et par le feu (1904), Angelo (1905).

Il va ensuite à la Gaîté il joue Les Oberlés (1905), L'Attentat (1906;, puis M. Antoine le demande à l'Odéon il débute dans Polyeucte (Sévère), et il lui fait créer en 1907 La Maison des Juges, Florise, La Française, L'Otage. Il est prêté à la Porte-Saint-Martin pour jouer, en 1907, C Affaire des Poisons.

De retour à l'Odéon il y reste douze ans créant, en 1908, L'Apprentie, Petite Hollande, L'Alibi, Parmi les Pierres; en 1909, la Tragédie Royale, Les Grands, Beethoven, Les Emigrants, Jarnac, Comme les Feuilles; en

1910, L'Ecole des Ménages, Madame Molière, Un Soir, Les Affranchis; en

1911, Rivoli; en 1912, Le Redoutable, Troïlus et Cressida, L'Honneur Japo- nais; en 1913, La Maison Divisée, Sylla.

M. Gavault prenant la direction de l'Odéon il confie à M. Desjardins des rôles dans La Closcrie des Genêts, Marion de Lorme, L'Aventurier, Fédora, Par le Glaive, Le Juif Polonais, Sévero Torelli, L'Assommoir (Goupeau),

En janvier 1919, après avoir créé à l'Odéon La Vie d'une Femme, il est engagé à la Comédie-Française il débute, le 26 février 1919, dans Man- geront-ils (Le Roi Man).

Dans le répertoire classique il y joue Le Cid (Don Ruy Gomez), Polyeucte (Félix), Mithridate, Cinna (Auguste), Phèdre (Thésée), Andromaque (Pyr- rhus), Horace, Le Malade Imaginaire (Bérald), Le Misanthrope, etc., etc.

Il y interprète dans le répertoire Buy Blas (Don Salluste), Gringoire (Louis Xi), etc., crée, en 1930, L'Héroilienne et reprend, en 1921, Le Passé,

M. DESSONNES

(Marcel Plique, dit :)

Dune famille de professeurs, m. Dessonnes I l'aria le 12 no- 1 1 t 1 1 1 » i . - 188" commence par pré parer .-a licence ca lettres. Après a i première année de cours a la Sor- bonne, il abandonne ses études lit- téraires pour l'air»- iiu théâtre.

il se présente alors an Consen a- tuire il est reçu dans de Worros. Tandis qu'il suil - - cuni.-. il joue an théâtre de 1 Œuvre - ius le nom de Luxeuil, y Interpé- tant Au-delà des Forces humaines, L'Ennemi du Peuple, Le Triomphe de la Bais, ni. En 1899 il .sort du Conservatoire avec un ier prix de comédie obtenu dan- Le FUs Na- turel.

Engagé à la Comédie- Française, il y débute le il octobre 1899 dans Froufrou (Valréas) et joue ensuite On ne badine pas avec l'Amour (Perdican), et Le FUs Naturel.

Dès lors il fait une brillante ear- rière au Théâtre Français, y inter- prétant entres autres pièces dit répertoire classique : L'Etourdi, Les Femmes Savantes. L'Avare, Tartuffe, Le Misanthrope, Le Mariage de Figaro. Dans le répertoire de la Maison, il est distribué dans : Hernani (Don Carlos\ Ruy Blas, Les Caprices de Marianne, Le Monde /'<<// s'ennuie, Le FUs de Giboyer, Trilby, Les Effrontés, Francillon, L<> Marquis de la Seiglière. Marion de Lorme. La Parisienne.

D'autre part, il fait des créations dans Le Roi (1901', Le Marquis de Priola, La Petite Amie (1902», Les Affaires sont les Affaires (1903), Le Père Lebonnard (1904Ï, La Conversion d'Aleeste, Don Quichotte (1905), Paraître. La Courtisane (1906^, Simone, La Paix chez soi (1908', Modestie (1909), La Fleur Merveilleuse (1910), Le Goût de la Vie (191 1 . Le Sacrifice 191? . L'Essayeuse (1914).

Mobilisé pendant la guerre, il fait sa rentrée en 1919 dans Le Jeu de l'Amour et du Hasard, en 192;? crée yautrfri,

M- DEVAL

(Marguerite)

^Hk ^PBh

^aÉfi

Br ^BmbÊt

C'est Madame Paillasse Egrenant du beau rire, Aux Nouveautés, aux Capucines, Au Vaudeviye, aux Mathurins

Elle rend plus lestes, plus unes Les intentions des refrains Et le public est en liesse Dans un club ou dans un salon Quand détaillant une chanson Sa maîtrise en fait une pièce Et c'est elle qui crée aussi f.a Revue à trois personnages Qu'elle colporte sur \t'^ plages. C'est ia parade en vers à « La Boite

Fursy » En vers libres lancés par elle Sans emphase mais juste à point Qu'elle fleurdelisé avec soin D'un geste vif de sauterelle.

Pour Mlle ^rguerite Deval, qui a loué sur un grand nombre rte scènes de l'an-, ei nu dlrectrW: du théâtre des Mathurins, Le il poète m. RedelspergoT a spéclale- menl écril les vers suivants :

Si celle marguerite est née i a bas au lier paya Lorrain

il fallait a sa destinée Quelque plus fertile terrain El caris a sa boutonnière \ uns cette fleur prlritanlère Pleur au cœur d'oi En collerette h Pierrette

mu des ce jour pris son essor El s'épanouit toute en joie Devant la rampe qui flamboie. Lorsque Marguerite Deval A mis son nom sur une affiche Le Directeur dit : « Je suis riche El je ne crains pas de rival ». c'est qu'elle est pimpante, folâtre lait œuvre d'Art avec un Rien Et brûle les planches si bien Qu'il faut assurer le théâtre. Tour à tour nous l'applaudissons Dans la Revue ou l'Opérette

et c'est Messallnette

au vent de [ses chansons Les revuistes en renom Sont suspendus à sa sonnette Car ils savent que la recette Dépend d'un oui d'elle ou d'un non; Elle est pour eux la propagande Le sûr crédit du commerçant C'est le gros succès sur commande C'est du quatre-vingt-dix pour cent. Et cette très petite artiste Apparaît grande, portant haut Et ses auteurs disent : oh oh! C'est une collaboratrice. Je l'ai chantée en vers très courts, à [petits pieds, Pour qu'en voyant les siens (de

[pieds ) vous vous trompiez. Jacques Reuelspehger.

En 19?;>, elle crée aux Nouveautés Diane au Bain.

M""' DEVOYOD (Suzanne)

Sa itièt'c jouaut la I

inné D \ oyod née à Parla r i « -

quente toute jeune la Maison m iiière. Dans son enfance ses pa- rents lui ront Interpréter cbei amis L'Etincelle el Le Monde l'on s'ennuie.

lu Cons -n atolre, dans '.i class le Got, lès sa sortie elle entre à 10 i s débute, en 1893, dans le Misan- thrope Célimène . y joue Fausses < onfidences, el crée La Blague, en 1895.

Après avoir entrepris des tour- nées à l'étranger elle Joue les grands rôles du répertoire mo- derne, elle esl engagée en 1898 au Théâtre Antoine elle crée Le Talion, L'Avenir, La Nouvelle Idole (Louise . l-'t Meute L'Enquête. La Philippine, et e,:^ est lésigué«î par BecquG pour jouer La : sienne. \ l'Œuvre elle interprète ensuite La Concurrents, puis lie i ss à l'Ambigu en 1906 pour jouer 'La Tourmente, et après une tourna l'étranger avec Coquelin, elle inaugure la direction Antoine à l'Odéon en créa ni I.n Préférée 1906 Engagée aussitôt à la Comédie-Française, dont elle est aujourd'hui ■taire, elle y débute le 21 septembre 1907 dans Notre Jeunesse Hélène Briant). Elle fait alors des créations dans L'Autre 1907), La VeUie 'in Bon/leur (1909 . Cher Maître et Primerose 1911 . Vouloir 1913 , L'Envolée 191 i. Les Nouveaux Pauvres 1917), L'Elévation (19-17), Les Sonars d'Amour (1910 . Juliette el Bornéo 1920 .

Elle joue les grands rôles du répertoire moderne dans Amoureuse, Le Demi-Monde (la baronne d'Ange . Le Bon Boi Dagobert, Les Tenailles, Denise. Antony, l." Princesse Georges, L'Ami des Femmes, Mademoiselle île La Seiglière, L'Abbé Constantin. Maman Colibri, Le Moioh' l'on s'ennuie, Paraître, Les Deux Ecoles.

Dans le répertoire elle esl distribuée dans Tartuffe Elmii Savantes (Philaminte), Le Malade Imaginaire, Le Misanthro) Il ne (nul jurer de rien, Les Caprices de Marianne, etc., etc.

M 1MHTERLE

(Amélie Laurent, dite :)

Lorsque m. Théodore Dubois vient présider les examens du Conserva- tolre de Dijon, il décerne les pre- miers prix de chanl et de solfège à Mile Amélie Laurent, née b Stras- bourg:, mais qui a fall toutes sea études h Dijon, son père, officier supérieur, esi en garnison.

Prêtani ensuite son concours a un concert, donné Che* le maire d'Is sur- Tille, celui-ci la recommande t son oncle, régisseur étiez Colonne, du elle est seule admise sur qua- rante concurrentes. Au cours d'une représentation, elle fait la connais sance de m. Fock, chef d'orchestre du théfttre des Variété-, qui lui pro- pose de la présenter à son directeur.

Elle est engagée aux Varié- té-, où elle y débute sous le nom rte Guimard, dans L'Œil crevé (Eclo- slne . puis prenant le p jeudonyme de Diéterle, elle chante La Vie pa- risienne, et fait des créations dans L'Héroïque LécardunoU (la Sou- brette), Le Pompier de Service (Jus- tine), La Semaine à Paris qui mar- che, Le Nouveau Jeu (Riquiqui), Les Petites Barnelte (Margaret) et Le carnet du Diable, de Serpette, ce dernier ayant écrit une valse pour oLlo. Très remarquée Stéphane .Mallarmé lui envoie, le quatrain suivant :

Du rossignol aux bosquets miens Jette sa folle et même perle, Il prélude et je me souviens De Mademoiselle Diéterle.

Après un mois de séjour au camp de Krasnoië-Selo, elle chante avec Juilic, en présence du tsar, elle revint à Paris, joue Napoli et L'Enfant Pro- digue (Folles-Bergère), crée Les Travaux d'Hercule, Le Nez qui' remue ■Hoiir- fes), /.'/ Petite Milliardaire, Cœur de Moineau, Triplepaite (Athénée)*

C'est alors que Léon Dierx écrit pour elle :

Du rossignol aux bosquets miens Le grelot fait avec la perle, L'éclair, l'étoile et le rayon, Tout cela vit en Diéterle, Pour qu'à ses pieds de Cendrillon Le fracas des bravos déferle.

De retour aux Variétés, elle y crée Le Paradis de Mahomet, Le Roi (1908), Le Circuit (1909;, Le Bonheur sous la Main (191L, Ma Tante d'Honfleur.

Au début de la guerre, devenue infirmière, à Fourras, elle fait sa rentrée au théâtre des Variétés (direction Pavie), dans Béguinette (1917) et La Dame de Monte-Carlo (1918). Elle passe à l'Ambigu, en 1919, pour créer J'veux avoir un Enfant, et elle rentre aux Variétés pour jouer Le Roi (1921) et y créer, en 1922, La Belle Angevine.

M. DORIVAL

(Georges-Edouard Lemarchand, dit :)

Taudis qu'il est peiutre sur por- celaine, M; bornai - ne a Orival - ine- Inférieure , le '.'G décembre !>71 KSSlSte au cours de décla-

mation de Talbot, il pour mandes Mme Emlltenne Duz et mm. Arqullllère et h. Krauss.

Décidé à ralre du théâtre, 11 prend le nom de son village d'origine, i présente au Conservatoire, j reçu et a comme profi surs Mau- bani el m. Silvain. Pendani études, sous le nom de Denel, Il i à l'Ambigu Les Deux Patrie», La i, dites de l'Escadron, au Chatelet tuif Errant. Les Fugitif s, et, en 18 n obtient ud deuxième prix de tra- gédie dans Les Brinnyes.

Engagé à l'Odéon en 1806, il y débute dans Philoctète, y Joue le répertoire classique : I Bo-

rtwe, Britannicus, reprend Les Brin- nyes (Orestès), L'Artésienne Fré- dérl), fait des créations dans Le Chemineau (Toinet , Les AnUbei, L<i Rabouilleuse, Les Ventres du- res, etc...

Sons la direction Antoine, il <-st

distribué en 1906 dan- La Préférée,

Le Vrai Mystère aie i" Passion, puis

il passe à la Porte- Saint- Martin,

.1 fait des créations, en 1907. dans Lu Marjolaine, Le Manteau du Roi,

L'Affaire des Poisons : en 1908, La Femme \ .• en 1909, Lauzun, Le Roi

nuis Royaume : eu 1910, Chantecler le Grand Due .

Il va à l'Ambigu pour jouer, en 1911, Le Liui Soleil, A lu Nouvelle, puis 1 signe avec la direction du théâtre Antoine, il est affiché dans Le Tagabond et impressions d'Afrique.

Il fait ensuite des grandes tournées d'Europe avec Réjane, jouant les oies du répertoire moderne, et dès la déclaration de guerre, il est mobi- jusqu'en 1917.

II rentre au théâtre le 1er avril cène de la Comédie-Française, ce •oies, et il est alors distribué dans phigénié, Le Cloître, La Fille de Roland

Nommé pensionnaire le 1er avril 1918. entre autres personnages clas- siques, il interprète : « Burrhus », » Thésée . Pyrrhus . Don lorinas », * Mathan », Sévère . « Achille », « Basi Dans le répertoire il-- la Maison de Molière, il joue dans Lucrèce Borgia, .'Ami Fritz. Hernani, Ruy Bios. Gringoire, etc. il fait des créations dans m Triomphatrice. Les Perses, Les Chaînes, Le Sourire du Faune, Les îœurs d'Amour, Le Premier Couple. L'Hérodienne, Les Peur Ecoles, taman Colibri. Circé, Vautrin, etc., etc. Un des promoteurs du théâtre en plein air. i! joue entre autres pièc - a Victoire, Hélène théâtre d'Orange . La Fille du SottHl Béziers , La 'ilie <te la Terre. Esclarmonde, S émir amis Nîmes . etc., etc.

Délégué de l'Association des Artistes dramatiques à la Comédie-Fran- aise, il est professeur de diction dans un conservatoire privé, il a urine de nombreux artistes applaudis sur les diverses scènes de Paris.

1917 comme régisseur général de la cpii ne l'empêche pas de jouer des Horace, Ruy Bios, Le Cid, Polyeucte,

M DORNY ( I hérèse)

Véritable enfanl île la balle, sel

\s parents faisant partie tic i

troupe de Franconl aux Clrquej

d'Hiver el d'Eté, Mlle Thérèse Dornj

née ;'i Paris - aime le théâtre dèi

le plus jeune

. aucune arrière pensée, elli imbrass la carrière dramatique avei 1,1 ferme Intention de se lancer dani le drame. Sa silhouette ne se pré tanl au théâtre sévère, elle chanjd i . iée el de genre, el elle se pré sente elle-même et sans recoinman dations au directeur de la i Igaie Celui-ci, en 1911, l'engage pou] figurer dans une re\ u de Rip.

Elle part ensuite à Monte-Cary

pour chanter l'opérette el entre an

très pièces Le Grand Mogol el Ro

dolphe, el elle fait une tournée ave]

Le Vieux Marcheur (Marie-Avoine)

M. Lugrné-Poë lui conseille de a

présenter au Conservatoire ell

est déclarée « admissible » aprèj

avoir donné Le Malade Imaginaire]

Elle joue ensuite différents rôles à l'Œuvre et au Théâtre des Arts; e

en 1913, elle l'ait une création dans L'Epate, au théâtre Fémina. La mêm]

année, elle esl engagée aux Variétés pour jouer L'Institut de Beauté, j

elle passe en 1914 à la Porte-Saint-Martin pour créer. Madame.

Au cours de l'année i(»r>. elle reprend La Petite Fonctionnaire (Porte Saint-Martin), puis, en I9i6, elle joue le Chat de L'Oiseau bleu (théâtrj Réjane) et en loi: elle interprète Frivolités (théâtre .Miche!.

Après avoir repris aux Variétés Kit Potasch el Permutter, Mon Bébé elle crée en 1918 Botru chez les Civils Palais-Royal) el /." Gare Régula

triée (St'ala).

En 1919, elle interprète Hello Charlry (Apollo), reprend L'Ecole de; <<><■<, u, -s (théâtre Michel) el en 1920 elle crée Miousic Vaudeville). En 1921 elle interprète des rôles dans Ça ru théâtre de Paris), et dans La Revm (1rs Variétés.

Sur i:i scène du Boulevard Montmartre en 19-2-2 elle Tait une créatiol dans La Belle Ang~evine.

M. IX)KV1L1.I (I lenri Dodane, dit :)

Chaque soir à la claque lIc l'El- dorado un Jeune homme applaudi! chaleurcuscmeul Dranem. m. Henri bodane ne a Parla le mars 1883 (|iii dans la Jour- ~t employé dans un mag isin de bonneterie et de chaussures.

C'que Dranem esl épatant », dlt-11 sans cesse à son chef di rayon, <•! aussitôt il Imite le joyeux comique. Les camaradi - - - aiTeut, tous les employés rienl au\ larmes, et vu ses succès de magasin son patron lui demande un Jour de prê- te] - 'ii concours a une fête donnée par les anciens élèves d'Arago. n remporte un triomphe, on l'acclame et il décide alors d'abandonner le commerce pour le théâtre.

Sous le nom de « Dorville an cours di' la saison 1899-1900 il va chanter aux Fantaisies-Saint-Martin. Four le maigre pourboire des ar- tistes qu'on lui a promis, niais qu'il n'a jamais touché , dans la même soirée, il esl souffleur et il est distribué dans deux tours de chant. 11 prend le genre « Dranem » et interprète J'suis le fils <t'tin uniuff!

Un court séjour au Moulin-Rouge et le voici au casino tic Grenelle pour 12 rrancs par semaine il imite dans la même soirée el à trois reprises différentes : Mayol, Vilbert et Dranem. Il y reste neuf mois et sur une demande d'augmentation il se voit allouer l fr. par semaine de supplé- ment.

Il chante à la ^eala. au Goncerl Parisien, etc..

Après son service militaire fait à Vincennes au 13e d'artillerie, il rentre au théâtre, il abandonne le genre Dranem, et lance le type « Dorville ». A la Cigale il obtient un grand succès dans la Revue .1 /'/ 6-4-2 son rôle d*abbé est resté légendaire. II signe un engagement avec l'Olympia, revient à la cigale.

En liUi il l'ait >ev débuts dans la romédie en créant à la Renaissance Les Chiffonniers el L'Amour Buissojinier.

.Mobilisé au début de la guerre au 13e d'art illlerie. réformé en 1917, il fait sa rentrée au théâtre à l'Olympia et depuis il joue des revues au Casino de Paris, aux Folies-Bergère, à la Gaîté-Kocnecnouart.

M DOK/IAT

(Gabrielle-Sigrist Moppert, dite :)

\ s ri- i 2 Mlle Oabrielle Dorzlal née ii Epernay représente Le petti Moïse dams une pièce M&lm §auvé des Baux. \ i ans 1/2 devant l'archevêque de Retins elle récite Lei Trois Poupées.

Venue terminer ses études I im- ris, ses parents B'opposenl à ce qu'elle prépare le Conservatoire. Mal- gré ce refus, eue prend des Eeçona de Jictlon avec M. Gerfaull qui, en 1898 la présente a Coquelln aîné. celui-ci

l'entend dans In-nise et II in/ Hlas la

Reine), el lui conseille de la persé- vérance el de la patience.

Ces! en 1900 qu'elle signe son premier engagement su théâtre du Parc de Bruxelles. Elle y Joue le rôle de la bonne dans Les Trois Fil- les de .'/. Dupont Son trac est tel qu'elle doit, après la première re- présentation, s'aliter pendant trois mois.

Après avoir joué le répertoire clas- sique aux côtés de Coquelin aine, elle débute à Paris au Gymnase elle joue dans La Bourse ou la Vie, La Bascule, Petit Chagrin. Elle passe aux Mathurins elle reprend Qui trop embrasse, chante dans une Revue, et elle revient au Gymnase pour Jouer dans Lucette (1902), Le Retour de Jérusalem (1903 . Le Friquet (1904). M. L. Guitry l'engage à la Renaissance pour L'Escalade (1904), elle revient "u 1905 au Gymnase pour jour L'Age d'aimer, <jt elle passe au Vaudeville la même année elle interprète La Belle Madame Hébert et La Marche Nuptiale. En 1906 elle trouve son premier grand rôle dans Chaîne Anglaise. joue La Plus Amoureuse, Les Jacobines et reprend La Veine.

Elle joue ensuite La Maîtresse de Piano (théâtre Sarah-Bernhardt , L'Emi- gré et La Griffe (Renaissance 190? et 1908), Bel ami (Vaudeville) et le Diable Ermite (Athénée).

Inaugurant la Comédie Marigny en 1913, elle y crée Les Eclaireuses. puis elle reprend Samson au Gymnase et elle va jouer en anglais à Lon- dres : Crésus.

Elle revient en 1914 pour faire la création de L'Epervier (Nouvel Ambigu) et puis elle part en Amérique et à Pondre-.

En 1917", elle rente à la Porte-st-Martin elle crée Grand-Père, reprend Samson. Cyrano de Bergerac, Les Demi-Vierges, et après les hostilités est engagée aux Variétés elle joue Les Sentiers de la Vertu (1919;, y fait la création d'Un Homme en Habit et reprend Le Roi (1920).

En 1921, après avoir joué Sapho (Porte-Saint-Martin) elle crée Comé- dienne (Nouveautés).

M. DRAIN (Emile-Pierre-Charies)

Sur :>a table à maqu M. Drain a Paris le l" té\ rier a mia une photographie de m igsenel t\ 6c la dédicace suti ante : * au poète Emile Drain, en senti ments admiratlfa ».

C'est que tout en faisant ses étu- des d'architecte, il s'adonne a la poésie, compose des p >6mes sur les- ojuels Massenet écrit la musique, el l'ait paraître deui volumes de ver». La passion du théâtre le prend. Il commence par faire du cinéma à n'importe quel prix et n'importe où. Dans un film, il entre en sénateur dans une cage à lions.

En 1912, engagé au théâtre Mo Itère, il Interpète le mélodrame /.'/ Porteuse de Pain, les Trois Légion- naires, Sous l'Epaulette, et la môme année il entre au théâtre Sarali- Bernhandt, pour jouer dans Kismet. En octobre 1912, il est reçu au Conservatoire dans la classe de M. ceorges Berr et au cours de la saison 1912-1913, M. Antoine lui fait jouer des rôles à l'Odéon dans Vieil Eeideiberg, Lu Rue du Sentier, l'Hon- neur japonais, Sylla, David Copperfield, Faust, etc., etc.

Mobilisé en 1914, il appartient successivement au 48e régiment d'infan- terie, puis au 133e; rentré dans ses foyers, il revient au Conservatoire en 1918 il obtient un 2* prix de comédie dans VEcole des Femmes Ar- nolphe).

Tout en continuant ses études, il rentre à l'Odéon il est distribué dans La Robe Rouge Etchepare . Médecin malgré lui Sganarelle), AthaUe ihan , L'Ennemi du Peuple. Circé. etc., etc.

Au concours de 1919, il obtient un premier prix de comédie à l'unanimité dans La Question d'Argent, rentre à l'Odéon il joue le répertoire et en 1920, crée Les Américains étiez nous.

Engagé à la Comédie-Française, il y début,' en avril 1920, y jouant de nombreux rôle dans Les Précieuses Ridicules (Gorgibus), Mariage de Figaro Bartolo), Esope (OrétiS), Paraître M. Marges . La Mo/l Enchaînée, Les Deux Eeoles, Le Repas du Lion. Primerose l> »nis , La Robe Rouge (Le Greffier), L'Ennemi du Peuple, Circé, Vautrin, etc., etc.

M. DRANhM (Mcnarcl, Armand, dit :)

Dana un atelier de bijouterie du arrondissement un ouvrier chante toute la journée, h s";ii»jm-] i>- Ménard, esl Issu d'une famille pa- risienne de quatre générations el tient ses dispositions pour la chan- sonnette 'i sa ■-' rarid'mère qui avait composé des refrains connus Je t'aime encore... N'effeuillez pas le» Marguerites.

En 1894, délaissant l'atelier, il lui ses débuts dans le tour do chant sous te nom de Dranem an concert du Champ-de Mai--, il reste nu mois. Es'l engagé ensuite an concerl de l'Epoque a 150 rrancs par mois, Interprétant a la t'ois les troupiers et les paysans. En aoûl 1895, il quitte cet établissement après avoir payé son dédit de i. rrancs pour entrer au Con- cert Parisien il est affiché dans le tour de chant et les pièci - un acte.

Passe au Divan Japonais il signe à 20 francs par jour le tour de chant et les revues. Entre en 1900 à l'Eldorado il reste vingt ans, y jouant plus de deux cents pièces ou revues, créant d'innom- brables chansons dont les principales sont : Les P'tits Pois, L'Enfant du Cordonnier \ Allumeur- Marche, Bonsoir M'ssieurs l><;ni>s, .iglaé, Tu sens lu Menthe, Lu Boîte à Clous, chasseurs, sachez chassez, Le Beau Môme, La Cage et l'Oisau, Avec mon Ocarina, etc., etc..

En 1910, M. Antoine rappelle à l'Odéon pour jouer, en matinée, Le Médecin malgré lui, et la même année il fonde la maison de retraite de Ris-Orangis.

Il quitte l'Eldorado pour chanter Fiup à Ba-Ta-Clan (1920), puis Pétoche au Concert Mayol. Se consacre ensuite à l'opérette, en 1921, reprend MuaCzdic Nitouche ri Les 28 Jours Ue Clairette au Trianon-Lyniique. De retour au Concert M-ayol i! y crée L'Hôtel '(''s Deux Amours

M. DUARD (Emile-Célestin)

Vera 1880, VI. Emile Duartl à Paria le -jj avril 1862 esl un employé de banque qui rréqucnte ,i\ ec assiduité le cercle di - Hj dro- pathes. il y rail la connaissance d Grenet-Dancourt, qui I encou-rag

présenter au Consen ati Ire, 11 entre dans la classe de Worms. n pu sort en 1885 avec un p -i\ d comédie obtenu dans Don Juan 5g marelle).

Le 22 aoûl 1885, il raii ses débuta à POdéon dans Le Jeu de l'Amow et du Hasard, il y reste alors onze ans, y interprétani entre autres rôles du répertoire de ce théâtre : Le Mariage de Figaro (Figaro), La Vie de Bohême (Schaunard , Le Ro- iikdi d'un Jeune Homme pauvre, U Artésienne (Francet Mamaï), et, pendant cette première période, i fait des créations dans /.'/ Vie à deux, Scîiyloch, L<> R<>i Midas, /.< Ruban, Les Deux Noblesses, Lei Trois Saisons. En is(,»G. il quitte POdéon pour le théâtre .Michel, de Pétrograd, il reste jusqu'en 1905 et, de retour enl903, il nasse à la Porte- Saint- Martin, il reprend La Bouquetière des Innocents.

Il revient en 1905 à POdéon, il joue Le Médecin malgré lui et, au début de la direction Antoine, il fait des créations dans La Préféra* el Jules César 1906 . Monsieur de Prévan (1907 .

En 1908, il va au théâtre Sarah-Bernhardl pour jouer L'Or et, après avoir interprété A plein Cœur Comédie Royale-, il est engagé à la Renais- sance, où il reprend Petite Peste, crée en 1913 L'Occident, Un Fils d'Amé- rique et, en 1914, L'Homme Riche.

Lorsque M. Paul Gavault prend la direction di POdéon, il y Tait rentrer .M. Duard qui, cuire autres pièces du répertoire, joue Crimes et Châti- ments, Marina de Lorme, L'Assommoir, Le Cœur et la Dot, et fait des création- dans La Vie d'une Femme (1919), Monsieur Dassoucy (1919 , Notre Passion , 1920 .

En l'.'-j-j. M. r.éini •;• lui l.iii jouer le rôlo de B rive s dan- Molîè) \

M. DUBOSC (André)

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Seulpti m' de .-"ii premier métier, après avoir exposé au Salon de 1880, M. indré Duboac sa Benl une véritable vocation théâtrale, n rail ses débuts h Boulogme sur Mer ei se trouve à Rouen quand le direc- teur de l'Athénée de Paris l'engage pour Jouer La Course aux Jupons, de Qandillot. ^près avoir créé Pe- tites Folles aux Nouveautés, il re- tourne en province, et revient jouer L'Amour <iu Prochain aux Bouffes. Remarqué par M. Michel- Mortier, celui-ci t'engage pour trois ans aux Capucines il crée el met en scène : L'Agence Léa, Chon- chette, M. Tranquille, Fin de Vertu, etc., etc.

crée en 1905 Fred au théâtre Mo- lière, puis Nono aux Mathurins, joue en 1906 La Piste (Variétés), La plus Amoureuse (Vaudeville), Chez les Zoaques (théâtre Antoine). En 1907, court séjour au Vaudeville pour Les Jacobines, Le Ruisseau, puis va à la Renaissance créer, sous la direc- tion de M. Lucien Guitry, Samson et y jouer en 1918 La Femme nue, L'Emigré, L'Oiseau blesse. En 1909 il interprète avec M. Lucien Guitry Le Scandale et est réengagé par M. Tarride à la Renaissance pour La Petite Chocolatière, puis en 1910 Mon Ami Teddy, en 1911 Le vieil Homme et La Gamine. Va créer Le Bonheur au théâtre Antoine; en 1912 il interprète Le Cœur dispose à l'Athénée, et joue au théâtre Réjane Un Coup de Télé- phone.

De 1913 â 1917 est engagé au théâtre Michel de Pétrograd, et à son retour à Paris interprète La Femme de son Mari aux Variétés, La Petite Bonne d'Abraham (1918) au théâtre Edouard-VII et reprend Les Amants de Sazy au théâtre Michel.

En 1919 il joue Le Voleur au Gymnase, et est engagé aux Variétés en 1920 pour créer L'Homme en Habit et reprendre le marquis de Chama- rande dans Le li<>i. En 1921 il interprète Le Caducée â la Renaissance, qu'il joue ensuite au Gymnase.

Ayant, signé avec la direction du Vaudeville il y joue Le Chemin de Damas puis il l'ait deux créations L'Homme aux Dix Femmes (théâtre An- toine) et L'Autre Fils (théâtre des Arts).

M. DUBOSC

(Gaston)

Elève Je l'Ecole des Beaui m. Gaston Dubosc ■! Parla travaille comme dessinateur chez un architecte. Doué d'une vols agréa- ble, il se senl attiré vers le théâtre ci ii signe a Beauvala avec i lu minr pour Interpréter 6 la le drame, ta comédie el l'opérette, tbandonnanl définitivement ses crayons, il commence par être affl ché en province à Bayonne, a Royan, i Rouen, à Lille el à Lyon, il est à ia fols chanteur el comédien el dans la môme soirée U se voll trlbué dans La Dame Blanch€j un drame, el Durand el Durant

Après fies représentations au théâ- tre du Parc de Bruxelles, il raii débuts en 1892 au Palais-Royal, dans Bébé, il crée ensuite Le Sou* Préfet de Château-Buzard, Le Pa- radis, Le Remplaçant, Le Dindon (1895), Les Joies du Foyer, La ( u- lotte et il chante une opérette Les Fêtards.

A la suite de celte pièce, M. A.

Carré l'engage à l'Opéra- Comique

il inaugure la nouvelle salle

Favarl avec Manon (Gulllot de

More-romaine) : il esl arflché clans

Mignon, La Vie de Bohème.

Il laisse déflnitivemenl le chant, se consacre entièrement à la comédie,

il signe en 1899 avec la direction du Gymnase, il crée PetU Chagrin

[1899 . La Layette, La Poigne, La Bourse ou la Vie 1900 .

Engagé au Vaudeville, il y fait des créations clans La Pente Douer, La Course du Flambeau (1901), La Passerelle, Le Masque, Le Joug (1902 . Heureuse (1903), Décadence, L'Esbroufe. Les Trois Anabaptistes, La Robe rouge (1904), Petite Peste, La Retraite, L'Armature, La Belle Madame Hébert. La Marche Nuptiale, La Cousine Bette (1905 . Le péril Jaune, Le Bourgeon (190G-.

Il passe au Gymnase pour créer Le Tour de Main. Mademoiselle Josette ma femme (1906). L'Eventail (1907 . puis après avoir joué Qui perd gagne (théâtre Réjane 1908), Le Chevalier Bon (Porte-Saint-Martin), il revient au Gymnase pour Le Passe-Partout (1908), L'Ane de Buridan (1909).

Il fait ensuite les créations suivantes : en 1909, La Petite Chocolatière (Renaissance); en 1910, Gaby, Le Petit Pieu (Athénée), La Fugitive (Gym- nase); en 1911, Papa (Gymnase), Les Transatlantiques, mis en opérette (Apollo), Les Berceuses -théâtre Michel': en 1912, Le Bonheur sous la main (Variétés), En Garde (Renaissance-. In Coup de téléphone (théâtre Réjane); en 1913, Blanche Câline (théâtre Michel).

En 1916, il interprète La Jalousie (Bouffes-Parisiens) et La charrette Anglaise (Gymnase), puis en 1917, après une saison d'opérette à l'Ambigu, il crée, en 1918, Mon Jeudi (RoufTes-Parisiens) et Chouquelte et son l.v (Renaissance). En 1919 il reprend L'Ange du Foyer, Les Amants de Sazy (théâtre Michel), Le Bonheur de ma Femme (Capucines), et il rai! ensuite deux création* : en 1920, L'Homme à la Rose théâtre de Paris ; en 1921, Le Caducée Renaissance : en 1922, Régine Armand, th. Sarah-Bernhardt).

M DUCOS

(Jeanne-Louise- Yvonne)

'l'uni en suivanl les leçons que l'artiste Géalls abonne a la mairie du v i' arrondissement, Mil'1 "> \ onne Ducos, née .1 Marseille le i,r Juil- let 1887, reçoil les conseils de .-a '. amarade Mlle Serglne qui a tra- vaillé au même cours de décla- mation.

En 1908 elle se présente au Con- servatoire, y esl reçue et pendanl ses années d'études crée le petit roi Louis XVII dans Le Roy tans Royaume a la Porte-St^-Martin 1909 . En 1910 'lie obtlenj un pre- mier prix de tragédie dans <J;i- milie d'Horace, el en 1911 se voit rlécerner le premier prix de comé- die après avoir donné une scène de Musotle.

Engagée aussitôt à la Comédie- Française elle y débute le 9 sep- tembre 1911 clans Ismène de Phèdre, et le 10 octobre joue Iplu- gênie û'Iphigéniè en Aulide. En 1912 interprèle Le Ménage de Molière, Les Femmes Savantes (Henriette), Psyché, Andromaque, Le Cid (Elvire) el est de la Création de Le Fleur Mer- veilleuse. Est distribuée ensuite dans La Fille île Roland, L'Aventurière, Le Luthier île Crémone, Le Cid, Lu Prineesse Georges, Phèdre (Aricie), en 1916 joue Britannicus Munie), Lu Nuit de Mai, Le Flibustier, Les RantZau. En 191? est afllebée dans Tartuffe (.Marianne), Un Jour <ti> Fête, L'Autre Danger, Lu Course du Flambeau, Horace (Sabine) ; eu 1918 elle joue Le Dépit amoureux (Lucile), La Triomphatrice, Le joueur dllhisiqn, Lu Nuit d'Octobre, Le Père Lebonnard ; en 1919 elle erée Intérieur, L'Hérodienne, et en 1920 Le Repas du Lion el La Mort Enchaînée; en 192-2, elle reprend Les Phéniciennes.

M" DUFLOS (I luguette)

I II jeune fille, tir. .1 | .m.

Il au lo Vienne . assiste à la Comé- die-Française a une représentation du Duci. m Raphaël Dufloa rail partie (!«• la distribution, el en le voyant cette spectatrice qui devait devenir la remme du sociétaire de la Maison de Molière , \ eut lui écrire pour lui demander des leçons de déclamation.

i m - amies lui rmii abandonner ce projet, mais après avoir travaillé ta diction, elle se présente en 1907 au Conservatoire, y esl admise -'Mi- le nom de Caroey, dans la classe de Lelolr, puis à la mon de celui-ci elle a pour professeur M. Raphaël Duflos. Pendant - - études elle parait au Théâtre Fran- çais dans La Fleur Merveilleuse, cl en 1910 obtient un 2e prix de comé- die dans Roméo et Juliette.

Le 5 novembre 1910 elle épouse M. Raphaël Duflos, el pendant 5 ans elle vit loin de la scène.

En 1915 elle esl engagée à la Comédie-Française elle débute le il novembre dans le Pôle de Myrrhine de Socrate et sa Femme, puis joue Le Mariage forcé et Une Chaîne.

En 1916 elle crée Le Passe-montagne, les Nouveaux pauvres et elle joue Le Malade imaginaire Angélique . L'Avare Elvire . Le Monde l'on s'ennuie (Jeanne Raymond . En n»iT elle est appelée à interpréter des pôles dans Les Noces d'Argent, L'Occasion, reprend Dnn Juan (Mathurine . // était une Bergère, el L'Abbé Constantin (Bettina , Le Baiser (la fée Urgel .

Crée en 1918 Les Uns et les Autres el esl distribuée dans L'Aventurière, L'Anglais tel qu'on le parle (Betty . Le Mariage de Figaro (Chérubin . Le Monde l'on t'ennuie Suzanne, Ruy Bios Casilda , Le Demi-Monde (Marcelle . Le Marquis de Priola, L'Avare (Elvire .

En 1919 elle cv^i' Mangeront-ils, Le Petit Chaperon Rouge, reprend La Cruche et Le cendre de M. Poirier (Antoinette . En 1920 elle l'ait partie de la distribution de Maman Colibri, L'Amour Médecin, el en 1921 elle interprète des rôie.s dan- FmmiUim el L'Amour Sicilien; en 1922, elle joue Suzel rte r [mi Fritz.

M. DUFLOS

(Emile-Henri, dit Raphaël)

i i parents de m. Raphaël Du- Hos, établis orfèvres dans le Nord, s'opposent a la vocation fnéatrale de leur dis à Lille le au jan- vier 1858. - Celui-ci s'engage au •-" spahis a Constantlne, \a a

MOStagTI m ou il se bat en duel,

l*si blessé a la poitrine, est réformé. De retour i Paris, Ittre alors de ses actes, il joue d'abord dans les théâtres de banlieue, 9'êtant pré- senté au Conservatoire, il y est reçu, obtient une bourse de ooo francs et il esi très remarqué par Perrln (jni lui conseille de travailler pour la Comédie- Française et lui fait allouer la première pension du Tbéâtre Français et qui est de 1.200 francs. En 1882, il obtient un premier prix de comédie, mais l'errin, qui a changé d'avis, ne le reclame pas, et il va à l'Odéon, où. il débute dans Le Trésor. Ayant rencontré La- rochelle, directeur de la Gaîté (qu! iui avait déjà fait des offres;, celui- ci l'engage, et, prêté par l'Odéon il joue au square des Arts et .Métiers La Belle Gabrielle, L'Abîme, Henri III et sa Cour.

Perrin constate son grand succès, lui laisse terminer son année d'Odéon, il crée Marie Stuart et Severo Torelli, et il l'engage alors à la Comédie- Française, il débute en 1884 dans Hernani (Don Carlos).

Il y reste jusqu'en 1887, y jouant Buy Blas, Le Cid, Le Supplice d'une Femme, et il quitte le Théâtre Français pour le Vaudeville et le Gymna-e, où, de 1887 à 1894, il joue entre autres pièces : Benée, Mensonges, L'Affaire Clemenceau, Nurna Roumestan, La Menteuse, Le Maître de Forges, l'n drame parisien.

En 1894, il rentre à la Comédie-Française, qu'il ne quittera plus, y jouant entre autres rôles du répertoire classique : Britannicus (Néron), Le Misanthrope (Alceste), Don Juan, Tartuffe. Parmi les pièces du réper- toire de la Maison, il est affiché dans Le Demi-Monde, L'Ami des Femmes, Denise, Les Caprices de Marianne, Francillon, Amoureuse, La Figurante, Le Marquis de Priola, Monsieur Alphonse, Lucrèce Borgia, Murion da Lorme, Lee Gendre de Monsieur Poirier, Les Effrontés, L'Aventurière, La Visite de Noces, Le Passé.

Il fait des créations dans Les Tenailles (1895), Grosse Fortune, Manon Roland, Le Torrent, La Conscience de l'Enfant, Le Passé, Les Affaire^ sont les Affaires, Notre Jeunesse, Le Duel, Les Mouettes, Chacun sa Vie, Connais-toi, L'Imprévu, La Fleur merveilleuse, L'Envolée, D'un Jour à l'autre, La Cruche, La Triomphatrice, Maman Colibri.

M DUSSANE

(Béatrix Dussan, dite :)

mu.' Dussane esl née h Paris le 9 mars 1888. Elle se présente au Conservatoire eo octobre 1902

(la limite d'âge était alors de qua.- torze ans); elle y est reçue Man- ia classe de M. Silvaln et, en juil- let 1903, elle obtient un premier prix de comédie dans /.<' Malade Imaginaire (Tolnette .

Engagée toul de suite à la Comé- die-Française, elle y débute 1'' 25 septembre 1903 dans son Pôle de concours et dans Les Précieuses Ridicules (€atbos)), elle donne la réplique à son camarade de classe M. André Brunot.

i ' puis, elle jonc à la Comédie- Française toutes les soubrettes du répertoire classique, dan- Les Fem- mes savantes (Martine), Tartuffe (Dorine), Le Médecin malgré lui (Martine), Les Précieuses Ridicules (Madelon), .L'Ecole des Feuimes (Georget.te», Le Dépit Amoureux (Marlnette), Le Légataire universel. Les Folies amoureuses, Le Joueur, Les Metiechmes, Le jeu d<> l'Amour et du Hasard, Les Fausses Confidences, Le Legs, Les Surprises de l'Amour, Lu Mère confidente. L'Epreuve.

En deiiors de l'emploi des soubrettes, elle interprète : Le Mariage de Figaro (Suzanne"), Le Barbier de Sévttle «Rosine), Turcaret Mm.- Turcarel , un ne badine pas avec l'Amour (Dame Pluche), Le Demi-Monde Mm-' de SantiS), L'Etincelle Antoinette . Le Passant (Zan&ttO), La Paix Chez soi (Yalentinc), Rutj Blas (Casilda), Gringoire, Le Roi s'amuse [Magnelonne) et Poil île Cii rot te (Annette).

Distribuée dans de nombreuses pièces "modérâtes, elle crée ou reprend des rôles dans : Don Quichotte (1905), Les Mouettes (1900), Paraître I La Chance de Françoise. L'Amour veille (1907), Le Bon Roi Dagobert (1908) Lu Robe rouge (1909), Comme ils sont tous (1910», Les Marionnettes, Baga- telle (1912), Shylock, La Marche nuptiale, et se fait particulièrement remarquer en 1920 dans Roméo et Juliette la .\ourrice).

En 1911, elle a. épousé le brillant et distingué journaliste Edouard Helsey. Elle-même, elle rédige des chroniques, fait des conférences vient de publier un volume sur VHistoire de lu Comédie-Française.

M. DUVALLES (Frédéric ( loffinières, tlil :)

!.c s>6 septembre 1885 Jour de la naissance a Paris du Jeune Frédé- ric Corflntères, ses parents, domli l- [lés place de la Madeleine, mais orl Binaires de Provence, reçoivenl dos réllcltatlons de tous les réllbres. Frédéric Mistral, te parrain du nou- \ eau né, télégraphie: » Pluie de bé- nédictions. » Paul Mariéton écrit : « Mille souhaits au nouveau ré- îibre. »

L'enfant grandit, il rêve de théâtre, el à 18 ans, ses études ter- minées, il s'échappe de sa famille, qui esl hostile ù sa vocation, el il débute sous le nom de tmvallès au Gymnase de Marseille (1003).

En 1904, après une saison au

Grand Théâtre de Tours, il esl repris

par ses parent-, el esl envoyé dans

une propriété i\u Midi, située en

pleine montagne, il s'en évade en

1906, il Joue à Valence, puis en

1907' il part au Tonkin. II révient en

Europe et devient metteur en scène au Pavillon de Flore de Liège,

il reste trois ans, puis il part en 1911 a Saint-Etienne, après de-us sais is

l'une à Nice l'hiver et l'autre à Evian l'été.

La guerre éclate, engagé volontaire au 55e Régiment d'infanterie, il obtient la croix de guerre (quatre citations) puis ta médaille militaire et il collabore au journal des tranchées < Ls Ca>nard Podiu ». A sa démobi- lisation il est engagé à la Sca-ta il débute dans P&marol a du cran Ml septembre 19191), il reprend ensuite L'Enfant de ma Sœur (théâtre Cluny), et en 1920 vr(^' La Grande Pastorale (Cirque d'Hh

Après avoir joué un rôle dans Les Mille el une Nuits (théâtre des Champs-Elysées 1920), il signe avec la direction du Palais-Royal il reprend Et moi fie dis qu'elle Va fffit A' l'œil et ev(-v le 22 décembre 1920 le l'ôle d'Octave dans Le chasseur de chez Maxim' s. En 1922, il t'ait une création dans La Seconde Nuit de Noces.

M DUX

(Fanny-Emiiienne)

M. Mark, alors ad ilstrateur do

la -relie (le [M MéOIl, i eÇOll une jemn:

fille qui lui est recommandi des amis communs. C'est Mlle Dus née ii la EUcamarle (Loire), 28 novembre 1874 - qui, ap avoir pria des l< çons de diction, se décide à l'aire du théâtre Elle Pé( / e ( héne et le Roseau ûe\ anl l'ad- ministrateur du théâtre, celui-ci re- counail ses dons dramatiques, com- mence par lui donner quelques leçons, et la recommande à M. l'aibot, puis à M. Sadi- Petit, qui la présente au Conservatoire.

Admise dans la (dusse de Got, en 1891 elle obtient un premier prix de tragédie dans Phèdre et un ; mier prix de comédie dans La Princesse Georges.

Engagée à l'Odéon, elle y débute le 1er septembre 1891, dans le rôle de Jnnie, de Urilannicus, aux côtés de M. de Max. Elle y Joue les héroïnes du répertoire : « Phèdre », « Hermlone », « Andromaque », « Bérénice », y rai t des reprises de Rhadamisle et Zénobie, La Conjura- tion d'Amboîse, Le Lion amoureux, Charles VII chez ses grands Vas- seaux, enfin elle y créa Mariage A'hier, Vercingétorix, Le Modèle, Les Deux Sœurs. Entre temps, elle esl prêtée à la Comédie-Parisienne, elle joue Mademoiselle Eve, et à la Porte-Saiut-Mârtin pour La lhnne de Carreau.

Russie, et rentre à Paris pour jouer Les Merle- puis interprète à l'Odéon Jeunesse et La Vieil-

dans Jules César Florise, L'Otage,

Elle va longtemps reau (Bouffes-Parisiens

lesse de Don Juan.

Sous la direction de M. Antoine, elle est distribuée (1906\ Le Vrai Mystère de la Passion, et. en 1907, dans Son Père et Tartuffe : en 1008, Ramunlcho.

En 1900, elle tait un nouveau séjour en Russie, puis, à son retour, elle fait les créations suivantes : en 1910, L'Aventurier (Porte- Saint-Mar- tin : en 1911. A la Nouvelle (Ambigu) et. L'Amour défendu (Oymnas eu 1912, La Femme seule (Gymnase; en 1913, Hélène ArdOuin (Vaudeville); et Eamlet (théâtre Antoine); et en 1914, Un Grand Bourgeois et Poussière (théâtre Antoine .

Engagée à la Comédie-Française, elle y entre le 22 décembre 1915, elle est distribuée dans Le Dédale, et elle fait ses véritables débuts le 21 janvier 1910, dans Tartufe (Elmire .

Entre autres rôles du répertoire, elle joue : Les Caprices de Marianne, Phèdre (OEnone), Mademoiselle de la Seiglière. Le Père Lebonnard, La Course du Flambeau, L'Abbé Constantin, Francillon, La Nouvelle Idolei Les Affaires sont les Affaires, Notre Jeunesse, Primerose, et -elle fait des créations dans Les Deux Gloires (1916 . Les Noces d'Argent, L'Eléva- tion, Andromaque et Pelée (1917), Les Sœurs d'Amour, intérieur (1919>- Le Soupçon (1920), Darberine et L'Ennemi du Peuple v 1 0 v 1 ) .

M. ESCANDE

(Maurice-René)

-i ,i Tourane (Annam) que m. Maurice Escande à Parla le i i novembre 1892 fait ses débuts au théâtre. Son père étant, en effet] directeur des Postes en indo-Chine, il y est élevé et, aimant la diction, il Joue alors des comédies ou des revues dans les sociétés d'amateurs. Revenu à Paris, il continue ses éludes au lycée, il est considéré comme un très bon lecteur, et, ses classes terminées, il prend des leçons de diction avec MM. Siblot et Bernard. U se présente au Conser- vatoire en 1912, il est reçu dans la classe de M. Raphaël Duflos.

Mobilisé de 1914 à 1916, alors qu'il cantonne dans les carrières du Sois- sonnais, il distrait ses camarades de compagnie par les morceaux qu'il leur récite, puis, blessé et réformé avec croix de guerre, en 1917, il rentre au Conservatoire où, en 1918, il obtient un deuxième prix de tra- gédie dans Phèdre (Hippolyte) et un premier prix de comédie et drame dans Fantasio.

Au cours de l'année 1917-1918 il a joué à l'Odéon dans Les Bouffons, La Robe rouge, Marion de Lorme, etc., etc. Dès qu'il obtient ses récom- penses au Conservatoire, il est engagé à la Comédie-Française, il débute, le 13 juillet 1918, dans Le Monde l'on s'ennuie, puis dans Phèdre (Hippolyte).

Il est alors distribué dans un grand nombre de rôles -du répertoire classique : Le Cid (Rodrigue), Andromaque (Pyrrhus), Horace (Curiace), Psyché (l'Amour), Polyeucte (Sévère), Mithridate, Zaïre, etc...

Dans le répertoire, il joue dans Le Flibustier (Jacquemin), Le Luthier de Crémone, L'Abbé Constantin, Le Marquis de Priola (Pierre Morain), La Robe rouge (Etchepare).

Il fait aussi des créations dans Esope, Les Uns et les Autres, Mange- ront-ils, L'Indiscret, Maman Colibri, La Mort enchaînée, Cléopâtre.

M. ETCHEPARE

(Pierre-Paul-Lucien Salvat, dit :)

4X

De famille basque, M. Etchepare, à Paris le 2 octobre 1891, Joue a

la Société l'Aatrôe et aux » chollers ». Prenant goût à l'art dra- matique, 11 travaille en vue du Cou servatolre, ou il se présente et il est reçu comme auditeur dans la classe de M. Georges Berr. S'étant présenté au concours d'admission, :1 est refusé et il cherche des en- gagements dans les théâtres du boulevard.

Apre? de courts séjours au Théâtre du XXe siècle, à la Comédie-Royale, à la Sirône, il Joue dans l'unique représentation de L'Apôlre, à l'O- déon.

Le chanteur Léoni prenant la di- rection de la Boîte à Fursy qu'il appelle le « Théâtre Doré », il Tait partie du spectacle d'ouverture de cette scène parisienne, puis il est engagé par M. Paul Franck au Théâtre Impérial il joue pendant saison 1913-1914 Le Partenaire silencieux, L' Amoureux démuni, Kikizette, 'Après-midi Byzantine, L'Ile déserte.

Pendant la guerre il donne des représentations à la Renaissance, à la :ala, aux Capucines; puis il est engagé par MM. Trébor et Brigon au héâtre Michel il crée Judith courtisane (1918), L'Ecole des Cocottes 918>, Saison d'Amour (1918), il y reprend Les Amants de Suzy (1919), et y joue Adrienne a découché. Demandé au Théâtre des Mathurins (direction acha Guitry) pour y créer La Danseuse éperdue (1920), il va ensuite aux ariétés pour reprendre L'Ecole des Cocottes.

De retour au Théâtre Michel, il y joue L'Eternel masculin, puis il passe la Cigale il crée La Pucelle du Rat Mort (1921).

Au début de la saison 1921-1922, il reprend La Danseuse éperdue (Théâtre lichel), puis il est engagé au Théâtre des Mathurins (direction Trébor et rigond), il y crée Les Deux Monsieur de Madame (oct. 1921) et La Belle ouïe (1922), et il passe au Théâtre de Paris pour reprendre Miquette et i mère.

M:|< EXIANE

Une arpèté - Parisienne rt« nais sance esl employée chez le cou turier Polret et, un Jour, a conum de 9urfller un corsage. Tod en travaillant, un chat vient à pas ser, il se couche sur ses genoux, d i.ix elle !<• tond, ri- qui pra voque un scandale dans la malsoi et elle esl mise à la porte.

c'est Mlle Exlane qui, un an plu tard, rentre chez le COUturle comme mannequin; mais y l'ait u court séjour, car le théâtre la tent et, au cours de lu saison 1911-191! elle quitte le salon d'essayage pou la scène et elle débute au theu.tr des Capucines, dans une revu( sous le nom de Yaline.

Elle joue Le Bois sacré en tour

née avec M. Max Deaiiy, et reviei

aux Capucines où, à la suite d'u

procès intenté par Mlle Léoni

Yaline, elle change son nom contr

celui d'Exiane.

Elle signe des engagements aux Folies-Bergère, à la Cigale, a la Scalj

elle crée Elles y sont toutes à la Scala, au théâtre Antoine, ell

reprend Miquette et sa Mère, et au théâtre Impérial elle chante Little Ja]

Elle fait ensuite deux créations : Un Fils d'Amérique. (Renaissance, 1913

et Ce qu'il faut taire (BoulTes-Parisicns, 1911).

En 1915, elle interprèle une revue aux Folies-Berg-ère, et crée /. Jalousie aux Bouffes-PuiMsiens. En 1917, elle est affichée, dans Les Mai raines de l'Escouade (Vaudeville) et Petite ltjine (Gymnase), et, en 191i elle chante Rodolphe aux Variétés.

Engagée au théâtre Mogador, elle y chante, en 192 J, Madame l'Arcliidw création de Nelly. En octobre 1921, elle passe à l'Apollo pour jouer L Belle de Paris.

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M l FABER (Jane de Semt, dite :<)

Mlle Jane Faner - - Qée a Bruxel- les — a pour beau-père le des teur du théâtre Français. Elle a

alors l'occasion de se rendre vent au Théâtre dont elle sera un Jour la pensionnaire.

- destinant à la carrière drama- tique elle prépare le Conservatoire elle est admise en 1900 dans la classe de M. Le Bargy. Pendai (''tudes elle joue en 1902 au Palais- Royal Les Dupont, Tricoche et Ca- colet, et elle obtient à sa seconde année d'études un deuxième ac de comédie dans La Mégère appri- voisée.

Engagée au Palais-Royal -elle y erre Les Dragées d'Hercule (1903), Une Affaire scandaleuse (1904), Chambre à part (1905).

Elle quitte le Palais-Royal pour

signer, en 1906, avec MM. Hertz et

Coquelin qui lui confient des rôles

du répertoire classique tant à la

".aité qu'il la Porte- Saint-Martin où, sur cette dernière scène, elle est de

a création de La Marjolaine (1907).

L'Odéon la réclame ensuite, elle y fait ses débuts dans L'Avare, y inter- prète aussi Les Plumes du Paon ,190?), Petite Hollande (1908), La Tragédie loyale (1909).

Engagée à la Comédie-Française elle y débute le 11 août 1910 dans Les Précieuses Ridicules (Madelon), et joue peu après Le Malade Imaginaire loinoiO, L'Ami Fritz (Lisneth .

Souvent affichée dans le répertoire classique, elle y interprète entre intres pièces : M. de Pourceaugnac, Ls Fourberies de Scapin (Zerbinette), Les Femmes savantes, La jalousie du Barbouillé, Tartufe (Flipote et }orine>, Le P,ourgeois Gentilhomme (Nicole), Le Jeu de l'Amour et du

iasard, L'Amour Médecin, Les Fausses Confidences, Sgnanarelle L'Epreuve, le Menteur.

Elle est appelée à faire des créations dans Cher Maître. Primerose, La 3rebis perdue, Le Ménage île Molière, L'Embuscade, L'Elévation, Le Prince VAurec, Le Repas du Lion. Vautrin.

D'autre part, elle est affichée dans La Loi de VHomme, La Marche Nuptiale, Georgettç Lemeunier, Patrie, Le, Demi-Monde, Les Lionnes nauvres, etc., etc.

M. FABERT

(Henri Fabre, dit :)

D'une famille d'industriels de II Drôme, Henri Fabert aux en] virons de Montéllmar est destin!

au coin ree dans ■■< a colonies. \

cel effet, ses parents lui Tout gui; rJ »urs i m irsellle, toui en exi géant de lui des études de droit

Venu à Paris, if est Intéressé dans une maison d'éditions scienti- fiques, lorsque le groût du théatro le prend. Après Quelques leçons, il se présente à l'Athénée et y fej prend le rôle d'Hogson dans L'An- glais tel qu'on le parle, tout en étant secrétaire de M. Abel Deval.

Tandis qu'an Théâtre Royal 11 joue une revue : A l'Ayrach de Dieu, il

i l'idée de travailler le chant et, pour gagner sa vie, il va au music- hall, il tient l'emploi des com- pères de revue au Moulin-Rouge et à la S cal a.

Il fait ses débuts à la Gaîté, dans

l'opérette, MM. Hertz et Coquelin

lui font chanter « Ange Pitou », de La Fille de Madame Angot, et MM. Isola

prenant la direction de ce théâtre, ceux-ci l'engagent pour reprendre La

Vivandière (La Fleur) et L'Attaque du Moulin (la Sentinelle).

A Monte-Carlo, il chante ensuite L'Or du Rhin et il est engagé pour trois ans à l'Opéra, il débute dans Siegfried (le Mime), il y interprète ensuite L'Or du Rhin (Loge), Les Maîtres Chanteurs (David), Salomé (le premier Juif), et il crée Le Miracle.

M. Montcharmont le fait venir à Lyon, il joue Pantagruel, et de cette pièce date sa carrière dans l'opérette. En effet, il interprète ensuite Le Soldat de Chocolat à Bruxelles, puis il est engagé à l'Apollo, il fait partie des distributions de La Veuve Joyeuse, Le Comte de Luxembourg, Cartouche, Monsieur de la Palisse. En 1913, il va aux Variétés pour créer Les Merveilleuses.

Mobilisé dès le début de la guerre, pendant un traitement au Grand- Palais, il crée Madame Sans-Gêne à l'Opéra-Comiqne, puis il renonce au théâtre, s'intéressant dans deux maisons de commerce, l'une de matériel agricole et l'autre d'édition de musique.

En 1921, il rentre au théâtre pour créer, à Marigny, La Chanson d'Amour (rôle de Schulbert) et il revient à l'Opéra pour chanter L'Heure Espagnole, L'Or du Rhin (Loge) et reprendre, en 1922, Falstaff (Burdolpheî,

M. FAIXONNIER

(René-Pierre)

Pendant la guerre de 1870. un garçon de quatorze ans est tambour au 33« bataillon de marche de la Garde Nationale, n s'appelle Fal- connler, es! à Taverny en 1807 et, jusqu'à ce jour, il a fait ses Humanités dans un lycée de Paris.

Il prépare Polytechnique, lorsque, prenant dos leçons de diction avec Vfaubant, il a l'fdée de préparer le Conservatoire. Il y est reçu en 1879, el y est l'élève de Monrose, Du- pont-Vernon et Worms. En 1881,

il obtient un premier accessit de tragédie dans Le Roi s'amuse.

Engagé aux BoutTes-du-.Nord, il y Interprète Lucrèce Borgia, Marie Tudor, Hernani, et M. Perrin qui l'a vu jouer lui propose de venir à la Comédie-Française pour y inter- préter de petits rôles.

Il y débute en 1883 et, depuis cette époque, c'est un des plus dévoués et fidèles serviteurs de la Maison de Molière. Il est de presque toutes les distributions, et, parmi le-s nombreuses pièces il est affiché, citons : Œdipe Roi (le Messager de Corinthe), Tartufe (l'Exempt), Phèdre (Panopei, Hernani (Duc de Ba- vière), L'Avare, Le Monde l'on s'ennuie, Le Flibustier, La Princesse Georges, La Robe rouge, Mercadet, La Cruche, etc., etc.

Il a pris sa retraite en 1901 et, depuis cette date, il continue à jouer comme pensionnaire et au cachet.

Au litre de comédien, il joint celui de champion de France de tir. En 1900, il renouvelle l'exploit de « Guillaume Tell » en abattant une pomme à 50 mètres sur la tète de sa fille. Passionné des sciences hermétiques, il a fait de nombreux travaux.

M. FALLÛT

(Charles)

Ayant toujours aimé la chanson,

M. Charles Fallût 8 Parla

compose a raye de dix ans ses pre- miers couplets, il l'ait rire ses petits camarades, el il csl très fier d< distraire les enfants de sa géné- ration.

- - études terminées, il voyage on Amérique, en Angleterre, en Ea pagne, cl il revient connaissant lea langues parlées on ces pays

Ayant accompli .son service mili- taire, il est versé dans le monde des affaires, mais le journalisme le lente. Le Panthéon de l'Industrie lui ouvre ses colonnes, i1 y écrit d* spirituels articles sur les grandes marques commerciales.

Mais le journalisme ne doit pas être sa carrière définitive, la chan- son le rappelle à Elle. Se souve- nant que clans son enfance il lit des couplets, il se livre à la poésie, et écrit quelques versets. Il com- pose alors sa première romance : J'ai rêvé de L'aimer :

J'ai rêvé de l'aimer près la source qui chante, Caché par les buissons l'oiseau fait son nid, Pour goûter de son chant tout le charme infini, Son petit chant berceur, dont le rythme t'enchante. J'ai rêvé de t'aimer près la source qui chante.

Deux grands succès le consacrent tout de suite comme chansonnier : L'Etoile d'Amour (musique.de P. Delmet), et Aimer. Sous le pseudonyme de Pierre Forgettes, il signe de très nombreux couplets.

il fait ses débuts d'auteur aux Noctambules, avec une chanson intitulée : L'Agrach.

11 est de la création de l'Auberge des Adrets, il passe au Carillon (boulevard Bonne-Nouvelle) et, en 1907, il fonde la Pie qui Chante. Il y interprète de nombreuses chansons dont certaines sont célèbres comme : La Conférence sur la Médecine et il y fait les revues.

Mobilisé cinq ans, il fait partie d'abord d'un régiment d'artillerie, puis il est nommé directeur des théâtres du front, ayant sous ses ordres quatre-vingts troupes dramatiques et organisant de nombreuses représen- tations pour les Poilus. Démobilisé, il revient à la Pie qui Chante.

Il est l'auteur de chansons de café-concert, dont : Les Hommes font pleurer les Femmes, Chansons vécues, Penses-tu que ça réussisse.

M < FAVART (Edmée)

Enfant de la balle el de P nile du baryton Edmond l disciple de Faure), el de Zélle Well qui triumpha aux j « > 1 1 meui dea Yvette Oullbert et Pau- lus, Mlle Edmée Favart rail miers pas sur la scène a rage de 7 ans. C'e-Sl au Grand Théâtre d'Al- ger, alors que son père cbante -s''"- couf, on habille en mousse celle que l'on appelle déjà la petite Fa- vart et on la pousse en scène

Grande stupéractiun de son père qui s'arrête net, la prend dans bras en s'écriant : « Ma fille ». Une ovation formidable souligne ce geste, et on acclame la toute jeune débutante.

Quelques années plus tard Plie chante au Casino Saint-Martin, dont ses parents ont la direction.

Engagée à Bruxelles, elle y trouve - - premiers beaux rôles, et revient a Paris pour signer avec M. Fursy qui lui confie des créations à la

Boife, puis elle passe à la Scala entre autres pièces elle crée Princesse Dollar el Mick Ier.

MM. Isola la demandent à la Gaité, elle y est Clairette Angot plus de cent soirs de suite, et douée d'un souple talent elle interprète alternati- vement la Revue et l'Opérette aux capucines, puis elle passe au Théâtre Femina elle reprend Les Travaux d'Hercule.

Voulant faire plus et mieux encore, désirant se hausser jusqu'au grand Art Lyrique elle se dirige vers deux maîtres, les professeurs Isnardon et Hettich, et elle entre à l'Opéra- Comique. Elle y débute en 1 9 1 dans Mignon, elle chante successivement Maçaëla de Carmen, Mimi de La Vie de Bohème, Suzel du Juif Polonais, Rose Friquet des Dragons de Villars, Chérubin des Noces de Figaro, Rozen du Boi d'Y. s- et elle fait deux créations, Delphine de Cosi fan tulle et Catherine de La Rôtisserie de la Reine Pédauque.

Mais peut-elle être ingrate pour l'opérette ? Comment ne pas être tentée par Véronique à la Gaité, et Le Petit Duc, Mme l'Archiduc et La Petite Fonctionnaire a Mogador, elle est acclamée.

Néanmoins très de'^dée à aborder tous les génies, elle débute dans la corné lie à l'Athénée dans Le Paradis fermé. En 19-2-2 elle revient à l'opé- rette avec Péris ou le Bon Juge (Théâtre Michel-, et .1/. Dumollet (Vaude- ville.

M. FENOUX

(Jacques-Marie)

parents de M. Jacques Fenoux décident que leur ni^ - au Havre le 24 avril i87<» fera Bea Huma- nités "'t se présentera a la Licence lettres et au doctorat en droit. Mais le Jeune immrnp, rêve de théâ- ire. Il B une Idée 11 x e : « Entrer à la Comédie-Française », 11 veut em- brasser la carrière de comédien uni- quement pour être un jour socié- taire de la Maison de Molière

Cette pensée le guide et l'encou- rage à se présenter au Conserva- toire où 11 est admis dans la classe de Maubant et où, en 1893, il obtient un premier prix de tragédie dans Œdipe Roi et un premier prix de comédie dans Le Misanthrope.

A sa sortie du Conservatoire il est engagé à l'Odéon il débute, en octobre 1S93 dans Vercingétorix et sur la demande d'Alexandre Dumas fils, il joue cinq cents fois Le Fils Naturel. Là, tout en interprétant le répertoire classique (Rodrigue, Hip- polyte, Clitandre), il Tait des créa- tions dans Xanthis, Les deux No- blesses, Fiancée, Célimène aux Enfers.

En 1894, son rêve se réalise, M. Jules Claretie l'engage à la Co- médie-Française, mais l'Administrateur ne pouvant jouer Pour la Couronne au Théâtre Français, sur le désir de François Coppée, il prête son pension- naire à l'Odéon où, en janvier 1895, celui-ci crée la nouvelle pièce de l'auteur du Passant.

C'est seulement après les représentations de Pour la Couronne, le 11 dé- cembre 1895, qu'il fait ses débuts à la Comédie-Française dans Andro- maque (Oreste); il y fait tonte sa carrière et, en 1906, son but de comé- dien est atteint quand il est nommé sociétaire.

En autres rôles du répertoire classique il est distribué dans Le Cid (Rodrigue), Cinna (Octave), Britannicus (Néron), Bérénice (Titus), Phèdre (Hippolytej, Horoce (Curiace), Athalie, L'Etourdi, Le Bourgeois Gentilhomme, L'Ecole des Maris, Les Femmes savantes (Trissotin), Le Misanthrope, Tar- tufe, Le Mariage de Figaro (Almaviva), Le Barbier de Séville (Bastle), etc. Dans le grand répertoire de la Maison, il joue de nombreux rôles dans L'Ami des Femmes, La Joie fait peur, L'Aventurière, Hernani (Don Carlos), Ruy Blas, Le Demi-Monde, Marion de Lorme, Le Roi s'amuse, La Fille de Roland, Mademoiselle de la Seiglière, Macbeth, La Nuit de Mai, Louis XI, Patrie, Œdipe Roi, Blanchette, L'Etrangère, etc., etc., et il arrive à changer d'emploi et évolue des jeunes premiers vers les grands rôles de comédie et de composition.

Il fait des créations dans La Martyre, Struensée, Adrienne Lecouvreur (1901), Les Affaires sont les Affaires (1903), Les Phéniciennes, Don Qui- chotte (1905), La Maison d'Argile (1907), L'Ecran brisé (1908), La Furie (1909), Comœdiante (1913), Macbeth (1914), Le Cloître, Andromaque et Pelée (1917), La Triomphatrice (1918), L'Hérodienne (1920), L'Ennemi du Peuple (1921).

M. DE FERAUDY

(Dominique- Mane-Maiu h c)

m. Maurice de Féraudy m- le 3 décembre 1859 a Jofnville-le Pool ou son père commande r école de gymnastique, compose dè3 le Col- lège des pièces qu'il joue avec ses camarades. Un jour en assistant à une représentation à bénéfice an théâtre Italien, il entend Frédéric ivbvre dans La Bénédiction de P. coppée, il apprend le morceau, In artiste, et ses parents recon - lispositions pour l'art dramatique. Son père, qui avait eu comme élève, à Jolnvllle, un neveu de Got, peut, grâce à ce dernier, présenter son flls an Sociétaire de la Comédie- Française qui le fait travailler et le prend dans sa classe au Conserva- toire. En 1SS0 il obtient un premier prix de comédie dans Le Cocu Vma- g inaire

Engagé aussitôt à la Comédie- Française il y débute le 12 septem- bre 1S80 dans Amphitryon (Sos

Au cours de sa brillante carrière

il est appelé à interpréter un grand

nombre de rôles classiques don'

L'Avare, Le Mariage de Figùro, Le Bourgeois Gentilhomme, Le Barbier de

SévWe, M. <ie Pourceaugnac, Tartufe (Orgon), Le Légataire Universel.

Dans le répertoire moderne il joue dans L'Amiral. Les Faux Bonshommes. Hamlet, Les Rantzau. Mont joie, M. Scapin, Célimare le Bien aimé, Froufrou. Pairie. Blanchette (1903), La Pair chez soi. Le Monde l'on s'ennuie. L'Anglais tel qu'on le parle. Le Voyage de M. Perrichon, L'Aventurière (Don Annibal), La Nouvelle Idole, La Figurante. Les Lionnes Pauvres. L'Ami Fritz, Mercadet, La Parisienne. L'Eté de la St Martin. L'Abbé Cons- tantin.

Il fait des créations dans Les Corbeaux, le Député de Bombignac, Cha- millac, Une Famille, L'Ami de la Maison, L'Amour Brode, Cabotins (Pégo- mas\ Les Romanesques, Mieux vaut douceur, Catherine, La Martyre, Le Torrent (ÎSG^, L'Autre Danger et La Petite Amie (1902), Les Affaires sont les Affaires (1903); La Plus faible. Le Paon, Xotre Jeunesse (1904); Pa- raître et Potiche (1906^ ; Les Fresnay, Chacun sa vie (1907); Les Deux Hommes et Le Foyer (1908); La Veille du Bonheur et Le Stradivarius (1909); Cher Maître, Primerose (1911); L'Embuscade et Vouloir (1913); Deux Cou- verts (1914); Colette Baudoche (1915); Les Deux Gloires (1916); L'Eléva- tion (1917); Mangeront-ils et Intérieur en 1919, et en 1921 il fait entrer Ibsen i) la Comédie-Française avec L'Ennemi du Peuple et crée Vautrin (1032). Très lettré M. de Féraudy a écrit de délicates poésies et quelques pièces.

M. FONTAINE

(Charles)

Parmi les deux cents membres d'une Boclété ëhorale de Dlnani [Belgique , M. Charles Fontaine originaire de cette vile - est dési- gné, malg : >uze ans, pour être le ténor solo, Dans sa famille, toufl -••j proches ont une voix naturelle, ii- chantent en amateurs, et dans 1rs réunions privées, Us prêtenl leurs gracieux concours.

N'ayant pas d'aptitudes pour suc céder a son père, grand entrepre- neur de menuiserie, couverture et plomberie, M. Charles Fontaine qui, tout jeune, a déjà obtenu des suc- ers d'enfant dans les airs de Mar- tlia ou de Giralda, veut embrasser la carrière lyrique.

Dans l'Harmonie de la ville de Dinant, il chante, une* année, pour la Sainte-Cécile, la romance de Suzon ; ses camarades l'acclament et lui conseillent de se présenter au- Conservatoire de Bruxelles. Il suit leur avis, y est reçu et y obtient un premier prix de chant dans Les Maîtres Chanteurs.

Engagé ensuite à Vervlers, il chante Roméo et il s'en va en Angleterre ou, à Covent Garden, il crée Samson et Dalila.

Après une saison à Lyon et une autre à Vichy, il part en Amérique, il chante Aida et Lohengrin.

En 1912, il est engagé à l'Opéra pour Faust, Roméo et Juliette, Rigo- letto, Le Cid. Il signe avec la direction de Rouen pour y créer Moïina Vanna, Mme Roland, La Terre qui meurt.

Il donne de nouveau quelques représentations en 1 0 1 i à l'Opéra, puis, à la nn de l'année il est engagé a l'Opéra- Comique il débute dans Carmen. Il y crée alors Madame Sans-Gêne (19-15), Les Quatre Journées (1910 , Béa- trice (1917),

Protltant d'un congé que lui accordent les directeurs de la salle Favart, 11 part en Amérique il fait deux saisons à Chicago et à .Xew-York, y créant Gismonda et Cléopfltre.

De retour en France il reprend son service à l'Opéra-Comique pour y Taire en 1919 la création à Paris de Gismonda. Il y reprend Aphrodite, Pénélope et ajoute à s?s programmes les grands rôles du répertoire Manon, Louise, Sapho, Werther, etc., etc.

M KONTENEY

(Catherine)

i sur les conseils du compo- ïllnur Victor Roger que Mlle Cathe- rine Fonteney née a Paris fan du théâtre.

Après avoir pris des leçons de liction au cours Massé, sous la di- rection de M. Sllvalu, elli sente au Conservatoire. Elle y esl admise clans la classe de M. Le Bargy, elle travaille remploi des grandes coquettes.

Elle quitte le Conservatoire au cours de la saison 1902-1903. M. Ginisiy Rengage à l'Odéon, elle (oue les confidentes de tragédies classi- ques, et est distribuée dans Résur- rection et Les Noces Corinthiennes. Ayant signé avec le directeur ûu Gymnase, elle fait des création:- dans Le Retour de Jérusalem (19C, , Le Friquet et Le Bercail (1904), et joue dans Maison de Poupées.

Toujours pensionnaire du Gym- nase, elle y crée : Mademoiselle Josette ma Femme, Le Tour de Main (1906), Joujou tragique (1907), Le Passe-Parlout (190S), L'Ane de Buridan (1909), et entre temps, elle passe aux Nouveautés pour y interpréter 20 Jours à l'Ombre (1907).

Après avoir joué en 1909 La Petite Chocolatière à la Renaissance, elle retourne aux Nouveautés pour Le Zèbre (1910), elle se voit confier un rôle en 1911 dans L'Enfant de l'Amour la Porte-Saint-Martin). Engagée au théâtre Réjane, elle y est affichée dans La Revue sans gêne (1911) et Un Coup de Téléphone (1912).

De nouveau à la Renaissance, elle y joue La Folle Enchère (1913), et elle va à la Comédie des Champs-Elysées pour y interpréter, en 1913, La Gloire ambulancière, Le Veau d'Or et Une Revue.

Fin 1913, elle crée au Vaudeville La Belle Aventure, et après la décla- ration de la guerre, elle ne reparaît sur une sène qu'en 1916, pour jouer Le Poilu (Palais-Royal), et Le Crime de Sylvestre Bonnard (théâtre An- toine).

En 1917, elle interprète au Cbâtelet La Course au Bonheur, puis revient au Palais-Royal pour être affichée dans Le Compartiment de Dames seules, et en 1918, à l'Athénée, elle est de. la création de Le Coucher de la Mariée. Engagée à la Comédie-Française, elle y débute, le 8 juin 1899, dans Blanchette; elle y est distribuée dans le répertoire classique : Tartuffe (Mme Pernelle), Les Femmes savantes (Bélise), Les Plaideurs, Les Fausses Confidences, Le Misanthrope (Arsinoë), etc., etc.

Dans le répertoire de la Maison de Molière, elle joue dans Ruy nias, Ilernani, L'Abbé Constantin, Maman Colibri, Le Passé, Les Sœurs d'Amour,

M. FRANCELL

(Fernand-Claude-Eugène François, dit :)

Tout jeune, M. Fernand Franr*-1! à Gevrey-Chainbertin (Côté* l'Or) a l'idée de chanter. Pour- tant, avant d embrasser la carrière lyrique, 11 prépare l'école des Beaux \iis. Ceux (pil l'entendent Interpré- ter à l'Eglise de la musique litur- gique se rendent compte de ses qualités vocales, et c'est un profes- seur de chant de Dijon qui le décide définitivement à travailler en vue du Conservatoire.

Il suit alors quelques cours et, en 1903, Il est admis au Conservatoire de Paris dans la classe de Mme nose Caron. En 1906, 11 obtient un premier prix d'opéra-comique dan3 Manon (2e acte) et un premier prix Je chant dans Don Juan.

Engagé aussitôt à l'Opéra-Comique il y débute le 11 septembre 1906 dans Mireille (Vincent), il est distri- bué dans Le Barbier de Séville, Mignon et, le 9 novembre 1906, il fait sa première création dans Le Bonhomme Jadis et chante Madame Butterfly. Dès xors, il fait une brillante carrière à l'Opéra-Comique. Tout d'abord, il y crée Fortunio (5 juin 1907^, Solange (10 mars 1909), Chiquito (30 oc- tobre 1909), Le Mariage de Télémaque (4 mai 1910), Le Voile du Bonheur (1911), La Danseuse de Pompei (29 octobre 1912), Francesca de Rimini et La Vie brève (décembre 1913), La Marchande d'Allumettes (1914).

En dehors de ces créations pendant ces huit années, il est affiché dans un grand nombre d'ouvrages du répertoire : La Traviata, La Basoche, La Vie de Bohême, Lakmé, La Habanera, Phryné, La Reine Fiammette,' La Dame Blanche, Le Jongleur de Notre-Dame, Manon, Carmen, Pelléas et Melisande, Le Déserteur, Fra Diavolo, Les Contes d'Hoffmann, Don Juan, Mobilisé pendant la guerre, il rentre à l'Opéra-Comique en 1919, chante son répertoire, auquel il ajoute Marouf savetier du Caire, Sapho, et, en octobre 1919, il signe avec ia Gaîté pour chanter La Belle Hélène. Revenu à l'Opéra-Comique, il y fait un séjour de quelques mois et il part pour une grande tournée Sud-Américaine.

De retour en France, c'est à Bordeaux qu'il est engagé en 1921, y Inter- prétant, entre autres pièces, Orphée, de Glûk. En juin 1921, il repart en Amérique du Sud, et revient en octobre pour donner quelques représen- tations à l'Opéra-Comique.

En 1922 au théâtre Mogador il crée Monsieur l'Amour.

M. FRANCEN

(Victor-Charles)

Ayant la passion au théâtre If. Francen l 1 irlemoni B

gique), le 6 août 18S9 veut un jour partir avec la troupe d'un théâ- tre forain. C'est avec peine une - - parents le retiennent a leur domi- cile.

Ses études terminées, il entre dans une maison de soieries de Bruxelles. Tandis qu'il est dans le commerce, il commence le théâtre dans une petite société d'amateurs dont le metteur en scène s'intéresse ul, et le fait travailler. En 190S il Tait ses débuts sur une scène et c'est au théâtre du Parc de Bruxelles, il y joue de petits rôles, entre autres pièces Madame de Mnintenon, de François Coppée.

Venu à Paris en 1909, il signe avec la direction des théâtres de quartier (Montparnasse, Gobelins), il est affiché à tour de rolt dans le drame ou le vaudeville el interprète Le Coup de Jarnic, La Pierrots, Les Deux Orphelines, etc.. Il part la saison suivante au Canada à Montréal et à Québec il joue le répertoire moderne : Les Rantzau, L'Amour veille, La Massière.

De retour à Paris, il se présente au Conservatoire, mais y étant refusé il part à Lyon où, au cours de l'année théâtrale 1910-1911, il joue qua- rante pièces.

Après une première tournée en Amérique du Sud avec Lucien Guitry, il joue, en 1911-1912, aux Galeries St-Hubert de Bruxelles : Primerose, Papa, Le Marchand de Bonheur, David Copperfield.

L'année suivante, signant les mêmes engagements, il repart avec M. Lucien Guitry en Amérique du Sud, et de retour aux Galeries Saint- Hubert, il y crée L'Entraîneuse.

C'est dans cette pièce qu'il fait ses débuts à Paris au théâtre Antoine en 1913. La saison suivante, il est engagé au théâtre Michel de Petrograd, et de retour à Paris, en 1914, il crée Le Talion (théâtre Marigny) et reprend La Belle Aventure.

La guerre est déclarée, il ne rentre au théâtre qu'après l'armistice pour jouer, au Gymnase, Le Secret et Le Voleur (1919).

En 1920 il fait trois créations, la première au théâtre des Champs-Elysées, Les Mille et une Nuits, la seconde Mais les Hommes n'en sauront rien (Capucines) et au Vaudeville Les Ailes BrU

En 1921, au Gymnase, il reprend te Scandale, et il revient au Vaudeville pour créer Le Chemin de Damas, et La Chair humaine. Entre temps 11 reprend Papa.

M1' FRANCIS (Eve)

A l'Institut di' musique d'Ixelles Mlle Et c Francis née a Bruxelles fait de rortes du. les musicales. Elle csl destinée à devenir une vir- luose iiu piano Lorsque la vocation du théâtre l'emporti

Remarquée dans plusieurs récitals poétiques, elle fail de uornbceu» - tournées avec mm. Le Bargry, de Féraudy, P. Mounet, Marthe Bran- dès.

Elle débute à Paris, au théâtre de l'OEuvre dans Le Roi Bombance; de Marinetti elle crée le rôle de Sainte-Pourriture...

Engagée trois ans à l'Athénée elle ne prend pari qu'à une reprise 'de Le Cœur dispose. A Ostende et à Monte-Carlo elle interprète le poème rie Bjornson Bergliot, musique de Griegs A Marseille, sur la scène de l'Aténée INiké elle crée Brise'is, Kle'is, li>/lacos, puis à Paris, au théâtre An- toine, elle reprend Marthe et Marie, d'Edouard Dujardhi. Servant la cause des poètes clic est affichée aux matinées du théâtre Antoine de M. Louis Bourny interprétant tous les jeunes et Emile Verhaeren.

Remarqué par M. Lugné-Poé, celui-ci, en juin 1914, à l'OEuvre, lui fait créer L'Otage, de I'aul Claudel.

En 1917 elle reprend L'Otage au théâtre Antoine et en 1918, à l'Opéra, elle fait la création de La Princesse qui ne sourit plus.

Au Gymnase, en 1919, elle joue Le Pain dur, puis, en 1920, à Genève, elle fait partie de la troupe Pitoëff 'die joue Rosmersholm, La Clarté, et Ma Femme danseuss, de M. Louis Delluc

De retour à Paris, elle crée aux Echoliers Lazare le Ressuscité, de Louis Delluc, puis au théâtre Edouard VII L'Enfantement du Mort, de M. Marcel L'Herbier.

A la fin de 1920 M. Henri Bataille lui confie une création dans L'Homme à la Rose (théâtre de Paris) et en 1921, à la Comédie-Montaig-ne, elle reprend L'Annonce faite à Marie. En 1922 M. Lugné-Poé lui demande de jouer à l'CEuvre Rosmersholm et crée Xatchalo (théâtre des Arts).

Elle a d'autre part tourné de nombreux films dont L,a Dame Blonde, La Fêle Espagnole, Fumée Noire, Le Silence, Fièvre, El Dorado, etc.

M I RANZ 1 1 ranç >k Gautier, dit :)

Au Si

-

comme employé un jeune bomme M. Gautier i P < ni s

normands en 18" mu* trèg jolie voix. Toul en

sa pi - - i '

ridée d'eml

: .El 18 - :

fail Inscrire ;ni i - - - il ••-! toujours refus Un jour il déclare son chef de bureau : - quitter la Com*

entrer ra - :i patron de lui rép

Voua voulez donc devenir chef de bui avant d'avoir été

"fnd alors le nom de Franz nier, prête son concours, à un - - élégrapb y est acclamé. M. i1 lui

donne les leçons le journa ganise ténor, il se Tait insc

le nom de Fi de lui et apri - ub ses a - MM. Mess -

g-fiit à ; air le 1er février 1909.

Entre temps, en janvier 1909, il va chanter Lohengrin à >"antes. et à cette représentation la n - î détache, le ténor pique une tète dans

Feau et le régisseur lui crie alors : « Aucune importance, ça te portera ebanc

st la vérité::: Il - ssitôt réclamé à F1 l'iris puur chanter

Lohengrin, le 1er février du niérue mois il est affiché dans

Sigur . - -

Depuis cette époque il inscrit à - -:i répertoire : Roméo et Juliette, Faust, La Damnation Vida, Le Cid, Le Prophète, Othello, Patrie, M

Monna V . - '. Hélène.

Dans les œuvr - le Wagner il ebante Loheng

I h<iiit>'n j.

Il fait d'autre part. les créations Hfal 19H . /." /.

Christophe 1920 . Anlar et la reprise des Trou s 21). Il a chanté, en outre, à - et en Amérique du Su I.

10

M. FRESNAY

(Pierre)

Vivement attiré dès son plue jeune âge vers le théâtre) m Pierre Fresnay, n6 a Parla le

i avril l£97, ChOlsW a ili\ ans la carrière dramatique, sulvanl l'exem- ple de -"ii oncle, Clan I i i arry.

En Juillet 191 i, ses étud - slquea terminées an Lycée Hen- ri iv, préparé par Claude Garry il se présente au Conservatoire

en novembre 101 i, il esl dans la classe de M. Georges Berr Dès le mois de janvier 1915, tout en continuant ses études au Con- servatoire, il joue sur la scène de la Comédie-Française : Le Jeu de l'Amour et du Hasard (Mario), Tar- tufe (Damis), Le Misanthrope (Acaste), Les Plaideurs (Léandre).

Après ces six mois d'essai, en juillet 1915, M. Albert Carré, l'ad- ministrateur de la Comédie-Fran- çaise, L'engage comme pension- naire bien qu'il n'ait pas concouru au Conservatoire. De la classe 17, il est mobilisé fin 1915, mais avant de partir aux armées il joue Britannicus à la représentation de début de M. de Max.

Versé successivement aux 156e, 79e et 112e régiments d'infanterie, M. Fresnay parti comme simple soldat, revient sous-lieutenant en octobre 1919 et il reprend sa place à la Comédie-Française. Depuis cette époque il i joué Les Femmes savantes (Clitandre), On ne badine pas avec l'Amour (Perdican), Le Jeu de l'Amour et du Hasard (Dorante), Le Marquis de Prioln 'P. Morain) etc., etc.. En 1922, crée un rôle dans Vautrin.

M. Fresnay a épousa en 1 9 1 7 sa camarade Mlle Rachel Berendt, de 1 Odéon.

AL 1 RIANT

(Charles)

Sun grand père ayanl éti geur il»' danse & i'1 »; < y étant lui-même danseur, le Jeune i iiailcs Priant i P 12 Janvier IS90 entre à rAcadémii Nationale de Musique à l'âg de onze ans et il y chante dans les chœurs du Prophète el d Paillasse. il fait môme sa première création en 1904 dans L'Etranger, de M. d'indy (le polit garçon).

Estimant que la danse lui est utile pour sa carrière, son père lui Tait prendre des leçons, mais le jeune homme a le vif désir de jouer la comédie, des amis le recommandent à M. Sflvain qui l'encourage à se présenter au Conservatoire il esl reçu en 1906 et est l'élèï Pierre Laugler, puis de Mme Sarati Bernhardt.

Pondant ses études il Interprète

au théâtre Molière Sous l'Epaulette

et à sa deuxième année de cours il

abandonne le Cous >ire pour suivre Mme Sarah Bernhardt en tournée

et jouer dans sa troupe L'Aiglon le tailleur;, Le Passé (Bëhopé), Les

Bouffons, etc., etc.

.Vu retour ses amis lui conseillent de poursuivre ses étu - liant, il

suit leur avis el en 1910 il est reçu au Conservatoire dans se de

M. Hettich. Avant de suivre - - -ours il fait ses trois années à service militaire, en 1913 il reprend ses classes. En 1914 il obtient un premier prix de chant dans Le Prince Igor, et un premier prix d'opéra- comique dans Le Cid.

Dès le 2 août 19 li il est mobilisé dans l'artillerie et il ne rentre ; ses foyers qu'en 1919. Engagé par M. l'.-B. Gheusi en août 1910, U chante à Biarritz et inaugure le Vaudeville Lyrique en octobre 1919 les créations de Clcopâlre (Spakos), puis de Tarass-Boulba (Andry .

En février 1920 il débute à l'Opéra- Comique dans Werther, y chante Carmen, La Tosea, Manon, et y fait les créations de Le Roi Candaule (1 Fui failli! e et Dans l'Ombre de la Cathédrale (1921).

Al. FUG1 RE

(Lucien)

Dans un atelier de sculpteur, un Jeune apprenti manie l'ébauchoir en rêvani de théâtre. C'esl m. Luclei . qui esl .1 Paris, dans l'inténleur d'un modeste estampeur sur zinc, le 22 juillet 1

1 h 1 1 1 - d'atelier lui recon- naissani de la voix, el comm patrons lui laissant les d<

. re les cours dte solfèg •. Il tra- vaille le ebam el U se présente au i atolre ou 11 n'est pas reçu. il quitte le métier d sculpteur, ienl \ oyageur en bijouterie, mais, ;i la suit de la déconfltui e de maison, il cherche un métier el esl ;iu dii ecteur de Ba-1 a Clan, il débute le 27 février 1870, dans deux chansons \ u gué la Marjolaine, Vendange*.

il reste quatre ans à Ba Ta 1 lan, puis, ■! la fin de 1873 il esl engagé aux Bouffes, oU il cham pour la première fois dans La Branche cas- sée. H y crée ensuite La Jolie Par- fumeuse (1874), Les Mules û Su- zette (1875), Le Moulin du Vert Ga* lant 1876), La Boîte au Luit 1876 , et il reprend Madame l Archiduc.

Le 30 mai 1877, son engagement

aux Bouffes terminé, il signe avec

la direction de l'Opéra- Comique, il

y débute le 9 septembre 1877, clan? Les Noces de Jeannette (rôle de Jean .

Grand artiste du répertoire, il est affiché dans Le Pré aux Clercs, Les

Diamants de la couronne, Le postillon de LongjumeaUj Roméo e) Juliette,

La Flûte enchantée (Papagéno), Les Dragons de Villars., Les Noces de

Figaro, Mu non (Des Grieux), Le Barbier de Séville (Bartholo), Le Roi l'a

dit, Le Médecin malgré lui, La Traviata, Faistaff, Paul et Virginie.

Il est appelé à faire des créations dan- Pépita (1878), L'Amour Médecin (1880), La Taverne des Trabûns (1881-, Joli Gilles (1884), Le , Roi malgré lui il887), La Basoche (1890), Les Folies amoureuses (1891), Les Troyens (18921, Phryné (1893), La Vivandière (1894), Xavière (1895), La Vis de Bohême (1898), Beaucoup de bruit pour rien (1899), Cendrillon (1899), Louise (le père) (1909), La Fille de Tabarin et Grisélidis (1901), Muguette et La Petite. Maison 1903, Le Jongleur de Notre-Dame (1904), Chérubin (1905), Le Bonhomme Jadis et' Sang a (1906), Fortunio (1907), Le Clown (1908), Le Mariage de Télémaque (1910).

Il quitte l'Opéra-Comkpie pour la Gaité, il crée Don Quichotte (1910), Carmosine (1912).

Après avoir chanté pendant la guerre dans les hôpitaux et ambulano -. il revient à l'Opéra- Comique, en 1919, il reprend La Basoche et où, le 8 mars 1920, on fête son cinquantenaire (1870-1920).

En octobre 1920, il reprend à la Gaité le rôle de Montabor, dans La Fille du Tambour Major, et en 19-21, il rentre à l'Opéra- Comique dont il est le doyen, où, en 1921, il chante Le Mariage de Télémaque.

M. FURSY

J>

m

interprète ses œuvrc3 d'actualité el son refrain 3ur Le Panama :

-j m. Fursy a Parla corn- | mence par être Journaliste p m qui s ma

une

3

\ scrire imme

s r lui-mèm s ses re-

si qu'il écrli - 1 mière chanson : Les Pianistes i es demoiselles sont des

listes, Ell's jouent des airs gais, des airs

[tristes. Sol ré, mi, ré, do, do bis Ell's passent à çà toul's tt

[journée,s, N's'arrêtent que ïorsqWell's sont

[JOUI II-

Et d'ieurs voisins ell's scient le dos Sol la sol, fa, mi, ré, do.

- s premiers - - l'encour -

à persévérer comme chansonnier et

à une goguette ouverte par Tiercy

tou< les soirs après le théâtre, n

comme Les Lamentations d'un pâtissier

On <■» pari' tant </"' les enfants en naissant Dis'nt Pa-pa na-ma Au lim ,r Papa-maman.

En 189.". il fonde le Trél au de Tabarin il lance L<> Suffrage Uni- versel et Les Emballés, etc., etc., mais en 1899 il quitte cet établissement >'t il fonde alors » la Boîte à Fursy > ou il crée un grand nombre de chans d'actualité, composam un refrain le soir sur l'incident de la journée.

En 190-2 il reprend le tréteau de Tabarin. l'Installe rue Pig nom de B ilte à Fursy, et de li902 à 1913, il chante à Montmartre. Dr - établissement sort Mit les futur.'- vedettes du boulevard dont Mmes Margue- Deval, Edmée Favart, Alice Bonheur. Lyse Berty, Odette Dulac, MM. Le Gallo, Victor Boucher, Botrel, Prince, Defreyn. En 1910, il prend la direction de la S-cala il mont- des revues à grand spectacle de MM. P.-L. Fiers, Banle et carré et des opérettes comme Mich hv el Princesse Dollar.

Le 12 octobre 1918 il installe la Boite à Fursy au Boulevard, il con- tinue à chanter et donne des revues uv cabaret, y rétablissant la Goguete en 1923.

M"" FUSIER-GIR

D'une ramllle d,artiste, dès 9011 1 ■■■, Mme Jeanne Fusler- Gir née 6 Paris ée vers le théâtre. \i RéJane con- naissant seB parents, a l'âge de \,\ ans, ! 1 1 grrettée comédl snne Le fait figurer au Vaudeville dans une reprise d' intoinette Sabrier.

au théâtre RéJane le 15 décembre 1906, elle '-'-1 du spectaeli d'Inauguration avec /." Savelli et elle y interprète L'Impératrice, L< Refuge 1908 . el Rafles.

1 , i- nsuite au théâtre An- toine où elle est distribuée dans o 1812 », La Bête, César Birotteau (1910), Les Petits 1912 . Le < heva- lier au Masque, Hamlet et Le Procu- reur Edllers (191

En 1915, elle rail les reprises du Poussin (Renaissance), de Nono 01 au théâtre Antoine en 1916 elle rire Une Amie d'Amérique. Après avoir fait partie de la distribution du Mar- chand de Venise (thénre Antoine 1917) elle passe aux Bouffes-Parisiens où. elle est affichée dans l'Illusionniste.

En 1918, elle fait les créations d'Antoine et Cléopâtre (au théâtre An- toine) et de Debureau (Vaudeville).

Après les hostilités, elle va au théâtre Sarah-Bernhardt pour interpréter en 1919, La Jeune Fille aux Joues roses et elle signe ensuite des engage- ments avec les directions de La Pie qui Chante et de Ba-Ta-Clan. En 1921, elle reprend au Capucines L'Ingénu.

M. GALIPAUX

(Félix-iMartin)

Sans-Gêne (Despréaux M.

!•• 12 décembre i Gajlpaux coma par étudier la muslqu - - sntanl

les Usposltlona pour itre, 13

\ lent a p iris, : i ttaôâ-

.1 Tour-d'Auvergi commence par ; traits d'un garcoi .v. et M me Pinchon, et travai'

- rvatoire où, en 1881, il ob- tient un premier prix de con dans Les Précieuses Ridicule*.

Engagé au en 1831,

il y joue Serment d'Horace, Trico- vhe et Cacolet, Ma Camarade, La Ca- gnotte. M. Samuel, directeur de la Renaissance, le réclame en 18i lui Tait jouer Les Fourberies de Sea- pin, puis lui confie des créations dans Le Voyag

risienne, Tailleur pour dames (pre- mière pièce de G. Feydeau) et Un>> on délicate.

De retour au Palai--Roya.. en 1888, il est afflclié dans Divorçons, Le Train de Plaisir, Les Bouler il", rue Pigatle. Engagé ensuite au Vaudeville, en 1801, il y joue dans Une Heure à trois, La Famille Pont-Biquet. Le Prince d'Aurec, Flipote, Les Surprises du Divorce, le Directeur. Viveurs, Manette Sa-

et Madame lomon.

En 1S90 il va au Gymnase pour Interprêter Villa Gaby, La Carrière, - Transatlantiques, La Bourse ou la Vie (1900), L'Archiduc Paul (190-2) et entre temps, au Vaudeville, il crée Zaza (1S98).

De nouveau au Palais-Royal, il y joue La Carotte (1902), Une Affaire scan- daleuse (1903), Le Chopin [1905 . et il fait une fugue aux Folies-Dra- matiques pour Le Jumeau.

Les années suivantes il signe avec plusieurs directions et c'est : Xos bons Villageois Gaîté 1906s. La Princesse Sans-Gêne (Chatelet 1907), Le Boute-en-frain Athénée 1908), La Cruche (Renaissance 1909, La Veuve Joyeuse (Apollo 19091.

En 1910 il crée à la Porte-Saint-Martin Chantecler (le Merle'», et les yoces de Panurge (théâtre Sarah Rernhardt\ ensuite il est affiché dans Un bon Petit Diable (Gymnase 1911 . Le Comte de Luxembourg (Apollo 191-2. Le Minaret .Renaissance 1913 . Les Merveilleuses et Ma Tante d'Honfleur [Variétés 1914 .

Pendant la guerre il reprend, en 1915, Loute et Vous n'avez rien à déclarer [Gaîté . puis, en 1916 il fait les créations de Les Maris de Ginette Apollo et Faisons un Rêve (Bouffes-Parisiens), puis, en 191S, il joue Debureau (Vaudeville) et le Traité d'Âuteuil théâtre Antoine'. En 1919 il chante Mariage Parisien (aux Variétés), et en 1920 il passe au théâtre Femina pour Mademoiselle ma Mère. En 1921 il fait des créations dans L'Atlantide 'théâtre Marigny . Un* Petite Femme dans le train (Poti- nière) et La Revue des Variétés, puis en 1922 reprend le^ Roma.iesques (Porte Saint-Martin .

\ écrit une série d'ouvrages : Galipettes Confetti, La Tournée Ludo- vic, etc., etc..

M GALL

(Yvonne-Irma Galle, dite :)

Gomme beaucoup do jeunes mies, Mile Vvonne Gafl née a Paris - jour du piano el rre tonne d&s ro- mances. Elle étudie la musique parce qu'elle aime cet art, niais nul- lement dans Le lui! de l'aire dU théâtre, elle ne va pas souvent,

Présentée a Mme San : \i son de i n,w e, celle ci lui découvre Une très Jolie voix, la fail travailler c qui lui permet, à la mort de parents, de se présenter au Con- servatoire 'mi 1904, el d'y « tre reçue première sur 3ofl concurrentes. Elle rentre dans la class de m. Du-

bnlle.

En 1907, elle obtienl un premier prix de cnani dans Le FreyschûtZ: et un deuxième prix d'opéra dans Jphygénie en Tauride. Engagée aus- sitôt à l'Opéra, elle y débute, le 29 janvier 1908, dans Guillaume Tell (Mathilde); elle chante Faust et crée en 1908 Hippolyls et Aricie et Le Crépuscule des Dieux.

En 1909, elle est affichée dans Riyoletto (Gilda), Armide, Roméo et Juliette, L'Or du Rhin, el l'année sui- vante elle interprète Lohengrin.

Apres avoir repris en 1911 Les Maîtres Chanteurs, elle crée Déjanire, et en 191-2 elle chante Rouai. En 1914, elle inscrit Thaïs à son répertoire et fait des créations dans Pars if al et Scémo.

La guerre éclate. Eloignée du théâtre au début dos hostilités, elle est de la réouverture de l'Opéra en 1916, ell'e crée Brîséis et OnégvAns, et fait la reprise de Messidor.

En novembre 1917, elle part en Espagne, à .Madrid et à Barcelone elle chante Thaïs, Faust, La Tosca, Rigoletlo. Le 1er juin 1918, plie s'em- barque pour l'Amérique du Sud, où, à Buenos-Mres, Montevideo, Rio de Janeiro, San Paolo, elle est affichée dans Faust, Thaïs, Rebecca, Hérodiade. En 1918, elle remonte en Amérique du Nord, à Chicago elle crée Le Chemimeriu et L'Heure Espagnole, et chante Roméo et Juliette.

En 1919, elle est de retour à l'Opéra, elle interprète son répertoire, et en 1920 elle repart en Espagne et en Amérique du Nord, elle crée Le Tabarro, du « Tryiptique ■> de Puccini, et J.a Jacquerie.

En 1921, après un séjour à l'Opéra, elle est engagée à POpéra- Comique, elle chante le répertoire : Manon. Louise, La Tosca, Les Contes d'Hoff- mann, La 1"/"' de Bohème, Don Juan (Donna A.nna), el crée Les Noces Corinthiennes (1922).

Très souvent affichée an programme (\e<, Grands Concerts, elle y chante, entre autres morceaux : La 9e Symphonie, J.a Damnation de Faust, Le Requiem, de Fauré; la Messe de Bach, La Lyre et in Harpe, etc., etc.

M' GALLOIS

(Jeanne Gallais, dite :)

mi [.••ii- r : Joinvtlle, Mme Gei m i - connu apprend]

mode, et entre i - >mmerce.

- ss on, m, ris elle est toujours liante. pur les souvenirs quelle c

œu\ res drai jouées par elle et ses cama

lans le - mal elle

fut êlevt

Une artiste, am 3a 1

la regrettée .Maria Legault, l'enc page à rai're du tbéâ un inci-

dent fortuit esl alors - - 1

lion dramatique. Ayant accompagné aux \ mveautés un.' corné tienne de ses in -. qui ui.lition devant \<- père l'Albert Brasseur, !e directeur re- marque la jeune modiste, et lui pose d'autorité cette question : Voulez- vous faire du théâtre ? ». .Mlle G maine Gallois répond : « Oui », et elle débute aux Nouveau;. - Adam et Eve (rôle d'une esclave Elle passe aux Menus-Plaisirs iour une revue, puis elle - gagée à la Renaissance pour créer Isoline. ignée du théâtre pendant quatre ans, elle fait sa rentrée aux Menus- plaisirs dans Madame l'Ai -lie va au Châtelct pour Les- Pilules du )iabte et signe avec la direction de l'Ambigu pour les créations du Pria \e Beauté et de L'Ogre.

M. Samuel l'a remarquée, il l'engag-e aux Variétés pour chanter « M ■■- ella » dans La Vie Parisienne; elle passe ensuite à la Porte-Saint-Martin, ù elle reprend Lu Maison du taigneur et crée Xapoléon, Latude.

Revenant à l'opérette, elle signe aux Bouffes-Parisiens pour créer L'Enlè- vement de la Toledad, La dote de Brigitte, Ninette Ninon). Fdie fait une fug-ue aux Variétés pour chanter L'Œil erevé Fleur de

-- , et elle revient aux Bouffes pour Monsieur Lonengrin. - grnanl alors avec M. Samuel, aux Variétés, elle y joue La Pompier de Service 1897 . Paris qui marche 1897 . Les Petites Barnett, puis elle a à ;a Gaîté pour chanter La Mascotte et à Marigny pour Paris-Froufrou. Klle fait ensuite des créations : en 1905, dan- Les Dragons de Vlmpé- 'alrùe (Variétés), en 1906, Paris ou le Bon Juge Capucines : en 190?, La \ev\ie <tu Centenaire (Variétés . et elle passe à la Gaité ou elle chante .a Fille de Madame Angot Mlle Lange .

Après les hostilités, elle est engagée au Vaudeville, où, in 1920, elle niterprète Miousic, ei elle passe au Gymnase pour créer en 1921 Lorsqu'on fme.

Mm< GARDEN (Mary)

J i m s un s tu lin, chet l'édltcui [leuffel, Le maître Massenet revoi une orchestration Lorsqu'on lui an

nonce nue débutante. G'esi Mlli Mary Garden - née El \3a

qui esl venue à Pari en 1898, a travaillé le chant avei MM. Lucien Fugrère et J. Chevallie; et manifeste le désir de se faire en tendre de l'auteur de Manon.

L'audition terminée, l'Illustre com positeur lui déclare : « Vous ave: de grandes dispositions, madem il selle, \ous arriverez

Quelques semaines après, . li 12 avril 1900, elle débute à l'Opéra Comique, en remplaçant au piet levé, dans Louise, Mlle Rioton, qu s'est trouvée indisposée âpre? L second acte.

Après ces éclatants débuts, de

créations lui sont réservées salb

Favart, dans La Marseillaise 'Mario

(1900), La Fille de Tabarin (1901). -

Claude Debussy la demande pour faire la création de Pelléas et Mélisandt

(1902), et ensuite c'est La Reine Fiammetle (1903), Chérubin, et Hélèta

(1905), Aphrodite (1906).

Elle quitte l'Opéra-Comique pour entrer à l'Opéra, elle débute 1< 11 mars 1908, dans Thais, et, le 13 juin suivant, elle chante Faust. Elle inscrit ensuite à son répertoire Roméo et Juliette, elle reprend Monnc Vanna (1909), et crée Salomé (6 mai 1910).

Elle donne de nombreuses représentations à l'étranger et à Monte CarJo, puis elle part en Amérique du Nord, y chantant, à Chicago et à New York, Carmen, Louise, et y créant Gismonda (1918).

Fendant la guerre, elle chante à l'Opéra-Comique et, entre autre- pièces, elle interprète Le Jongleur de Xotre-Dame. En novembre 1919, ai Théâtre lyrique du Vaudeville, elle crée à Paris Cléopâtre, de Massenet.

Elle va cbaque hiver en Amérique du Nord, elle est devenue direc trice et elle ruante son répertoire. En 1922, elle fait jouer au Manhattar Opéra de New-York qu'elle dirige, La Fête à Robinson, dont la partition es: de M. Grovlez.

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M. GAUTHII-K (Louis)

Derrière ulchet, au

central du Crédll Lyonnais, m. Loula Gautier :i Parts théâtre. Un voisin qui p

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exemple. I

se prt - mr Le chant,

n - de comédie.

387 il obtient un deuxième prix lans Les Précieuses Ridicules Vlas- earill

il "i i léon il y joui - le concours, puis Le h - imoureus '■ le Grand-Théâ- tre a> , qui remmène avec lui en 1893 au Vau levllle il In- terprète Clara Soleil et reprend Nos Intimes. En 1893 il esl au Gj : il joue La Princesse de B< et en 1896 il Tait deux créa [ans Vivt s Vaudeville) et Jacques Callot (Porte-Saint-Martin). Pendant plusieurs a - il fait la navette entre le Gymnase et le Vaudeville raisant partie des distributions des Transatlantiques, L'Aînée, ISO?, La Jeunesse de Louis XIV (Gymnase 1898), La Bonne Hôtesse (Vaudeville 1898), Fiance malgré lui. Petit Cha- grin (Gymnase 1899), Le Béguin IS99 Vaudeville). En 1000. à la Porte-Saint- Martin, il reprend La Jeunesse des Mousque- Ures et en 1 90 1 il joue Le Liseron (Renaissance) et reprend Les Demi- ierges Athénée . En 1903 il interprète La Citoyenne Cotillon 'Ambigu), uis il est engagé au Vaudeville où, pendant huit ans. il fait de remar- uables créations dans : Décadence et Maman Colibri (1904), La Retraite [905 . Le Bourgeon, Chaîne Anglaise. La Plus Amoureuse (1906). Les icobines, Le Ruisseau, Patachon (1907), Un Divorce. Mariage d'Etoile e Costaud des Epinettes, Montmartre (1910), Les Sauterelles (1911\ Entre temps il joue La Grande Famille Ambigu 1905), Israël (Théâtre éjane 1908 . Papa (Gymnase 191 1 .

En 1910 il fait les créations de L'Aigrette (Théâtre Réjane) et La Crise ^Orte-Saint-Martln), et en 1913 il signe avec la direction de la Comédie iz Champs-Elysées il joue L'Exilé, Le Trouble-Fête, Le Veau d'Or. n 1911 il interprète Pétard (Gymnas

Dès le début de la guerre il s'occupe de la préparation militaire des îunes classes, puis, en 1915 et 1916. il fait des reprises du Tour du Monde n S0 jours Châtelet . et à la Ponte-Saint-Marrlan Cyrano de Bergerac, 7 Femme \aa. La Jeunesse de Louis XIV.

En 191? il y crée L'Amazone, puis en lois Un soir au Front et il reprend ontmartre et Les Demi-Vierges. Engagé au Théâtre Sarah-Bernhardt, il »t distribué dans La Dame aux Camélias et La Maison Cernée 1919 . D^ retour à l'Ambigu et a la Porte-Sâint-Martin il y Interprète J'veux voir au enfant (Ambigu), puis L'Appasionnata Porte- Saint-Martin octobre L'Homme qui assassina Ambigu 1921), el Les Deux Orphelines 'Juin 921 . \ [a rentrée il reprend Oiseaux de Passage Unblgu).

M. GEMIER

(Firmin)

de parents aubei g-lai , à Au- bei . le 21 révrler 1880, é

a l'école Turgot, & quinze a is 11 esl hanté par l'Idée de faire du théâtre. i 'artiste qui, a

le comédli n &ainl Germain &\ tan (|u'ii esl employé chimlsi dans i Journée, il prend des teçons avei cel acteur qui le présenta au Conser- \ atolre i roii fols 11 échoue

n signe av ■<• le théâtre d B 11 -ville i! débute lana Les Pirates de la Savane (8 j;in\ 1er i> - aux

Bouffes-du Vord, au i à l'Ambigu, n entre en fé\ nier l au théâtre Libre il crée Man- chette (le Cantonnier), il y joue entre autres Simone, Mélie,

Le Grappin, Les Fossiles (1893 . Bourbouroche, /."-s- Tisserands, [mants Eternels, Une Journée 'par- lementaire 'is'.ii . passe à l'Ambigu il l'ait des créations dans Les dattes d»- l'Escadron, L'As de Trèfle (189."); et dans tes Deux Gosses.

Engagé à l'Odéon en 1896 il crée L? Capitaine Fracasse et /.'/ Révolte puis à l'OEuvre il in- i irprète Ubu Roi. M. Antoine le demande pour son premi tacle du boulevard de bourg- avec Boubouroche et Blanchette. Il y crée en novembre 1897 Le Repas du Lion, en 1898 /.'/ Cage, Joseph d'Arimathie, Résultat des Courses; en 1899 Le Gendarme est sans Pitié, La Nouvelle Idole, Que Su- zanne n'en sache rien, Les Gaîtés de l'Escadron .- en 1900 Les Girouettes, Le Commissaire est bon en fa ni.

Engagé au Gymnase en 1900 il y interprèle La Poigne. Le Domaine, et en KHii Les Amants ds Sazy. En 1901, directeur de la. R ace, il y

crée L'Ecolière, La Vie Publique; e-1 en 190-2 Le Voile du Bonheur, Stella, Le Portefeuille, Le li Juillet, L' C03U1 n ses /'lisons. Daisy.

Il joue ensuite Les \ retîntes du Capitaine Corcoran (Châtelet), La Ra- bouilleuse et Les Y entres Dorés (Odéon) La Rafale (Gymna-

II prend la direction du théâtre Antoine qu'il inaugure le 20 septembre 1906 avec La Vie Publique, puis Biribi, et il monte et joue, en 1907, Anna Karénine, Le Sacrifiée, Cœur à Cœur, M. Codomat. Sherlock Holmes; en 1908, L'Oreille fendue. Les Vainqueurs; en 1909, La Dette, Papillon dit Lyonnais le Juste; en 1910. La Bête, ('('sur Birotieau, La Femme et te Pau- tin; en 1911, Marie Victoire, L'Eternel mari; en 1912, Les Petits, Crédu- lités, L'Homme qui assassina; en 1913, Le Procureur Hatfers: en 19! 1. in Grand Bourgeois.

Après la mobilisation, dès que que l'on peul rouvrir les théâtres il joue une revue, Les Huns et les Autres (1915), puis Le Crime de Sylvestre îuni- nard (1910), .1/. Beverley, Le Marchand de Venise, Les Butors et la Finette (191?), Antoine et Cléopâtre, La Mégère apprivoisée (19li

il crée ensuite Œdipe (Cirque d'Hiver), L'Admirable Criehton, La Bran- che Morte, Kœnigsmarch, La Bataille (.théâtre Antoine). Entre temps jouo Le Simoun (Comédie-Montaigne) ei sin (théâtre Fémina). En 1922, nommé directeur de l'Odéon, il y monte ei j crée Molière.

M UNI, M

(1

ugénie Martin, tliic M<

in cl

F rançaise née .1 Pétrogi 1 1 ofi ha- blteni ses pareni Marcelle

- 1 mère, commence pal1 appren Ire la lanse. Entre temps, à l'âge il'' nul! ans, elle Joue if n 1 petite Vana

dans /-' issommoir, et, de ce Jour, date sa vocation dramatique.

Venue à Paris, malgré nu grand accenl russe, elle travaille au eoura Gulllemaud, ci se pvés-ente ai: Conservatoire en 1897, elle est admise dans la classe de Leloir. En 1899, elle obtient le premier prix de tragédie, et le premier prix de comédie dans La Princesse ïes, Eng igé aussitôl à la Comédie Française, elle parait le 11 octobre 1899 dans Polysucte (Pauline), et y fait trois débuts, dans Les Femmes savantes (Henriette), Mademoiselle de la Seiglière, I. Flibustier.

Entre autres rôles -lu répertoire

du Théâtre-Français, elle joue dans

Andromaque, Bajazet, L- Médecin

maigre lai. Le Luthier de Crémone,

e Fils de Giboyer, home de Lys, Le Monde Von s'ennuie, Le Passant,

ringoire, Btanchette, L'Enigme, Le Marquis de Priola, Chacun su Vie,

'Amour vraie. Simone. Primerose.

Elle l'ail des créations dans Alkestis (1900), Le Bonheur qui passe 1901 , 'autre Danger, La Petite Amie (1902), Le Père Lebonnard (1904), Parattrt . Les Fresnay, L'Autre (1907), Fleur merveilleuse 1910 . L" Brebis erdue (1911), L'Ecran bris>:. Bagatelle (1912).

Elle donne quelques représentations en Russie en 1912 el elle revient à 1 Comédie-Française qu'elle (initie le s janvier 101:3, pour aller créer 'Epate (théâtre Fémina .

Après une tournée en Amérique du Sud avec M: lluguenet, elle rentre Paris pour jouer Les Anges Gardiens (théâtre Marigny), et, en nui, 'prend Madame Flirt (théâtre Fémina).

De la déclaration de guerre a janvier 1917, elle est inftrmière-major l'hôpital militaire Buffon, et elle fait sa rentrée au théâtre en créant onsieur Beverley (théâtre Antoine et La Rare (Gymnase). En \<j\ï. eng ée aux Bouffes pour créer Casanova, elle fait de nombreuses tournées 1 France et à l'étranger. En 1920, elle crée deux pièces .- L'Admirable richton (théâtre Antoine) et Daniel théâtre &arah-Bernhardl , puis, vu '•21. après avoir joué h Bruxelles Une Danseuse est morte, de M. Le Bargy, le va au théâtre des Matburins elle interprète Le Verbe Muter et La mriante Madame Beadet.

M GERBAULT (Paul-Feitlinancl)

D une .1 devenir voyagreur il commerce, m. Paul Gerbaull m \ intea le IS Julllel 1886 esl un spectateur assidu la i oméd'ie- Françalse, les oeui i 3lqui à

l'enthousiasment, il ne peut ri à la passion du th< iptaril

i ini ce qu'on lui propose, il joué a\ ec ca iflance les rôles qu'on Jui confie dans 1rs établissements de la périphérie.

Le débul de 1ère est pénir

ble, mais le travail le soutient el l^encouragre. Pour trente franc- par mois, il joue a Believllle, et, trempé, grelottant, il revient de nuit sur l'impériale du vieil omnibus qui le ramène de Saint-Denis 11 a joué dans la soirée. < Mounet-Sully a eu le même sort », se dit-il, el sa confiance redouble.

Le voici au théâtre .Molière, il rvôr La Soutane, reprend L'Instinct el joue du classique : Britannicu8x Le Ciii, etc..'. il a signé à l'Odéon lorsque, en 190G, il esl reçu au Conser- vatoire dans la classe de M. Berr. Tout en suivant sfs cours, M. Antoine le fait jouer et le distribue, entre autres pièces, dans Jules César (!r Manette Salomon et L'Ecole des Ménages (19*10), etc., etc.

En 1907, il obtient un premier prix de tragédie dans Esope, et, après son service militaire, il se voit décerner, en. 1910, un premier prix de

comédie. Eng-ag-é à la Comédie-Française, il y paraît pour la première fois te 31 juillet 1910, dans lluy Blas (Camporéal), et fait ses* vrais débuts dans Denise (Thouvenin).

Dans le répertoire classique, il joue ensuite, entre autres pièces : Les Femmes savantes (Ariste), Tartuffe (Cléante), Le Joueur (Dorante), Andro- maque (Pylade), L'Ecole des Femmes (Chrysale), Monsieur de Poiuceuu- gnac, Britannicus (Narcisse), Phèdre (Théramène) , Le Cid (le Roi), etc., etc.

Dans le répertoire de la Maison, il est affiché dans Les Caprices île Marianne, Le Marquis de YiUemer, Sapho, la Robe rouge (Vagret), La Fille de Roland, Blanchelfe, L'Aventurière (Monte-Prade.).

Il fait des créations dans : La Brebis perdue (1911), Le Ménage de Molière (1912), Georgette Lemeunier et Le Prince Charmant '1914), L'Héro- dienne 1919;, Le Repas du Lion (1930), L'Ennemi du Peuple (1961), Vautrin i 1922).

ML GIRIl K

(AinbroiM )

nombreux Lyonnais, M. Glrier en 1869 cal em- ployé daii- au music-hall, prend

insonnettes, el avec un du nom de Cnaval il a ! un numéro. Vu - s dans des réunions

privées, il abandonn

t 4887 les -. i : '

ut leurs duos noble. En 1888 - menl à Lyou

'i 1889 Ils arrivent à Pans pon- dant ri - n, ils lancent leurs célébras refrains : Briquemdîle et

Une Nature violente, etc., etc.

Ayant fait adopter leurs dialogues chantés ils sont engagés au Petit

Ba-Ta-Clan 18 Eldorad 189; a Se a la (18 . La Cigale i^<7 , Parlsiana 1898).

[ue, l'association Cha- vat-Girier est dissout.' signe avec les directions de Parisiana, de la Cigale pour jouer des vau- îvilles et des revues.

Engagé aux Nouveautés il y cr< 7), pe-toi d'Amélie

- . noblesse oblige 1910 . Entre temps à l'Olympia il chante Lf Prince ; Pilsen et il crée à la Comédie-Royale M dette a s s - nu. De retour au music-hall il reprend ses chansons, et en 1913 M. Antoine ippelle à TOdéon pour jouer Le Voyage à Dieppe.

Pendant la guerre il crée La I oncert Mayol 1916., et il joue

am'zelle Vendémiaire.

En 1919, il est engagé à la Gaité, il y reprend La Belle HéL tënèlas), et en 1920 il est distribué dans La Geisha, Les 28 J lairette, La Fille de .'. ângot Larivauclièiv . 1921 interp:

? Coq a chanté^ puis Bt L^s Brigands, L -

M. GORHi (( îeorges Godeau, dit :)

i andis ijuii esl étudlanl en nié dcclne d qu'il fail Bon servlci mi litalre au Val de Grâce, m. < lorbi ne ,i Saujon (Charente-Inférieur» en 1865 reçoil la visite d'auns comédiens eng igés i la Renaissance i 'u\ ci lui proposent de le pi ter au directeur, M. 3 tmuel, pouj doubler un rôle, il se laisse entrai^ ner, abandonne la lecine èl dei \ lent comédien.

En 1891, il débute à la Renais! sauce dans une revue : En scènei Mesdemoiselles, il y Interprète, au cours de la saison, La Petite Pova cette, La Famille \ énus, La Femm^ de Narcisse, el il passe aux Vouh veaulés pour jouer, au cour-; <ii- la saison 1892-93, Champignol maU jif lui.

il signe ensuite avec la direction lu Palais-Royal, il reste de 1894 à 190-2, y créant des rôles dans : Le Paradis, Le Dindon, Place aut Femmes, L'Elu des Femmes, < orali( et t ie, Moins cinq, M' amour, Sacré Léonce, L'Affaire Mathieu, Family Hôtel, etc. Il passe en 1902 au Châtelèt pour jouer Les Cinq Sous de Lavarède et rentre aux Nouveautés jour créer, eu 1003, La FdmiUe Boléro, L?s Sen- tiers de la Valu: eu 1904- : La Main passe, puis il signe un engagement avec le théâtre du Parc de Bruxelles, il reste jusqu'en 1909, venanl jouer entre temps, aux Nouveautés : Les Maris de Léontine (1906), Loute.

Il revient définitivement à Paris pour créer aux Nouveautés, en 1909, Théodore et Cie, L'Article 301 : en 19 lu. Noblesse oblige, Le Zèbre, et il ferme le théâtre avec Champignol malgré lui. En 1911, il va à l'Athénée pour jouer Monsieur Pickwick. Après une saison en 1912 aux Variétés de Nice, il revient à Paris, en 1913 il est affiché dans Alsace théâtre Réjane), et Le Petit Sac (Vau- deville).

En 1915, après une reprise de Loute (Vaudeville), il passe au Châtelel il est distribué dans Le Tour du Monde en 80 Jours, Michel Strogofj et Les Exploits d'une petite Française.

Il signe en 1916 avec les Variétés pour reprendre Le Dindon, La Délit de New-Tork. Engagé à la Scala de 1916 à 1921, il y joue le répertoire de Georges Eeydeau et crée La Gare régulatrice (1918), Pomarol a du crar, (1919), Les Potaches (1920t. Entre temps, il va interpréter, en 1919, Le Vérité, toute nue (Gymnase) et, en 1921, La Pucette du Rat Mort (Cigale) et Zaza (Renaissance), puis Le Coup d'Abélard (Scala).

M"" GRAN1KK

(Jeanne)

Sulvani L'exemple de ses parents, (|in avaient embrassé la carrière théâtrale, Mme Jeanne Granler née à Parla - rail de Bérleusea étu- des musicales, ayant le di devenir artiste lyrique.

Elle a déjà passé une audition de- vant vizentlnl, lorsqu'un 9olr à la Renaissance on cherche une artiste capable de remplacer au pied levé Mme Théo dan- La Jolie Parfumeuse. Mme Jeanne Granler qui connaît la partition, mais n'a jamais paru sur une scène, se présente. Elle joue le roie avec tant d'éclat t,ne le lende- main on parle d'elle, et qu'elle est depuis ce Jour « Jeanne Granier ». Ayant continué ses études de chant elle se voit confier, par Char- les Lecoq, la création de Giroflé- Girofla a Paris et elle commence une belle carrière d'opérette en créant La Petite Mariée, La Marjolaine, Le Petit Duc, Ninette.

Elle passe au Gymnase, uii elle joue la Comédie à couplets : Les Premières Armes de Richelieu, Indiana, Charlemagne, puis elle chante Mme Le Diable, Fanfreluche (Renaissance), et Mlle Gavroche (Variétés). A la Gaité, elle est affichée ensuite dans La Cigale et la Fourmi, Orphée %ux Enfers. Elle joue ensuite La Béarnaise (Bouffes), Les Saturnales (Nou- veautés), Ln Fille de Mme Angot (Eden), Barbe-Bleue, Grande Duchesse, lu Belle Hélène (Variété- .

Changeant de genre et abordant la comédie, elle signe à la Renaissance pour les créations d'Amants (1895) et de Snobs. Elle passe ensuite aux Va- riétés où, après avoir interprété Le Plaisir de Rompre, elle crée Le Nou- veau Jeu .'1898), Le Y leur Marcheur (1899), Education de Prince (1900), Les Médicis (1901), La Veine (1901), Les Deux Ecoles (1902).

Elle joue ensuite La Citoyenne Cotillon (Ambigu), La Bonne Intention [Capucines), Le Bonheur Mesdames (Variétés .

Elle signe avec M. Pore! au Vaudeville elle reprend Education de Prince, crée Mariage d'Etoile, La Patronne. De retour aux Variétés elle y oue Le Bois Sacré (1910), L'Habit vert (1912). En 1911 elle est engagée à la Porte-St-Martln elle crée Madame. Pendant ia guerre elle ne parait que pour jouer L'Impromptu du Paque- tage (théâtre Antoine 1916) et reprendre Le Feu du > Voisin (théâtre Edouard VII, 1917;.

Depuis l'armistice elle fait les créations de Saison d'Amour (théâtre Uichol 1918 et Le Grand-Duc (théâtre Edouard-Vil 1921). Elle rentre au Vaudeville en 1922 pour y créer La Chair Humaine.

M. GRANVAI.

Ayani terminé ses études, M. Granval - - à Roueo le M dé- cembre 1882 ne au ttw fi i )•(>. 11 se présente lui même au Conservatoire dans L'Ecole des Femmes (Horace) et, en novembre 1903, il esl admis dans la classe Lelolr. Kn 1904, il obtlenl un deu- xième prix de comédie dans Le Chandelier Fortunlo .

Engagé toiil de suite ù la Comé- dle-Françalse, il y débute le 1 1 cembre 1904, dans Le Legs (le Ch< v aller), et il joue ensuite Le Paon. Il se voit alors confier les rôles d'amoureux du répertoire et les rôles comiques. Il joue, entre au Ires pièces : Tartufe (Damis), Les Précieuses Ridicules, L'Avare (Cléante et la Flèche), Le Malade imaginaire, Thomas Diafoirus, - L'Etourdi, Le Dépit amoureux, Les Femmes savantes (Trissotin), Les Plaideurs (Petit Jean), Le Mariage de Figaro, L'Amour Médecin, Turcaret, Les Fâcheux, M. de Pourceaugnac, Excellent dessinateur, il a le don de se grimer et il compose toujours d'intéressantes et pittoresques silhouettes dans les personnages du réper- toire de la Maison, et, entre autres pièces, il est affiché dans : Le Monde l'on s'ennuie, H était une Bergère, La Robe rouge, Sire, Le' Peintre exigeant, L'Anglais tel qu'on le parle, Le Goût du Vice, Primerose, L'Embuscade, La Marche nuptiale, L'Abbé Constantin. Le Prince d'Aurec, La Mort enchaînée, Roméo et Juliette, Les Deux Ecoles, Le Passé, Fran- cillon, L'Ennemi du Peuple, Vautrin.

Pour le tricentenaire de Molière, en 1922, il joue avec beaucoup de fan- taisie le rôle de La Comtesse d'Escarbagnas et il dessine un pittoresque dé- cor pour Les Fourberies de S cap in.

M GRANVILLE

(Alice)

a Nancy qu

voie A.Uce GranvUle, Tout enfanl elle vleni a Paris et nta lui

rpni visiter les splendeurs de la capitale. Parmi celles-ci les tb très sont pour elle un grand ofijel de curiosité car Mie rêve déjà d< monter sur les planches.

su famille lui reconnaissant de réelles dispositions pour la comédie dramalilque la présente à une j er; -: » n i îaii i •'■ du monde du théâtre, qui lui donne d'autorisés conseils et lui fait travailler Je répertoire c sique.

i>. \ enue jeune fille, avec témérité elle se présente à M.. Gabriel T< not, directeur du Théâtre Cluny, qui lui confie un rôle dans La Dame du 23 de Paul (iavauli, elle se montre charmante comé- dienne. Elle crée ensuite à ce théâ- tre, L'Héritier du Bal Tabarin ei y reprend L'Enfant de ma Sœur. gngagée par MM, Trébor el Bigrond, ceux-ci la font débuter au Théâtre Michel dans L'Ange du Foyer et lui conflenl des créations dans /.(/ Femme de mon ami de M. y/ves Mirande el Géroule, Le Pas de Quatre, Femme de Luxe de M. Alfred Savoir el Quand le Diable y serait de MM. Rip et Gigiiou.x.

Après avoir repris au Théâtre Michel La Huitième Femme de Barbe- Bleus et Les Amants de Sazy (où elle montre ses finalités de comédienne avec M. Signorei ias.se au Théâtre des Mathurins.

Sur cette dernière scène elle crée Le Plaisir de Mentir et joUe 3a- brielle dans La Souriante Mme Beudet. Ce rôle ([d'elle interprète avec une charmante ingénuité lui vaut les éloges de la critique el M. Ti Bernard la demande pour créer ;>u Théâtre Marigny My Love... Mon Amour. Engagée à la Potinière elle y joue Un Jeune ménage.

M. GRESSE

(André-Etienne)

Le père de M. Gresse, chanteur ù l'Opéra, désire que son nia A.n a Lyon Le 33 mars 1868 - son Ingénieur- agronome. Mais le Jeune homme se sentant de son côté des dispositions pour la peinture et La décoration! il se destine a embraa ser cette carrière, lorsqu'au régi ment, ayant eu l'occasion de chan- ter, l'idée lui rient de faire de théâtre.

En 1893 il entre au Conseri atoire avec h' numéro 2 et après trois an- d'études, en juillet 1896, il obtient mi deuxième prix d'opéra-comlquf (classe Taskin), premier accessit de (•liant (classe Duvernoy), premi;-! accessit d'opéra (classe Melchlssé- dec;

Engagé par M. Carvalho à l'Opéra- Comique' il débute le 17 novembre 1896 dans Don Juan (le Comman- deur), il y chante La Dame Blanche, Mireille, Mignon, il y fait des créa- tions dans Le Spahi et Sapho (Cé- saire) (27 novembre 1897).

En 1898 M. Albert Carré prend la direction de la Salle Favart, il le réengage pour deux ans, lui fait créer en 1898 Fervaal, Fidelio, Beaucoup de bruit pour rien, et en 1900 Le Juif Polonais, puis l'artiste ajoute à son répertoire Lakmé (NiLakantha), Manon (le Comte), Le Chalet, La Navarraise, Fia Diavolo, Le Rêve, Louise.

Engagé à l'Opéra en décembre 1900 il y est pensionnaire aujourd'hui depuis 21 années. Sous la direction Gailhard, il donne près de 300 repré- sentations dans Les Huguenots (St-Bris) (rôle il débuta le 7 janvier 1901), Faust (Mephisto), Aida (le Roi), Lohengrin (le Roi), Tannhauser, Guillaume Tell, Roméo et Juliette, Le Prophète, L'Africaine, Don Juan; Sigurd, Siegfried, Le Cid, Le Freischiitz, et il fait des créations dans L'En- lèvement au Sérail (1903) et Tristan ?t I seuil (1904).

Sous la direction Messager-Broussan il est distribué dans Ilamlet, Le Crépuscule des Dieux, Monna Vanna, Samson et Dalilu, in Walkyrie, La Damnation de Faust et il crée en 1908 Hippolyte et Aricie (Pluton), en 1909 Bacchus (le Révérend) e.t L'Or du Rhin, en 19*0 Don Quichotte. (San- cho) et Le Miracle (l'évêque), en 191 i Parsifal et Scémo.

Sous la direction Messager-Bruii>san i! est affiché dans Hamtet, Le Henri VIII, Roma, La Légende de St Christophe, et on lui confie des créa- tions en 1915 dans La Demoiselle de Nantes, en 1916 Iphigénie en Tauride, Briseis, en 1917 Prométhée, en 1918 Castor et Pollux, en 1919 Le Retour et Salomé.

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M. GRETILLAT

(Jacques-Marie-Gaëtan)

Se i \ Ltrj Sellie) le 2S avril 1 885 - présente .-111 Conservatoire en octobre 1903 et y es! adm la classe de M. Leloln En 1006 ob- tient un deuxième prix de tragé- die dans Hamlet. Sous le nom James Grey joue en 1006 à l'Ambigu Houle ta Bosse el La Moine aux beaux yem. En 1008 sur les Ins- tances de mm. de Max et Grand, est engagé par .M. Antoine à l Odéon U débute dans /.c ' 1 /. crée /.' Ip-

jiren/ie. Réel h oeeit , RumunlcttO,

reprend Jules < ésar.

Reste alors à l'Odéon pendant cinq années consécutives, y inter- prétant : en 1909, Les Emigrants, Jarnac ; en 19 lu Antar, C ortolan, Mlle Molière, Un soir, Roméo et Juliette, Les trois Sultanes; en 1911 Rivoli, La Lumière, Les Mages sans Etoiles, Les Frères Lambertier, Vers l'Amour; en 1912 Le Redou- table. La Foi, L'Honneur japonais; en 1913 La Rue du Sentier, Réussir, Rachel.

Engagé volontaire en 1914, est blessé aux environs de Compiegne et est versé en 1916 dans le service auxiliaire. Joue un sketch aux Folies-Bergère avec M. Antoine. Rentre à l'Odéon en 1916, y est affiché dans Zaïre, Rritan* nicus, Polgeucte. Le CM, Les Erg unies, La jeunesse des Mousquetaires, Ma- rion Delorme. Marie Tudor, L'Assommoir.

En 1919 crée à l'Odéon La Vie d'une Femme, Le Crime de Potru, reprend Les Trois Masques et Les Bouffons. Passe ensuite au théâtre des Arts on il joue L'Ame en Folie (décembre 1919). En 1920, interprète Faire Fortune (théâtre Sarah-Bernhardt) et reprend La Rafale au Gymnase. En 1921 crée Le Divan Noir (Renaissance) et monte La Mort de Patrocle au théâtre de Champigny.

En octobre 1921 rentre au théâtre Sarah-Bernhardt pour créer La Gloire et reprendre L'Aiglon (Flambeau). En 1922, joue Les Aigles dans la Tempête, puis Régine Armand.

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M,;' GRHUZE (Lillian)

Mlle Lillian Greuze née a Parla esl présenté! B - 1 sortie de pen- sion ;'i Mm - iri ih Bernhardt, qui, en l'entendanl réciter une poésie, lui reconnall beaucoup de Utô, el n'hésite pas a lui confier 'alors qu'elle n'est âgée que de quinze ma une belle création flans Les Bouffons, de Miguel Zamacoïs. Engagée ensuite au Gj mnase, elle y joue Joujou tragique (1907), puis elle passe à l'Athénée elle crée. en 1908, La Conquête des Fleurs et Le Chant du Cygne et, en 1909, Le /) n n si' u r inconnu.

Après celte pièce, elle quitte mo- mentanément le théâtre, et elle ne reparaît sur la scène qu'en 1911, pour reprendre le rôle de « Marie- Avoine » clans Le Vieux Marcheur à la Porte-Saint-.Martin et chanter une revue aux Capucines. En 1914, elle crée Le Talion au théâtre Ma- ri guy. Après la déclaration de la guerre, en octobre 1914, elle part en Amérique dif Nord, et, pendant trois saisons consécutives, elle interprète à New- York, Chicago, Philadelphie et au Canada le répertoire français jouant entre autres rôles: Petite Peste, Mademoiselle Josette via femme, L'Ami Fritz, La Gamine, Divorçons, etc., etc. Pendant la saison 1917-1918, elle se consacre exclusivement au cinéma et tourne de nombreux 111ms en Amérique.

De retour en France, elle prête son concours au théâtre des armées et, peu après l'armistice, elle joue la comédie devant les poilus qui can- tonnent sur le Rhin.

En 1919, elle réapparaît devant le public parisien dans Les Demi- Vierges (Porte-Saint-Martin), puis elle reprend Le Vieux Marcheur et in- terprète une revue au Perchoir.

En 1920, elle crée Une Faible Femme (théâtre Fémina) et en 1921, elle joue Beethsabée (théâtre du Pré-Catelan).

Elle a tourné de nombreux films, dont Simone, L'Ame de Bronze, Hier et Aujourd'hui.

M GREY (Dcnise-Edouardine Verthuy, dite :)

i h r.Hi'.i une petite arpete de ircizc ans habille dea mannequli

Mite Verthuy, (jiii e»i près de Turin, en 1896, ei n'esl pas fixée -ur sa profession. Elle quitte la couture pour être ven- deuse flans une parfumerie, devient mannciuin, et rentre dans une mu son de modes.

Cette employée rêve de cinéma, elle veut faire un film. Eu 1914 elle finit par convaincre un met- teur en scène qui lui fait tourner Cousine, sous le nom de Denise Grey. Présentée à « Prince Riga- din » elle commence à paraître sur l'écran lorsque la guerre éclate.

Après la mobilisation elle cher- che à refaire du cinéma lorsque le chanteur Senga lui fait savoir que l'on demande des figurantes aux Folies-Bergère. Elle y court et y débute le 4. juin 1915 dans la re- vue : Sous les Drapeaux. En trois mois elle touche des appointements variant de 30 francs à 100 francs par mois, et un soir, sans prévenir son régisseur, elle double au pied levé la regrettée Hilda May. Sa réussite attire sur elle l'attention.

Elle joue des revues à la Pie qui Chante, au théâtre Michel, au Moulin de la Chanson et reprend M. Bourdin profiteur, Les Bleus de l'Amour, La Mariée du Touring-Club.

En 1918 elle interprète une revue à Cadet-Roussel, et passe a l'Athénée pour jouer La Petite Femme de Loth ; après avoir chanté des revues aux Capucines et à la Cigale, elle est engagée en 1919 à la Gaité, elle reprend La Belle Hélène (rôle d'Oreste) et en 1920 elle chante Miss Helyett et La Geisha.

En mars 1920 elle crée au Théâtre Fémina Mademoiselle ma Mère, puis va à la Cigale jouer T'auras pas sa fleur.

Après avoir fait partie de la distribution d'une revue aux Folies-Ber- gère, elle revient en 1921 à la Gaîté pour créer Nelly.

Engagée aux Nouveautés elle y joue Comédienne (nov. 1921 puis elle passe à l'Athénée ou en 1922 elle y fait une création dans Atout Cœur.

M,nr GRUMBACH

(Jeanne)

A l'ftge de douze ans, Mme Qrum- bach née à Bïunoy (Seine

monte sur des tonneaux el récite gur la place publique, une poésie, le ?olr du i î Juillet, on reconnaîl déi* chez la Jeune enfanl des dons de comédienne.

Elle prépare le Cons sr> atoire die est reçue el en 1893 elle obtient un premier pria d i l ragédie dans \thalie el un premier prix de comé- die dans Le Fils Naturel

Engagée aussltûl à l'< >déon die y débute le 2 octobre 1893 dans Les Enfants d'Edouard et pendant sept ans elle y fall une belle carrière y Jouanl Le Fils Naturel, Mérope, La Demande, Charles IX (Catherine de Médicis), Le Roman d'un jeune homme pauvre, Les Corbeaux, L' Ar- tésienne (Rose Mamaï), La Reine Fiammette, Le Chevalier à la Mode, Les Fourchambault. Elle y crée La Vie (1895), Le Dan- qer. Plu tus (1896), L'Etranger, Le Cuvier (1897), Juan de Manara, Mon Enfant (1898), L'Amour quand même 1899). Elle quitte l'Odéon, ayant signé un engagement avec Mme Sarah Bern- hardt, qui l'a fait jouer L' Aiglon en tournée et elle entre au théâtre Antoine elle crée St Hélène, Maternité '1903), Oiseaux de Passage, La Puissance des Ténèbres (1904), Les Avariés (1905), Le Coup d'Aile (1906), et elle joue Le Canard Sauvage, Les Revenants.

Après une tournée des Bouffons elle revient à l'Odéon et y fait des créations en 1908 : L'Apprentie, Riimuntehoj en 1909, Les Grands, Jarnac; en 1910, L'Ecole des Ménages, Coriolon; en 1911, L'Ingrate/ Les Frères Lambertier, Le Tribun; en 1912, L'Honneur Japonais; en 1913, La Maison Divisée, La Rue du Sentier, Rachel.

Elle passe en 1914 au Gymnase pour jouer Les Cinq Messieurs de Franc- fort et après la déclaration cie la guerre elle fait sa rentrée au théâtre en 1915 pour jouer Vieille Alsace (Vaudeville) et un* sketch au Concert Mayol. En 1916 .elle crée L'Amazone (Porte- Saint-Martin).

Elle revient à l'Odéon elle est affichée clans La Souris, Musotte, Les Erinnyes, fait les créations de La Vie d'une Femme (1919), M. Césarin Ecrivain public (1919), et elle retourne à la Porte-Saint-Martin pour Bé- ranger (1920).

Après avoir interprété La Maison sous l'Orage (Odéon 1920), elle passe au théâtre des Arts pour, en 1921, créer La Comédie du Génie, puis elle retourne l'Odéon elle joue Le Sursaut et va à la Porte Saint-Martin pour Les Don Juimes.

M. GUILHENE

(Jacques)

\ l'exemple de Bon frè*e, M. Ho- per Puylagarde, qui a embrassé la carrière dramatique, M. Jacques Gullhène a Paris le 6 jan- vier 1886 veut faire du théâtre. Pendant ses études, il joue avec Un 1.1 comédie, dans les salons il obtient des succès d'artiste mon- dain, et, après avoir travaillé quel- ques rOles, il se présente en octo- bre 1905 au Conservatoire, il est reçu après avoir donné une scène On ne badine pas avec l'Amour.

Admis dans la classe de M. Geor- ges Berr, pendant ses classes au Conservatoire, il signe avec la direc- tion du théâtre Sarah-Bernhardt, il joue quelques rôles dans L'Ai- glon, La Daine aux Camélias, et il paraît à la Comédie-Française dans La Courtisane (1906), et Marion de Lorme (190?).

En 1908, il se voit décerner un premier prix de comédie ilans L'Ai- glon (rôle du duc de Reichstadt).

Engagé aussitôt à la Comédie- Française, il y débute le 25 août 1908 ans Les Folies amoureuses (Eraste), puis il joue Les Femmes savantes Hlltandre).

Affiché dans le répertoire classique, il y interprète entre autres rôles : ,e Misanthrope (Alceste), Le Dépit amoureux (Eraste), L'Avare (Clêante), Tartufe (Damis), Le Médecin malgré lui (Léandre), Les Précieuses ridi- ules (Léandre . L'Etourdi, Les Plaideurs (Léandre), L'Amour Médecin, <es Fourberies de Scapin, Britannicus, Le Jeu de l'Amour et du Hasard Dorande et Mann . Le Barbier de Séville (Aimaviva), Le Légataire uni- ersel, etc., etc.

Il est aussi distribué dans 11 ne faut jurer de rien (Valentin), Les "aprices de Marianne (Octave), Le Gendre de Monsieur Poirier (le marquis le Presles), L'Aventurière (Horace, Francillon, La Joie fait peur, L>' londe l'on s'ennuie. Le Bonhomme Jadis. Blanchette, Boubouroche, ,e Voyage de Monsieur Perrichon, L'Anglais tel qu'on le parle, Les Marion- nettes, Georgette Lemeunier, etc.

Il est aussi affiché dans II ne faut jurer de rien (Valentin), Les apHces de Marianne (Octave), Le Gendre de Monsieur Poirier le marquis e Ménage de Molière (1912), L'Embuscade (1913 , Vouloir (1913», Le Prince "Aurec (1920), Cléopâtre (1921;.

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M GUINTINI

Le préside-ni Krugrer iraversam Belfort, pour se rendre en Hollande, assiste a une rôte des vers lui sonl récités par de-s BI1< tnées en Usacli unes. Pai ml celles- ci il y a une curant de neuf ans, Mile Guintinl oée a Paris qui esl ,-]r\ ée dans ooti e place fort j de l'Est, et a mu' véritable vocation théâtrale.

En grandissant, la passion û = planches augmente, à dix-sept ans elle vient à Paris, travaille av3c M. Silvain et en 1909 elle est admise au Conservatoire dans la élusse de Georges Grand (remplaçant de Le- lolr).

En 1912 elle obtient un premie] accessit de comédie et un premier prix de tragédie dans Phèdre. En- gagée aussitôt à l'Odéon, elle y dé- bute au mois d'octobre suivant dans \iidromaque, elle y joue les héroï- nes des grands classiques : « Chi- mène », « Emilie », etc., etc., et de nombreux rôles du répertoire.

Engagée à la Comédie-Fraçaise en 1915, elle y débute le 8 avril dans Britannicus (Junie).

Affichée dans le répertoire classique, elle joue des rôles dans Andro- maque, Athalie, Bajazet, Phèdre, L'Etourdi, etc., etc.

Elle est d'autre part affichée dans Socrate et sa femme, La Marche Nup- tiale, Notre Jeunesse, Les Affaires sont les Affaires, La Robe Rouge, La Course du Flambeau, L'Autre Danger, Paraître, Lucrèce Borgia, Les Noces Corinthiennes.

Elle est appelée à faire des créations dans L'Elévation, Andromaque et Pelée, La Triomphatrice, La Mort enchaînée, Le Repas du Lion, Circé, etc.

M. GUITRY (Lucien)

Ses pa Tout Jeune, il enten l

-. qu'il se sent a tbôfl

qui l'i-ni' dans la com lui

- comiques, lans Doua verrons c t. Deux ans I in Guitry

- inte au : y

- reçu. \ dlx-s pi ans, il obtient - deuxièmes prix de trag

coin.

Il signe alors au Gymnase et 3 lébute le 1er octobr ans et demi, dans Armand Duva . in Dame ùw 1 me

L'A , l (1878), Lan Urne, Celle

qu'an nJépo s Fils de

ralie, yiim la Tueuse, fait - vice militaire et joue Madame Ca- iet En 1SS1, il quitte le Gymna- -, \ 1 I Londres, part pour le théâtre Michel de Pétroarrad. il : - neuf ans. Pe retour à P rentre à l'Odéon, il rep- Amoureuse et Kéan (1891). En 1S92 Grand- Théâtre , il crée Lysistrata, et signe avec la R -- il

-. y créant Lés Rois, Izetl, Gismonda, La / 9se lointaine et

uants. La Figurante et La Meule, Snob et Les Mauvais Berg Pass au Vaudeville en 1898, il y en 1 vrgette Lemeunier, Le Lus de la Valette, Le Faubourg. En 190 Flambeau de

Yiglon théâtre Sarah-Bernhardt) et. en 1901, La Veine Variétés Le 1er décembre 1901. il est nommé directeur de la scène à la Comédie- ançaise, fonctions qu*il cesse le -21 juillet l

prend la direction de la Renaissance, qu'il inangure le 25 octobre 190-2 ec La Châtelaine, puis y crée, en 1903, Crainquebille, Clarisse Artois, Adversaire; en 1901, Le Mannequin d'Osier, Les Malefilâtre, L'Escalade;

1905. 1" Massière, Monsieur Piégeois, Bertrade ; eu 1906, Les H ns, L'i Griffe, Les Pass - I ur; en 1907, S ton; en 19 -

nue, L'Emigré, L tsé; en 1909. La Cruche, 1. - laie.

En 1P09 passe à la Porte-Saint-Martin, y reprend La Griffe. La Massière, . en 1910, y crée Chantecler et L'Aventurier. Passe au Vaudeville pour uer. en 1911, Le Tribun, puis il fait une grande tournée en Amérique du 1.1. De retour en France, en 191-2. crée L'Assaut Gymnase et Kismet Lh-Bernhardl : en 1913, joue Servir théâtre Sarah-Bernhardt), lis. au Gymnase. Les Requins, et reprend Samson .- en I9ii. au Gyn ée L>'s i_ in,/ Messieus de Francfort et pétard.

En 1915. il part en Amérique pour la troisième fois, revient en 1916,

Miette Gaité : en 1917. y reprend La Châtelaine et joue, à la Porte-

lint-Martin. deux pièces dont il est Fauteur : Grand-Père et L'Archevêque

ses Fi'$ (1918), crée Pasteur en 1919. au Vaudeville, et joue en 1920, à

Porte-Saint-Martin, Mon Père avait raison et Béranger. En 1921. crée au

éâtre Edouard-Vil. Le Comédien. L>> Grand Duc et Jacqueline, et en 1922

mr le tricentenaire de Molière, joue Le M pe.

M. GUYON Fils

Fils de comédien, m. Guyon ûla B Paris le 6 Juillet 1854, com- mence par apprendre la musique Se sentant la vocation du comédien

il l'avoue .1 son père qui le rail <!<■ buter ,i ses côtés en 1873 a ri:: dorado dans une pièce 1] fal un garçon de café. Cet essai étan concluanl il esl engagé pour Joue des pantomimes

Kn 18S0 au retour du régimen signe avec le théâtre Beauraarchalf ou il Joue, Pastille-Bas-deLaln (revue), Le Ménétrier de Meudoii passe ensuite en 1882 au théatï du Chateau-d'Eau, puis à Péjazej d en 1884 est a Cluny il cré i mis Femmes pour un M an

Engagé en 1886 aux Folies-Dra matlques y reste huit ans, et crée Surcouf, Les 28 Jours de Cla\ relie, Cousin et Cousine, etc.... E 1891 va aux Nouveautés, fait parti fies premières distributions d L'Hôtel du Libre-Echange, La Toi tue, Le Sursis, puis passe à l'Atlù née il joue Le Cabinet Piperlù Cocher rue Bouclreau, La Geisha reprend Un Client sérieux. Apr* avoir interprété Robinson Crusi et Michel Strogoff au Ghâtelet, à la Renaissance pour jouer Mlle Carabin, Les Petites Vestales, puis la Porte-St-Martin joue La Case de l'Oncle Tom, et en 1902 chante à 1 Seal a Messalinette.

En 1903 interprète Le Chien du Régiment, puis va au Palais-Royî il crée Une Affaire scandaleuse (1904), Le Chopin, Toison d'Or, j Revue du Palais (1905). fait ensuite plusieurs Tournées en province revient à Paris en 1911 pour interprêter L'Accord Parfait (théâtre F mina).

Fait deux saisons à l'Athénée il est distribué dans Le Cœur dispos Le Diable Ermite (1912), et y reprend Le Bourgeon (1913). Passe i théâtre Michel il interprète L'Ingénu (1913).

Pendant la guerre en 1915 joue successivement La Commandât, (Gymnase), La Cagnotte et La Revue 1915 (Palais-Royal), Plus ça cham (théâtre Michel), L'Ecole des Civils (Athénée), en 191G est de la disti bution du Coq en pâte; en 1917 crée La Volonté de l'Homme (Gymnasi et Le Compartiment de Dames seules (Palais-Royal), en 1918 joue j Filon et reprend La Présidente au Palais-Royal.

En 1910 après avoir interprété Hercule à Paris (Palais-Royal), fi en 1920 les créations de La Femme de mon ami (théâtre Michel), et Chasseur de chez Maxim's (Palais-Royal), En 1922, il passe au théâî Daunou pour y chanter Ta Douche.

Auteur de nombreuses chansonnettes il a fait représenter à Gluny L'E fant de la Panne.

M. HASTI

(Robert Ista, dit :)

Jusqu'au régiment, m. Hastl, fe Paris 'Mi [880, se destine a la pein- ture. Pendant son service militaire, il jour el chante devant ses cama rades, el lorsqu'il revient ohez lui il passe une audition devant m. Rolle, directeur de Déjazel qui le lait débuter dan- Le p tii u enfant 'lu miracle, n y crée ensuite dans Tire au Flanc le rôle du capitaine Bourrache qu'il Joue huil cents rois. Engagé aux Folies-Dramàtlques 11 y crée en 1906 Amour et Cie, en 1907 /.'■ Coup de Jarnac el Le Mil- lième Constat, et il passe aux Bouffes-Parisiens il reste six ans, y faisant des créations dans Vîngénu Libertin (1907), Aux Bouffes on Pouffe et S. A. II. M908), 4 fois 7 28 et Lysistrata 1909», Gaby el Xantho chez les Courti- sanes (1910), Mme l'Amirale, La Re- vue des A (1911), Agnès Dame ga- lante. La Cote d'Amour, La Bonne vieille Coutume (1912). En 1913 va au théâtre Impérial jouer La Maladresse, et signe avec direction du .Moulin-Rouge pour La belle Ctgarière.

De 1913 à 1918 il est engagé au théâtre Michel de Pétrograd, il joue ? rôles du répertoire contemporain, et fait sa rentrée à l'Odéon dans Bourgeois Gentilhomme (le maître de danse), et y joue La Chartreuse

Parme (1918), Cabotins (1919 . Après avoir interprété Chichi au théâtre de Paris, revient à l'Odéon fait deux créations M. Dassoucy 1919), Roger Bontemps (1920). Puis en 20 à l'Eldorado chante ensuite L'Amour qui rôde, joue au théâtre Femina Amant de ma Femme et crée en fin d'année à l'Ambigu L'Air de Paris et la Renaissance La Matrone d'Ephèse.

En 1921, après une saison à Lyon, reprend à la Scala Le Compartiment Dames seules.

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NT HELDY (Fanny)

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Fanatique de Bports, Mlle Fan» !iciii; , née & Liège, ne pense ; loin ;i La carrière lyrique. Passai! mu' partie de son enfance en Angll [-erre, d'on sa mère esi orlglnalrl elle adore l'équitation el s'adonn i aj tennis.

Comme de nombreus - Jeûnai filles, elle étudie le chanl sans ;i\ '>ii l'intention de devenir une artista orsqu'une g t ind cantatrice, de pas sage à Liège, l'entend chanter d lui conseille de se présenter ai Conservatoire. Au concours d'admis] sion, elle donne l'air du pag I Huguenots, et elle est acceptée d'em- blée, et à l'unanimité des membre! du jury

Elève do M. Armand au Conservai] toire de Liège, elle obtient les pre miers prix de sa classe dans un ai; û'Hamlet et dans Sémiramis. n mois après, vers la fin de 1 9 1 , elli est engagée à la Monnaie d< Bruxelles elle débute clans Iran le Terrible. Grande vedette de cett< scène lyrique, elle inscrit à son répertoire Pelléas el Mélisande, Qui Vadis, Louise, La Traviata, La Vie de Bohême, Manon, Faust . Jimnéo et ell< orée Roma, Déjunire, Manon Lescaut.

Elle vient en France pour donner des représentations à Vichy, Aix les-Bains, et elle chante à Varsovie, Pétrograd, Brighton et Londres, au Covent Garden, elle interprète son répertoire ainsi que Madame Bui terfly, en italien. Elle y crée Kalje et elle interprète, sur une scène Ion donienne, une opérette clans laquelle elle est appelée à danser.

C'est en avril 1917 qu'elle débute à l'Opéra-Comique dans La Traviati (Violetta), puis elle chante Manon, La Reine Fiauimette, Les Contes d'Hoff mann (Olympia, Guilletta, Antonia), Madame Butterfly, et, en 1919, ell< crée Gismonda.

Elle est engagée à Barcelone, Madrid, Nice et Monte-Carlo. De retour à Paris, elle signe avec M. Rouché, en 1920,- elle paraît poui la première fois sur la scène de l'Opéra clans Roméo et Juliette, pui: Faust, Thaïs, et, en 1921, elle crée Antar, elle reprend L'Heure espagnol Hérodiade et Lohenyrin-

Aimant tout particulièrement le sport hippique, montant admirablement ; cheval elle a demandé à la Société d'encouragement sa licence de jockey.

M. HERVE

(Jean-Louis- Emile)

\ l'âge de i « .m-, m. Hi .1 Paris, Le 30 mars i Joue

à l'Institution ou : le Don i ôsar de B izan, dans Ruy Blas. m. Albert Lambert lîls, qui U voll dans ce rôle, B'écrle :

jeune hoiiini i lit ralre du théâtre ».

propos est rapporté à rélève qui, de ce jour, .i le désir d'embras- ser la carrière dramatique, il joue la comédie entre amateurs et il re- mit, de M. Signoret, les premiers conseils de maquillage.

A sa sortie du pensionnat, en 1903, il se présente au Conservatoire, il entre dan- la classe de Paul Mounet, mais il n'obtient aucune nomination.

Tout d'abord, il sert la cause des jeunes littérateurs, en jouant au Nouveau Théâtre d'Art Marin* vaincu, et en créant Les Bacchantes. Il va au théâtre de la Nature de i liampigny pour Les Hommes de Proie, de M. Charles Méré. M. Antoine le demande à l'Odéon, lui tait jouer Aux Jardins de Mincie. La Mort de Pan (1911), Troïlus et Cressida, L'Honneur Japonais,. La Foi, Faust (1912), Manon Lescaut (1913), Un Bourgeois aux Champs (1914), et il le distribue dans le répertoire classique, ainsi que dans Le Roi Lear, Le Canard sauvage, etc., etc.

Mobilisé, dès le début de la guerre, au 313* régiment d'infanterie, il fait toute la campagne, est blessé à Vauquois et a la croix de guerre.

Après l'armistice, revenu au théâtre, M. Paul Gavault lui fait jouer Louis XI, Le Barbier de SévU.le (Almaviva), et, en 1919, pour le théâtre du Figuier, il crée sur la scène de la Renaissance La Tragédie d'Alexandre, qui décide de son entrée au Théâtre Français.

Il débute à la Comédie-Française en juillet 1919, dans Le Cid (Rodrigue), puis dans Ruy Blas.

Entre autres rôles du répertoire classique, il est affiché dans Horace, Phèdre (Hippolyte), Iphigénie (Achille), Cinna, Bajazet, Britannicus (Néron), Polyeucte (Sévère).

Dans le répertoire de la Maison, il joue dans Heruaui, La Fille de Roland, La Nouvelle Idole, Le Flibustier, Francillon, et il fait des créations dans Roméo et Juliette, Le Repas du Lion, Cléopâtre, L'ennemi du Peuple, Aimer. Entre temps, en 1920, il interprète, en des représentations extraordi- naires : Les Porte-Glaives (théâtre des Champs-Elysées, et La Tragi du Docteur Faust (Porte- Saint-Martin). 11 consacre ses vacances de 1921 à mettre en scène un hlm dont il est l'auteur : Le Pauvre Village.

M. HUBERTY (Albert)

Tout ''ii travaillant a Bruxelles dans le m igasln de ebaussures de luxe de ses parents, M. Huberty a - ralng, près de Liège, le ~' ré- v pier 1881 fredonne des airs toute la journée, n va a L'école du Bolr pour le chant, <>ù on lui découd re une voix.

En 1900, il se présente au Conser- vatoire de Bruxelles il est reçu, Prenant le nom de Morlno il signe alors avec des théâtres du Parc et de l'Alhambra, 13 Joue le soir de petits rôles de comédie el de drame alors que chaque matin il .suit ses cours du Conservatoire.

En 1903, il obtient un premier prix (h' chant dan- Acis et Galdthée, et, en 1904, il a un premier prix de comédie el drame dans Le Tableau Parlant el Athalie.

Au cours de la saison 19U3-1904 il signe un engagement avec le théâ- tre d'Anvers il débute dans La Flûte Enchantée et y crée Les Maî- tres Chanteurs.

Il se rend ensuite à La Haye il chante Le Jongleur de Notre-Dame, Louise et tout le répertoire: L'Africaine, La Juive, Faust, Guillaume Tell, etc., etc.

Après une tournée de concerts en Europe, il vient en France en 1907 il crée à Rouen Manoël, puis il va à Nantes, à Alger.

Terminant une saison à Covent-Garden il chante Samson et Dalila, il part pour deux ans à la Nouvelle-Orléans, emportant comme répertoire : Thaïs, Hérodiade, Le Chemineau, La Vie de Bohème.

Au cours des saisons 1911-1912 et 19Î2-1913 il se trouve Montréal, y interprétant le répertoire : Louise, La Xavarraise, La Vivandière, Cendril- lon, Hérodiade, Le Jongleur de Notre-Dame.

En 1914, il est à Liège lorsque la guerre éclate. Pris par les Allemands lors de l'invasion de la Belgique, il parvient à gagner la Suisse où, en 1915- 1916, il chante à Genève : Thaïs, Les Contes d'Hoffmann, etc., etc.

C'est en 1916, après une seconde audition, que M. Rouché l'engage à l'Opéra il se voit distribuer dans Faust (Mephistophélès), Lu Favorite (frère Balthazar), Roméo et Juliette (frère Laurent), Samson et Dalila (le vieillard), Aida (le grand-prêtre), il joue dans L'Etranger, Messidor. Lu Walkyrie, Hamlet, Monna Vanna, Hérodiade et il fait des créations dans La légende de Saint-Christophe, Rebecca, L'Or du Rhin, La Mégère apprivoisée et en 1922 il chante Falstaff.

En 1919, il se rend à Buenos-Ayres il crée Monna Vanna.

M. HUGUENET (Félix)

■■§.4

.M. i élix Huguenel naît en 1858. Son père t>ll cha-

pelier en race le théâtre. C'est dans -on magasin qu'il a l'occasion voir passer des artistes comme jazet, Dupais, Frederick Lcmaltre qui vlennenii donner des représen- tions aux i élestlns.

Pour voir Jouer ces artistes le jeune Huguenet sTintroduli dans les coulisses sous un prétexte quelcon (lue et, grimpé sur un portant, il prend le goût du théâtre.

A quinze ans 11 Interprète de pe- tits rôles au théâtre des Variétés de i \ nu, el i - z ans il arrive à Paris pour Jouer au théâtre Beaumarchais.

i si engagé ensuite à i..\ on, nève et, après son service militaire, joue le draine au théâtre Montmar- tre. Il entre à Ba-Ta-Clan.

En 1886 est engagé aux Variétés, et en 1888 passe au Palais-R il reprend Ma Camarade, Divor- çons; après une tournée en Amé- rique, il joue Puycardas de Miss Ilelijett à ISTice, rôle qu'il interprète ensuite plus de 400 fois anx Bouf- fes-Parisiens. Engagé une saison à la Renaissance pour jouer La Femme de Narcisse, il retourne aux Bon très en 1S93 il crée Mam'zeUe arabin, L'Enlèvement de la Tolédad, Les Forains, etc.. En 1 s o ô crée Le Dindon au Palais-Koyal, et passe au Gymnase en i i il joue Villa Gaby, Lu Carrière. Entre au Vaudeville en 1898, y inter- Pamela, Décore, Zaza, Georgetle Lemeunier, crée La Robe Rouge 900). Passe au Gymnase il joue Hermdnce a île la vertu, Lu Bascule 1901), Joujou. L'Archiduc Paul, Lueelte (1902), Le Secret de Polichinelle )03). Reprend aux Variétés La Boule (1904) et crée Par le Fer et pur le Feu théâtre Sarah-Bernhardt) . Revient en 1905 au Gymnase jouer L'Age Aimer et L'Enfant Chérie et va à la Renaissance en 1906 créer Les 'assagères et Le Voleur. Il interprète en 1908 Le Chevalier d'Eon Porte- aint-Martin), Le Chant du Cygne (Athénée;.

Entre le 7 décembre 1908 à la Comédie-Française pour créer Le Foyer, joue en 1909 Tartuffe. La Robe Rouge, crée Sire. Quitte en 1910 la Iaison de Molière, et va au Gymnase créer, en 1911, Papa, L'Amour fendu.

En 1912, à la Porte-Saint-Martin. joue La Crise. Les Flambeaux. En 1913 art. en Amérique et en 1914 revient pour créer Madame et ensuite Mo)i- ieur B retonneau (Porte-Saint-Martin).

Pendant la guerre joue Les Lluns et les Autres -Théâtre Antoine 191.") , ?prend Miquette et sa Mère (Variétés 1916), fonde l'Union des Artistes eu 917, crée Notre Image (Réjane 1918). En 1919 reprend Lysistrata Marigny . rêe au Vaudeville La Tendresse (1921), La Chair Humaine [1922 , et entre 3mps reprend Amants (Gymnase).

a entrepris en 1915 une grande tournée en Amérique du Sud, au cours c laquelle il fit de la propagande française

M. HYSPA

(Vincent)

De Perpignan où, en 1885, U rafl 3ôn aervlce militaire, m. Vlncenj ii.\ apa a Narbonne - envoi! des i era au Chai Noir. Venu a Parti pour ralre du droit, Il coutlnue à se livrer à la poésie, et U collabora b i Ermitage et au Courrier libre.

Ayant connu Salis, celui-ci lui propose de venir chanter à la Go- guette, Installée au Chat .Noir. Cette offre esl acceptée d'enthousiasme, ei m. vincenl Hyspa y débute avec le le fameux; Ver solitaire dont on se rappelle les derniers vers :

C'est dans un long, très long-, trèa

[humide couloir

Que, pour parler correctement, j'ai

[vu le jour,

Bien qu'il y fît plus noir et plus

[chaud qu'en un four,

Je n'ai jamais connu mon père, ni

[ma mère, Je suis le pauvre ver, le pauvre ver

[solitaire.

Ayant eu du succès à la goguette, il chante le soir au Chat Noir. Il est le camarade de Jules Jouy, Fragerolles, Maurice Donnay, il commence d'abord par donner des parodies des œuvres de Paul Delmet, et c'est en 1892 qu'il se lance dans la chanson d'actualité.

Il quitte le Chat Noir pour passer au Chien Noir (Foyer du Nouveau- Cirque), il chansonne les faits du jour, comme Les Russes à Paris, La Visite impériale, Le Toast du Président, et il compose La Brunette.

Il va ensuite au « Tréteau de Tabarin », à la « Boîte à Fursy », au « Carillon », aux « Noctambules », lançant des refrains célèbres, comme : Alphonse XIII incognito, Une Page de la Bible, Silhouette présidentielle, et c'est au Moulin de la Chanson qu'il commence ses premières confé- rences sur La Baleine, Le Poisson, etc., etc.

Pendant la guerre, il écrit maintes chansons sur Les Boches, Le Canon tie 75, et, depuis l'armistice, engagé à la Lune Rousse et aux Noctam- bules, il traite les sujets d'actualités, comme La Dernière Conférence, Le Délégué Turc, L'Eté tropical.

M. JANVIER

(Jean-Louis)

I -i à L'ECO pare m. Janvier a Paris en 1871). v.'.~ sommes a l'ép >que ot m. Antoine songe à créer le i hi Libre. Tandis que : i1 crute sa troupe, il volt arrlvei m. Janvier qui a abandonné ses étu- des ci rêve de ralre du théâtre. - convictions, sa confiance plaisent a M. Antoine qui le fait débute!' en 1S90 dans L'Ecole des Veufs au Théâtre Libre, il joue ensuite Les Revenants, La Fille Elisa, U- (luire, î.e Maître.

II passe à l'Odéon pour interpré- ter La Fille ù Blanchard, Yanthis, et il est distribué dans de nombreux rôles du répertoire. Après avoir joué au Vaudeville Monsieur le Directeur; il va au Gymnase pour créer en 1895 et. 1896 Les Demi-Vierges, Marcelle, Disparu.

De retour à TOdéon il y reste

trois ans, y créant Le Capitaine Fra-

-^—— casse, L'Etranger, Le Chemineau

(maître Pierre) (1897), Juan de Ma-

nara, Les Antibel/Les Truands (1S99).

Engagé ensuite au Théâtre Antoine, il y fait des créations dans : La 'air. Le Commissaire est bon enfant, La Clairière, il va au Gymnase pour 3uer La Poigne, La Bourse ou la Vie (1900), Le Prestige (1901).

Rengagé à l'Odéon, il y crée Les Maugars, Brignol et sa fille, Résurrec- 011 (1902;, La Rabouilleuse (1903), Le Grillon (1904), Les Ventres dorés, Le œur et la Loi, Jeunesse (1905); il s'en va au Vaudeville pour jouer La 1. arche Nuptiale en 1905 et pour la quatrième fois revient à l'Odéon pour latigny et La Vieillesse de Don Juan (1906).

Après avoir interprété La Môme aux beaux yeux (Ambigu 1906), il evient le pensionnaire du Théâtre Antoine, il est affiché dans La Vie ublique, Le Sacrifice, Terre d'Epouvante (1907), L'Oreille Fendue, Le luff, Les Vainqueurs (1908), La Clairière (1909), César Birotteau (1910); itre temps il crée Pierre et Thérèse (Gymnase 1909).

Se consacrant à la mise en scène en 1911 et 1912, il monte au Théâtre es Arts La Profession de Madame Warren, On ne peut jamais dire, Le rand Nom, etc., etc. En 1913 après avoir joué au théâtre Marigny Les nges Gardiens, il est chargé de diriger le théâtre Impérial de Petrograd, 1 il reste jusqu'à la Révolution russe. De retour à Paris, il joue au théâtre ntoine Aux Jardins de Murcie (1919), La Captive (1920), La Cigale ayant (1921), et à la Renaissance d'abord, et au Gymnase ensuite, il monte

interprète Le Caducée, Petite Reine.

LA DANSEUSE JASMINE

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Celle que tout Parla connaît soua le nom de la danseuse Jasmin» i si née a Aux-les Bains le 13 Juillci 1807. Elle danse d'abord a l'étran- -,!• mi elle obtient quelque suc v\ ci .s notamment a Genève dan-; /."

/ J ^2fr i \ Omis- tirs firinils avec ks ll'-l' -

Ij s tj^T'*1^! [ \\ Tiius. i:i;c prend pari an champion

I | WÊBf \\ ll;" ll'' |,;l11^'^ IIIIHll.'l'JH-S di! l'.i-jn,

* >'■ peu après elle débute à l'Olympia

auprès du mime Farina dans / in- tre des Gnomes.

\n coups de ces représentations elle esl très remarquée par le bcélè bre Séverin, qui ini faii créer a

ses c s, el avec M. Marionno de

l'Opéra : Mains et Masques.

Continuant ses études avec téna- cité, son maître, le grand Séverin, ratifie l'opinion tirs premiers écri- vains do ce temps qui font de Jasmine la seule mime de notre époque. En effet, se montrant digne de ce jugement auprès de Séverin, elle crée d'abord L'Ombre rouge, d'A. Mortier, musique de J. Nouguès (Nouveau- Théâtre, février 19-21), puis elle reprend, au Théâtre des Champs-Elysées, avec l'illustre mime et M. Desfontaine, Chand d'Habits de Catulle Mendès.

Elle interprète ensuite successivement à la Potinière Mains et Masques,

et à Lyon, Cauteret, Bagnères- .e-Bigorre, Chand d'Habits ; puis avec

M. Robert Quinault elle lance ae danse pleine d'humour Jacks in Boxes.

Entre temps elle crée au Gaumont-Palace, La Valse de Va Mort et de

l'Amour (avril 1921) et Une Nuit à Thèbes (juin 1921), de Jean Nouguès

Signant avec les directeurs du Théâtre Michel en octobre 1921, elle fait dans Vogue de Saint-Granier, Briquet et Poiret, trois créations originales dont l'une La Poupée de Chiffons a été et sera fréquemment imitée. Son dernier succès est ce curieux Noël d'Alsace (Gaumont-Palace), son succès fut considérable dans la danse des Neigildes, du jouet merveilleux, dans la reprise de la Poupée.

Après avoir rejoué Chand d'Habits h Liège et à la Gaîté-Lyrique, elle crée la Grande Revue du Gaumont-Palace (avril 1922).

Cette carrière si rapide et si bien remplie fait présager d'un avenir exceptionnel. La danseuse Jasmine est de celles qui sont destinées à la gloire.

M. JOFFRF.

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Second régisseur dans une tour- née de pnn Inoe, m. J offre qui est à Rlvesattes Pj renées ' irii le 12 novembre 1872, débute dans la profession tbéàtrale après avoir obtenu en 1890 un premier prix de comédie au Conservatoire de Toulouse.

Ayant jour des petits rôles à Perpignan, Le Mans, Le Havre, Amiens, Nîmes ci Bruxelles, il passe une audition en 1903 au Vaudeville, Pore! le l'ait débuter en sep- tembre 1904 dans Les Trois Ana- baptistes. Reste dix ans au Vaude- ville où il <t<t en 1905 Petite Peste, La Retraite, L'Armature, La Belle Madctme Hébert; en 1906 La Cou- stne Bette, Le Péril Jaune, Le Bourgeon, (haine anglaise, La plus amoureuse; en 1907 Princesse d'Amour, Les jacobines. Le Ruis- seau, Patachon; en 1908 Mariage d'Etoile, La Maison en ordre, La Patronne; en 19 10 La Barricade, Le Costaud des Epinettes, Le Marchand le Bonheur; en 1911 Cadet de Contras, Le Tribun, Sa Fille, Les Sauterelles. En 191-2 Bel Ami, On naît Esclave, Prise de Berg-op-Zoom. L\\ 1913 Hélène Ardouin, Les Honneurs de la Guerre; en 1914 La Belle [vent are. Fait deux infidélités au Vaudeville pour créer au Gymnase le Bonheur de Jacqueline et à Femina Les Liaisons dangereuses.

Après avoir joué en tournée en 1915 M. Brotonneau et Boubouroche ivec Courteline, crée en 1916 à l'Athénée Le Coq en Pâte et part avec .ucien Guitry en Amérique du Sud. Crée Les Miettes à la Galté et joue 'il 1917 La Volonté de l'Homme et Ln Bace au Gymnase puis .1/. Bour- iin profiteur au théâtre Antoine. Crée à la Porte-St-Martin en 1917 irand-Pèrc; en 1918 Un soir au Front. Larchevêque et ses Fils; en 1919 Mon Père avait raison: en 19-20 Béranger et revient au Vaudeville il joue Les Ailes brisées. Fn 1921 reprend Chérubin au théâtre de 'aris, puis il rentre au Vaudeville pour créer Le Chemin de Damas et re- vendre Papa.

M. JOUBE (Ronniald-Cliarles-Eugène-Jean Sylvc, dit :)

Au collège de 5aln1 Gaudena 11 est élevé, m. Joubé a Mazlères \n, >ge le 20 Juin 1876 a Poa i sion de Jouer le rôle de l'Intimé des Plaideurs au milieu de ses camai i ,irs. i. Mimer - 1 1 j \ h 1 1 1 <• , les élè^ es de rhétorique fonl appel a ses qualités dramatiques pour monter Le Roi s'amuse. Malgré - - dispositions pour le théâtre, c'esl vers la pein- ture qu'il se dirige, toul d'abord, en i eau i ,i l'Ecole des Beaux \rts de Toulouse "ii il peste deux anné

Pendanl qu'il bross ! des 1 une troupe de la Corné lie Franc i donne Hernani. Le Jeu de M. Sll- \,iin l'enthousiasme particulière- menl el il devine en lui son futur maître.

il entre au Conservatoire de Tou- louse où il obtient un i-r prix de comédie dans Ruy nias.

Venu a Paris il se présente au Conservatoire il esl tout d'abord refusé. Tout en récltam des vers il fait des affiches illustrées dont celle de M. Silvain.

Après un an de service [Militaire H

se présente, en octobre 1899, au

Conservatoire et cette fois-ci il est

reçu dans la classe de M. Silvain. En

1901, il y obtient un premier accessit de comédie el en 1902, un premier

prix de tragédie dans Oreste. Jouant d'abord dans les théâtres de quartier,

il fait ensuite une grande tournée en Europe avec Monna Vanna et Joy-

zelle et pendant seize mois, il joue la Comédie au Canada.

S'adonnant aux théâtres de plein air, il est affiché au Théâtre de la Na- ture de Cauterets et à celui de Champigny,' il crée Les Hommes de proie. Après avoir interprété, à la Gaîté, Saûl avec M. el .Mme Silvain, M. An- toine, à qui il a été recommandé, l'engage à l'Odéon et le distribue en 1908 dans Parmi les pierres; en 1909 dans La Tragédie Royale, Beethoven, Les Emigrantse; en 1910, dans Coriolau, Les Affranchis, Zaïre, Antar, Roméo et Juliette. Prêté à la Porte-Saint-Martin, il y reprend Chantecler. ,

De retour à l'Odéon il est affiché, en 1911, dans L'Armée dans la ville, Les Mages sans Etoiles, Aux Jardins de Murcie ; en 1912, dans Troïlus et Cressida, La Foi, L'Honneur japonais, Faust, Es Hier.

Entre temps, il joue Paysans et Soldats à la Gaîté, et en 1913. il est appelé à interpréter Le Bossu (théâtre Sarah-Bernhardt) et La Pisanelle (Châtelet).

De retour à l'Odéon il est affiché, en 1911, dans L'Armée dans la ville, Roi Lear, etc.. et il y crée Moïse.

Mobilisé pendant presque toute la guerre, il crée au cours de permis- sions et de congés : La Vierge de Lulèce, La Messe de cinq heures, L'Autre Combat (1915) et, en 1918, il revient à l'Odéon pour interpréter des pièces du répertoire et entre autres : Severo Torelli.

Engagé à la Comédie-Française, il obtient l'autorisation, avant ses débuts, de créer, en 1921, Arlequin à l'Apollo et c'est au mois de juin que pour la première fois il paraît sur la scène de la Maison de Molière dans le rôle de Pôly&ucte. Il y interprète ensuite Ruy Blas, Le Cid (Rodrigue), Hernani.

M1' JUDIC

(Simone)

raud'mère, Mme Vnna Judlc, it\;i toujours de voir sa petlte-fllle Simone - Qée a Paris en 1805 embrasser La carrière théâtrale. i);m.s un salon, lorsqu'on lui mandait d'Interpréter une de chansons, elle appelali Simone et luil faisait détailler la Roussotte, Mtouche, Les Noisettes-, El elle B'amusail el prenail un vif intérél aux interprétations de sa petite- nn«.

C'est vers l'Opéra- Comique, el non vers l'opérette, qu'elle voulait la pousser, mais les paremts do la fll- lette s'opposaient à une carrière lyrique.

Après la mort do -on aïeule, .Mlle Simone Judic doit se conten- ter de chanter le soir des revuettes mondaines, tandis qu'elle est ven- deuse, pendant la journée, dans les salons de coiffure de sa famille, boulevard de la Madeleine. C'est au cours de la guerre qu'elle lait ses premiers débuts sur une scène, en 1915, à la Comédie- Royale. En effet, la maison de coiffure étant fermée, sous le nom de Simone Rêva, elle prend part à des matinées musicales, données de quatre à six heures. Elle y interprète le répertoire de sa grand'mère.

Elle passe ensuite a la Cigale, elle est chef de file dans La Revue des Poules, puis elle va, en 1917, aux Folies-Berg-ère, elle joue dans la Revue de Paris.

Eng-ag-ée au Vaudeville, elle prend le nom de Judic et y interprèle une revue de MM. Sacha Guitry et Willemetz, puis elle passe au Trianon- I.yrique pour y chanter Cadet-Roussel.

En 1919, elle fait plusieurs créations, dans Rapati paloum (théâtre Edouard VII), Mariage parisien et Le Marché d'Amour (Variétés).

Engag-ée à l'Apollo, elle y crée La Princesse Carnaval (19191, La Belle lu Far-ïYest et La Sirène (1920), La Ceinture de Vénus (1921), et Youyou 1922).

M. JULLIEN (Henri)

\ \i\ en Provence il esl U 31 Juillel 1879, m. Henri Jullien ronde, au lycée, une association lit- téraire el dramatique franco-proven- çale où l'on Joue la comédie.

j:ii 1899, après son baccalauréat, n \ i < i » i a Paris el \ a trouver m. de i é raudy qui lui conseille de préparer le Conservatoire. Ji s'y présente en kidii, y esl admis dans la classe de m. Georges Berr el en 1902 il obtient mi premier accesail de comédie dans La Question d' \ rgent.

Engagé .m théâtre Déjazet, il y joue Mossieur le Maire, est donc papa?, Le Dégel, el il passe ensuite au théâtre Antoine où, en h>03, il crée Au Perroquet Vert, La Maté- rielle, Maternité.

II signe ensuite avec le Palais Royal il y l'ait des créations en 1901 : Le Maroquin, l ne Affaire scandaleuse; en 1905, Chambre à Part, Toison d'Or, La Revue; en 1906, La Grimpette, L'Extra, A perte de Revue.

En 190? il passe au théâtre CÏuny pour jouer Papotages Saint-Germain, et il est engagé ensuite au Châtelel ou il débute en 1908 dans La Revue et il joue La Chatte Blanche (1908., Les Aventures de Gavroche, La Petite Caporale (1909), L'Homme à deux têtes, Arsène Lupin contre Sherlock Holmes (1910). La (ourse aux Dollars (1911), Le Roi de l'Or (1912), Le Champion de l'air (1913), Le Diable à quatre.

Entre temps, après chaque saison du Châtelet, il va jouer au théâtre Femina Bigre (.1910), Vlan! (1911), Très Moutarde (1914).

Mobilisé pendant 5 ans, après n mois de front, il revient à la Cigale il joue La Cigale rechante, Merci tout d'même, Gigoletto (1920), Pas d'ça Lisette.

Il quitte la Cigale pour chanter Titin (Ba-Ta-Clan) et il va à la Gaîté créer Nelly (1901) et y reprendre Boccace, Les Brigands, Les Cloches de Corne- ville.

M. KEMM

(Jean Bechcrct, dit :)

Toul Jeune, .M. Jean Kemm ne ,i Paris, le 15 mal i B" l .1 le goûl de la mise en scène. \n i de Dieppe, "H ii rail ses études, il réunit dans la cour ses cara u i leur indique des mouvements, leui donne des attitu les en vue de pi< souvent conçues unlquemeni dans son imagination d'enfant,

Décidé à ralre du théâtre, il ne présente pas au Conservatoire, mais se dirige vers le théâtn l'Œuvre, nu il crée quelques pli

Engagé par Konlng quand celui-ci

Inaugure la Comédie-Parisienne, il

passe au Vaudeville, puis, prêté à

la Porte-Saint-Martin en 1894, il y

crée Sabre <m < tSîr.

Do retour au Vaudeville, il fait quelques tournées avec Mme Ré- jane en Amérique du Nord, et, a: - i service militaire, Paul Franck l'engag-e au .Nouveau-Théâtre pour jouer Rembrandt et Marthe (pre- mière pièce de M. Kistemaeckers .

Il fait une saison au théâtre du l'arc de Bruxelles, et il revient à Pa- ris pour être engagé au théâtre Antoine, il reste trois ans, y créant, en 1901, Le Voiturier Herschel; en 1902 et 1903, La Terre, La Fille sauvage, Boule de suif. La Bonne Espérance, Au Téléphone. Le Supplice du Silence. Il va ensuite à l'Odéon pour y faire des créations, en 1904, dans La Deuxième Madame Tanqueray, Le n<>i galant, et y jouer Alceste. Il paie un dédit à l'Odéon pour partir au théâtre Michel de pétrograd, où, pen- dant cinq ans, il est affiché dans tout îe répertoire contemporain.

Mme Sarah hîernhardt, de passage en Ru-sie, le l'amène en France pour lui faire jouer, sur son théâtre, en 1909, La Révolution française; en 1910, L'Homme mystérieux, puis Yidocq.

En 1911. après avoir repris Maman Colibri à l'Athénée, il signe pour ti'ois ans avec MM. Hertz et Coquelin, créant Lu Flambée (Porte-Saint- Martin. 1911, La Petite Roque (Ambigu, 1911), Le Saignée Ambigu, 1913 . Le Destin est Maître (Porte-Saint-Martin, 1913), reprenant entre temps La Robe rouge (Porte-Saint-Martin. 191-2 .

Après la déclaration de guerre, tout en continuant à jouer la comédie, il devient, en 1916, metteur en scène de la S. C. A. G. J.., composant d"importants films comme : Madeleine. Honneur d'Artiste, Le Dédale, André Cornelis, Le Destin est Moitié. L'Enigme, Micheline, etr., etc.

En 1920, il crée Les Conquérants (Ambigu . et. en 1921, il joue La Tendresse (Galeries Saint-Hubert de Bruxelli s

M1" KERWICH

Sur les bprda de la Loire, au cours d'une tournée a\ ec Mme I bé- Ki.ii) et l'impressario Simon, ceux cl présentem a Coquelin aîné une artiste, Mlle Kerwlcb ori- ginaire de I. orient et désignée pour jouer les Ingénues, i. 'illustre comédien l'engage, et de retour à Paris, elle va ralre un stage au Palais-Royal, elle Interprète : Prête-moi ta Femme B1 Les Joies du Foyer.

i ig igée pour plusieurs années à la Porte-Saint-Martin, elle est dis- tribuée clans Don César de Bazan, Les Misérables, Jacques Calot, ei tout le répertoire.

Mme Sarab Bernhardt la réclame pour la ralre jouer Fédora, Théo- dora, L'Aiglon, et, en 1904, elle crée Bohémos.

M. Antoine étant nommé direc- teur de l'Odéon, il engage Mme Ker- wich et lui fait jouer, entre autres pièces : Les Goujons, Son Père (1907), La Bigote (1909), Ecole des Ménages, Mademoiselle Molière, Un Soir (1910), La Lumière (1911), L'Honneur Japonais (1912), il la distribue aussi dans le répertoire : Mariage de Figaro (Marceline), Les Femmes savantes, Il ne faut jurer de rien (la Baronnes etc., etc.

Après la guerre, M. Paul Gavault conserve Mme Kerwich parmi ses pensionnaires, il lui fait créer La Vie d'une Femme, Monsieur Dassoucy, Le Crime de Polru, Boger Bontemps, et elle joue dans L'Artésienne (la Renaude), Le Misanthrope (Arsinoë), Les Femmes savantes (Béline), On ne badine pas avec l'Amour (dame Pluche), etc., etc.

M KOLB

-i dans ii m rôle l'enfant di La Case de l'Oncle Tom que Mme ï

née à .vitkirch \ le 19 Jan-

vier 1856 fait Bea premiers sur une scène. Dana ta troupi trouve le frère du comédien Mon-

pose, artiste lul-mê a l'Ambigu,

qui emmène la jeune débutante a théâtre, elle Joue Trente ins mi la \ le d'un Joueur, aux côtés de Frederick Lemaltre el de Marie Laurent.

La guerre de î^^ éclate, employée dans un magasin de chaussures, elle rencontre un artiste qui l'avait vue jouer à l'Ambigu, et qui la présente à Régnier, professeur au Cons \atoire. Celui-ci la prend d'abord dans sa classe comme auditrice libre, puis, en 1873, elle est adn au concours. Pendant ses étu elle joue au théâtre des Familles et chez Talbot, sur sa scène de la rue de la Tour-d'Auvergne.

En 1875, elle obtient un premier prix de comédie, et M. Duquesnel l'engage à l'Odéon, elle joue les soubrettes du répertoire. En 1880, elle passe à l'Ambigu, elle i Vs de Trèfle, Pot-Bouille, Carnot. Elle fait des tournées avec Mme Sarab Bernbanir, Coquelln aîné, pendant cinq ans, elle joue à Marseille, et, en 1S96, elle est à l'Odéon (sous la première direction d'Antoine), y Interprétant tartufe, Le Légataire universel, Le Malade imaginaire, etc. etc. Elle est la pensionnaire du théâtre Antoine, elle crée Les Amis, lorsqu'elle est engagée à la Comédie-Française. Elle y débute en décem- bre 1898 dans Tartufe (Dorine).

Dès lors, elle ne quitte plus la Maison de Molière, y jouant dans le répertoire classique : Le Malade imaginaire (Toinette), Le Dépit amoureux (Lisette), LrAvare (Frosine), Amphytrion (Cleanthjs), Les Précieuses ridi- cules (Cathos et Madëlon), Les Fourberies de Sgapin, Les Folies amou- reuses, Le Joueur, Le Légataire universel.

Dans le répertoire de la Maison, elle interprète : Monsieur Canin. La Farce de Maître Pathelin, Ruy Blas (la Duègne;, Le Flibustier, Le Monde oh l'on s'ennuie, Le Voyage de Monsieur Perrichon, La Robe rouge, L'Ami Fritz, Mercadet, Turcaret, Les Lionnes pauvres, L'Abbé\ Constantin, Monsieur Alphonse, Le Prince d'Aurec.

Elle fait des créations dans : Don Quichotte (1905), Paraître et Le Prétexte (1906), L'Amour veille (1907), Sire (1909), Le Peintre exigeant (1910), Georgette Lemeunier (1911), Colette Baudoche (1915 . Le Voile déchiré (1919).

M KOUSNEZOFF

(Maria)

Le père de Mite Maria Kousnczott née a Odi - i étani professeur de peinture a La Cour de Russie, celui-ci peut, prâce a sa situation, raire entrer au théâtre [mpérl mie qui a des d sposltlong pour l'an lyrique.

La mère du tzar s'Intéresse très

vivement à la Jeune chanteuse.

omme dans une pièce II y a des

pis à exécuter, l'artiste a l'Idée

d'apprendre la danse, et elle suii

i >g cours chez Preobrajenska \u

bout d.' trois semaines elle fait des

pointes et avec la permission de la

tzarine-mère, elle entre à l'Ecole df

dansé (\m\> la classe de M. Foklne.

Lu 1905, elle chante Faust au

Théâtre Impérial Marie de Petro

grad, et, dès lors, en Russie, elle a

un grand répertoire, faisant les

créations de Pan Vogevoda, Kitège,

chantant Snégourstchka (Rlmsky-

Korsakoff), Onéguine, La Darne de

Pique, Mazeppa (Tchaïkowsky . Francesca du Rimini, La Vie pour le Tzar

(Glinka), Boussland et Ludmila.

Arrivée en France, elle est engagée à l'Opéra elle débute, en 1908, dans Lohengrin, et chante Faust, Bornéo et Juliette, Thaïs, Salomé.

Elle signe ensuite à l'Opéra- Gomiqae elle interprète Manon, Lu Tra- viata, La Tosca, Mme Butterfly.

De retour à l'Opéra, en 1911, elle chante Gwendoline et, en 1912, Roma, puis, au théâtre des Champs-Elyséas, elle est affichée dans la .Manon Les- caut de Puccini.

Entre temps, à ?sTice, elle donne des représentations de Fortunio, puis, engagée à Monte-Carlo, après y avoir interprété Roma et Norma, elle crée, en 1914, Cléopâtre, de Massenet.

Pendant la guerre elle séjourne en Espagne d'où elle rapporte une série de danses du pays et, en 1919, elle fait sa rentrée aux Vaudeville- Lyrique en reprenant Cléopâtre et en créant Tarass-Bouiba.

En 1922, au cours de représentations sur la Côte d'Azur elle interprète La Veuve joyeuse et elle revient a Paris en avril pour monter un sieciacle russe au théâtre Femina.

M. LAFON (Max-Georges)

Son ] i ii cbanteur à r< ipéra

Comique, m. Max i ifon i Cette, le 23 Janvier 1888 bonne heure le gx>ûl du théâtre. Ne se destihani pas comme - père à la carrière lyrique, mais dé- sirant être corné lien, il travaille avec Pierre Laugier fit, en octoJ Î905, il se présente au Conserva- toire en donnant Chicaneau >, Plaideurs.

il y est a Unis dans la classe Le- loir; après >a deuxième année l< cours, en 1.907, il obtient un deuxième prix de comédie dans /■ Bourgeois Gentilhomme,

11 ne termine pas ses études au Conservatoire, car il est tout de suite réclamé à la Comédie Fran- çaise, où il débute le 4 août 190": dans Ruy Blas (le Marquis del Basto).

Depuis cette époque, il joue de nombreux rôles du répertoire clas- sique : Les Précieuses ridicules (Gorgibus), Le Mariage forcé (Sganarelle), L'Avare (Mattre Jacques), Monsieur de Pourceaugnac (Oronte), Le Malade imaginaire (Argan . Les Femmes savantes (Chrysale), L'Amour Médecin, Le Barbier de SévUle (La Jeunesse, et Bartibolo), Le Mariage de Figaro (Bartholo . Les Folies amoureuses, Le jeu de l'Amour et du Hasard, Les Fausses Confidences, etc. ,etc.

Dans le répertoire de la Maison, il est afflcbé, entre autres pièces, dans Les Romanesques, Le Luthier de Crémone, L'Honneur et l'Argent, Grin- goire, L'Ami Fritz. Le Monde Von s'ennuie, Alkestis, Denise, Le Gendre de M. Poirier, La Robe Rouge, Sapho, La Nouvelle Idole.

Il fait des créations dans : Le Bon Roi Dagobert, Sire (1909\ Le Peintre exigeant. Le Stradivarius (1910), Cher Maître. Primerose. La Brebis perdue (1911), Le Ménage de Molière (1912), Le Prince Charmant (191 i , Augusta (1916\ Le Joueur d'Illusions, Esope (1918), La Cruche, Mangeront-ils? Les Sœurs d'Amour (1919), Vautrin (1922).

M. LAMY

(Castarcde, Charles, dit :)

roui 'Mi falsani sea études au Lycée de Lyon, 11 esl le 28 ;1. .h i [857, il fréquente Le théâtre des Célestlns dont son père esl Le directeur. Ayant appris Le violon, il raii d'abord partie de l'orchestre du théâtre de 9t-Etlenne, pute en i si i h aborde ta scène e! Joue de petits rôles. Doué d une Jolie voix de ténor, sull les classes de chant «in Conservatoire de Lyon, et en 1877 Interprète l'opérette à Marseille. En 1877-1878 il est pre- mier ténor en Italie et en 1879 ii chante à Bruxelles.

Il débute à Taris aux Bouffes en 1880 y créa ni La Mascotte (prince Pritelllnl), et de 1880 à 1896 il y chaule Joséphine vendue par ses Sœurs, Gillette de Nârbonne, L'En- lèvement de la Toledad, La Dot de Brigitte, M. Lohenguin; Mam'zelle Carabin, Les Forains, etc., etc. .

En 1897 il débute dans la comé- die, en signant un engagement au Palais-Royal il joue entre autres pièces, Séance de Nuit, Les Fêtards; en 1898, il interprète La Culotte, Le Boulet, Chéri, Place aux Femmes; en 1899 Coralie et Cie; en 1900 Les Femmes de Paille, Moins Cinq; en 1901 Sacré Léonce, L'Affaire Mathieu, La Cagnotte ; en 1902 Family- Hôtel, La Carotte ; en 1904 Les Dragues d'Hercule ; en 1907 Panochot Gen- darme, etc., etc.

Il crée au Gymnase Le Bonheur de Jacqueline (1908), revient au Palais- Royal pour jouer L'Heure de la Bergère (1908), M. Zéro (1909), L'Enfant du Mystère, Le Million (1910), L'Amour en manœuvres, Aimé des Femmes (1911). Va au Théâtre Réjane jouer La Revue Sans Gêne, revient au Palais- Royal interpréter La Présidente (1912).

Pendant la guerre crée en 1915, au Palais-Royal : 1915 Revue, Il faut l'avoir, en 1916 Madame et son Filleul, en 1918 Le Filon. Depuis l'ar- mistice y a créé Hercule à Paris (1919), Et moi f te' dis qu'elle t'a fait de l'œil (1920), va en octobre au Théâtre Mogador chanter Rip et en 1921 inaugure le Théâtre des Nouveautés avec La Journée des Surprises. En 1922, il reprend Paris ou le Bon Juge au théâtre Michel. Il s'adonne au cinéma et tourne entre autres films L'Empereur des Pauvres.

M'11 LAPARCERIE (Cora)

dorcenx d'une vieille fi- miiio landaise, élevée tu couveni dea Bœura de i Assomption de Bor- deaux, elle joue le rôle de Jésus- Cbrlsl dana dea ma Qéi - afa

Umant le théâtre elle Interprèti a\ ec des camara lea amateurs L'Aventurière, Lorsque Coquelln passage à Bordeaux a l'occasion d( l'entendre chez des amis communs. Celui-ci décide Bea parents à la laisser venir à Paris, dès son arrivée elle passe une audition dans Phèdre devant M. Antoine, qui l'en- gage à l'Odéon. Elle y débute en 1896 dans Plutus. Elle y restera quatre ans créant Marianne, PhUas- ter, Richelieu en 1897, Jimn tir M<ntara, La double Méprise (1898), Les Truands, Chêneeœur, France d'abord (1899), Le Chaperon rou<j< (1900). Interprète du répertoire clas- sique elle joue Athalie, Ciuna, An- dromaque, Le Malade Imaginaire. En 1900, elle pas>f ai théâtre Antoine pour Sur la Foi des Etoiles (15 novembre 1900), puis au théâtre Sarah-Bernhardt pour La Cavalière (27 janvier 1901), et :'i lu Porïe-Saint- Martin pour Quo Vadis (Lygie).

Après avoir créé Les Petites Jourdeil au Vaudeville, elle fait de grandes tournées à l'étranger; joue à l'OEuvre Aerte, Fausta, Ninon 'le Lenclos, devient une interprète des théâtres de plein air, et est affichée à Orange, Béziers, Cauterets, elle crée Prométhée, La Reine de Tyr, et joue La Samaritaine, L'Artésienne, etc., etc.

En 1905 au théâtre Molière est distribuée dans L'instinct et en 1907 à la Porte- St-Martin crée La Marjolaine.

Prend en 1909 la direction des Bouffes-Parisiens qu'elle inaugure avec Lysistrata, puis y crée : Gabij, Xantho cIipz les Courtisanes (1910), Mme l'Amirale, la Revue des X (1911^, Agnès dame galante, La Cote d'Amour (1912).

En 1913 devient directrice de la Renaissance, y crée Le Minaret, Les Roses rouges (Î913), Aphrodite (1914), La Guerre et l'Amour (1916), Chou- quette et son is 1918), La Grève drs Femmes (1919;, Mon Romme, Revivre, La Matrone d'Ephèse (1920), Le Divan Noir (1921), La Danseuse rouye. En 1922, elle crée La Femme Masquée de M. * ire.

M. LAPHLLETRIH (René)

-i au commerce que se destine m. Lapelletrle a Libourne (Gi- ronde), Le 2 uovembre 1884. .■in tes terminées, il paîl a l'âge i quinze ans en Allemagne, puis en Angleterre, afin d'apprendre les lan- gues étrangères.

Après un stage comme employé dans un magasin de confections, il est sur le point de changer de com merce et de reprendre la grande boulangerie Viennoise de Genève, tenue par son beau-père, lorsqu'il esl présenté à un professeur de cbanl qui lui trouve une très jolie voix. Celui-ci le fait travailler et, en 1907, il obtient les premiers prix de chant et d'opéra-comique au Conservatoire de Genève.

En septembre 1908, il vient à Paris et il est engagé au Trianon-Lyrique, il débute dans Haydée. Pendant dix mois, il chanté à ce théâtre et il est affiché dans Le Pré aux Clercs, La Dame Blanche, Si j'étais Roi, Le Barbier de Séville.

Au cours des deux saisons suivantes, il chante à Dijon, il fait les créations de La Glaneuse, La Glu et Quo Vadis.

Engagé ensuite à Nice en 1911-1915, il y crée Gina, et à Marseille, au cours de la saison 1912-1913, il donne les premières représentations en cette ville de Proserpine et La Fille du Far-West.

De retour à Paris1 en 1913, il va au Grand-Théâtre des Champs-Elysées, il chante Benvenuto Cellini, Le Barbier de Séville, et il y crée Les Trois Masques.

Mobilisé au début de la guerre, il est réformé en 1917, et c'est seule- ment en 1919 qu'il fait sa rentrée au théâtre. Il est alors eng-ag-é à l'Opéra- Comique où, en septembre 1919, il fait ses débuts dans Werther, il y chaule Louise (le soir de la 500e;, Carmen, Lakmé, La Vie de Bohême, il y reprend Gismonda et y crée, en 1920, Le Sauteriot et Lorenzaccio.

M LAPEYRETTh

Dans - . ^ m-'-- des lia rénées, M lie i apej rette

Oloron, le 23 juillet remarquer par sa belle voix, i •• chanteur Fournets a l'occasion l'entendre, il lui conseille de tra- vailler pour le théâtre el la présente au directeur du Palais-d'H^ i i Tau, qui l'encourage an— i - dé- •v pour la carrière lyrique. - - dément l'année suivante, aux Baux-Bonnes, que M. M lss ayant reconnu ses qualité-* vocales, la décide à préparer le Conserva- toire, où, en 19U3, elle esl a lu - ivec le numéro deux dans les class - Masson, Hetticii et Bouvet.

Elle en sort en 1907 avec un pre- mier prix de chant dans Sapho stances , et un premier prix d"oj dans Le Trouvère.

Engagée aussitôt par MM. M - ger et Broussan, elle début l'Opéra le 15 février 190$, dans rnnson et Uaiila, et elle chante Rigolçtto, Sigtird, Henri VIII. Après avoir interprété Le Crépuscule des Dieux en 1909, elle ajout an répertoire L'Or du Rhin, La Waikyrie, Aida,

En 1910, elle crée La Forêt, chante Hamiet, et, Tannée suivante, istribuée dans Le Prophète. En 1913, elle interprète Roma. Après la déclaration de guerre, elle est affichée en 1916 dans Théodora, tyrialde, Onégume, en 1917 dan- Messidor et OtheUo.

Elle fait ensuite deux créations dans Les Sept Chansons [1919 el oyescas 1918 En 19-21. elle reprend L'Or du Rhin et en avril 19-2-2 elle chante Falsiafj.

13

M. LAROCHE

(Albert)

\u sortir le l'établissement l i mu ses études, m. Larocbe m

I i a, m, Le 17 août 1862 a m talent l'imitateur, et la raçon non il récite La Conscience, de Vlctl iiimi, rail pressentir lin tempéra aient dramatique.

Ayant préparé le Conservatoire, i y est admis dans la classe Wormn Pendant ses études, on vn'iit le de mander pour doubler Henri Samaf dans ( hiiiniUac, à la Comédie-l'ran rais,:, mais une absence moment! née de Paris rempécne Jouer la Maison de Molière et peut-éV d'y signer son engagement.

Après avoir obtenu un premio accessit, il débute à POdéon, dan L'Honneur et l'Argent, et il y cré La Marchande de Sourires.

Il quitte POdéon pour le Vaud< villi', on il joue Hélène, c\ Mn Sarab Bernhardl l'engage à Renaissance, il crée Les Roi La Princesse lointaine (1895), Li renzaccio (18%), La Samaritaine (1897), Les Mauvais Bergers (1897).

Engagé ensuite par Coquelin qui vient de prendre îaPorte-Saint-Martii il est affiché dans Fanfan-la-Tufipe, Thermidor, La Femme X (1908), tand qu'entre temps il joue à la Gaîté L'Attentat (1906).

Après avoir créé chez Mme Sarah Bernhardt Les Bouffons (1907), il sigr à l'Ambigu m, sous la direction Grisier et Ho'lacher, il interprète L'Autre Friture, La Fleuriste des Halles, La Marchande de Fleurs, L'Amai de Cœur, Jean-la-Cocarde, Le Petit Muet, Les Dernières Cartouches, 1 Chanson du Pays.

De retour au théâtre Sarah-Bernhardt, il y reprend un rôle dans L'Aiglo et crée Jeanne Doré (1913).

Engagé à POdéon sous la direction de M. Paul Gavault, il y est char£ des études classiques, et il y fait des créations' dans La Mare au DiabSh Roger Bontemps, Les Bonaparte, il y reprend L'Affaire des Poisons, Lt Bouffons, etc., et y interprète de nombreux rôles classiques.

En collaboration avec le regretté Paul Ardot, il est l'auteur de revui jouées à Cluny, Eldorado, Olympia, et sur d'autres scènes parisiennes.

M. HENRY LAVERNH

(Henri Allum, dit :)

Norvégien d'origine, oasis natura- lisé Français, M. n. i avertie est ,i Boulogn sur- Mer.

\ (.i an» fou sou beau-frère, brasseur dans le Pas de Calais, uo théâtre de ma- rionnettes où lea ouvriers, conve- nues par lui su son du tambour, viennent, aux heures de travail, bien entendu, se récréer et lui Font fête comme auteur el acteur.

lyant son diplôme de bachelier, n abandonne tes Lettres pour le Théâtre, ft connaissant les langues étrangèi ts, il joue la comédie en Norvège et en Allemagne.

De retour en France après quel- ques essais aux Casinos de Bou- logne el calais arrive à Paris, pass un brili-ani concours d'admission au Conservatoire deux membres du jury lui lancent un : <* Bravo, jeune Ivomme », ce qui ne l'empêche pas d'être refusé. il eatre à la Porte- Saint- Martin et à l'Ambigu il est dans la même soirée : un pharmacien, un collégien, un générai allemand et un chirurgien, ayant rencontré le grand comédien Huguenet, celui-ci lui prodigue - - conseils et l'emmène en Amérique du Sud, puis joue au Palais- Royal, aux été, à l'Athénée. Remarqué par M. cémier il est engiagé au, théâtre Antoine il crée en 1917, Le Marchand de Venise, M. Bourdin profiteur et Les Butors et Lu Finette. En 191S passe à la Seata pour interpréter La Gare régulatrice 397 repré- sentations), e.t en 1919 crée Pour avoir Adrienne théâtre Miche] t i txm :hut iCiymnase . En 1920 au théâtre Edouard- VII interprète La Liais,, n iengereuse, Le Loup dans lu Bergerie, et reprend Kiki.

Passe à la Caité-Lyriquc pour chanter Les Saltimbanques La FUle du Vaatbour-Mujor et en 1921 crée à la Cigale La PuceUe du Rai Mort, et va m théâtre de Paris pour jouer Lu Passante et y reprendre Miquette i-t m mère.

M. LE BARGY

(Charles-Gustave-Antoine)

Vers is77 l'Académie d'Amiens mei au concours l'éloge en vers du poète Gresset. Le .jeune Le îîargy (iui est ne a La Chapelle (Seine), le 28 août 1858 - obtleni le pr< tnlcr prix. Ce lauréat d un concours iilté- ralre, élevé a Amiens à cause de la profession de son père, Ingénieur au chemin de fer du Nord, esl un lecteur très adroit, il récite d'autre part avec beaucoup de goût, et il se sent entraîné tout naturellenieni vers le théâtre.

Son père qui le destine a un.- profession libérale s'oppose a le voir embrasser la carrière drama- tique, il commence alors ses élu ri de droit, mais après la première aî- née il se présente au Consert'aioiv, y est reçu dans la classe de Got et, en 1879, obtient un premier accessi! de tragédie dans « Néron » et un premier prix de comédie dans « Perdican ».

Engagé à la Comédie-Française, il y débute après son année de ser- vice militaire, le 27 novembre 1880 dans Les Femmes Savantes (Clitan- dre). En trois ans, il ne joue que 3-J l'ois, il est sur le point de signer avec le Théâtre Michel, de Pétro- grad, mais sur l'insistance de l'administrateur M. Perrin, il abandonne son projet et commence une magnifique carrière au Théâtre-Français. En trente et un ans il crée entre autres pièces : M. Scapin (1886), Raymonde (1887), Le Pain du Ménage, l'Amour Brode (1893), Cabotins, Les Roma- nesques (1894), Les Tenailles, Le Fils de l'Arétin (1895), Crosse Fortuw (1896\ La Loi de l'Homme (1897), Catherine et Struensée (1898), Le Tor- rent (1899), Les Fossiles (1900), L'Enigme (1901), L'Autre Danger, Le Mar- quis de Priola (1902), Sans Lvi, Le Dédale (1903), Le Duel et Le Réveil (1905), Les Deux Hommes (1908), Connais-toi (1909), Après Moi, Le Respect de l'Amour (1911.

Dans le répertoire il joue Le Marquis de Yillemer, Les Demoiselles dp Saint-Ci/r, On ne badine pas avec l'Amour (Perdican), II ne faut jurer de rien (Valentin), Les Caprices de Marianne (Coelio), Hernani (Don Carlos), L'Etrangère, Les Effrontés, Le l'ère Prodigue. L'Etincelle, etc., etc.

Sociétaire depuis 1887, le ir> janvier 1911 il donne sa démission, et à

partir du 1er janvier 1912 il ne fait plus partie de la Comédie-Française.

Engagé à la Porte- Saint-Martin, il y crée Les Flambeaux (nov. 1912) et

y reprend Cyrano de Bergerac et Amoureuse (1913., y fait les créations

(lu Chèvrefeuille d913. et 'du Destin est Maître (1914).

Après la guerre il l'ait sa rentrée à la Comédie-Française en juin 1921, dans Le Intel et y rejoue Les Femmes savantes (Glitandré). Le Marquis de Priola.

il est auteur d'une pièce Une Danseuse est morte, qu'il crée à Bruxelles (avril 19-31), et qu'il joue à l'Odéon en avril 1922.

M"' LECONTE

(Anne-Marie Lacombr,

lite :)

\ l'âge de 3(M>l ;<"-. x,l|r Marie Lecontc née ;i Paris ses parentâ J sera

Elle a PMéc n\ .■ de Faire du tbéatrc, travaille les rôles classiques et, i >ag de seize ans, elle débute au théâtre du Chateau-d Bau dans I Petite Mionne, el elle Joue Sainte Russie (1891).

Elle se présente au Conservatoire, mais elle n'y esl pas a Lmlise, et « - 1 1 « - signe avec la direction de la Porte- Saint-Martin. y jouant Les Deux Orphelines. Martyre, et y créant Ti- bère à Caprée et L'Aïeule.

changeant d'emploi, travaillant la comédie moderne, elle va au Gym- nase, où elle fait des créattoos dans L'Age difficile (Jeanne , Le» Demi- Vierges (Jeannine 1895 . puis Dis- paru, Le Bonheur des Dames, Idylle tragique (1896).

En 1897, elle crée Lu Carrière,

Très remarquée dans le rôle

PYvonne, cette interprétation lui vaut son engagement à la Comédie-

■'rançaise. Elle y débute le 9 septembre 1897 dans La Vie de Bohème

MUmi), et elle joue ensuite Les Femmes savantes (Henriette .

Dans sa l)i-:i:ante carrière au Théâtre-Français, elle interprète de nom- Dreux rôles du répertoire de la Maison, dont : L'Avare, Tartufe (Ma- •iane , /.e Médecin malgré lui, Barbier de SévUle (Rosine , Le Ma- iagz de Figaro [Chérubin . Amphitryon, Le Jeu de l'Amour et du Hasard, la Coupe enchantée, Louis XI, Taroaret, Froufrou. Les Demoiselles de Saint-Cyr, Le Monde l'on s'ennuie (la Sous-Préfète et Suzanne), Le wsndre de M. Poirier, Les Rantsau, Amoureuse, L'Ami Fritz, Poil de Carotte, La Paix chez soi, Les Lionnes pauvres, Le Beau Léandne, L'A figurante, Barberine.

Elle fait des créations dans Catherine, La Martyre, Le Berceau 1898),» La Douceur de Vivre (1899), Le Roi (1991), L'Autre Danger L9Cp), L'i Dédale 1903 . Le Cœur a ses raisons, La plus Faible, Le paon 1904), Paraître, Potiche (1906), Le Dieu Therme, L'Amour veille 1907 , Le Bon Rot Dagobert 1908 , Connais-toi, Sire (1909), Le Respect de l'Amour, Pri- merose (1911 , Le Ménage de Molière, Bagatelle (1912), Le Prince Char- mant 191-i , Colette Baudoche [1915 , D'un Jour à Vautre 1917, Les Deux Ecoles (1920).

M. LEFAUR

(André)

Dans la métallurgie, M. André Leffaur a Paris, en insu est un employé très Irrégulier. Comme il ne signe pas chaque joor ta feuille de présence, ses patrons, exaspérés, finisse i H par le remercier.

Ayant iletH COrdefl i son arc, car

bien que se destinant au commerce il a pris des leçons de diction, m.

i.ri'aiir se prés 'îih' en IB99 an l on servatoire, ou 11 est reçu dans une scène de L'Etrangère, il y reste deux ans, mais ne concourt pas.

Coquelia atné, qui s'intéresse à lui, l'engage en 1901 à la Porte Saint-Martin, le distribue dans Quo Vaetis et Lq Pompadour, et l'emmène en tournée.

En 1903, il entre à l'Athénée, il reste sepl ans. n y débute en re- prenant L'Enfant du Miracle et y crée, en 1903, Le Prince Consort ; en 1904, Chiffon; en 1905, Triple- patte ; en 1906, La Ponette ; en 1907, Su Sœur, Le Cœur et le Reste, Mon- sieur de Courpière; en 1908, Le Boule- en-Train, La Conquête des Fleurs, Le Chant du Cygne, Arsène Lupin; en 1909, Le Greluchon, Le Danseur inconnu.

Il quitte l'Athénée pour être engagé au Gymnase, où, en 1911, il fait trois créations, dans Papa, L'Amour défendu, Un Bon Petit Diable.

En 1912, il passe an Vaudeville pour La 'Hue de la Paix, puis aux Bouffes-Parisiens pour La Part du Feu. En 1913, il fait deux créations : Blanche Câline (théâtre Michel), ot La Jeunesse Dorée (Apollo).

De retour au Gymnase, en 1911, il y joue Les Cinq Messieurs de Franc- fort et va à la Porte-Saint-Martiu pour Monsieur Brotonneau.

Pendant la guerre, après avoir repris Le Poussin (Renaissance», il est mobilisé en 1916, puis, rendu à la vie civile, il crée, en 1917, La Volonté de l'Homme (Gymnase), reprend Le Feu du Voisin (théâtre Edouard- VII), et, en 1918, il fait deux créations : Kiki (Gymnase), et Le Traité d'Auteuil (théâtre Antoine^.

Après l'armistice, en 1919, il fait, des créations dans Le Coucher de la Mariée (Athénée,, Casanova (Bouffes-Parisiens), L'Erreur d'une Nuit d'Eté (théâtre Edouard- VII), et, entre temps, il fait des reprises des Demi- Vierges (Porte- Saint- Martin), et Triplepatte (théâtre Fémina).

En 1920, il joue Maéèmoisele ma Mère (théâtre Fémina), reprend Le Danseur de Madame (théâtre Edouard-VII), et crée Le Retour à l'Athénée. En 1921 il signe avec la direction du Vaudeville pour faire une création dans Le Chemin de Damas, y reprend Papa et en 1922 crée Banco (Poti- nière. Passe au Théâtre Marigny pour Péché de Jeunesse.

M. LE GALLO

(Adrien)

Parisien A'orlg Ino. m. l.c Galln fall ses études •• Santog et, .1 1 de \ ingl trois ans, laudiri i|ii li se lance dans le reportage, il obtieni ses premiers su 1 tLste en In

terprétani Rival i><>nr rire.

Après une nouvelle tournée <'n province, vers 1887, il \ itnl a Pa ei signe aux Folies Dramatiques pour y Interpréter Coquin de Prin temps, 11 esi engagé au Pa Royal, mais n'y Joue pas el passe à ciuiiy, où, pendanl trois ans, il esl de la distribution de nombreux vaudevilles el re\ ues.

11 va ensuite aux Nouveau^ - il reste aussi trois ans, y créani entre autres pièces L'Hôtel du Libre-Echange, Le « apitoie, Inno cent.

En 1896, il entre au Tréteau de Tabarin (Boite à Fursy), il signe encore pour une pério le de trois ans, el il joue toul - les revues el fantaisies, donl : Adam et Eve, Fleur d'Orange, Papa, les p'tits Bateaux. il passe aux Bouffes-Parisiens et entre ensuite au Gymnase, où, en 901, il est de la distribution de La Bourse ou la Vie. En 1903, il crée l'Athénée f Enfant du Miracle, et, au cours fle deux saisons aux Capu- ln.es, il fait de nombreuses créations, parmi lesquelles Le je ne suis quoi, Manchette, Quart de Soupir. De retour à l'Athénée, en 1907, il y joue Le Cœur et le It<-ste. el il si g vre le Palais-Royal, il fait une brillante carrière, y créant, en 1907, e Satire ; en 190S, Lu Poudre uu.r Moineaux, Madame Gribouille, L'Heure le la Bergère*; en 1909, Monsieur Zéro ; en 1910, Tais-lai, mon Cœur, 'Enfant du Mystère, Le Million; :en 1911, Amour en Manœuvres, Aimé 'es Femmes, Petit café; en 1912, La Présidente; en 1913, Les- Deux 'anards ; en 1911, J'ose pas. Pendant la guerre, il joue au Palais-Royal : 1915 Revue, Madame et son illeul (1916), Le Compartiment de Dames seules l'.MT , Le Filon 1918 . t, entre temps, il crée au Gymnase A la Française (revue), et Les Deux fstales.

Après l'armistice, il interprète au théâtre Edouard VII L'Erreur d'une fuit d'Eté, L'Ecole des Satyres, et, en 1919, il inaugure la direction >acha Guitry, aux Mathurins, avec 11 était un p'tit Home.

En 1920, engagé au théâtre Michel, il y reprend L'Ange du Foyer, y rée La Femme de mon Ami, et revient au Palais-Royal pour créer Le hasseur de chez Marim's. En 1922, il y joue La Seconde Nuit de Xoces.

M. LEHMANN

(Maurice)

Comptable dans une maison d'automobiles, m. Lcbinauu, il l'aria le n niai 1894, quitte sou-- vent le bureau sous le prétexte d'étudier le piano, el s'en va pren- dre des leçons de diction avec m. Leltnei

Vdmla au Conservatoire en 1912, dans la classe de m. Georges Berr, j| demande un congé pour cirer en 1913, au Théâtre Impérial, t. a Maladresse, il Joue à ce théâtre, sous le nom de Dormefl, Soyont Parisiens, Le Bûcheur el L'Intran- sigeant.

Ayant repris ses cours au Con- servatoire, il Obtlenl eu juillet 1914 un deuxième prix de comédie dans L'Etrangère.

Au début de la guerre il part comme engagé volontaire, esi blessé eu 1915 devant Soissons, et eu 1916 entre à l'Odéon pour Jouei Le Roman d'un jeune homme pau- vre, L'Arlésienne (Frédéri), Le Barbier de Séville (Mmaviva .

En lévrier 1910 il rentre au Conservatoire pour y terminer ses études et au mois de juillet il se voit décerner un premier prix de comédie dans L'Ami des Femmes.

Engagé à la Comédie-Française il y joue pour la première fois le 0 septembre 1916 L'Ami des Femmes et le 13 septembre fait ses débuts officiels dans Les Femmes Savantes (Clïtàndre). Après avoir interprété La Course du Flambeau, Mademoiselle de Belle-Isle, Le Monde l'on s'ennuie, il est repris aux armées en février 1917.

Revenu au Théâtre Français fin 1918 il y fait ses seconds débuts dans Le Gendre de Monsieur Poirier (marquis de Presles). Il donne sa démis- sion en mai 1917' et signe avec les directeurs de la Porte-Saint- Martin et de l'Ambigu. Il joue Monsieur Beverley (Ambigu 1919;, crée Huguette au Volant (Porte-Saint-Martin 1920), L'Air de Paris et Les conquérants (Ambigu 1920), reprend à la Porte-Saint-Martin Le Courrier de Lyon, Madame Sans-Gêne, Les Peji.r Orphelines et Sapho. En 1922 il y cn'-o Les Pou Juanes.

M LELY

(Madeleine)

Au cours d'un dîner un \ liMI ar blstc de l'Odéon conseille .1 Mlle Ma deleinc Lély, qui esi 1 1 la Mal- maison, dé faire du théâtre. 1 e pro- pos ■■! !'•<>' 1 r-i •_- la ruture artiste, trèe timide de caractère, el qui a la pen slon, les Jours de distribution de prix, ;i Joué des rôles comiques.

Vers l'âge de quinze ans les cir- constances de la vie la décidenl à se présenter au Conservatoier, elle esi reçue alors qu'elle n'esi jamais allée au théâtre. Leloir 1,1 prend dans sa classe, niais elle quitte le Conservatoire pour être engagée au théâtre des Variétés de Marseille, où, pendanl six ans, elle joue aux côtés des étoiles parisien- nes les pièces du répertoire contem- porain dont L'Enigme, Le \ iew Marcheur, Le Nouveau Jeu, etc., etc. Elle se trouve en Egypte lors- qu'elle reçoit un mol de M. T.irri.le qui la réclame pour lOdéon. Elle revient à Pari-, rentre à ee théâtre, y débute dans La Souris, el y crée, eu 1906, /.'/ Vieillesse de l>"n Juan, Lu Préférée ; en 1907, Lu Française.

Elle quitte l'Odéon pour passe-r au théâtre Antoine où, en 1908, elle Interprète L'Oreille fendue et elle va créer Le Lys au Vaudeville.

Après avoir joué en 1909 Le Greluchon, à l'Athénée, elle passe, en 1910, au théâtre .Michel pour Le TXubicon el Peau neuve.

Engagée au Gymnase, elle y rwr L'Amour défendu (1911), L'Assaut [1912 . y reprend Le Détour.

Elle revient en 1912 au théâtre Antoine, elle y joue L'Homme qui assas- sina, et, en 1913, elle fait deux grande- créations : Le Secret Bouffes- Parisiens et Lu Belle Aventure (Vaudeville).

Eloignée de la scène au début de la guerre, en 1916, elle interprète La Dame aux Camélias théâtre Sarah-Bernbardr , et. au Gymnase, en 1917, elle crée La Vefflëe d'Armes.

Engag-ée en 1918 à la Porte-Saint-Martin pour Dn Soir nu Front, elle passe, en 1921, au Théâtre de Paris, pour créer Cœur >t>' LUas, et elle va au théâtre Edouard-Vil pour reprendre Le <<rur dispose. Elle signe avec la direction de l'Ambigu pour jouer L'Epervier e1 crée les /'"/> Juanes (Porte-Saint- Martin).

M MARCELLE LENDER

(Anne-Marie Bastien, dite :)

Tandis qu'à Parla Plie psi ap- |iiciiiii' chez une modlslo, Wlle i - « * » * dof née .1 Nancy Fréqnonw

avec assiduité le théâtre dea Bati- g-nolles.

Aimant la comédie elle apprend quelques rôlea el un Jour elle a l'Idée de passer une audition devani le directeur de l'établissement donl elle esi la Bdèle cliente. Elle sp présente dans Anne d'Autriche de La Maison fin Baigneur.

Engagée pour un an au théâtre des Batlgnolles, elle Joue entre au- tres pièces, L'Aventurière (Celle , Notre-Dame de Paris. Les Four- chambault. Elle sijrne ensuite avec le Gymnase et elle va Jouer te ré- pertoire moderne au théâtre Miche] de Pétrograd.

En 1889 elle signe avec la direc- tion dos Variétés elle joue Le Fiacre 11?, La .Bonne à tout faire, et elle crée Paris Exposition, Pa- ris Port de Mer, Les Variétés de ' l'année, La Bonne à tout faire, Le

Premier mari de France, Madame Sa- lât). Une Semaine à Paris, elle re- prend La Vie Parisienne, Les Trente Millions de Chilpéric, Fortunio. En 1896 elle est engagée au Palais-Royal pour jouer Ferdinand le .Xoceur et elle passe aux Nouveautés, elle interprète Petites Folles (1897), Le Contrôleur des Wagons-Lits (1898).

Elle fait ensuite de nombreuses créations, c'est en 1898 Papa la Vertu (Ambigu) ; en 1899, Le Vieux Marcheur (Variétés) et La Layette (Gymnase) ; en 1901, Le Coup de Fouet, La Veine (Variétés) ; en 1902, La Passerelle (Vaudeville) en 1903, Les Sentiers de la Vertu (Nouveautés) ; en 1905, l'Ange du Foyer (Nouveautés).

MM. Hertz et Coquelin lui font jouer, à la Gaîté, L'Abbé Constantin et Nos Bons Villageois, et elle revient au Gymnase, en t907. pour interpréter L'Eventail.

En 1908, aux Variétés, elle crée Le Roi, puis elle va au Vaudeville pour interpréter Sa Fille et elle revient aux Variétés pour Le Bonheur sous la Main.

Elle passe au théâtre Marigny elle fait des créations dans Les Eclai- *reuses (1913^, Le Mannequin (1914).

Pendant la guerre elle fait de nombreuses tournées et en 1919 elle reprend Le Vieux Marcheur (Ambigu). En 1921 elle crée Peg de mon cœur (Vaudeville), puis passe au théâtre de Paris pour La Possession.

M"' LERICHF

(Augustinc)

Dès âge de neuf ans, Mme i e rich née s i Joi*

rôles d'enfanl an 1 1 1 » .-\ 1 1 * i . l v ai s. ri toute Jeune elle paraît •• la Comédie Française rtana / e Sun ////. t d'une f-'i'iiinn'.

Elle rail ses véritables débuts ara Variétés, en' 1 879, dans La Femme à Papa. Elle passe Si r tmbigu pour jouer Nana Zoé el i'<>t-ii'>uiii<\ ,-\ après ;i\«>ir chanté Rip ara Folles- Dramatiques, elle interprète à II Gafté Le /v/</ Poucet ei Tartarin sur les llpes.

Changeant ensuite de théâtre, elle est affichée dans Le CrocodUe (Porte - Saint - Martin», LysistraU (Grand- Théâtre . /.'/ Fiancée en Lo- terie, Rivoli Folies-Dramatkraes . La Geisha, L' imour mouillé Athé- née).

Engagée au Palais-Royal peur créer ( oralie ei de 18 H . vient à l'Athénée pour y jouer Peut être aimée (1901), et elle va aux Polies-Dramatiques pour Le BUlet de Logement (1901). Pensionnaire de l'Athénée, elle y fait deux création- : Le Prince Consort (1903), et Triplepatte (1905), interprétant entre temps, en 1904, Madame l'Ordonnance, aux Folies-Dramatiques.

Au cours des années suivantes, elle est appelée à créer, en 1907, La Maîtresse de Piano (théâtre Sarah-Bernhardt) ; en 1903, Le Poussin (Odéon); en 1909, 4 fois 7=28 (Bouffes-Parisiens^, et La Revanche d'Eve (Palais- Roy, i

Eng-ag-'ée à la Porte-St-Martin, en 1910, pour créer Chantecler (la Pintade . elle fait sa rentrée à l'Athénée elle interprète successivement Les Biens de i'Ainnur 1910), L'Amour en cage (1941), La Main Mystérieuse (1913). Elle passe aux Variétés en 1944 pour faire une création dans Ma Tante d'Honfleur.

Pendant la guerre, après avoir repris Le Scandale de Monte-fado (Bouffes-Parisiens . elle crée, en 1917. Le Compartiment de dames seules (Palais-Royal).

Après l'armistice, elle joue à l'Athénée, en 1919. Amour quand tu nous tiens et en 1921, elle interprète Les Grognards Châtre ^arah-Bernhardt , (puis ou -mois d'octobre elle fait une création dan- /. rs Peur Monsieur de Madame (Mathurins . En 1902, elle crée Atout... Cœur 'Athénée).

M. LE ROY

(Daniel- hugène-Georges)

En rcvenanl d'une représentation d'Andromaque, dans Laquelle Mou nr.i 9uliy a Joué, m. peorgrefl l e Roy - il*'- à Parts, le 28 fôvrl ir 1885 exprime vivement son enthou- siasme pour la carrière dramatique. Pendant ses études, il a déjà montré de brillantes dispositions pour la profession de comédien, au<>i, en 1901, suivant sa destinée, il se pré- sente au Conservatoire.

Admis dans la classe de M. de Fé- rauidy, il y a ensuite comme pro- fesseurs Laugler el Mme Sarali Bernhardt. En 1907, il obtient un premier accessit de tragédie dans Phèdre et un premier prix de corné die dans La Ville morte.

En octobre 1907, .il débute a l'Odéon dans L'Artésienne (Frédéri), mais il est presque aussitôt réclamé par Mme Sarab Bernhardt, qui, en 1908, lui fait créer La Courtisane de Corinlhe. Engagé à la Comédie-Française, il y débute le 13 décembre 1908, dans le rôle d'Oreste, et, à la Maison de Molière, il Tait une brilante carrière, étant nommé sociétaire à partir du 1er janvier 1919 et jouant un rôle très- actif dans la création de l'association de la Comédie-Pian- çaise dont il a été le premier secrétaire général.

Appelé à interpréter de nombreux rôles du répertoire classique, il joue entre autres pièces : Les Précieuses Ridicules Le Menteur. Tartufe (Valère),' Le Dépit Amoureux (Eraste), Le Misanthrope (Alceste),' Don Juan (Don Carlos), Les Femmes savantes (Clitandre) , Britannicus .Narcisse), Les Fâcheux, Nicomède, L'Ecole des Maris, Bajazct.

Dans le répertoire de la Maison il est affiché dans •. Il ne faut jurer de rien, La Fille de Roland, Les Demoiselles de St-Cyr, L'Etincelle, Les Rant- zau, Le Voyage de M. Perrichon, Le Marquis de Priola (Pierre Mo rata), La Course du Flambeau (Didier), La Nouvelle Idole, Blanchette, Paraître, L'Abbé Constantin, Le Repas du Lion, etc., etc.

Il fait des créations dans La Rivale, Simone (1909), Cher Maître, Prime- rn.se. La Brebis Perdue (1911), Bagatelle (1912), L'Embuscade (1913), L'Envolée (1914), Les Nouveaux Pauvres (1916», L'Eternelle Présence, D'un jour à l'autre (1917), La Triomphatrice (1918), Intérieur (1919).

M. LKVKSQU1:

Tout enfant, M. L©\ esquc b Montmartre, en 187" veul être

naturaliste. Après ses études aux lycées Charlemagne el Condorcet, Il se seul les dispositions d'un artiste peintre, el il ébauche les toiles dans un atelier du boulevard de Gllchy. Enfin, le théâtre le tente, Delaunaa lui conseille de passer par le Con servatoire, il se présente en 1894 et 1895.

En 189G, il rail 3éS débuts but une scène dans Salomé théâtre de l'Œu- vre), et Biquet à la Houppe (BodJ nière). L'année suivante, en is'.it, il joue La Belle au Bois Dormant et La Sentinelle vigilante (Bodlnière), et, eu 1899, \\ Bigne avec la direction des Capucines il interprète Le ( oup île Cyrano, L'Ami de la Mai- son, Les Tribunaux comique».

Engagé à l'Athénée, il y reste

Cinq ans, y créant : Lu Messine

(1900), Pour être aimée, Le Vertige,

Madiime Flirt (1901), Le Cadre (1902), L'Enfant du Miracle. Le Prince Consort (1903), Chiffon (1904), Triplepatte (1905), et il l'ait les reprises de L'Anglais tel qu'on le parti'. Tête de Linotte, L'Auréole.

En 1906, il passe à l'Odéon, il reprend La Recommandation el où, en 191)7. il fait des créations dans La Maison des* Juges et L'Otage. Affiché au Vaudeville, eu 1907, dans les reprises de : Education ii>' Prince, La Veine, il y crée Patachon, puis La Maison en ordre, et, en 1908, il revient à l'Odéon pour jouer Le Poussin.

il signe eu 1909 avec le directeur des Nouveautés pour Une Grosse Affaire, et il rentre au Vaudeville il crée Suzelte (1909), La Barricade, Le CO&taud (les Epi net les (1910').

Engagé au Palais-Royal, il joue pendant trois ans : Le Million (1910), La Présidente (1912).

11 va, en 1913, au théâtre Micli Marigny, pour Le Mannequin.

Pendant la guerre, il fait des reprises de La Marraine >ir Charley> (Gaîté), Un Fil à la Patte (Athénée), Faisons un aère (Bouffes-Parisiens .

En 1920, il crée Je t'aime, au théâtre Edouard-VII, el en 1921 il reprend L'Ingénu aux Capucine-.

A tourné de -nombreux films, dont toute une série de « Serpentins ».

pour L'Ingénu, el, en 1911, au ihéâtrc

M" LITVINNH

(Félia)

C'esl dans iioe maison située en race du Grand Opéra de Saint Péters- bourg que Mme Félia Lltvlnne est née. Sa mère, qui est artiste, lui parle souveni de la France et elle lui fait applaudir les grandes œu vres il1, nos principaux coraposl nu-, chantés par d'Illustres artistes comme La Patti. Sa vocation lyrique ne se décide que rers l'âge de qua- torze ans, lorsqu'elle est appelée a suivre sa sœur eu Italie Sous l'ha- bile direction de Mme Benderali, sa voix se forme, et elle se développe ensuite giàcr aux conseils de Mme viardoi et de Victor llaunel

Sa première apparition sur une scène a lieu quand M. V. Maure! prend la direction du théatio ita- lien, elle remplace Mme ridés De- vriez dans Simon Bocuiu-?gra, et elle reprend Bernant. Encoura- gée par le succès et continuant une '.•arrière italique a Aix-lts-Bans. i lie '-liante /' Tro;;.'. ;r<>, Faust, Un WalÏ3 -n Musc'i'ra.

Sa carrière française commence à Bordeaux, ou, à dix-neuf ans, elle est affichée dans Rigoletto et Les Huguenots, et, après avoir inter- prété Hérodiade à Genève, elle va Bruxelles de 1887 à 1899 elle chante L'Africaine, La Walkyrie, Sigurd, Les Huguenots et Hérodiade. Elle y fait d'autre part la création de la Gioconda.

En 1899, au cours d'un voyage en Italie, elle donne des représentations à Rome, Naples et Venise des Hugueno'ls, La Favorite, Hamict avec Mme Calvé et M. Battistini.

De retour à Paris, elle débute à l'Opéra dans le rôle de la Reine des Bugusnabs et elle chante L'Africaine et La Juive. En 1890-1891 elle retourne en Russie elle chante Judith, Le Roussalka, puis pendant -deux ans et demi elle se tient éloignée de la scène.

C'est en 189'5 qu'elle .fait sa rentrée au théâtre, étant engagée à Marseille elle est aifflchée dans Faust, Les Huguenots, Aida et Lohengrin. Après des représentations à. Milan, et une tournée en Amérique, elle revient à Paris en 1899 pour créer au Nouveau- Théâtre Tristan et Isohle.

Lorsqu'elle a donné une série de représentations à Bruxelles et qu'elle a chanté à Monte-Carlo L'Ancêtre, elle crée à Paris au théâtre du Château- d'Eau Le Crépuscule des Dieux et y reprend Tristan et Isolde.

En 1903 elle est engagée à la Gaîté pour chanter Hérodiade, La Juive, L'Africaine et l'année suivante elle passe à l'Opéra- Comique pour inter- préter Alceste.

Elle chante à Lille La Vestale; à Béziers, Armide; à Orange, Les Troyens, puis elle rentre à l'Opéra où, de 1907 à 1914, elle interprète Armide, La Tétralogie, Tristan et Isolde, Les Huguenots, Dejanire (1911), Parsifal.

Dès le début des hostilités elle va réconforter les poilus dans les can- tonnements, chantant des hymnes patriotiques et des mélodies et, depuis l'armistice, sans abandonner le théâtre, elle se consacre à renseignement vocal.

M. LORRAIN

(Charles)

i'n apprenti photograveur travaille dans une maison nul édita les Jour- naux Illustrés : i '• ( /<"' V""1 '■' Le Courrier Fran M m. Charles

Lorrain, I Paris, qpil prend un vif plaisir à porter les épreuves aux ca- ricaturistes a la mode Orévtn, Caran d'Ache, Willette, Steinlen. chez ces dessinateurs il rencontre des artistes, et révanl de Faire du théâtre, il esl présenté un Jour par le père de son camarade Jack Abeille au directeur du théâtre Montparnasse qui rengage a 17 ans pour jouer le mélo, la comédie et l'opérette.

11 signe ensuite avec M. kUcheau pour les Nouveautés et fait partie des distributions de L<i Petite Fonctionnaire, Le Sursis, La Bernée fi 1 .•••'H, Loute (190-.?i. La Bmekesee 4e* Folies-Bergère (1902), Les Sentiers ,lc lu Vertu (1903), Lu M, un Passe 1904 . L'Ange Au Fefer (1905).

Après avoir créé à la Porte-Saint- Martin Les Exploits de Montanlair el repris La Jeunesse des Mousque- taires, part en tournée au Caire avec Coquelin, joue dans les grandes capitales d'Europe, et revient à Paris créer au Gymnase Le Passe-l'artmit (1908).

Reprend Claudine à Paris à Parisiana, va à Lyon et est engagé par MM. Hertz et Coquelin qui lui font jouer à l'Ambigu Champignoi malgré lui, Nich Carier (1909), Ces Messieurs, Le Train de s heures il (1910), La Revue à l'Ambigu (1911), MM. les Ronds de Cuir 1911 . Mon ami l'as- sassin (1913), La Saignée (1914). Il interprète aussi pendant ces années à la Porte-Saint-Martin La Flambée (1911), La Crise (1912), Tartarin sur les Alpes (1913, Madame (1914).

Mobilisé au début de la guerre, puis réformé, part au théâtre Michel de Pétrograd, y assiste à la Révolution, et revient en France pour être engagé à l'Ambigu il reprend Le Train de 8 fc. 47, L'Occident. M. Beverley, joue La Vie est Belle. Passe à la Porte-Saint-Martin pour créer en 1920 Huguslte au Volant et Ajipasionnata.

Engagé au théâtre de Paris en 1921 y interprète Cœur de Lilas, Chérubin et passe à la Potinière pour créer Une petite femme dans le train.

De retour à la Porte-Saint-Martin il y joue Sapho, Robert Macaire ci ( \e, Cyrano (fiagueneau) , Les Don Juam.es.

A tourné de nombreux films dont Les Surprises du Divorce, Madame et son filleul, L'Empereur des Pauvres.

M. LOUVIGNY

(Jacques)

employé du commerce, m. Lou- vigny ;i Bordeaux, le i f \ pier 1884 ira aucune disposition pour le métier qu'il a entreprit) malgré lui. n ne songe <in';i la dé- clamation, et il se présente au Con- servatoire de Bordeaux, il esl reçu, il en sort avec un premier prix dans Buy Ulas.

Neveu de l'imprésario Emile - mon, ses parents lui font alors pas- ser une audition devant son oncle. Sur le conseil de ce dernier, il vient à Paris, se présente au Con- servatoire, on il est déclaré admis- sible, mais il n'esi pas reçu.

Il est engagé alors à Bordeaux.

puis aux Variétés de Marseille, il joue le répertoire contemporain. En 190G, après son service mili- taire, il signe avec le directeur du Grand-Guignol, il interprète Les Bâtons dans les Roues, Le Bec de Gaz, Cent Ligne» émues, Le Chauf- feur, etc., etc. En 1911, engagé an Palais-Royal, il y reprend Le Petit Gafé, et il pass . <mi 1912, au théâtre Femina, il esl affiché dans La Casquette blanche et L'Enjôleuse. Il passe à l'Ailiénée il reprend Triplepatte, Je n'trompe pas mou Mari. pendant la guerre, mobilisé comme auxiliaire pendant cinq ans, il ne joue qu'en 19 17, au théâtre Antoine, il fait une reprise de Les Bleus de l'Amour et cvvc M. Bourdin profilent'.

Eloigné de la scène pendant quelques années, il fait sa rentrée en 1920, trois créations lui sont réservées : Ls Danseur de Madame (Capucines;, Le Cri du Cœur (Ambigu), Le Scandale de Deauville Capucines).

En 19-^1, il inaugure le théâtre des Nouveautés, avec La Journée des Surprises, puis il reprend aux Capucins L'Ingénu et il revient aux A'ou- veautés pour y interpréter Mon Bébé et Comédienne, il passe, en 1922, au Pal. îis-Royal pour créer l.a Seconde Nuit de Noces.

M LUBIN (Germaine)

Au collèg 3i - né, Mlle Germaine

Lubln i Pai la le l* r r<-

vrier 1890 prépare son baccalau- réat en vue de faire h médecine.

Uors qu'elle passe a - \.i< i aux environs du Tréport, elle a l'oc- casion de chanter devani des musi- ciens (jui lui reconnaissent une Jolie voix el l'encouragent a entreprendre la carrière lyrique.

Le théâtre la tente, elle abandonne la médecine, réussit à vaincre l'op- position de ses parents et, après quelques leçons avec m. .Martin, elle se présente an Conservatoire où, une première fois, elle -est refn L'année suivante, en 1908, elle esj reçue à l'unanimité dans la cl Martin, et, en 1912, elle obtient les premiers prix : de chant dan- Obi ron, d'opéra-comique dans La Na- varraise et d'opéra dans Faust.

Après ce très brillant concours, quel est le théâtre lyrique qui va l'engager ? Redoutant la grandeur de la scène de l'opéra, elle entre a l'Opéra- Comique où, en 1912, elle débute dans Les Contes d'Hoffmann (Antonia). Elle y reste les saison^ 1912-1913 et 1913-1914, y reprenant Zampa, y chantant le répertoire : Le Chemvneau, La Tosea, Louise, et y créant, en 1913, La Pays.

En 1914, M. Rouché l'engage à l'opéra, et, après la déclaration de guerre, dès la réouverture du Théâtre, elle y chante Le Chant de la Cloche, niais elle fait ses véritables débuts dans Faust -rôle de Marguerite). - - Elle est alors affichée dans Thaïs, Salammbô, Roméo et Juliette, Monna Vanna et, le 21 mai 1918, elle reprend Castor et Pollux. Entre temps, elle esl prêtée à EOpéra-Comique pour y chanter Pénélope

Continuant à interpréter son répertoire à l'Opéra, elle chante La Wal- kyrie et fait des créations dans Le Retour et La Légende de Saint-Chris- tophe 1920 .

Elle donne des représentations en italien de /.'/ Tosca et Aida à Monte- Carlo et clic crée Monna Vanna à Barcelone puis chant.' Thaïs à Madrid.

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M LUCILENOBERT

(Lucile Beine, dite :)

\ l'ftgo de l-J ans, &L>3 parenlfl lui font apprendre la peintura sur raïence, mais Mlle Luoile Nobert, née a Salnl Denis Seine . rejette les pinceaux pour fadre du théâtre. Elle débute à 16 ans jut 1 - acènes de Montmartre el des Batlgnollea cil;' Juue tes jeunes premières du mélodrame, puis, s'étani fall re- marquer pendant une saison a Pou- g-iies, elle esi pagée au Paiais- Royal, elle ! - b *epi ans, \e 1869 et 1606, y créant L'Affaire Ma* thieu, Family Hôtel 1602 , La * a rotte 1602), i hambre à part (1905;, La Uevue du Pal/iis-Boyal (1905), Lu Grimpette (1900, etc.. Elle passe ensuite à la Gaîté en 1906 elle reprend L'Uôlel du Libre Echange et joui' Mme Scott, de L'Abbé Constantin, aux côtés de Constant Coojuelin.

Elle donne de nombreusea repré- sentations à Bruxelles, Lyon, Bor- deaux, y Interprétant les rôles principaux des pièces de Georges Feydean et à Paris elle reprend aux Nouveautés Occupe-loi d'Amélie. Appelée ensuite par Mme Réjane, elle joue en son théâtre Madame Sans-Gêne.

Après avoir interprété Feue tu mère de Madame au théâtre Michel, elle signe un contrat de quatre ans avec M. Baret, qui l'engage comme principale vedette et lui fait jouer les rôles créés par Jeanne Grarvier dans Les Deux Ecoles, Le Bonheur Mesdames, La Veine.

Aux côtés de M. Albert Brasseur, elle est affichée dans Le Roi, Le vieux Marcheur, el avec M. Max Dearly elle interprète Le Bois Sacré.

Après avoir repris La Présidente au Palais-Royal, elle crée en 19>11 à l'Athénée Je n'tromps pas mon mari.

Pendant la guerre à la Renaissance, au Théâtre Antoine, au Vaudeville, elle fait des reprises d'L'n Fil à la patte, Champignol malgré lui, puis à la Scala elle est affichée dans Le Chopin, Je n'trompe pas mon mari, et elle crée Kit (191.",) aux Bouffes-Parisiens. Après avoir joué en 1920 Le Bonheur de ma. femme aux Capucines, elle crée au Palais-Royal Et moi j'te dis qu'elle t'a fait d' l'œil (19<20), elle passe au Théâtre Sarah-Bernhardt pour y créer Daniel (1920; et elle reprend en 1921 au Théâtre Antoine L'Inconnu. Eu 1892, elle crée La Diane au Bain et Dicky .Théâtre des Nouveautés).

M. bUGNb-POb

.1 Paris, if -j: décembre I il a comme professeur a Condor- cet, Emile Faguet, qui le conduit en quelque sorte vers le théâtre el les lettres. En re\ enant, le soir, du i.\ cée, avec G. Bourdon el d'autres, il i'c\ e dans le passage du ii;i\ re de pièces et de fondations théâtrales. Un jour même, il aborde Worros devanl le glacier du passage el lui demande son concours pour le cer- cle littéraire des « Esoholiers » qu'il vlenl de créer.

Plus tard, en achevai)! ses études, il entre au Théâtre Libre, donl il esl pendanl quelque temps régis- seur (avec Intodne), el 11 y rail des créations sous les noms de Phllipon Leroy, Granger. il se présente au Conservatoire, y esl reçu dans la classe Worms, el il en son avec un deuxième prix de comédie dans L'Avare,

Pore! l'engage au Grand Théatn pour jouer Sapho, Alhalie, et, on 1893, Paul l'on rail appel à lui pour les représentations de L'Intruse au Nouveau Théâtre d'Art.

Après avoir monté La Dam,- de la Mer (Escholiers) , el Pelléas et Méli- stnide, avec Paul Fort, il fonde le théâtre de l'Œuvre.

En octobre 1893, le théâtre de l'Œuvre donne sa première représen- tation aux Bouffes-du-Nord avec Rosmersholm, d'Ibsen.

Se consacrant à son nouveau théâtre, révélant Ibsen dans les pays latins, M. Lugné-Poë donne, de 1893 à 1915, plus de deux cents représentations, et, parmi les pièces jouées, il l'aui citer : L'Ennemi du Peuple (1894), Au-dessus des Forées humaines, de Bjôrnson (1895), créanciers, l'ère, de Strinberq (1895-96), Les Loups (1897), Vbu Roi, de Jarry (1898), Monna Vanna, de Maeternieh (1900), La Brebis égarée. (1911), L'Annonce faite à Marie (1912), L'Otage, de Claudel (1913).

A l'Œuvre, après la guerre, il monte La Couronne de Carton el Le Cocu magnifique (1920), !.■' Pêcheur d'Ombres, La Danse île Mort (1921 . L'Age heureux.

J-: 1 1 dehors de i'Œu vrc il interprète Utnnlet (lli. Antoine el Les Cinq Mes- sieurs de Francfort (Gymnase).

critique dramatique de ['Eclair, il a conduil les p!u- grands arl à travers le monde : la Duse, Crasso, Zacconi.

M. LUPUET

(André)

En 1909 le jeune Luguei, a Fontenaj sous Bols, le 15 mal 1 892, est placé par son père, artiste Ara matlque, dans une maison de com- merce clé Londres, il y reste une matinée, s'évade l'après-midi ei figure le soir même aux côtés ■' Gallpaux en représentations en An- gleterre.

Hanté par le théâtre il tient de

petits rôles a Londres, puis revient

à Paris et est reçu en 1 01 o an

conservatoire (classe Leitner . n joue sous le nom de Maujan L'Eveil du Printemps au théâtre des Arts, et fait une saison à la Comé- die Mondaine. Renvoyé du Conser- vatoire, il est engagé aux Capucines il reste en 1911, 1912, 1913.

Il Tait son service militaire lors- que la guerre éclate, il entre en campagne clans l'infanterie puis de- \ ient pilote-aviateur. Démobilisé en 1919 il joue au théâtre Michel, aux Capucines, au casino de Paris, il est engagé à Femlna il crée Souris d'Hôtel (1919i et Une Faible Femme 1920 .

Il va jouer ensuite jouer au théâtre Marigny L'Atlantide (1921) et crée au Vaudeville La Tendresse (1921), puis à la Potinièrc Alain, sa mère et sa maîtresse.

De retour aux Capucines, le théâtre de ses débuts, il y reprend en 1922 Simone est comme ça, puis il passe aux Variétés il crée Le Belle Ange- vine.

Il va ensuite à la Potinière pour y jouer Un jeune ménage.

M. LURVILLli

Ne en 1875, M. Lurvllle commence par ralre de sérieuses études môdl cales. Hanté par le théâtre, il quitte lia médecine el dans l'arrière bou- tique d'un inarcliaiitl de Vins B SI Germain et à Polssy, il aborde la scène.

Un jour qu'il y joue une opérette dont le sujet est emprunté a l'his- toire du Moyen Age, un riche mé- cène transporte la pièce sur les théûti-cs de St-Germaln el de Polssy. Les recettes étant maigres, pour di- minuer les frais, l'imprésario décide de supprimer lés costumes de l'épo- \\)L J que, et il doit personnifier le doge

(*W Êk de Venise en complet veston.

Venu à Taris, il débute aux Va- riétés où il jonc de petits rôles au\ côtés de Brasseur, Baron. Lassou- che, Guy.

En 1902, au Grand-Guignol, il est

l'interprète d'André de Lortie, <;.

Courtellne, 0. Mirbeau, el après

une saison a Bruxelles il w<h>, a Manseillc et à Lyon, le rôle du marquis

de Porcelel des Affaires sont les Affaires aux cotés de de Féraudy.

Engagé au théâtre Michel, de Pétrograd, il y reste cinq ans, interprétant, entre autres rôles, Notre Jeunesse, Mlle Jos'elte ma femme, La Main passe. Vers l'amour, Nos Bons villageois, Mes intimes, etc., etc.

De retour à Paris, en 1912, ilentre au Châtalet où. M reprend La Course

aux Dollars et il passe à la Comédie-Royale et au Vaudeville.

En 1913 il signe avec la direction du Palais-Royal pour Les Deux Canards.

Engagé à la S cal a par M. Marcel Simon il y joue tout le répertoire de

Georges Feydeau : La Dame de chez Maxim' s (le général qu'il interprète

plus dp 600 fois, La Puce à l'oreille, L'Hôtel du Libre Echange, etc.

En 19-21 il passe à la Potinière il crée Alain, sa mère et sa maîtres*»-, et il inaugure le théâtre Daunou avec Une sacrée petite blonde.

M"' LYSES

(Charlotte)

i '-r\ ente admirai rioe de Mme Ré- Jane, Mlle i lharlotte i..\ b< - née .1 Paria veut, a l'exemple de la

grande artiste embrasser la carrièn théâtrale. Elle se présente en 1903 .1 m. Lucien Guitry, directeur de la Re- 1 nce, ai ec l'intention de Jouer 1 un ni*. Elle 1 -1 bien eng igée ft ee théâtre, mais pour donner une ré- dana < tarisse Vrbois e>l elle se voit confier ensuite de petite rôles .1 ta L'Adversaire, Le Mannequin d'Osier, \ moureuse.

Elle passe .1 la Boite a Fursy pour y interpréter L'Blrangleuée, (!•• Tris- tan Bernard avec Mlle Marguerite Deval el M. Defreyn. Engagée en- suite an théâtre Antoine, elle y crée Chez les Zoaques (1906), puis en 1907, au théâtre Réjan >ue La

Clef ei passe à rOdéon pour créer Petite Hollande 1908 .

Elle revient au théâtre Antoine interpréter Le Mufle (1908) puis en 1910 y reprend Nono, va ensuite au théâtre Michel pour créer Le Veilleur <le y v il (1911).

Engagée après à la Renaissance elle y joue Un >><'>iu Mariage, puis elle fait ensuite un court séjour à la Comédie-Royale pour interpréter Jean III (1912). Elle crée la même année au Vaudeville La Prise de Berg-op-Zoom, et elle signe, en 1914, avec la direction des Bouffes-Parisiens pour jouer La Pèlerine Ecossaise.

Pendant la guerre, en avril 1915, elle crée aux Bouffes La Jalousie, et elle joue la même année aux Variétés Une Vilaine Femme brune. De retour aux Bouffes c'est pour y faire des créations : Faisons un Rêve (1916) et Jean de La Fontaine.

Elle est engagée ensuite à l'Athénée pour créer La Dame de Chambre en 1918, elle fait une saison à la Pie qui Chante et en 1919 au théâtre Michel elle interprète Pour voir Adrienne. L'année suivante, elle joue Madame Lebureau au Gymnase et passe à la Potinière en 19-21 pour créer La 8e Femme de Barbe Bleue. Au printemps suivant elle reprend à Ba- Ta-Clan L'Assonunoir (Gervaise).

En 1922 elle revient la Potinière elle crée Banco,

M. MAGNIER

(Pierre)

Employé chez i emonnler, é llteur |ii;n des < .1111 i- Vugustins, m. PI m ignier È Parla i" 22 ré* rl<?r esi rêlicltô pour sa belle voix par un (!«• ses dernier l'entraîne à un institut de la Galerie Vivienne <>u on lui c seille de travailler le chant, et il es! reçu ;in Conservatoire dans la 1 Busslne.

Apre- son serv Ice militaire et une année de classe de chant, l] 3e iroui e au nasltio de Bagnoles-de-l'Orne ou il a l'occasion de Jouer la conn il entre au Conservatoire en i B9 i obtient un i,r prii de tragédie.

Engagé à l'Odéon, il y débute le 20 septembre 1894 dans La Barguia et pendant deux ans il esl distri- bué dans tes Danicheff, Le Roman d'un Jeune Homme pauvre, La \ te de Bohème, Zaïre, il y fait créations dans Pour la couronne, Lu crise conjugale, Le Modèle.

En 1890 il passe au Vaudeville il reprend Sapho Crée Le Partage (1896), Punir In. Znzn (18! 3

Mme Sarah Bernhardl le demande pour la Tosca; elle lui fait jou t l.n Dame aux Camélias, Théodora, Fédo-

ra, et lui confie des créations dans Hnmlet (1899), L'Aiglon (le tailleur) (1900 . Apres nne tournée en Egypte, il rentre chez Mme Sarah Bernhardt qui lui fait c:ér Werther, Théroine de Méricourt, Franscesca da Rimini (1902).

M. Guitry qui est nommé directeur de la Renaissance lui fait créer en 1903 L'Adversaire et Le Mannequin d'osier, et en 1904, il revient au Théâ- tre Sarah-Bernhardt pour interpréter Varennes.

Apre? avoir joué, en 1905, L'âge d'aimer, au Gymnase, il Inaugure en 1906, le Théâtre Réjane avec La Saveili: il y reprend Ma Couêine, Suze* raine, Mme Sans-Gêne, et y crée Paris-New- York et Après le Pardon.

Affiché ensuite dans Le Tour de Main, au Gymnase, il inaugure le théâtre Michel avec Le Poulailler, revient à la Renaissance en 1909 pour Le Scandale et crée, en 1910, L'Ange Gardien (théâtre Antoine .

Ayant siené un engagement avec MM. Hertz et Coquelin, pendant trois ans il joue à la Porte- Saint-Martin. Il y débute par une reprise de La Griffe, en 1910, y reprend le rôle de Chantecler qu'il a créé à Bruxelles.

Il est de la création de L'Aventurier (1910), reprend Le Voile du Bonheur et en 1911 il interprète La Flambée.

Quittant la Porte-Saint-Martin, il crée, en 1913. Le Phalène Vaudeville), et en 1914, La Sauvageonne (Bouffes-Parisiens). Entre temps, il joue Sei- gneur Polichinelle (Casino de Me

Mobilisé dès le début de la guerre à l'Ambulance du docteur Carel. 11 rentre au théâtre fin 1917 pour jouer Système D. à l'Ambigu. Après une tournée de Claudine a Paris, il revient à la Porte-Saint-Martin il joue Les Demi-Vierges, Cyrano de Bergerac, LW/tpassionatn 1920 . et en 19-21, il reprend Madame Sans-Gène (Napoléon) ; en 1922. il y crée La Den Nuit de Don Juan.

M. MARCELIN

(Emile)

c'est vers le commerce que se dirige d'abord m. Marcelin au n,i\ re - qui, tout "'M raisanl du Qé« iiuiv, aime beaucoup la musique., el s'adonne au chant.

Kn 1908 le Journal Comœdia ayani organisé un concours de ténors, il a l'idée de s'y faire inscrire el dans i'abr de Roméo et Juliette « \i> I irve-toi, Soleil », il esl admis dan s las finals.

c'est pendant ce concours qu'il fait la connaissance fie Mme l\>- veiio. celle-ci le Tait travailler, le pousse \ry* le théâtre oii il débute à Rayonne dans Faust.

En représentation à Bordeaux, en 1911, il a l'occasion de chanter Mil- lion avec Mme Marguerite carré qui le signale au directeur de l'Opéra- Comique.

Tandis qu'il remplit un engage- ment à Lyon, en 1912, il crée Mme Buterfly, reprend Le Roi d'Ys, et (-liante le répertoire, M. Albert Carré, qui l'a en principe retenu, décide son engagement.

En mai 1912, il débute à l'Opéra-Comique dans Werther, et, quelques semaines après, le regretté maître Massenet lui écrit :

« Yichy juillet 1912. Cher artiste, je pense à vous: La saison est finie à l'Opéra- Comique et. je voulais depuis longtemps vous remercier et vous applaudir. En admiration. Massenet. »

Très encourag-é par cette lettre, il travaille avec acharnement a l'Opéra- Comique, et, de 1912 à 1914, il y reprend Thérèse, et chante le répertoire : Manon, Carmen, Mignon, Mireille, Louise, La Vie de Bohême, La Tosca, La Xurarraise, Le Roi d'Ys, Lakmé, Le Jongleur de Notre-Dame, Pénélope.

-Mobilisé le 2 août 191 i dans l'infanterie, il est rendu à la vie civile en 1919, et il reprend sa place à l'Opéra-Comique, il chante tout son répertoire.

En 1921, il va donner des représentations à Alger et à Cannes, il reprend L'Enlèvement au Sérail et Iphigénie en Tauride.

Pendant ses mois de congé, il a fait de nombreuses saisons à Vichy, Deauvilie, Nice, Biarritz, etc., etc.

M. MARCOUX

(Vanni)

tandis qu'il rail droil en Italie, m. Vannl Mareoux à Turin suit des cours de chant. Encouragé par des pn I seurs qui lui reconnaissent une i jolie voix, il se décide a abandonner le Droit pour le Théâtre, et il se présente au Conservatoire de Turin, il esl admis.

Venu en France, c'esl à Nice qu'il débute dans La Vie de Bohème, de Pucclni, el ensuite il va donner une série de représentations, ''il Italie, de Samson et Daîila, Le Barbier <ie Séville, Aïd'i.

Arrivé à Paris, il esl engagé à IN >péra où, en 1908, il fait une sal- - ssante composition de Méphisto dans Faust, et, en 1900, il y chante Minuta Vanna.

Les rrères Isola, (iui dirigent la

Gatté- Lyrique, le Tout demander

pour créer, au cours de la saison

(910-1911, le Don Quichotte de Mas-

senet avec Mlle Lucy Arbel el M. Lucien Fugère.

De retour à l'opéra pendanl la saison 1912-1913, il chante Les Joyaux (/c la Madone, et ii revient à la Gaité en 1913 pour créer le Panurge de M as se net.

M. Astruc, qui vient de Fonder le grand théâtre des Champs-Elysées, l'engage pour une série de représentations.

Entre temps. M. Vanni Mareoux pari en Amérique où, à Boston, il crée pelléas et Mélisande, chante Thaïs, Louise, et à New-York il Fait les créa- tions de Don Quichotte et de Monna Vanna.

D'autre part pendant neuf saisons, à Covent-Garden, il chante tout le répertoire et y crée Pelléas et Mélisande.

Après la guerre M. Vanni .Mareoux signe avec la direction de l'Opéra- Comique. Il y fait les créations de Lorenzaccio (1920 , Forfaiture (1921) et dans le répertoire il y reprend Pelléas et Mélisande, Louis,' .le père), La Tosca (Scarpia , Don Juan. Entre temps va chanter Boris Goudounow à l'Opéra.

M"' MAREIL (Lucy)

Dans nu grand rcslauranl du bou- ler ard nu déjeune m. Max sarly, un ami du grand comédien prend un repas une table voisine avec une jolie Parisienne. Celle cl esl alors présentée au brlllani fantaisiste, (|ni, après audition, lui conseille de faire du théâtre, et l'amène aux Variétés.

Engagée en 191 1 par m. Samuel, le Jour de i;i répétition des cou turlères des Midinettes, elle rem- place une camarade BU pied levé,

•c qui lui procure un beau rôle de

début. Elle joue ensuite La Vie Parisienne, et, en 1912, die est dis- tribuée dans Le Bonheur sous In Main, puis l'ait partie «le la reprise û'Orphée el crée L'Habit vert.

En lui:} aines avoir joué dans La Darne de chez Maxim' s, elle se Fait remarquer dans L'InslituL de Beauté, et en 1914 orée Les Mer- veilleuses et Ma Tante d'Honfleur. En 1915 fait une tournée avec son camarade Prince, ensuite elle joue cliez Mayol un sketch Les Mains de ces Messieurs, et crée aux Variétés Ohé! Cupidon (janvier 1918). Elle est engagée à la Renaissance, elle crée Chouquette et son As (octobre 1918). Passe ensuite aux capucines elle jone Le Bonheur de ma Femme (1919), Le Danseur de Madame (1920), et est engagée à la Porte-St-Martin pour la reprise de Madame Sans-Gêne (1921), et reprend Kiki (Variétés).

En 192-2 elle est engagée au Nouvel-Ambigu pour créer ta Flamme. Passe au théâtre des Nouveautés pour jouer Dicky.

M,KMARGEL

(Mlle Juliette Chazaud, dite :)

\ l'âge de rlnq .111-. Mlle M uée ;i Dijon ôte-d'< »i o mal 1883 Joue un petit rôle aux côtés de Mme Sarah-Bernhardt, dans Jeanne d'A rc

La passion du théâtre (|ni. i jeune, s'esi éveillée en elle, le déi e loppe en grandissant, et, 1res couragée par Ludovic Halévy, ci lo se décide a préparer le Conserva- toire, où elle est admis.- d'emblée en octobre 1899, dans la elass M. Georges Berr. En 1901, elle ob- tient un deuxième prix de eoroé lie dans Amoureuse.

Engagée alors su théâtre Antoine, elle fait une création en 1908 dans i.'i Fille Sauvage, el olle passe aux Matburlns, elle Joue L'Infidèle el Lu (im née de Françoise.

En 1903, elle entre à la Renais- sance, où M. Lucien Guitry lui fait jouer CrainquebUle et lui ronfle des créations l'année suivante dans Les Maiefflâlre el Le Mannequin d'Osier.

Après une saison à Bruxelles, au théâtre du l'are, elle revient à la Renaissance en 1906 pour jouer Pécheresse.

Elle inaugure en 1908 le théâtre Michel, avec Le Poulailler, et eMe interprète à Bruxelles les grands rôles du répertoire contemporain.

Engagée par M. Tarrlde à la Benaissance, elle y crée, en 1911, Le Vieil Homme et, en 191-2, elle reprend La Cruche (théâtre Michel).

En 1913, elle crée, au théâtre Antoine, L'Entraîneuse, et elle passe à la Porte-Saint-Martin, elle fait une reprise d'Amoureuse.

En 1914, elle a signé avec la direction de la Comédie-Marigny, elle joue Le Mannequin et Le Talion.

Au cours des hostilités, elle reprend, en 1916. Le Sphinx (Porte-Saint- Martin, et, en 1917, elle crée La Messe de cinq heures théâtre Réjane).

Eloignée de la scène pendant quelques années, elle fait sa rentrée en 1920 à l'Ambigu, dans Les Conquérants, de M. Charles Méré.

JVT MARK/FN (Jeanne-B. A. Crabbc, dile :)

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Û™£

Habiller des vêlements les pins bizarres, composant les costumes les pins variés, Mlle Marken, née le 13 Janvier 1895, joue la comédie \ l'Age de 8 ans dans la villa nue ses parents occupenl au bord du la mer. Dépuis cette époque elle ap- prend Tables sur labiés, rôles, -m rôles, ei en 1909 se présente au Conservatoire. Deux rois elle \ esi refusée, el elle n'y entre qu en 1912 dans la classe de m. Leltner.

En 1913 un deuxième prix de ..o- médie lui esl décerné, elle joue

alors des petits rôles dans La

Marche Nuptiale à la Comédle-^ran- çaise, et en 1911 obtient un pre- mier prix de comédie dans Le Jeu de l'Amour el du Hasard.

Engagée à l'Odéon, elle y débute en mars 1915 dans Le Dépit amou- reux (Marinette) el elle y joue tout le répertoire dont Colinette, i'Jte de Linotte, Le Malade Imaginaire, Le Bourgeois Gentilhomme, L'Assommoir (N&na), Le Mariage de Figaro Chérubin), etc., etc.

La direction lui refusanl un rôle dans Les Trois Sultanes, en décembre 1916. elle quitte l'Odéon, et en avril 1917 crée La Folle Nuit au tbéâtre Edouard-VH. Engagée au Palais-Royal y joue Le Compartiment des Dames sentes (novembre 1917), et en 1 9 1 8 passe au Gymnase pour créer La Vérité tonte nue.

En 1919 reprend Lysistrata (Marigny), La Présidente (Palais-Royal) La Vérité toute nue et joue Hercule à Paris au Palais-Royal (octobre 1919;. En 19-20 crée /•;/ moi j'te dis qu'elle t'a fait d'I'œil (Palais-RoyaP, Les Mies Brisées (Vaudeville), Le Chasseur de chez Maxim's (Palais-Royal'.

Est engagée en 1921 au tbéâtre Michel elle joue Quand le Diable y serait, puis passe au tbéâtre ^^> ■Mathurins pour créer Les Deux Monsieur île Madame. En décembre 1921 inaugure le théâtre Daunou avec Une sacrée petite blonde.

M1 MAKNAC (Jeanne-Fernande Mayer, dite :)

\ la Galle Rochechouart, la ••oui mère de / " l'as i < ri t 1 1 met en valeur une toute Jeune débutante originaire de Bruxelles qui d'un pensionnat de Tours pour monter sur les planches et que .m. di' Féraudy vienl de baptiser au théâtre du nom de Marnac.

Pa mère étant chanteuse d'opé- rettes, elle a trouvé au berceau m; brio éclatant et elle commence au music-hall une - iii».t1j- carrière eu interprétant des revues il'' Rip. Elle travaille le chaut avec Mme Lil- vlnne aborde l'opérette el crée a l'Apollo in Divorcée. Elle esl en- gagée au théâtre Femina elle joue Les Fils Touffe à Paris.

i.a même année, taudis qu'elle donne des représentations de L'Eternelle Valse aux Folies-Ber- gère, M. Antoine l'engage à l'Odéon pour jouer en matinée dan- /.'• Malade Imaginaire, puis elle inter- prète Paris fin de Règn aux Capucines. Faisant uni' fugue dans la comédie, M. Gémier lui fait créer au théâtre Antoine Le Procureur Uallers, et reve- nant au théâtre lyrique elle entre à l'Apollo et chante La Fille d* Figaro, tir Xavier Leroux.

Trois mois après la mobilisation, <dle va à la Gaité interpréter /.'/ Fau- vette du Temple, puis joue à l'Athénée L'Ecole des Civils : elle interprète /.</ Payse au Concert Mayol, avec Antoine. Elle reprend t/.'/'"' au théâtre Michel elle crée L'Ecole des Cocottes.

A l'armistice, elle chanté à l'Apollo La Reine joyeuse, puis esl engagée aux Variété-, (die crée /." Chasse à l'Homme. GHe passe à la Porte-Saint- Martin, y interprète L'Appassionata, joue ensuite Femme de Luxe au théâtre Michel (d part pour une tournée à l'étranger.

De retour à Paris, elle crée I.' Fit /'uni gâtée (Potinière) et va aux Var elle joue la Revue.

Lu avril 1922 elle crée sur la scène du boulevard Montmartre /." R?lle A ngevine.

M"' MARQUET

(Mary)

Mme sarah Bernhardl fui ma bonne fée », ainsi s'exprime Mlle Mary M arque t, née a Parla en 1895, el à qui ses parents ar- tistes eux mêmes avaient dé- fendu la carrière théâtrale. Encou- ragée par l'Illustre tragédienne, elle se présente en îun au Con- servatoire, est refusée el est en- gagée, en 1912, par m. Porel, pour jouer au Palmarium le répertoire classique. GontinUanl à travailler, elle est admise au Conservatoire en 1913 (classe de M. Paul Mounet), joue pendant ses études an Théâtre Sarali- P.ernhardt dans Les Trois Mousquetaires, obtient en 1914 un deuxième prix de tra- gédie et au concours de 1915 man- que le premier prix de tragédie et remporte un deuxième accessit de comédie.

Elle quitte le Conservatoire, pour reprendre, en 1915, Le Bossu au

Théâtre Sarah-Bernhaixlt, et elle crée « Notre-Dame-de-Paris » dans Les

Cathédrales, aux côtés de l'éminente tragédienne. Elle joue 150 fois le due de Reichstadt, dans L'Aiglon, reprend La Tour

<lc Nesles, puis crée en 1916 Le Vengeur et interprète de nouveau L'Aiglon

pendant 100 représentations.

Elle abandonne le théâtre pendant quatre ans, puis revenant à l'Art

dramatique, elle part en 1920 en tournée avec M. de Max. Engagée au

Théâtre de Paris pour L'Homme à la Rose, elle crée, en 1921/ La Bataille,

au Théâtre Antoine, et Peg de mon cœur (Vaudeville).

De retour au théâtre Antoine elle y joue La Dolorès (octobre 1921).

M MATHIEU

(Madeleine Marguerite)

Toute jeune, Mlle Ma luleiuu Ma- thieu - - née à A - - v I.". juin 1891,

pour le dessin. Bile ne ; du tout au chant, et, élev<

[ans une nelle de la rue d'Ahbevllle, maître lui donne à repro : bosses . les

Il a l'espoir il»' ralre d'elle une ste i > - 1 1 1 i ie.

Pourtant, riant excellente musi- cienne, aile se met a chanter tout en continuant le dessin et poursuit

pian» Un jour, dans une matinée donnée chez un professeur de chant, personnes présentes lui demandent d'interpréter un air de La Reine de Sàba. La femme d'un notaire parisien, qui se trouve dans Tas sistance, lui reconnaît de g qualités vocales, s'intéress a elle et la - au professeur Du-

per ron. Mais ses parents, avani de voir leur Bile emhrasser la carrière lyrique, veulent demander ravis d'un de leurs amis, M. Pedro Gailhard, directeur de l'Opéra.

C'est, en effet, devant lui que son père la l'ait auditionner, "t le directeur, après l'avoir entendue, lui conseille de persévérer le chant.

Elle entre en ion au Conservatoire classes Cazeneuve et Isnardon . el en 1913 obtient un premier prix d'opéra-comique el un premier prix d'opéra.

Engagée par M. Albert Carré, elle débute salle Favart en septembre 1913, dans La Naoarraise, chante CavaUeria Rusticaria, La Tosca, Carmen, M a rouf.

rendant la guerre, elle interprète Les Quatre Journées, el elle ajoute à son répertoire Paillasse, Louise, Sapho, Madame Butterfly, Le Chemin En 1921, elle reprend, à l'Opéra- Comique, Pénélope.

M. MAULOY

(Georges Rius, dit :)

Son père ayani embrassé la car- rière militaire, m. i îeôrges Mauloy \ Boissons Vlsne entre tout d'abord dan- l'armée. Un grai acci dent, qui L'immobilise pendant deux ans, le contnainl .1 abandonner sa première vocation, el des amis de sa famille l'ayani présenté a Parel él Jane, ceux-ci l'encouragent à se jeter dans La mêlée tbéâtrale

En 1898, il débute au Vaudeville dans Le Lys Rouge, et, pendant trois ans, il reste attaché à ce théâtre, créant de petits rôles dans Madame de la Valette (1899), La Pente douce, La Course du Flambeau (1901), et étant distribue dan-s Madame Sans- Gêne el Lu Robe Rouge.

Après avoir entrepris i\^> tour- nées avec .Mme RéJane, il quitte le Vaudeville pour jouer à Liège, à Pau, à Bruxelles, à Cannes, et il signe au théâtre Michel, de Petro- gracL Entre deux saisons, en 1909, il crée L'Ex Vaudeville). De retour à Paris, il commence par jouer au théâtre de M. Michel Mortier, rue des Matfourins, et il est engagé par M. Tarride, à la H. 'naissance, qui lui fait reprendre Patachon et l'affiche dans Pour vivre Heureux (1912), La Folle Enchère (1913).

M. Henry Bataille le retient à la Renaissance pour la reprise de L'En- chantement (1913), et il passe au Gymnase pour y faire des créations dan- : Les Requins (1913), Les Cinq Messieurs île Francfort et Pétard (1914). Prêté aux Bouffes, il joue Mon Bébé avec .Max Dearly.

Mobilisé pendant dix-huit mois, il revient au théâtre pour reprendre La Bonne Intention (Variétés), et Le Dindon (Palais-Royal)^ En 1910, il crée La Guerre et l'Amour (Renaissance), fait des reprises de L'Accord parfait (théâtre Michel), Le Nouveau Scandale de Monte-Carlo et Le Pou- lailler (Bouffes-Parisiens), et, en 1917, il crée Petite Reine (Gymnas

Engagé à l'Athénée, il y reprend L'Ane de Buridan et, en 1918, il fait une création dans La Dame de Chambre.

Après l'armistice, i! joue, en 1919, Los sentiers de la Vertu (Variétés . L'Heure exquise et Gabrièlle a découché (théâtre Michel), et, de retour à l'Athénée, en 1920, il y crée L'Alcôve de Marianne.

11 signe avec le théâtre de Paris pour L'Enfant de l'Amour, et il fait, en 1920, trois créations : Le Cri du Cœur (Ambigu), L'Inconnu (théâtre Antoine), et. Daniel (théâtre Sarah-Bernhardt).

En 1921, il est engagé au Vaudeville pour créer La Tendresse, (puis il passe au théâtre de Paris pour La Possession et va à la Renaissance pour La Femme Masquai \

M. MAUR1-!

(Louis)

.\ l'orchestre du Grand l bôàtre de Lyon un jeune musicien qui Joue du triangle double ce Jour la grosse caisse. Gounod esl au pu pitre, Il \ lem diriger son lue Maria el s'adressanl à celui qui don tjon- ner un coup de grosse caisse II lui crie : » Surtout ne manquez pas votre mesure : » El naturellement l'èxécutanl émotlonné manque le temps, frappe eu retard, et s'en tend dire par le compositeur un Ironique * merci ! »

Ce musicien est M. Louis Mau- rel, à Paris en 1859, qui à la suite de cet Incldenl esl dégoûté de la musique et veut, à l'exemple de sa sœur, jouer la comédie, il débute à Lyon dans La Fille de Madame itigot; eu t s 7 '. t il t'ait une saison à Lille et arrive à Paris eu issu pour être engagé aux Folles- Dramatiques il chante La Fille du Tambour Major, lui l SS3 aux Bouffes-Parisiens il crée La Mus- cotte nui danseur). 11 quitte le théâtre pour le café- concert, et de 1884 à 1900 il cliante successivement à l'Alcazar, au con- cert Parisien, à la Scala, Interprétant cent revues, lançant plus de cenl chansons dont certaines sont restées célèbres comme : J'ai perdu ma Cfigolette, Sur le Bout' Midi', La Levrette de la Marquise, Quand je suis une Modiste, La Marche des Vieux Beaux, lin revenant du 1er Mai, etc; Au cours de la saison 1900-1901 liasse au Palais-Royal il reprend Le Dindon et crée .w. Amour et Moins Cinq. En 1901 il signe avec la direction des Folies-Bergère il reste sepl ans y interprétanl de nom- breuses revues, et jouant entre temps à l'Olympia et à la Cigale.

rendant la guerre cv^c au Gymnase Les deux Vestales (1915), /<" Charrette anglaise (1916) : aux Bouffes-Parisiens Jalousie (1915) et t lies la Heine ïsabeau (1917) : au théâtre Antoine .1/. Beverley et Le Marchand de Venise (1917); au théâtre Michel Une Femme, sir Hommes, an Singe (1916) : au théâtre Edouard-Vil La Folle Xnit, L" Petite lionne d}Abraham et Daphnis et Chloé (1917)-

En 1010 fait les reprises de Lysistrata (théâtre Marigny) et L'Ange du F >>/('>' (théâtre Michel) puis passe à la Renaissance il joue La j>a--sr- relle et en 1920 crée La Mçtrone d'Ephèse.

Engagé au théâtre Mogador en 1921 y chante Le Petit Duc et La Petite Fonctionnaire et revient à la comédie en repivnanl .1/. Beverley (théâtre Fémina), et MadvmoiseUe ma mère (théâtre Antoine .

M. DE MAX

(Edouard-Alexandre)

Devant Uot, professeur au Con- servatoire, un jeune homme à Jassy, en Roumanie, le 27 fé- vrier 1869 vient auditionner, n s'appelle M. de Max, il porte une grande barbe, il personnifie

Vehllle ». Lorsque, son récit ter- miné, Gol lui demande : « Quel âge ai ./. \ oua ? », De Max répond :

17 ans ».

El Gol surpris el sur nn ton l'étonnement, s'écrie : - Mazette ! ». Reçu .111 Conservatoire dans la classe de Worms, en 1891, il se voit décerner nn premier prix de tragédie dans Hamlet et nn premier prix de comédie dans Gringoire.

Engagé à rodéon, il débute le lpr septembre l s ï> 1 dans Britannicus Néron). Il passe ensuite à la Renais- sance, où il crée : ize'il, Gismondû, La Princesse lointaine (1895), et il joue Phèdre, La Dame aux Ca- mélias, La Tosca (Scarpia).

II rentre à l'Odéon en 1896, pour être afilché dans Don Carlos, Les Perses, Jeanne d'Arc (Charles VII), et en 1897', il crée au théâtre An- toine : Le Repas du Lion, Joseph d'Arimathée, Judith Renaudin. A l'Œuvre, il joue ensuite '/'"// Sang (première pièce d'Henry Bataille), Le Roi Candaule (Gide), /.'' cloître (Verbaeren), Eera (Villeroy), Le Pou- pard, Les Amours d'Ovide, il quitte cette scène pour le Nouveau-Théâtre, il crée en 1899, Le Roi de Rome, Salomé, et, après un séjour à l'Odéon, il interprète La Guerre en Dentelles (1909); Pour l'Amour (1901); il passe à la Porte-Saint-iMaitin, il joue Quo Vadis (septembre 1901), Notre-Dame de Paris et La Pompadour.

Engagé au théâtre Sarah-Bernbardt, il y crée Werther (Guith), La Sor- cière, puis Angelo, et il va aux Bouffes jouer Le Talisman.

Revient en 1906 à l'Odéon, pour interpréter Le Vrai Mystère de la Passion, Jules César, Le Roi Lear, La Jeunesse <lu Cid.

Pendant les années suivantes, il joue, en 1907, Le Manteau du Roi (Porte-Saint-Martin), Thimon d'Athènes (th. Antoine) ; en 1908, La cour- tisane de Corinthe (th. Sarah-Bernhardt) et Israël (th. Réjane) ; en 1909, L'Impératrice (th. Réjane),, Le Procès de Jeanne d'Arc et, en 1910, La Conquête d'Athènes (th. Sarah-Bernhardt) ; en 1911, La Course aux Dollars (Chàtelet), Le Typhon (th. Sarah-Bernhardt) ; en 1912, Les Amours d'Ovide et Match de Bore (Variétés) ; en 1913, La Plsannette, L'Insaisissable Stanley Collin (Chàtelet) ; en 1914, L'Homme riche (Renaissance).

En 1915, il interprète la revue Les Huns et les Autres (th. Antoine), il est engagé à la Comédie-Française, il débute le 31 décembre 1915, dans Britannicus (Néron), il joue en 1916, La Barbiet de Séville (Basile;, Andro- muque (Oreste), Shyiock, Polyeucte. il part ensuite a Salonique.

Retour d'Orient en 1917, il rentre à la Comédie-Française, y crée Le Cloître, joue Gringoire (Louis XP, Œdipe Roi, et ajoute à son répertoire : Ruy Blas (Don Sallusle), et fait les créations d'Esope (1918), Les Perses (1919), L'Hérodienne (1919), reprend Le Prince d'Aurec, Le Repas du Lion.

M"*' MAXA

\u concours du Conservatoire de 191 i. le public rerharqm une con- currente qui porte une jupe ren- due. Le jur.\ s'en offusque; il lui raii une observation et la Pj parle de cel Incidenl arriv< Mlle Maia, aée a Parla en 1808 qui concourt en déclamation el pbtleul un premier accessit de com< dans Chérubin,

Cette artiste réapparaît en scène

on 101G à l'Athénée dans Un Fil à

ta Patte el en 1917 est engagée au

Grand-Guignol, elle va faire une

brillante carrière. Elle y débute dans

une pièce gaie : /'// Réveillon au

Père-Lachaise, puis crée des i

d'épouvante : Le Laboratoire des

Hallucinations, Le (rime, La grande

Epouvante, Le Baiser dans la Nuit,

La petite Maison d'Auteuil, Hara-

Kiri, L'Atroce Volupté. En 1919, elle

est de la création de La Nuit au

Bouge, de Charles Méré.

Engagée au théâtre Edouard-VII elle y interprète Le Loup dans la

Bergerie (1920), passe au théâtre Femina elle joue Ma Femme et son

<tmi. Revient au Grand-Guignol elle crée Devant la Mort, Le Marquis

de Sade (1920) et reprend Le Laboratoire tles Hallucinations (1921).

Continuant sa série de créations au Graiïd-Guignol, elle joue Une Fille, Le Rapide 13. Au Petit Jour i(.»i»i : Le Démon Noir el La Mais, m des Hotnm » Vivants (1922).

M. MAX D^ARLY

(Max, Lucien Rolland, dit :)

\ la fête des I og< - un enfant de 5 ans reste fasciné devant i Homme Orchestre. C'esl Max Rolland, a Parla dans le i?" arrondissement, qui rôve de jouer de tous les Ins- trumenta de ce musicien ambulant. i.w grandissant le Jeune Max a deux passions le théâtre ei les chevaux. Pour laquelle optera-t-11? Encore au lycée, ses parenta le croient dan- la soirée à un cours de dessin, tandis qu'il t'ait partie de la troupe d'élèves du Vaudeville et qu'il figure un Invité dans Révolté (1891).

Embrassant définitivement la car- rien- dramatique, il fait une saison au grand théâtre du Havre OU il joue la Plantation Thomassin et, de retour à Paris, est engagé en 18(J7 au Concert Parisien il est affiché avec Mayol el Dranem. En 1898, 1899, 1900 il passe à la Scala et le 12 décembre 1901 il fait ses débuts aux Variétés dans la Revue des Variétés (scène du Jockey). En 1902 après avoir créé Chonchelte aux Capucines, il revient aux Va- riétés pour jouer Orphée aux En- fers, et y crée en 1903 le Bran Jeune Homme, Le Sire de Vergy, Paris aux Variétés, en 1904 y joue M. Betsij, reprend la Boule, interprète la Chauve-Souris, est affiché ensuite aux Ambassadeurs dans Qui trop embrasse! puis chante Counlry Girl à l'Olympia.

En 1905, il crée Tom Pitt au Châtelet, puis en 1906 va au Vaudeville jouer le Péril Jaune, revient aux Variétés il chante le Paradis de Mahomet et crée Miquette et sa mère. En 1907, aux Variétés, il interprète La Revue du Centenaire, l'Amour en Banque, et pendant l'été lance « la Valse Chaloupée » au Moulin Rouge.

De 1908 à 1912 il sera sans discontinuer pensionnaire des Variétés, y chantant Geneviève de Brabant, y créant Le Roi (1908), le Circuit (1909), Un ange et Le bois Sacré (1910;, Les Midinettes, Les Favorites et reprend La Vie Parisienne (1911), puis faiit des créations dans Le Bonheur sous la main et l'Habit Vert (1912). *

En 1913, après avoir joué le Coup de Téléphone (théâtre Réjane), et chanté les Arcadiens (Olympia), il crée Mon Bébé (aux Bouffes-Parisiens). En 1915, après avoir repris Mon Bébé (Ba- Ta- Clan), il crée Kit aux Bouffes-Parisiens, en 1916 il y joue Polash et Psrmutter et aux Variétés interprète Moune. En 1917 il y monte le Roi de l'Air et en 1918 passe au Gymnase pour jouer La Vérité toute nue. En 1919 il est engagé au théâtre de Paris pour créer Le Roi des Palaces, et passe à la Gaîté il reprend la Belle Hélène (1919), la Geisha (1920). Réengagé aux Variétés, il y joue en 1920 l'Ecole des Cocottes et le Roi.

Il signe ensuite â la Porte-Saint-Martin il vvé? Robert Macavre cl ( ie (novembre 1921) et en 1922 il passe à l'Eden il reprend La ChaMe Su- zanne et Un coup de téléphone, puis va jouer Miquette et sa mère (théâtre de Paris), et Dicky (Nouveautés).

M. MAXIME-LKRY

Avec 1,1 confiance d'uu Jeune homme <iui veu\ être comédien, M. Maxime Léry, a Parfs ,.„ 1885, accepte un cachet de cinq francs pour apprendre ai Jouer .1 5aInt-Germain-en-Laye i.e /eu '/<' l'Amour et <iu Hasard. Lorsqu'il revienil le sotr à Paria H a dépensé quinze francs, mais il a le Peu sa- cré, él sa première aventure de théâtre ne le décourage pas. Il présente au Conservatoire dans Les Roman 'sques rôle qui plus tard lui vaudra d'être un des in- terprètes favoris d'Edmond Re- tend . niais il échoue et c'est seulement en ion:* qu'il est admis dans la i iss le m. Georges Berr. Sorti du Conservatoire il joue sur les grandes scènes du boulo- verd : au Vaudeville Suzette '1019. Maisons d ' Danses (1909), La Bar- i icmi ' et Le Costaud des Epinettes (1910 , au Théâtre Sarah-Bernhafdl : L'Aiglon Flambeau), Le Bois sacré. Les Noces de Panurge h /.'/ ( on- quête d'Athènes (1910), La Dame de Montsoreau; au Gymnase: Un bon petit Diable (1911) et Château historique; à la Porte-St-Martin : Cyrano de Bergerac (Cyrano) ; à l'Ambigu : Le curé île Foréville, Roule- tabille, Le Mystère de la Chambre jaune.

Mobilisé en 1914 au 167e Rég\ d'Infanterie, lorsqu'il est rendu à la vie civile, il rentre à l'Odéon il crée Son Altesse Rosine, M. Dassoucy, Les Américains chez nous. M. de Mirliflor, L'An XII, .Y'///" Passion. Louis XI curieux homme. Molière La Grange), il y reprend La Mare nu Diable, Cabotins, Les Misérables. Charlotte Contai/ (Maral . et il interprète dans le répertoire classique Pyrrhus, Néron, Sganarelle, Amphitryon (Mercure), Harpagon, Chrysale, Figaro, Brid'oison, l'Intimé.

11 fait aussi partie des distributions de La Métronanie, La fausse Agnès, Le Consentement forcé, Le Préjugé à lu Mode, Marino Faliero, Marion De- lorme (Louis XIII), L'Affaire des Poisons (Louvois).

Il compte dans son répertoire Le Chemineau, Ruy Blas (Don César), Chantecler, Louis XI (Gringoire), etc...

Aimant la littérature il a écrit des poèmes et romans et des pièces.

M. MAXUDIAN (Max)

Venu en France à I Bgre le 13 ans, m. Maxudlan a Bmj me 'Asie Mineure), le 12 Juin 1881 - com- mence par faire ses humanités, n destine ;'i la médecine lorsque, hanté pur le théâtre, il entre en 1902 au Conservatoire. Tout en em- brassam la carrière dramatique, il reste Qdèle à « la Faculté •• car il épouse la doctoresse Marthe Lan g, ancienne interne des hôpitaux de Paris.

Elève de M. Silvain, en 1901, a son premier concours, il obtient un premier prix de tragédie et un pre- mier accessit de comédie.

Engagé à l'Odéon par M. Ginlsty, 11 y débute dans L'Avare (Harpa- gon; et crée Le Cœur et la Loi, Endymion, Glatigny, Hippolyte Cou- ronné. Armide et Gildis (1901), Les Ventres dorés (1905).

M. Catulle Mendès le fait engager au théâtre Sarah Bernhardt, il

crée La Vterge d'Avila (1906), /.'/ Courtisane de Corinthe (1908), La Con- quête d'Athènes (1910), La Beffa (1910), Le Typhon (1911), La Reine Elisabeth, Jeanne Doré (1913), Tout à coup (1914).

Il joue aussi aux côtés de l'illustre tragédienne : Phèdre, La Dame aux Camélias, Tartufe, Bohéinos, Les Bouffons, Adrienne Lecouvreur, Loren- zaecio, Hamlet, et, désigné par M. Edmond Rostand, il reprend « Jésus » de La Samaritaine. Ce rôle au cours d'une tournée en Amérique l'amène presque en prison pour avoir paru en scène sous les traits du Christ.

Mobilisé au début de la guerre, il est réformé en 1917 pour maladie contractée aux armées, et revient à l'Odéon il joue Le Barbier de Séville, Polyeucte, Mithridate, Britannicus, Le Mariage de Figaro, et il reprend Marion de Lorme, Severo Torclli, L'Artésienne, Carmosine ; il crée La Chartreuse de Parme, La Maison sous l'Orage (1920), Mademoiselle Pascal (1920).

Il quitte l'Odéon pour le cinéma, tournant : La Rosse, L'Eternel Féminin, Le Cœur Magnifique, Le Pauvre Village. Entre temps, il joue au Grand Guignol Le Laboratoire des Hallucinations et y fait des créations dans Une /•///'. Le Rapide 13, Au Petit Jour (1921), Le Démon Noir (1922).

M. MAYER

(Henri)

Son père êtanl alto solo à r< ipéra- mique, m. Henri Mayer n< Paris, le 29 décembi con-

naît il' a son enfance le répertoire lyrique, el il raii de sérieuses étu de solfège el de musique classique. m iL-'i-r les liens qui l'attachent .1 l'art musical, il préfère par K<iiit la carrière dramatique el li prépare le consen atoire, il esl a liftls dans la classe de Got. En 1882, il obtient

un deuxlè accessit de comédie

dans L'Honneur et l'Argent.

il signe alors avec la direction du Vaudeville, bu il débute, en 18 dans L'Amant au Bouquet, él 11 est prêté aii tftéatre Libre qui vient de - fqhder, li fait dès créations dans roui pour rflortttettr, SUrénâde, l.iiuibiiii. L'Ecole des Veufs, La Chance de Françoise, Màdebeine.

il revient au Vaudeville, il fait des création-; dans /. > Député Leveau, Bonheur û quatre, Belda au- bier. Le Prince d'Aurec, Maison de Poupée. Engagé au Gymnase, il y joue L'Age difficile. Les Demi-Vierges (1895). De retour au Vaudeville, il est affiché dans : Viveurs, Révolté, Manette, Salomon, Le Partage (1896ï, La Douloureuse (1897), Paméla (1898>, et, entre temps, il joue au Gymnase Les Trois Filles de M. Dupont .1897 , et L'Aînée (1*98):

Demandé à POdéon -m 1900 pour Château historique, il est engagé ensuite à la Comédie-Française, il débute le 21 mai 190i, dans Le Bonheur qui passe, et il crée la même année Le Roi et L'Enigme.

Il ne quitte plus alors la .Maison de Molière, y jouant de très nombreuses pièces du répertoire, dont Le Misanthrope, Ru y Blas (Don César de Baz-an ,

Tartufe, L'Aventurière. Mademoiselle de Belle-Isle, Le Marquis de VilJe- mar, L'Ami des Femmes, La Parisienne. Les Erinnyes, Sapho, La Loi de l'Homme, La Course du Flambeau, Les Lionnes pauvres, Georgette Lemeu- nier. La Aouvelle Idole, etc., etc.

Il fait des créations clans L'Autre Danger (1902), Les Affaires sont les Affaires, L'Irrésolu, Le Dédale (1903), La Conversion d'Alceste. Le Réveil (1905), Paraître, Les Mouettes, Potiche (1906 , L'Ecran brisé (1908), Connais- toi (1907), Le Respect de l'Amour 1912), L'Embuscade, Vouloir (1913), La Révolte (1914>, Colette Baudoche ^19 15).

M. MAYOL

(Félix)

Un Jeune artiste de café-concert, \i. Félix Mayo] -- à Toulon (Var), le IS ii"\ embre 1872 - - el qui .1 débuté en province en 1892, arrive à Paris en Ï8W, venani de Bordeaux sur le quai de La pare, il esi reçu par une Jeune Parisienne qui lui offre un petit bbuquel de muguet, fi L'artiste, qui vient faire la con- quête de la Capitale, \ a oci an \t ihic chambre au sixième étage d'un hôtel du faubourg Saint-Denis,

Le lendemain, il traverse la rue, se rend dans la maison d'en face el auditionne au Concert-Parisien, il a mis son habit et, au revers, ij a piqué le bouquet de muguet qui lui fut offert la veille, à la gare. L'audition est parfaite, la direction engage le chanteur qui, dès ce jour, considère le muguet comme un vé- ritable fétiche.

Pendant cinq ans, il chante au Concert-Parisien, il figure au programme avec Dranem et Max Dearly, les cachets des trois artistes atteignant la somme globale de francs par jour. F.n lOOit, il quitte le Concert-Parisien ot il passe successivement à l'Eldorado, Bà-Ta-Clan, Gaité-Rochechouart, Folies-Bergère, Alcazar d'Eté, Ambassadeurs. En ton^, il est l'étoile de la Scala ; sur tous les murs de Paris, on le représente avec son toupet blond, et, dès lors, la coiffure à la Mayol est lancée. Ses chansons font le tour de la Capitale, de la France, et passent à l'étranger. La midinette et la jeune fille du monde, l'employé ou le cereleux fredonnent ses refrains : Lilas blanc, Le Prin- temps chante. Viens Powpoule, Le Petit Panier, La Polka des Trottins, Embrass'moi Ninette, Le Mattchiche, Les Mains de Femme, Cousine, Boa- dou-ba-da-bou, etc., etc.

Interprète des chansonniers français, il fait connaître les musiques de Paul Marinier, Christine, Scotto, Gabaroche, Valsien ; il compose ses pro- gramme-; avec beaucoup de variété.

En 1910, il prend la 'direction de rétablissement de ses débuts et fonde le Concert Mayol, que l'on a pu appeler, depuis, le premier concert de Paris, il engage comme artistes : Damia, Raimu, Régine, Flory, Tramel, Mua Myral, Rollin, Jane Pierly, \llems, Jane Pierrat, Mitty, Henriette Leblond, Valroger, Ouvrard fils... La plupart y débutent ignorés à Paris. En 1914, il vend son concert à M. Dufrenne, dont il est le fidèle pen- sionnaire, et il chante toujours, voulant, y terminer sa carrière, et déclarant à ses amis : « Là, j'ai commencé... Là, je finirai... »

Mm MEGARD (Andrée)

Si i si \iii>Hir ii 23 avril 18< l'Aire de quinze ans elle est envo chez un oncle de Chalon-sur-Saône (lui la met au coin ent. Ses « tud< s ternainées, elle arrive a Paria ou aux Magasins du Printemps elle esl affecté au collage des étlquetti s.

Le peintre Toulmouche s'inspire d'elle pour ses portraits, lorsqu'on 1880 elle assiste à une représenta- tion de La Dame aux Camélias. Transportée par l'interprétation de Mme Sarah-Bernhardt, elle fait son imitation le jour elle auditionne devant (îot, qui lui conscilh' d'af- firmer sa personnalité.

Refusée au Conservatoire elle \ a jouer a Bruxelles.

Engagée alors au Palais-Royal elle y crée Le Paradis (1895 . Le Dindon (1896), puis joue Snob (Renais- sance) et Marraine (Gymnase).

Elle passe au Vaudeville pu 1898 pour les créations de Zaza et Geor- getle Lemeuniei

Au cours de la saison 1900, elle

joue Education de Prince Variétés ,

cl le rôle de Virginie dans L'Assommoir Porte- Saint- Martin), el en 1901,

elle esl da nouveau au Gymnase pour Les Amants de Sazy el Le Prestige.

Lorsque M. Gémier prend la Renaissance, il lui fait interpréter L'Ecolière,

Le Voile du Bonheur 1901 . Le n Juillet, Le Cœur a ses Raisons (1902

En 1903, elle croc : La Rabouilleuse (Odéon , Le Retour d>s Jérusalem (Gymnase .

Au cours des années suivantes, elle est appelée à jouer : en 1903, La Bâillonnée (Ambigu); en 1905, Thérèse Raquin (Odéon), Ces Messieurs (Gymnase); en 1906, Sacha (Gymnase), La plus Amoureuse (Vaudeville); en 1907, Anna Karénine et Cœur à Cœur (théâtre Antoine ; en 1908, La Femme nue, L'Oiseau blessé (Renaissance : en Ï9Ô9, Suzette Vaudeville . Pendant deux saisons, elle joue au théâtre Antoine L'Ange Gardien, La Tiéte (19110), Marie Victoire, Le Banheur (1911), et va à la Porte-Saimt- Martin pour Le Chandelier et Cyrano de Bergerac. En 1914, elle interprète La Danse devant le Miroir Xoiivl-Ambigu). Après la déclaration «de la guerre, elle rentre au théâtre, en 1915, dans Les Huns et les Autres (théâtre Antoine), et, sur cette même scène, elle joue, en 1916, Anna Karénine, Une Amie d'Amérique,- en 1917, Le Mar- chand de Venise ; en 1918, Antoine et Cléopâtre ; en 1920, Kœnigsmark ; en 1921. La Maison de l'homme. Entre temps, elle crée Œdipe Cirque d'Hiver) et en 1922 L'Autre Fils (théâtre des Arts

M"1' MKLLOT

(Marthe-Paule-Geneviève)

Comme beaucoup d'enfants <iui ainiciii la littérature, Mme Marthe Meilol née il i oane i ni« \ r-e), le 10 ïr\ pier 1870 récite des \ en au pensionnat oti elle est élève. Une amie d e m famille, Mme Moréno, lui iiiiiiinic un professeur de décla- mation (îui lui trouve des doni dra- matiques el la prôjeni au Conser- vatoire o0 elle entre dans la claa de Worms. En 18M, elle obtletii un deuxième prix de tragédie dans Phèdre el un premier accessit de comédie dans on ne badine pas avec

V \ molli'.

Engagée par Porel au Nouveau- Théâtre, elle passe ensuite ù POEu- \ iv et au théâtre saïah-Bernhardt, En 1896, elle va à l'Ambigu pour créer Les Deux Gosses (Fanfan), puis à l'Odéon, elle interprète Le Capitaine Fmcasse.

M. Antoine la demande boulevard de Strasbourg, il lui fait jouer Man- chette, puis lui confie des créations dans Le Repas du Lion (1897), Joseph d'Arimathie et Judith Renaudin (1898), La Révolte (1899), et La Clairière (1900). Entre temps, au théâtre Sarah Bernhardt, elle joue Ophélie de VHam- let de Morand et Schwobb.

Après avoir interprété, en 1903, Résurrection à Bruxelles, elle revient créer, en 1901, Oiseaux de Passage (théâtre Antoine), et, en 1905, elle passe au Vaudeville pour La Retraite.

Elle interprète ensuite, en 1906, La Griffe (Renaissance); en 190?, Le Manteau du Roi (Porte-Saint-Martin) ; en 1909, La Bigote (Odéon) en 1910, Chantecler (Porte-Saint-Martin) ; en 1911, Un bon petit Diable (Gymnase). Les deux saisons qui précèdent la guerre, elle joue à Bruxelles, et, pen- dant les hostilités, elle se tient éloignée de la scène.

Elle fait sa rentrée en 1921 au théâtre de l'OEuvre, dans Le Pêcheur d'Ombres.

MIK DE MERODE

(Diane, Cléopâtre, dite Cleo :)

sur le conseil d'amis la mèi le Mlle Cleo de Mérode t ut apprcn : i - 1 Qiie qui esl née à Paris, la danse, consldéranl que c'était un ex- cellent exercice au point de i ne la santé.

C'esl ainsi qu'à l'âge de sepl ana elle entre à l'Opéra dans la class de Mlle Théodore. Bile l'ait alors pari I - quadrilles; élève cons- ciencieuse el ayanl de grandes dis- positions, elle danse dan- Patrie, Faust, Le ' n. el les Ballets du perloire.

Suivant la filière, en 1893, el petit sujet, el dans les ballets on lui confie des numéros et, en aul pièces, elle parait dans L'Etoile. En 1898 elle tient l'emploi de premier sujet.

i ' 31 alors que profitant d'un congé que lui accorde l'Opéra elle part en tournée et elle commence par l'Amérique où, à New-York, elle va donner un ballet mr Faust. Après un court séjour à Londres elle pré- sente à Hambourg- et Berlin un nu- méro spécial de danses. De retour à l'Opéra eMe est affichée dans La Itfaladetta, La Korrigane, mais ayant eu des difficulté-; avec la direction de l'Aca lémie Nationale de Musique elle quitte, à regret, la Maison elle a fait ses débuts.

En 1900. elle parai l aux capucines et au théâtre Cambodgien de l'Exposi- tion, où cire exécute des pas du pays.

Elle fait une tournée en France ayant à son programme des danses Grecques, Louis XV. Espagnoles, Cambodgiennes, et elle mime avec expres- sion Le Printemps, de Boticelli.

En 1901, aux Folies-Bergère, elle erée Lorenza et après des tournées en Allemagne, en Suède, en Norvège, en Espagne et en Italie, elle revient à l'Olympia pour Phryné.

Engagée à l'Opéra- Comique, elle y danse, en 1906. dans Lndymion et Phoebc, Xphrodite. et au petit Théâtre Royal, elle crée Tanagra, de Paul Franck.

Après un essai dans la comédie, au théâtre Michel, dans Le Premier Pas, elle rentre en 191-2 à l'Opéra-Comlq-ue pour La Danseuse de Pompei, et avant la guerre elle fait des tournée- en Amérique et à Lonctri 3.

Dès le début d ! la guerre, ele prête son concours aux matinées organi- sées pour les blessés dans les hôpitaux de Pau, Biarritz, les Eaux-Bonne?, et elle reprend le théâtre en 191? avec juditi, théâtre Miche] et en 19IS avec Au Beau Jardin de France (Opéra-Comique).

M ' MERY

(Andrée)

\iurs «in '<'iif osi joune mie, Mile \:i i [•(••■ viérj néu i Parla tient le piano et accompagne ?a mère qui esl chanteuse d'opéretti - A quatorze ans, elle l'ait sa pre- mière apparition sur une scène dans Le Médecin de campagne théâtre de l'OEuvre), mais c'est seulement après avoir terminé ses études dans un pensionnai d'Angleterre qu'elle se destine au théâtre.

Ayant préparé le Conservatoire, elle y est admise dans la classe Le Barg-.v, et pendant ses études elle joue de petits rôles au Vaudeville et au Gymnase.

Etant sortir du Conservatoire, elle part à Marseille, où, au théâtre des Variétés, elle joue pendant un an un grand nombre de rôles dans L'Etrangère, Les Fossiles, La FigU' vante, etc. etc.

De retour à Paris, elle signe avec la direction de l'Ambigu, elle es. affichée dans Papa la Vertu, La Mioche, Cogne dur, A Perpèle.

Engagée au théâtre Antoine, elle y crée L'Honneur (1901), Cœurs vernis (190-2), Demi-Sœurs, L'Indiscret (1903), Le Roi Lear et Oiseaux de Passage (191)1-, Babouche (1906), et elle y interprète Amourette, La Puissance des Ténèbres, etc., etc.

Elle suit, en 1906, M. Antoine à l'Odéon, entre autres pièces elle joue Le Jeu de l'Amour et du Hasard, Le Barbier de Séville, Psyché, Les Remplaçantes, Comme les feuilles, et elle fait des créations dans Le Poussin (1908), Le Bourgeois aiuc Champs (1914).

Entre temps, elle interprète Les Yeux qui changent (théâtre des Arts), et elle reprend La Belle Aventure (Vaudeville). Elle crée aux Escholiers L'Etat Second, L'Etoile du Foyer, Les Désarmés.

Après la déclaration de la guerre, elle ouvre la Renaissance en 1915 avec Le Poussin, et en 1916 elle reprend L'Amazone (Porte-Saint-Martin).

Engagée au théâtre Sarah-Bernhardt pour y jouer L'Aiglon et La Dame aux Camélias, elle fait ensuite de grandes tournées à l'étranger avec M. Jean Coquelin, jouant 300 fois Cyrano de Bergerac (Roxane), 200 fols L'Aiglon, puis Mme Sans-Gêne, Froufrou, La Dame aux Camélias, Le Maître de Forge, Le Scandale.

En 1921, elle reprend Les Mystères de paris (Ambigu).

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M AI SON FONDÉE EN 1 7 8 O 60 et 62, Ritt' de îf alligniej

PARIS (xir ) . -*>j

M! MISTINGUE1 I

(Jeanne Bourgeois, dite :)

Chaque Jour la Miellé Jeanne Bourgeois, sur les confine

. i i . t i k 1 1 1 < : i s! de Montmorency, rient prendre des l< violon

i Paris, i ! I porti des chapeaux iargea bords et à brides, les b

tués du train d'Engblen la sur- nuMiiiKMit Miss Helyeti . I voyage chaque jour entre un pn et un revu ls te du nom de saint- v cel. Celui-ci. un après-midi, travail- lant l* n wagon un couplet sur l'air de La Vertinguette < déclare subi- temenl à :?a voisine : Si jam ma petite, lu fais du théâtre, tu t'appelleras M sa i cause de ta silhouette d'Anglaise et de les dents qui avancent... Et puK voyons... « La vertingué... vertln- guette... < J'ai trouvé... Mis...tin- guette.

L'artiste est baptisée., quelques

mois après elle débute dans le tour

de chant au Trianon-Concert

Apres un court séjour à la Gaîté-Rochechouart, elle est pendant huit ans

l'enfant chérie de l'Eldorado.

En 190?. elle débute dans la comédie aux Folies-Dramatiques, elle crée Le < oup de Janine et Le Millième Constat.

Engagée ensuite au Moulin-Rouge, elle y lance La Valse Chaloupée et aux Bouffes, en 1908, elle joue la revue Aux Bouffes on pouffe.

Elle crée au Gymnase L'Ane de Buridan 1909 . Elle inaugure la direction Quinson au Palais-Royal avec Tais-toi, mou cœur 1910 .

Elle est ensuite engagée aux Variétés elle crée Les Midinettes 1911 , Le Bonheur sans iq main ( 1 9 1 1 et reprend La Vie Parisienne. Elle part en Amérique.

A son retour elle fait des saisons aux Folies-Bergère elle lance des numéros sensationnels eomme celui des Crinolines r. Elle pas-e au Ca- sino de Paris elle joue des sketchs dans des revues, y créant des cé- lèbres refrains comme M"a Homme.

En 1921 elle revienl a la comédie et nie reprend très brillamment Mme Sans-Gêne.

ne retour au casino de Paris elle y interprète la grande revue d'hiver Pa- ris eu loir y lançani le fameux J'en ai marre.

M. MONTEAUX

(Roger)

C'esi .1 Boulogne- sur Seine, le 18 Juillet IS7U que nall m. Ro ger Monteaux. il entre au Conser vatolre en 1890 dans la classe de m. de Féraudy, et en 1900 il on liciii un premier accessll de comé- die.

Engagé au théâtre du Vaude- ville, il y crée Les trois Anabaptistes 1904), La Retraite, L'Armature, La Marche nuptiale (1905), Chaîne An- glaise (1906), Pi incesse d'Amour (1907.

Mme Réjane le réclame alors à -mu théâtre, pour lui confier des créations dans Israël (1908), Ma- dame Margot (1909), et elle l'em- mène dans une grande tournée en Amérique du Sud et en Europe, elle lui fait jouer tout son réper- toire.

En 1910, M. Henry Bataille le

demande pour créer au Gymnase

La Vierge Folle (Gaston de Cla-

rence), et il part ensuite pour cinq mois au théâtre Michel de Pétrograd.

De retour au Gymnase il y interprète La Femme Seule (1912), et Les

Requins (.191.! .

Il passe ensuite à l'Athénée pour reprendre Maman Colibri et jouer Le Tango (décembre 1913), et au début de 1911 il va à l'Ambigu créer L'Eper- vier.

Tandis qu il joue en juin 1914 dans La Belle Aventure au Vaudeville, il est engagé à la Comédie-Erançaise.

Mobilisé en 1911 il est l'objet d'une belle citation en mars 1915 ; et est blessé en octobre 1918.

Ce n'est que le i juillet 1919 qu'il fait ses débuts au théâtre Erançais dans Le Gendre de M. Poirier (le marquis de Presles), il joue ensuite Le Barbier de Séville (Àlmaviva), puis Le Momie l'on s'ennuie (Paul Raymond.

Il crée -i la Comédie-Française Maman Colibri (1920), reprend La Marche nuptiale (Claude Morillot;, Les deux Ecoles (E. Mauhurin), Vautrin, etc. etc.

M" MORh'NO

(Lucie-Marie-Marguerite Monceau, dite :)

Mme Moréno, née a l'aria le 13 septembre 187*1. douée d'une voix solide, aime Le chant lorsque les circonstances de l'existence l'amènent à prendre des leçons de diction. Après trois mois d'études elle entre au Conserva- toire dans la classe de Worms ei en 1890 - voil décerner un premier prix de comédie dans Amphitryon (Alcmène al un premier prix de tragédie dans Phèdre.

Engagée a la Comédie-Française elle y débHte le 26 septembre 1890 dans Ruy-Blas (la reine), el v reste treize ans, y jouant dans le répertoire classique : Andromaque, Les Femmes Savantes (Armande . L'Avare (Elise . Phèdre, etc., etc... el y reprenant Le Passant, < hurles VU. Diane de Lys, Char- lotte Corday.

Au théâtre Français elle crée Griselidis, Le Voile, L'Evasion, Les iieu.r Pamelon, La Martyre, Douceur de croire, Le Frère aîné 1901 . La Petite Amie el Le Marquis de Priola (1902 . Molière el sa Servante, Sans Lui 1903 . Sur la Lisière d'un Bois.

Elle quitte la maison de Molière en 1903 pour créer au théâtre Sarah- Brrnhardt La Sorcière, puis Le Dieu Vert, La Légende du finir, et joue des rôles classiques aux côtés de l'illustre tragédienne donl Josabeth dans Athalie.

Après avoir interprété Les Ames ennemies au théâtre Antoine, en 1907 elle part en Amérique du Sud pendant cinq ans elle dirige la 3ectlon française du Conservatoire national de Buenos-Ayres.

Edle revient à Paris pour jouer, en 1914, Le Phalène [Vaudeville . Au début de la guerre, directrice du service de chirurgie dans un hôpital de Nice, elle revient à Paris pour jouer Visions de Gloire Vau- deville 1915), puis en 1910 Le Chemineau (Porte-St-Martin el Ambigu el en 1917 La Jeunesse de Louis XIV.

En 1919 elle reprend Les Nouveaux Riches (théâtre Sarah-BeruhardJ , en 1920 crée L'Etrange Aventure de M. Mai lia Pecquet théâtre Sarali iîornhardl . Après avoir repris Le Courrier de Lyon à la Porte-St-Martin, (iv va au théâtre Antoine interpréter La Branche Morte (octobre 1920 . puis passe en 1921 au théâtre des Arts pour jouer Bonheur.

ha même année elle joue au théâtre des Champs-Elysées Les Erinnyes (Gassandra e»l crée La Bataille au théâtre Antoine. De retour à la Porte-St- Martin elle y interprète Sapho, et crée L" Dernière .\a<i de Don Juan.

16

M"' MOKLAY

(Caby)

> « » 1 1 - lea palmier* ii'iin jardin de Ulskra, ville nu est née m11, ttabj Morlay, jonc instinctivement la eo médle i\ '■'■ ses sœurs. Elle Ignore le théâtre, mais coupe les drapa des

lits pour scène. a seize

et Vii'll' a fois, clic

ie faire des costumes de

.•m- die quitte l'Algérie Paris un, pour la premièri \a au spectacle, et assiste à la Gaitc u une représentation d<;s Cloches de CorneviUe. Une de ws amies, artiste de tnusic bail, rem- mène un jour a l'Alca/ar < I I . I < ' ou

elle l'aii la connaissance d'un agent théâtral, qui la présente aux Capu- cines.

c'est sur cette scène qu'elle dé- bute au mois d'octobre 1912, dans la revue Potins ci Pantins ''lie per- sonnifie la » Mme Chrysanthème de Pierre Loti. Au mois de décem- bre suivant, elle joue Paris fin de règne n

Au "printemps 19-13, elle quitte les

Capucines pour les Folies- Marigny

où, pendant les répétitions, lasse

l'attendre les auteurs de la revue

pendant des heures entières, elle

fait des fugues au Guignol des

Champs-Elysées, ce qui lui vain la

résiliation de son contrat.

Engagée an Théâtre de la Renaissance, .elle y l'ait ses débuts en y jouant

une pièce en un acte Pour faire son chemin, elle y est affichée ensuite dans

les reprises de Le Zèbre et de Fred.

Apres la déclaration de la guerre, en 1915, elle fait la réouverture de la Pie qui Chante avec M, Paul Ardot, et Mlle Nina Myral et elle passe au Châtelet où, le 10 décembre 1915, elle crée Les Exploits d'une petite Fran- çoise. 4 g* ' **,

' Engagée au Théâtre Michel en 1916, elle y joue tes revues Bravo et Bis, puis en mars 1917, après une reprise du Minaret, à la Renaissance, elle va aux Bouffes- Parisiens elle joue Le Scandale de Monte-Carlo, Le Pou- lailler et crée Un soir quand on est seul aux (Mités de M. Sacha Guitry.

Demandée en octobre 1917 au Théâtre .Marigny pour interpréter La Mariée du Touring Club, /'lie passe ensuite au Théâtre Edouard VII pour créer La Petite Bonne d'Abraham (13 décembre 1917).

En 1918, après avoir repris Petite Reine, au Gymnase, elle crée, le jour de l'Armistice, Le Traité d'Auteuil (Théâtre Antoine).

Engagée au Théâtre Eemina, en 1920, pour jouer Mademoiselle ma mère, elle se distingue ensuite comme aéronaute ei obtient les brevets de ballons dirigeables cl sphériques.

En octobre 1921, aux Capucines, elle crée Simone <>st comme ça, et en J'922 elle passe au théâtre de Paris pour reprendre Miquelte et sa Mère.

ML MOSNIER

(Charles)

Tapissier dans la |om . m. Mos nier - a Bordeaux i 1(5 a\ rll fréquent to Ira le

cercle dramatique d'amateurs i i Girondine

\ - ,- Le dix huit ans, sionné ^>- théâtre, il abandonn métier el il entre au Théâtre-Fran- çais de Bordeaux, il débute auv éline Montalan i d ma Jack. il y reste un an, rail des - 1 el d \n\ Saint- Malo Reims, Nancy, Montpel- lier, Lille, Toulouse, Lyoa.

A Marseille, M. Emile Fabre le remarque el le recommande ■» . qui l'engage a la Benaiss U crée La Vie pu-

blique, Le Voile du Bonheur, D Le Quatorze Juillet, il allait de nou- veau repartir en province lorsque M. Antoine le demande et lui rail jouer, sur la scène du bouleva Strasbourg, La Bonne Espérance, Boule de Suif 1902 . Maternité, La Guerre au Village 1903 . Oiseaux de ;■■. Discipline, Le Roi Lear . l>-s Avariés, Vers l'Amour 1905 . Vieil EeideWerg, Le Canard sauvage 1906 .

il suit M. Antoine à l'Odéon, il est distribué dans Jules César 1906 . La Faute de l'Abbé Mouret 1907 . L'Apprentie, L'Avare Chinois 190* . ii y reprend un grand nombre le pièces du répertoire el y joue des rôdes classiqui s.

En 1908, il quitte l'Odéon poyr entrer à la Renaissance, M. Lucien Guitry l'affiche dans L'Emigré, L'Oiseau Btessé 1908 . Le Juif Polonais, Le Scandale 1909 . '-t il suit le grand artiste à la Porte- Saint-Martin, MM. Hertz el Coquelin lui Font interpréter La Griffe, La Maesière i el où, en 1910, il l'ait des créationâ dans Chantecler el L'Aventurier.

Il passe ensuite au Vaudeville pour jouer le Tribun aux entés de Lucien Guitry, avec qui il fait deux tournées en Amérique. De retour en France. il va au Gymnase, en 191-2, il crée L'Assaut, puis au th< s . : a 1 1 -

Bernhardt il joue Kismet, et il rentre au théâtre de Madame, en 1913, pour Les Requins et une reprise ii<* Samson.

En 191 i il joue Un grand Bourgeois et La Grands Famille th. Antoii et, lorsque M. Gavault prend la direction de l'Odéon, il lui confia le p - de régisseur général et metteur en scène.

La guerre l'empêche d'entrer immédiatement dans ses nouvelles fonc- tions, c'est seulement le 3 mars 1915 qu'il esi >lu premier spectacle de réouverture de l'Odéon, avec La Closerie des Genêts, el il y joue Henri m et sa Cour. L'Espionne, La Dernière Classe, Par le Glaiv >., LArlésienne, Le Chapeau de Paille d'Italie, y montant plus de trente pièc -.

Jl quitte l'Odéon pour entrer à l'Athénée, M. Rozenberg le nomme directeur de la scène el il joue La Belle Aventure, \t<>àt... Cœur.

Il a tourné de nombreux films, dont La Tosca, Les Travailleurs de '/j lier et L'Empereur des Pauvres.

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M. MURATORE

(Lucien)

Les parents clc M. Lucien Mura- tore, qui esl .1 Marseille, poussent d'abord leur fïls vers une carrière artistique, Us déslrenl ralre de lui un peintre, littérateur ou artiste.

Tandis qu'il termine ses études au Lycée de Marseille il sull en même temps les cours du Conser- vatoire, el il y remporte les pre- miers prix de solfège, de basson et de saxophone, de diction-, de tragi - die el de comédie [classe de Mme .Marie Laure .

\prcs ces nominations il opte pour la comédie el en 1899 11 esl engagé aux Variétés de Marseille où, cuire mires pôles, il joue le lieutenant > 0- rlgnan dans La Dame de chez Maxim'8.

11 part comme engagé volontaire au régiment entre ses occupa- tions où il a même l'occasion do jouer dans Cyrano de Bergerac il est affiché dans un « cadet ».

Après son service utilitaire, ayant l'ait du sport, sa voix s'est déve- loppée, et .il vient à Paris dans le but d'embrasser une carrière lyrique. En octobre 1900, il est reçu au Conservatoire (classe Vernier). Estimant qu'on lui donne une méthode musicale contraire à sa voix, après trois absences volontaires, il quitte le Conservatoire.

M. Alberl Carré rengage à l'Opéra-Comique, il crée Louis XIV dans La Carmélite (1905), puis Muguette [1903), et il chante Mignon.

Parti à Bruxelles, il débute dans Werther, une forte grippe le con- traint à résilier son engagement et de retour à Paris M. Gailhard le prend à l'Opéra il fait ses débuts dans Armùle <l'Ji)o-. Il chante- Faust, Les Maîtres Chanteurs et en 1906 il est affiché clans Ariane.

Il fait alors des créations -dans La Catalane (1906), Le Sortilège, Le Mi- racle (1910), Salomé (1910), Sibéria (1911), Dejanire (1911), Le Cobzar (1912), Roma (1912C Icare (1912), Fervaai (1913), Bacchus et en 1914 il crée Pénélope (théâtre des Champs-Elysées).

Il quitte ensuite les scènes françaises pour l'Amérique du Nord. Déjà, pendant la saison 1913-1914, il chante à Boston à Chicago Manon, Car- men, Werther; en 1914 il est de nouveau engagé à Chicago.

Mobilisé le 2 août 1914, il part au front, puis, étant réformé •.?, il retourne en Amérique pour faire de. la propagande française.

En 1919 il fait une tournée en Amérique du Sud il chante son réper- toire au théâtre Colon de Pm-nos-Ayres. En 1920, 1921 cl 1922 il se rend de nouveau en Amérique du Nord.

M k MYRAL (Nina)

Le directeur de la Cigale reçoit

llllc jcllllc l'a II Menue qui habile UD

appartemeni voisin de son établ ment

Vous désirez, Mademoiselle ?

- Je désire l'aire théâtre, l'on \ ez-vous m'engager?

Comme llgurante. à 60 fr. par mois, si vous le désirez.

Cette future artiste qui s'est fait annoncer sous le nom de Mlle Nina Myral, ignore la vie théâtrale, elle ne connait pas les chiffres des ap- pointements, et elle signe aux con- ditions exigées par le directeur.

Elle arrive un jour pour réj Le régisseur la dévisage, et s'appro- enant d'elle :

Vous portez le travesti, Made- moiselle?

Je le crois et l'espère, déclare Partiste avec autorité.

Parfait, on vous donnera un uniforme.

Et cest ainsi que Mil1 Nina Myral débute dans une revue en portant le costume d'un officier de marine.

Après avoir joué un petit rôle dans Gûroflée-Girofla à la Gai té, M. de Cottens lui confie une ingénuité dans Ton: Pitt (Châtelet 1905).

Elle va faire ensuite une saison à Liège et elle revient à Paris pour jouer la revue de cabaret aux Noctambules et au Carillon.

Engagé ensuite par M. Mayol, elle interprète une revue à son concert de la rue d'Enghien, puis passe à Marigny pour la saison d'été.

Apre* avoir interprété une revue de M. Hugues Delorme, au Carillon, elle acquiert la vedette et elle signe avec les directions du Moulin-Uouge, des Capucines, des Fc/.i s-Bergèr?, de la Cigale elle interprète de nom- breuses revues.

En 19-20, elle crée Ghjoletto (Cigale), L'Amour fini rôde (Eldorado), et en 19-21, elle je ne à la Gaîté Rocnechouart et au Casino de Paris.

Elle passe ensuite à l'Eden i lie reprend La Cfiastr Suzanne, et revient au Casino de Pari< pour la Revu? des Etoiles.

M" NIVETTE

(Suzanne)

\ ~.i sortie dn couvent, Mlle Nl- vciic née a Pari», le '■ décem- bre 1894 a pour camarades des élèves du Conservatoire, avec les quelles elle Joue <\>i* pièces comme Le ( Hat botté el Timidité.

Intéressée très vivement par l'An dramatique, elle travaille pour en- trer iiu Conservatoire, a seize ans, clic s'y présente, en donnant une Bcènc di' Maternité, Kn voyant ce titre, un membre du jury s'écrie : « Maternité : comment, si jeune ! », et après cette boutade efle est refu- sée.

C'est seulement après quatre con- cours qu'elle est admise, en 1013, dans la classe de M. Truffler, et, en 1916, elle obtient un premier prix de comédie dans Le Fils naturel.

Engagée à l'Odéon depuis cette époque, elle ne quitte pas ce théâtre, elle est affichée dans de nom- breuses pièces du répertoire, dont : La Mariage île Figaro 'Suzanne), Les Folies Amoureuses, La Vie de Bohême (Mimi et Musett.e), L'Artésien a '( (Vivettc), La Pupille, Le Joli Rôle, La Chercheuse d'Esprit, La Corde sen- sible, Arlequin poli par l'Amour, La Double Inconstance, Le Consentement forcé, Le Roman d'une Heure, Les Grâces, Le Chapeau de Paille d'Italie, La Station Champbaudet, La Famille Benoiton, Les Faux Bonshommes, Les Misérables, Conte d'Avril.

Elle est aussi appelée à faire des créations dans La Chartreuse de Parme (1917), Le« Roses Rouges (1919), Monsieur Dassoucy (1919), Les Américains chez nous (1920), Les Uns chez les Autres (1921).

/

M;1 NIZAN

A une réte théâtrale donné i présence du Maire du VI" irrou- * i 1 1 1 . 1 1 1 . une (Miette de ona Joue le rôle de Zanetto du Passant. C*esi Mlle Nizan, élève du collège Sévlgné, qui rêve de faire du théâtre. Ses succès d'enfant Pencouraç »m i su h re les leçons de m. CéaMs, données a la Mairie >n arr m iHSi'ment. Ses étud< - terminées Jusqu'au 'i iccalam éat, elle reçoll alors les conseils de Paul Mounet, puis se présente au Conservatoire, y esl admis octobre 1912 dans la classe de M. Raphaël Duflos. En 1915, obtient un premier accessil de comédie, et esi engagée à la Comédie-Fran- çaise où, le :i octobre 1915, elle joue le rôle de Marthe de Plassans dans La Marche Nuptiale. En 1915 elle Interprète Socrate et se Fem- me, Le Mariage Forcé. Les Eantzau.

Le 7 mars 1916 elle fait ses vé- ritables débuts clans Cécile de il ne faut jurer de rien, puis dan- Agnès

de L'Ecole des Femmes.

A partir de septembre 1916 elle joue à la Comédie-Française les prin- cipaux rôles de l'emploi des ingénues : Tartuffe (Marianne), Le Dépit Amoureux (Lucile), Le Médecin malgré lui (LuciiKie), L'Avare (Marianne , Psyché, Le Bourgeois Gentilhomme. Les Femmes Savantes (Henriette , M. de Pourceaugnac Julie .

En 1917 ele interprète L'Epreuve (Angélique), Le Voyage de m. Perri- chon Henriette . Le Passant (Zanetto), il était une Bergère. On ne badine pas avec l'Amour (Rosette), L'Aventurière (Célie), Le Mariage de Figaro (Panchette .

En 1918 elle joue Le Joueur d'Illusions, Les Noces Corinthiennes et Les Uns et les Autres, en 1919 elle crée Le Sourire du Faune, Les Sœurs d'Amour, reprend Intérieur et Le Prince d'Aurec. En 1921, après avoir du rôle de la sous-préfète dans cette pièce ,i esl distribuée dan- L'.\f)be Constantin (Bettina .

M. NUMA (Paul)

Un grand nombre de ses parents étanl artistes dramatiques, petit-flls lu ccichrc comédien Numa el cousin de Blanche Plerson, la vocation de comédien est Innée chez m. Paul Numa, à Paris, le 5 juillet 1865.

Etant le vingt- septième membre de 3a famille qui embrasse la car rière dramatique par atavisme, il travaille pour le Conservatoire, il \ esl admis, devient élève de Delau- ii.iy, et, en 1 887, obtient an premier accessit de comédie dans Le Mariage

(tirer.

Engagé à l'Odéon, il débute en 1888, Don Juan, Gerrninie Lecsrteux; el y Joue, entre antres pièces, en "888, Don Juan, Gerrninie Lecerteux ,• en issu, Charlotte Corday, La Fa- mille Benoiton, Les Plaideurs ; en 1890, L'Abbés de l'Epée, /.■■s Femmes savantes ; en 1891, Contes d'Avril, Les Fourberies de Scapin, L'Ecole

les Femmes, FontasiO.

11 quitte l'Odéon en 1892, pour entrer an Nouveau- Théâtre, Po- rel lut fait jouer Lysislrata, et l'an- née suivante, en 1893, il est le pen- sionnaire du Palais-Royal, pour créer Le Sous-Préfet de Château- Buzard. En 1894, après avoir joué Nos bons chasseurs (Nouveau-Théâtre); il passe an Vaudeville pour Madame Sans-Gène, et Tannée suivante, il va au Gymnase, pour la création des Demi-Vierges (1895).

Engagé an Vaudeville, il y reste jusqu'en 1994, y créant de nombreuses pièces, parmi lesquelles : La Douloureuse et La Carrière (1897), Marraine et L'Amorceur (1898>, Le Faubourg, Ma Cousine (1899), Le Béguin, La Robs rouge (1900), Le Bon Juge, La Course du Flambeau (1901), La Marque, L'Age ingrat (1901). Heureuse 1903 , Frère Jacques, Décadence, L'Es- broufe (1904).

Il quitte le Vaudeville pour les Nouveautés, on il y fait deux créations : La Dame du 23 (19()ï) el L'Ange du Fuyer (1905), et il passe aux Capu- cines pour La Bonn" Intention (1905).

Engagé à la Comédie-Française, il y débute, le 10 janvier 1906, dans Le cœur a ses raisons, puis il esl affiché clans de très nombreuses pièces, dont. : Paraître, L'> Demi-Monde, I. Cœur a ses raisons (1906), L'Anglais tet qu'on le parle. Mil huit cent sept, Potiche, Les Affaires sont les Affaires, La Rivale, L'Amour veille (1907), Le Loger '1908), La Parisienne, Ruy Blas (Don César) (1909), Les Deux Ménages, Les Marionnettes (1910), Le Monde l'on s'ennuie, Primerose (1911), Sapho, Bagatelle (1918), Venise, Vouloir, Le Prince Charmant (1914), La Mégère apprivoisée, L'Ami des Femmes, Le Père Lebonnard (1916), La critique de l'Ecole des Femmes, Tartuffe, Le Gendre de Monsieur Poirier, Les Femmes savantes (1917), Les Stems d'Amour '1919', Le Prince d'Aurec, Les Effrontés (1920), Le Passé (1921), Vautrin '1922).

M. NUMES

(Armand Nuncs, dit :)

commission M. Numè.s tel 1857

dans nue maison tic

de i.i rue Martel,

a Parla le 7 Jmi-

réve de faire du théâ-

tre. Après avoir pris des leçons a\ ec Bressanl ei Delaunay, il débute en 1878 au théâtre Salnt-Laurem rue de la Fidélité , dan- L*Amour qu'est c'est qu'ça rôle d'un paysan muel . Engagé ensuite au théâtre Beau- marchais en 187 i. il y jonc la re\ ue el le dram •. «'t. tan qu'il suit des cour-; au Conserva toire, il joue à l'Athénée, de i B75 i 1877, etc.

il pas-.' au Palais-Royal, où, de 1877 à 1882, il Interprète de nom- breuses pièces, el il crée Divor- çons 1880 . Le Mari à Babeth. Après un séjour d'un an à la Gaité, il outre en 1883 au Gym- nase, où il est affiché dans Ma- dame Agnès, L'Art de tromper les femmes, Mon oncle Barbasëou, Pension de famille, Disparu, ViUa Gaby 1896 . Rosine, Les Trois Fil1 les de M. Dupont, Les Transatlanti- ques 1898), L'Aînée, L'Amorcsur. il quitte i- Gymnase pour le Vaudeville, il croc : Viveurs, Le Lys

Rouge, Mme de In Valette, La Robe Rouge, Sylvie, Le Bon Juge.

Engagé au théâtre Antoine pour la saison 1902-1903, il y joue Boule de

Suif, Sainte-Hélène, Les Tabliers Blancs, et il va au Gymnase créer L'Epave,

Le Retour île Jérusalem (1903 . Le Friquet (1904).

De retour au Palais-Royal, ri y joue une Revue, puis Le Fils à Papa, et

aux Bouffes-PaTisiens Papillon. Apre- avoir interprété Les Corbeaux à l'Odéon, il est engagé aux

Variétés, (.il il crée Le Roi 1908 . Les Midinettes (1911), Le Bonheur sous

hi main et L'Habit Yeil 1912 Entre temps, il fait deux saisons au théâtre

Michel de Pétrograd. Après la déclaration de la guerre, il l'ait une tourné,' en Amérique avec

M. L. Guitry, et il joue ensuite à ses côtés, en 1916, a la Galté, Miette,

La Châtelaine, Servir. Crainquebttle. ri est affiché en 19171 dans M. chose (Porte-Saint-Martin . reprend Le

Weu du Voisin Théâtre Edouard- VII), Ma Tante d'Honfleur Ambigu), et au

Théâtre EGouard-VII il joue La FoUe Nuit et i.^i petite Bonne d'Abraham 1918 . Apre- avoir créé en 1918 Notre Image (théâtre Réjane et repris Kiki

en 191«.) Théâtre Edouard-Vil . il joue à Femlna Ma Femme ••/ son Mari

Rafles, et est engagé au Gymnase pour interpréter /." Rafale 1920), Le

Scandale, Vmants 1921 . Barbe-Blonde 1922).

M. OUDARDT

(Félix-Charles)

En 1899, sur 1,1 grande place de Persan Beaumont, des roratna élè- M'iii leur tbéfttre ambulant. Parmi les constructeurs le trouve on

Ji i artiste envos é i>a r- une

agence de Parla pour saison d'été. Cesl m. Félix Oudart, a une le 8 juin 1882, second pris du Conservatoire de Lille, candldal refusé à celui de Parla et qui vient de tenir le rôle d'un agrent dans i.rs Deux Oosses .ni tnéfttre des Ternes, il Joue Les Martyrs ti<> de Persan ei ensuite interprète Strasbourg au tnéfttre ambulant, les traîtres de mélodrame â Amiens, Le Havre, Alger, Toulouse. Apres des saisons de comédie au Théâtre des Arts de Bordeaux et ;i Bruxelles, c'est à Liège qu'il commence à chanter 1 opérette.

Après une tournée en Amérique

avec M. Lucien Guitry, est engagé

par M. Géniier en 1917 pour chanter

la Sérénade du premier acte (\\\ Marchand de Venise au Théâtre Antoine,

il crée ensuite Les Butors et la Finette.

Réclamé au Théâtre Edouard- VII, il y commence à Paris sa carrière d'opérettes avec La Petite nonne d'Abraham (1918), Daphnie et Chloé (1918 , passe à l'Apollo pour créer Uello Charley 1919; et reprendre La Reine Joyeuse.

11 est engagé à la Gaité, il y joue \gamemnon de La Bette Hélène (1919), puis Puycardas de Miss Uelyett, et il fait partie des distributions des Mousquetaires au Couvent, Véronique, Les Saltimbanques, Les 28 jours de Clairette.

Il revient au Théâtre Edouard-VII pour créer Le Loup dans la Ber- gerie (1020), et rentre à la Gaité pour chanter La Fille du Tambour-Major, Les Cloches de Corneville et créer Nelly (1921).

il rentre au Théâtre Edouard- VII pour reprendre Faisons un Rêve (no* vemhre 1921\ puis passe à l'Bden il chante La Chaste Suzanne.

M. PALAU

(Pierre Palan »lrl Vidre, dit

\ •.!!-, .m cours d'une repré- s ntatlon de Peau d'Ane tu < bâtelet, m. r.i'.iM ii.' .1 parti le la soûl 1886 se -''Ht transporté d'enthou- - isme. n ne pense qu'au théâtre. Pendant quinze jours, il s'efforce de jouer la pièce dans l'apparte- nenl de ses parents, allant jus- qu'à se cacher dans une cheminée.

Tandis qu'il fan ses études i lycée de Versailles, dan- le but de devenir Ingénieur, >a passion poui le théât. \ Huppe, a Cbaville,

nahlte sa famille, il a pour voi- sin do campagne un acteur de [M i léon, M. Amaury, qui, en e t chette, lui donne des leçons de diction.

Pendant ses cours, sur un agenda du Louvre, il a composé sa pre- mière pièce .- /'<////• Mademoiselle, et dès Qu'il a pass son baccalau- réat, un de ses amis, comédien de

profession, lui rail recevoir et jouer sa comédie en saison d'été au théâtre Moderne. Encouragé par s »n pre- mier sucrés, il donne une s iconde pièce, La Frousse, qu'il interprète lui-même. Ayant préparé le Conservatoire, il y entre en octobre 1903, dans la

classe de M. Silvain, et il obtient en 1906 un deuxième prix de con Entre temps, M. Max Maurey l'a engagé au Grand- Guignol, il a débuté dans Mongenod, et il crée Le Cultivateur de Chicago.

En 1907, il signe avec le théâtre des Capucines pour la revue Le Cri '/e Paris, et après avoir joué une revue de M. Paul Gavault à l'ApoIlo, il est engagé au Palais-Royal. Il crée à ce théâtre Monsieur Zéro (1909), /-<■ Million ( 1 9 1 0 - , L'Amour en Manœuvres et Le Petit Café (1911 . La Pré- sidente (1912), Les Deux Canards (1913), J'ose pas (1914 .

Toujours pensionnaire du Palais-Royal, il joue La Revue 1915, Madame et son Filleul (1916), Le Compartiment de Dames seules (1917), L<- Filou 1918).

Après l'armistice, il crée Hercule à Paris (1919 . El moi j'te dis qu'elle Va fait d' l'œil (1920), et, quittant le Palais-Royal en 1921, il reprend Phi-Phi aux Bouffes Parisiens, et passe à la Potinière pour jouer Un Ange passa. En 19-2-2. il est engagé au théâtre Marigny il crée My Loin... Mon Amour, puis il va au théâtre Michel pour Le Bel Ange... vint.

Il a écrit de nombreuses pièces dont quelques-unes sont jouées aux Deux- Masaues.

M1 PARISYS

(Marcelle Josse, dite :)

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Dans un prend restaurant une Jeune Parisienne est très remarquée «l'un cle ses voisins, client habituel de l'établissement. Gelul-cl se fait présenter à elle et a brule-pour- polni lui dit .- « Voulez-vous faire du théâtre?

- Pourquoi cette question, mon- sieur?

Parce que Je vous trouve un physique expressif et que J'ai des facilités pour von- faire débuter.

Vous paiic/. sérieusement ou est-ce nue plaisanterie !

Je vous dis l'exacte vérité, Je suis agent théâtral.

Cette dernière déclaration fait ré- fléchir la jeune Parisienne, qui, le lendemain, se rend chez l'Impré- sario, auditionne devant lui dans le Petit coiffeur, et Signe un enga- gement pour le Caire.

Comment va-t-elle s'appeler? Elle est née à Paris, le nom de la capi- tale doit être dans son pseudonyme. Jl existe déj« une « Parisette », Pa- risia ne lui plait pas, elle opte pour Parisys, et lorsqu'elle débarque en Egypte, elle voit de grandes affi- ches annonçant en grandes lettres : « La belle Parisys dans ses créa- tions ». Elle arrive sans répertoire. Une camarade du théâtre, Mlle Monna Greuze lui prête des orchestrations de chansonnettes, et en scène sa piquante ingénuité lui vaut un chaleureux accueil.

A,»rès une tournée elle revient à Paris et débute au Petit Casino où, avec le refrain de Julot tango, elle obtient un grand succès. Remarquée par M. Dufrenne, elle est engagée au Concert Mayol où, dans le Tour de Chant, elle crée un genre, se faisant applaudir dans ses chansons : Dans mon quartier, Sidi bouffe tout..., Uns Femme. En 1915, elle crée des rôles dans la revue Tout va bien et en 1916, dans C'est couru.

Engagée en 1916 au Théâtre Michel, elle y joue au mois d'octobre dans la revue Bravo. En 1917' changeant de genre, elle débute dans la comédie au Théâtre Antoine, elle crée .1/. Bourdin, profiteur, puis elle passe au Théâtre Réjane pour y jouer dans La Revue et reprendre A l'abri des Lois. Demandée à la S cala pour créer La Gare Régulatrice, elle va, en 1918, au Palais-Royal pour jouer Bot ru chez les civils.

De retour au Théâtre Michel peu après l'armistice, elle y d'Amour, d'Edmond Sée, aux côtés de Mme Jeanne Granier, eiie va au Théâtre Marigny pour Aladin ou la Lampe .

Après avoir joué une revue aux Capucines, elle reprend, en 1920, L'Ange du Foyer au Théâtre Michel, puis interprète une revue à la Cigale et est affichée dans La Goualeuss (Eldorado .

Après avoir créé le Pas de Quatre (Théâtre Michel 19-20) en 1921 elle joue La Puceile du Rat mort (Cigale, Les Mystères de Paris Vogue (Théâtre Michel), et en 1922 elle revient à la Scala Le Chasseur de Chez Maxim s et crée La Môme (th.

crée Saison et en 1919, merveilleuse. 1920, Clgah

(Ambigu;, pour reprendre Sarah-Rernhardt .

M1 PASCAL (Andrée)

Beffa

A qualorz ans, Mlle \ndi é< cal née .1 Parla se \ oli distri- buer un petit rôle dans Madame in Maréchale h la Galté, el un critique austère, après l'avoir entendue, clé clare dans son article : C'esi scan daleux de raire Jouer ainsi les en- rants. »

Elle continue de travailler avec Mme Tbénard qui lui donne des le- çons en vue de la présenter au Con- vatoire. Un jour Mme Sarah- Bernhadl l'entend, lui conseille de débuter tout de suite au théâtre, <■! lui rail réciter Le Passant devant mm. J. Richepin et 11. Cain qui, en 1907, lui confient une création dan- La Belle "h Bois dormant Théâtre Sarah-Bernhardt.

Engagée par M. Antoine à l'i idéon elle y <■>! affichée dans le réper- toire classique el entre autres piè- ces clic y joui: L'Ecole des Femmes (Agnès), Le Mariage de Figaro (Ché- rubin), La (nuit' Enchantée, Le Ca- nard Sauvage, etc., etc

h retour au Théâtre' Sarah-Bern- hardt elle y interprète La Dame aux Camélias (Nichette), Le Mariage de Figaro (Chérubin), Lu Samaritaine (St-Jean), La Vie de Bohême el elle et Les .\oees de Panurye (1910), Le

y fait dos créations dans La Typhon (1911).

Après avoir repris Mlle Josette ma femme au Vaudeville, elle rentre à i'Odëon en 191-2 elle joue en travesti Britannicus et crée L'Honneur Japonais et Esther Princesse d'Israël. En saison d'été elle est engagée aux Variétés pour interpréter Les amours d'Ovide et Match (te Boxe.

En 1913 elle passe à la Renaissance pour La Folle Enchère, puis elle signe avec MM. Hertz et Coque-Un qui lui font jouer L'Infidèle (Porte St-Martinï, Raffles (Nouvel- Ambigu), et Le Chèvrefeuille (Porte- St- Martin). En 1911 elle est de la création de Le Destin est maître (Porte-St-Martin).

Pendant les hostilités elle joue Les Oberlès, Le Maître de Forge iPorte- St-Martin), La Demoiselle de magasin (Nouvel- Ambigu), et après l'armis- tice elle reprend, en 1919 Les Demi-Vierges (Porte-St-Martin». L'Occident (Ambigu^, Triplepatte (Théâtre Femina), L'Enfant de l'Amour et Arsène Lupin (Théâtre de Paris).

Après avoir créé L'Appassionata à Bruxelles, elle revient à Paris pour être affichée dans Les Deux Orphelines, Sapho, Les Don Juanes (PoVte- Saint-Martin).

M. PERIER

(Jean-Alexis)

i\ sur la Butte Montmartre t|ue min .m. Jean Perler, le 2 janvier 1869.

Son père, chanteur d'opéra el pétlteur de très grandis artistes comme Capoul el Gaillard, oe désire pas que son fils embrasse une car rlère artistique, i 'esl alnsd <iu'ii li rorce a entrer au Crédit Lyonnais, il rail un déplorable employé.

.Vavani aucune disposition pour la banque, il abandonne la finance et présente au Conservatoire, où, nue fols admis, Il esl l'élève de Bus- sine el Taskin. En 1892, il obtlenl un premier prix de chant et un pre- mier prix (I opéra-comique dans Le Maître de t hapell

il entre aussîtôl a l'Opéra- Comique il débute dans le rôle de base

Vfono&tatos * de La Flûte Enchan- tée ; il ebante Le Pré-aux-CVgrcs * antarelli , et, en 1893, il erée Le Dîner de Pierrot.

Engagé en 1884 aux Menus-Plaisirs pour L'Elève du Conservatoire, U passe en 1895 aux FoMes-Dramati- ques pour reprendre François-lee- Bas-bleus, y créer, en 1896, La Fiancée en Loterie, La Falote, Ri- voli.

Le directeur des Bouffes-Pari- siens le demande pour créer Véronique (décembre IS98), puis ShaHespeane (1899).

Il quitte les Bouffes en novembre 1900 pour rentrera l'Opéra-Comique, où, après avoir chanté La Basoche, il crée La Fille de Tabarin 1901), La Légataire universel (1901), el Pélléas et Mélisande (1902).

Il t'ait une fugue au Ghâtelel pour jouer Les Aventures du Capitaine Corcoran (octobre 1902), puis passé à l'Athénée pour L'Enfant du Miracle. et il revient a la Sape Pavait pour La Reine Fiammettè (1903), Xavière L'Enfant Roi, MUtrha (1905), Madame Butterfly (1906), Fortwnio et La Chemi- neau (1907), Clown, el reprendre La l'osai (1908) et Sapho 1909 .

Il quitte de nouveau l'Opéra- Comique pour être engagé à la Gaîte" il chante Quo Vadis el Salomé, puis il passe à l'A-pollb pour y interpréter en 1910 Uans ou le Joueur de Flûte.

En 1911, il l'ait sa rentrée à l'Opéra-Comique, il crée : Le, Voile du Bonheur et L'Heure espagnole (1911), La Sorcière (19Ï2), Marouf (1914), et reprend Les Contes d'Hoffmann (1911*, Don Juan (1912).

Pendanl les hostilités, il fait une saison à la Salle Favart, au cours de laquelle il chante Le Juif Polonais el Les Quatre Journées, puis, revenant momentanément à la Comédie, il passe au Vaudeville ou, en 1919, il inter- prète Pasteur et Le Mari, la Femme et l'Amant, de M. Sacha Guitry.

De retour à l'Opéra-Comique, il crée, en 1920, La Rôtisserie de la Reine Pédauque, Le Uni Candaule et il reprend Véronique à la Gaité.

En 1921, engagé au théâtre Mogador, il y chante Lu Petite Mûrir», puis passe au théâtre des Champs-Elysées pour La Rase de Roseim, et va à la Galle pour reprendre Les Brigands.

M"1 PEUGE1

(Marguerite)

De Lona le Saunier, elli tir.'. Mme m. Petifei \ Lent •> i s on elle ae présente tu ( lonsen atoln y est reçue, el en sort Lauréat rend I Bruxelles, > eil «u K-**f«*<- au théâtre Molière, puis ensuite pasa au Vaudeville, on e41e Joue un grand nombre de plècei lu répertoire coo- temporaux De retour à Lyon, elle y luterprète tous Les rolei «i. Moles Réjane, Granler, etc., <-tc.

Engagée à Paris au théâtre du Châieiel elle y débute en HKW dans les Aventureg de Gavroche, < !i-uii<> de la distribution <!<• La Pe- tite Caporale. Signe ensuite avec le théâtre des Nouveautés, ou elle Joue thour Blane, puis passe à l'Athénée, et va à l'Odéon m. Antoine lui confie les rôles du répertoire clas- sique dans te Malade imaginaire, Le Légataire universel, Le Mariage de Figaro, el lui fait créer Faust 1912), l.i- Bourgeois aux Charrps 1914). Après l'Odéon, elle va du Vaudeville, elle chante La Marraine de 9 Escouade, au Palais-Royal, elle Joue Le Filon, en passant par le Théâtre Réjane, elle interprète le rôle de la Maréchale Lefèvre dans Madame Sans-Gêne.

En 1919, engagée aux Capucines, y joue Le Bonheur de ma Femme et, en 1920, crée au PalaisRoyal Le chasseur de chez Maxim's. En l'9®2, eito joue Zasa (th. Trianon .

A épousé à Lyon son camarade Cousin.

M1- PEZE1

(Lucy)

\u Canada une Jeune artiste du Mnii de la France donne des repré- sentations. Deux chansonniers mont- mari rois, mm. N Lima, Blés si Lucien Boyer qui rohl le tour du monde, s'arrêtem dans la ville Mlle Lucy l'.'/.i't esl affichée, ils remarqueoi la débutante, lui trouvent les qualités d'une étoile de cabaret, L'engagent aussitôt, et l'emmènent à Paris, elle inaugure l>' logis de la Lime Rousse.

Mlle Lucy l'ezet se consacre presque exclusivement aux revues de Cabaret, elle chante a la Lune Housse, la Pie qui Chante, la Chau- mière, le .Moulin de la chanson, ei joue quelque revues à grand spectacle à l'Ambigu et à l'Olym- pia.

Son camarade Dominique Bon-

nand trace d'elle le portrail sui- vant : Blonde et fine Parisienne,

Lucy Pezel née à Cahors,

A fait la grande Ville sienne.

Et c'est au pays des ténors

A Toulouse qu'elle débute

Pour de venir à Paris

D'un seul coup conquérir la Butte,

les gars montmartrois surpris

Et charmés par l'esprit qui mou--''

Dans ses grands yeux intelligents

Ont tous célébré, dans leurs chants,

La Muse de la Lune Rousse...

Dominique Bonnaud.

M" PIERAT

(Panot, Marie-Thérèse, dite :)

- pat, -

- .■iiiin tnèe i i'1 léon elle applaudi! -

un, \ utr artiste. Souveni on lui parie de - m grand-père \ Ire Panot qui après a\ orr j" ri n- lie '-n priu inoe, \ int BDSUK( l'an-, > » 1 1 nom rut bien placé Bur des afflch « de théâtre.

3l ainsi que douée par atavisme pour la carrière d'art - Disti-

que, Mme r.iérat est pouss une vocation naturelle

lire. Elle y entre en noi

le m. de Fé- ramly.

Dès le premier concours en juil- let 1901 obtient un premier prix li

i •'■ ! I LUS L>' M<iri<i<j>> de I

rine. Engagée à l'Odéon elle y

bute en octobre 1901 - jnol

et sa Fiii'. joli.- Gcdathée et crée en 1902 Les Noces Corinthiennes. Engagée à la Comédie-Française elle débute le 22 décembre 19 2 L'Autre Danger. En 1903 >■]],- crée l'Irrésolu et reprend Manchette. En 1904 elle joue Britannicus .lunie '-t crée Notre Jeunesse. En 1905 in- térim t Le Fils de Giboyer et Le Duel. Elle <-st nommée secrétaire en 1906. Continuant une brillante carrière, elle interprète - - 3 - du

:■ la Comédie-Française, Psyché 1906), /. Gendre de M. j>ni,i>>r Antoinette 1907 . L>> Malade Imaginaire Angélique; I L'Ecole des Maris 1911 . Hernani Dona Soî . Le Baiser, Rome vaii (Fortunio 1916 . Phèdre 1917 . Les Femmes Savantes Henri» •...

Elle fait de? re - - le La Marche nuptiale 1913 , Les N si >rin- thisnnees, Lorenzaccio, Amoureuse 1918), L'Indiscret ! xciUon : -

Elle crée La Rivale, Chacun sa Vie 1907 . Simone, Le U"H fl bert

(19ÛS , La Veille du Bonheur 1909 , Comme ils sont tous. Les Ma nettes (1910 . Le Goût du Vice 1911 . L'Augusta 1916 , L'Elévation 1917 . Le Joueur d'Illusion 191S . Les Sœurs d'Amour .1919 . Juliette et II (1920:, Aimer 1921).

M"' POLAIK1 (H mi lie- Marie Bouchaud, dite :)

rue Ollette de quinze ans, née aux (•mirons d'Aller ''il 1881, et qui réside en France depuis son en- ranc rête devajii un magasin

i,. chansonnettes de la rue Blot. Bile h vingt-cinq centimes dans sa poche, ■lie achète nu refrain a la mode, lu'elle étu 14e consciencieusement,

dans le Inil Me passer une audition

dans un café-concert.

Sa chanson en poche, elle cherche ensuite un nom de théâtre : Pour- quoi appelle-t-on les artistes des étoiles ? si' dit-eBc, parce qu'elles brillent... Eh bien, quel est l'astre qui brille le plus ? l'Etoile Polaire. C'esl décidé, je me présenterai à un direct&ur sons le nom de Polaire. » El c'esl après avoir tenu ce rai- sonnement qu'elle se rend au Con- cert Européen, théâtre voisin de son domicile, elle débute un ven- dredi soir pour la somme de 1 l'r. 50. Elle a le numéro 1 dans le tour de chant et interprète le re- frain De la Flûte ait Trombone.

Elle y reste trois jours, va à la Cigale, elle passe en numéro 3, avec La Môme Frétillon. Comme l'été approche, elle se rend aux Am- bassadeurs, où, tandis que l'on construit la toiture, elle passe une audition. Le directeur l'engage pour trois saisons d'été, aux appointements de dix francs par jour, et elle y débute aux côtés de Bruant. Dès les premières semaines d'automne, elle est à l'Eldorado, ou un jour, dans sa loge, son coiffeur lui brûle une partie de sa chevelure. Sans hésiter, elle coupe les longues mèches qui restent et lance au théâtre la mode des cheveux courts.

Elle va aux Folies-Bergère, à la Scala, à l'Eldorado y chantant les refrains: La Modiste, Les Vieux Beaux, La Polka des Cannes.

Présentée à Willy, elle abandonne le concert pour la comédie et, en 1902, elle débute aux Bouffes, dans Claudine à Paris, puis joue à ce théâtre, en 1903, Le P'tit Jeune Homme.

En 1904, au Gymnase, elle interprète Le Friquet, puis elle crée, en 1905, L'Arbalète (Mathurins) ; en 1906, Les Hannetons (Renaissance), Le Désir (Théâtre Royal) ; en 190S, Le Coq d'Inde (Capucines) ; en 1909, La Glu •{Porte-Saint- Martin), Maison de Danses (Vaudeville) ; en 1910, Montmartre (Vaudeville) ; en 1911, Les Sauterelles (Vaudeville) ; en 1912, Zubiri (Comédie-Royale), Mioche (Vaudeville), Les Yeux ouverts (théâtre Réjane) ; eu 1914, La Sauvageonne (Bouffes-Parisiens).

Pendant les hostilités, elle crée, en 1916, Bravo (théâtre Michel), reprend Montmartre (Porte-Saint-Martin), Maison de Danses (théâtre de Paris), et, après la signature de la paix, en 1920, elle crée Marie Gazelle, qu'elle joue au théâtre Montparnasse et au théâtre Marjal.

En 1922 elle passe à l'Ambigu pour créer Lu Flamme, de Charles Méré.

M. PoLIN (Pierre-Paul Marsalès, dit :)

••in ivernement, m.

. -

l MlllU-

racture des Gobelfns. Comme il ; au théâtre ses joui -

i Fan dramatique, et un moment il - - irer le

\)>an I muant ce projet, mais ma- ssa

a ite un après-midi au Con- de la Pépinière, il est en- - -•'■ el "H il débute nbre

1886. il y reste un i i cours

duquel il c - bre cbans

/.'/ Leçon de Natation, el ne s'enten- dant pas avec la direction qui le à la porte, il passe au Concert du Point du Jour il r liant»* trois mois.

- igé a FEden-Concert pendant l'hiver, et à l'Alcazar d'été pendant . il lance des chan- sons c imme Devant la Ven- dôme et La Gobinois qui obtieni un cran I suc -

I; marqué par le directeur Nouveautés, il - - lui pour

cinq ans et il débute dans la comé- le 5 novembre 1892 en créant Champignol malgré lui Chain •: . Résilia:, - - - des H mveautéa au bout de six mois et payant

son dédit de 15. fi\, il revient au Concert où, pendant quatr - -

- . i Scâja l'hiver et à l'Alcazar l'été. Il nombri - -

chansons dont : Ça vous fait tout d'méme quelque chose, Ma grossi- Julie, L'Anatomie du Conscrit, Ah! je l'attends!, L'Automobile du Colon, Comme ça fait plais:

Quittant momentanément le Cal 898, il va créer Chéri au

Palais-Royal, niais après la carné il revient au tour de

chant et de nouveau à la Seala, à l'Alcazar, aux Ambassadeurs et lanc- refrains comme La Petite Tonkinoise, Vusry Mélina, Le pis pour eite, Mon Écossaise, - Sous Napoléon, Pour la Répu-

blique, etc., >ne.

En 1907. il aborde l'opérette av< - P'tit frère aux - - en

1912 il revient a la Comédie en interprétant au Théâtre Mit* i ••• Les i ' Vis iges. - : rêve étant de jouer sur la - Français, il en trouve

en y créant Ma Générale au cours d'une : - Dation de reti

et en 1913, au Théâtre Femina, il joue Un Jeune Homme qui se tue. Apres la déclarati »n de la guerre, il joue en 1915 A la Frati .vm-

refait son tour de chant au Concert Ma 1921, M. àa

Guitry le demande pour créer I? Grand Duc Th vu .

En 1P.'?. pour le tri-centenaire de M ilièi joue l«- rôle

d'Argan du Malade Imaginaire et il va a - Mathu - v La

Belle Puait', et, en 1922, il joue Pap m - NoISveau-

Théâtre).

M1 PRAINCE (Marcelle Cardi, dite :)

\ 1,1 tête d'une maison de modes Mile Praince à Parla rail îles modèles pour les commission- naires. Toul en ayanj le désir de continuer a confectionner t\r* cha- peaux) en 1904, elle va trouver un jour m. Aiii-i Deval, directeur de l'Athénée, qui rail répéter La Petite Milliardaire, ei celui-ci lui règle pour cette pièce un Cake-WaJck. m. Deval l'engage pour le spectacle sulvani et, en 1905, lui fall créer, sous le nom de Marcelle Prince, Cœur de Moineau çl Séduction.

En 1906, elle passe aux Folles- Dramatiques, elle Joue La Troupi i hambertin, Amour et C°, et elle revient à l'Athénée ou elle fait des créations, en 1907, dans Sa Sœur, Le Cœur et le Reste, Monsieur de Courpière : en 1908, dans La Con- quête des Fleurs et Le Chant du Cygne. Entre temps, elle retourne aux Folles-Dramatiques pour jouer Tourtelin s'amuse.

Engagée aux Bouffes-Parisiens, elle y interprète S. A. Jt. (1908;, 4 fois 7 _ 28 (1908), puis M. Sa- muel la demande aux Variétés et lui fait créer /',/ Ange (1909), Le Bois sacre (1910), Les Midinettes il911).

D'accord avec son camaraae Charles Prince, du même théâtre, elle ajoute une lettre à son pseudonyme, s'appelle Praince, et, sous ce nom, joue, toujours aux Variétés, Mariât/'' d'aujourd'hui et La Vie Parisienne

(1911),

Elle retourne aux Bouffes en 1912 pour y reprendre L'Enfant du Miracle, La Part du Feu, et, eu 1913. elle rentre à l'Athénée pour les reprises du Cœur de Moineau et Triple patte.

Pendant les hostilités, elle joue, en 1915, aux Variétés, Le Dindon, Made? moiseiie Josette ma Femme et L'Impromptu du Paquetage, et elle donne 225 représentations aux théâtres aux Armées.

En 1918, elle crée Ki!;i (Gymnase), Le Traité d'Auteuil 'théâtre Antoine), en 1919, elle reprend Lysistrata théâtre Marigny) et La Passerelle (Renais- sance). En 1920, elle revient aux Variétés pour créer Un Homme en HabiU et passe à la Renaissance elle joue La Matrone d'Ephèse.

En 1922, Mme Sarah-Bernhardt lui fait interpréter le rôle de l'archidu- chesse dans L'Aiglon.

M. PRINCE

(Charles Petit-Dcmange, dit :)

Tandis qu'il esl dessinateur mr étoffes, M. Charles Prince 1 Maisons- Laffitte Joue la comédie avec une troupe d'amateurs dans les salons. Son père, grand Indus- triel, présideni de sa Chambre syndicale, désire ralre de son Ms un commerçant, mais celui-ci a le désir d'opter pour le théâtre.

a l'insu de 3es parents, en 1892, il se présente au Conservatoire ei y esl admis dans la classe de Worms. Tandis qu'il y Tait ses classes, il prend le pseudonyme de « Seigneur », et il joue à la Bodi- nlère el au Tréteau de Tabarin, il se fait remarquer de Catulle Mendès.

l'.n 1896, il obtient un premier prix de comédie dan- Le Médecin malgré lui, el il est engagé à l'Odéon, où, pendant deux ans, il joue de nombreux rôles et y l'ait des créations dans Le Chemineau, Le Passé, Engagé aux Variétés en 1898, il y reste quatorze ans, el après avoir débuté dans Le Petit Faust, il y crée Les Petites Barnett (1878 . Le Vieux marcheur 1899), Education de Prince (1900), Les Médicis et La Veine (1901), Les Deux Ecoles (1902>>, Le sire de Vergy et Paris* aux Variétés (1903 , La Chauve-Souris (1904), La petit,- Bohème, Les Dragons de l'Impératrice. Le Bonheur Mesdames (1905), La Piste, La (fiance du Mari. Miquelte et sa mère il906i, L'Amour en Banque et La Revue du Centenaire (1907), Le liai (1908), Le Circuit, Un Ange (1909), Le Bois Sacré 1910), Les Midinettes, Les Favorites (1911), Le Bonheur sur la main et L'Habit Vert (1912), Les Merveilleuses el Une Tante de Ronfleur 1914 . il est prêté par M. Samuel, en 1906, aux Nouveautés, pour y jouer Vous n'avez rien à déclarer? et au Moulin-Rouge il interprète The Toréador. Pendant les hostilité-, il est engagé au Concert Mayol, il esl affiché dans deux <ketclis : Cyprien, ôte ta main de ta et Un Mari monte, puis il fait plusieurs tournées avec Ma Taule d'Honfleur et Aimé îles femmes. Fax 1920, il signe avec la direction des Capucines pour y crér /. \ Dan- seur de Madame. Sous le nom de Rigadin il est célèbre au cinéma^

Mm YVONNI: PRINTEMPS

Douée d'une voix inromparahie M"" ^ \ onue Printemps, née -t II nioiii (Seine i'i Oise) débute a l'Age de 13 mus a la Cdgratle elle Joue h

mie .lu i ivin chaperon Rouge ».

Elle chante ensuite aux Follee- Berg&re pendanl quatre saisons, puis do va i la Galté Lyrique elle crée Les toutes de l'errault.

Elle entre au Palais-Royal pour y jouer deux revues et une opérette: Le Poilu et la même année elle dé- bute dans la comédie aux Bouffes- Parisiens elle crée en 1917 Jean de in Fontaine.

Depuis cette époque, devenue Mme Sacha Guitry et consacrant son ta- lent aux œuvres de son mari, clic joue successivement aux Bouffes : L'Illusionniste; au Vaudeville: Nono, Faisons un Rêve, La Revue de Paris et Le Mari, La Femme et l'Amant; à la Porte-St-Martin : Mon Père avait raison et Béranger. Au théâtre Edouard-VII : Je faims, Le Grmsd Duc, Jacqueline et Une petite main qui se placé : an théâtre Sarah-iBernhardt : Lu Prise de Berg-Op-Zoom.

M. Adolphe Brisson, le critique du « Temps », après avoir dit d'elle : « Mlle Yvonne Printemps prog-esse chaque jour et devient une grande comédienne », écrivit six mois plus tard : « La merveille c'est que M. Sacha Guitry soit parvenu à former à côté de lui une élève qui l'égale. Quelques années ont suffi. Mlle Yvonne Printemps a profité des leçons de l'exemple. Elle joue comme elle respire, sans effort apparent. Elle joue vrai : elle est le personnage même el non l'actrice chargée d'un rôle

M. PRIVAS (Xavier)

(Antoine Taravcl, dit :)

« léranl de propriétés h Lyon, il esl en 1863, m. \a\ 1er Pri\ as, se sou> enani qu'il esl du môme i •lin' Pierre Dupont, fréquente les sociétés l'on a le culte du grand Maître de La chanson el qui s'ap- pellent « Le Caveau Lyonnais , Le Cercle Pierre Duponi ».

il vient ;i Paris en 1895, et, cl jour de son arrivée, Il rail partie du programme des soirées di la Plume.

il interprète i.a Chanson du lu- thier, qui commence ain- si de mon métlei J'étais un luthier

Habile, j'aurais sûremeni Un riche Instrumenl lui plus divin >t\ le."

Lorsqu'il a terminé le dernier couplet, Verlaine s*e lève el lui l'ait, biss-er sou œuvre. Le lendemain on parle de lui. H chante aussi Le Thuriféraire, Le Testament de Pier- rot, Le Noël de Pierrot, et Pierre Trimouilïat le présente à Salis qui, en 1803, lui demande de venir au Chat-Noir, il y reste quinze Jours et, au quartier latin, avec qi.e que-; amis : Trimouillai, Gaston Dumestre, il l'onde les soirées Procope, au célèbre cale de ce nom. il y lance Les Chimères, N-i-ni, c'est fini, Les Ruinée, Le Coffret, etc.

De 1893 à 1896, il va aux « Quat' Z'Arts », tout en chantant au < Caril- lon » de la rue de la Tour-d'Auvergne, et à 1' « Ane Rouge », y donnanl La Barcarolle, Berceuse, Les Résignés, Les Moineaux du Luxembourg, La Révolte, Les Laquais, Les Grotesques, Grimaces, etc.

Lorsque se fonde le Cabaret des Arts, avec MM. Dominique Bonnaud, G. Baltlia, Gaston Sélude, Jean Varney, il y va chanter Les Heures, Chan- son d'Adieu, Promenait > eu Mer, Chanson du Crépuscule, Grand'- Mères, etc., etc. Quand Martial Boyer crée les Noctambules, il est du spec- tacle d'Inauguration avec Marcel Legay. Il y lance La timide des Heures, Conseils à Toto, Coucher de Soleil, Séparation, Le Remords, Chanson( du Fil, Le Travail, et après avoir chanté au carillon, il part en tournée en France et à l'étranger, avec sa femme, Mme Franchie Lorée-Privas, et, di1 retour à Paris, il rentre aux Noctambules.

Vers 1906-190?', il quitte le cabaret pour fonder avec sa collaboratrice une œuvre d'éducation populaire, La Chanson pour Tous.

Pendant les hostilités, il s'occupe avec sa femme d'une œuvre des orphelins de guerre. En 1916. il est de la réouverture des Noctambules, y donnant ses chants de guerre: Des Vents ont soufflé, Les Deux Coupa- bles, Chansons pour nos Morts, et ses chansons nouvelles : Dans cent Ans, Berceuse des Vieilles, etc... Il est l'auteur de nombreux volumes : La Chan- son sentimentale , Chansons chimériques, La chanson des Heures, etc., etc.

Nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1906, après avoir été élu « Prince des Chansonniers » en 1899.

M"1 PROVOST (Jeanne)

Mme Jeanne Prqyo9l psi née à Pa- rla le 28 novembre 1887. Ayant tra \aiiic pour le Conservatoire elle y eal reçue au concours de 1904 ei es-l

admise dans la classe de M. I.eloir.

in 1907 elle obtient un premier prix

de comédie dans Le Demi-Monde ba

ronne d'Angre) el esi la première

lauréate du prix OslrlS.

aussitôt engagée & Française, elle débute bre 1907 en créant le ciènne de Morfontalne veille, joue Le Legs

la Comédie le î-r octo rôle de Lu- de L'Amour

et Le Monde

mi l'un s'cnntii". En 1908, elle in- terprète Le Mariage forcé, Les Deux Hommes, Le Jeu de l'Amour et du Hasard (Sylvla), Ruy nias, Âmou reuse, Le Baiser (la Fée Urgèle), Les Femmes savantes, Le Demi-Monde. En 1909 elle l'ait des créations dans La Furie, Modestie, La Rencontre E,n 1910, elle crée La Finir Merveil leuse, Comme ils sont tous. Les Ma- rionnettes. En 1911, elle fait partie des distributions ({'Après moi, Pri- ai '/iisc, Poliche, L'Autre danger

En novembre 1911 elle part' en Russie pour jouer au tbéâtre Mi- chel de Pétrograd.

Elle y inscrit à ses programmes : Papa et Le Passe-Partout, Connu» ils sont tous, Le Goût du Vice. Apre- avoir interprêté Le Caprice devant le Kaiser, à l'ambassade do France à Berlin, elle quitte la Comédie-Française le 8 mars 1912.

M. Lucien Guitry l'engage en mai 1912 pour l'accompagner en Amé- rique du Sud et à ses cotés elle joue Sàmson, La Griffe, L'Emigré, Amants, Fédorn, La Carrière, etc.

De retour à Paris, elle crée, en novembre 1912, La Femme seule (Gym- nase), puis elle joue, en 1918, La Garde du Corps (Comédie-Royale), Le Ruisseau (Porte-Saint-Martini et sur cette même scène, en février 1914, elle crée Madame.

Après la déclaration de la guerre, en 1915, elle part pour Londres afin de donner des représentations au Coliseum, et elle revient à Paris pour reprendre Mademoiselle Josette ma femme aux Variétés. En 1916, 1917 et 1918 elle etrectue de grands tournées en France, Suisse et Algérie.

Elle rentre à Paris pour reprendre Lysistrata (Marigny, février 1919); elle va, en juillet 1919, jouer Le Mariage de Figaro à Mayence, Wiesbaden, CobLentz.

En octobre 1920, elle crée Les Ailes Brisées au Vaudeville, pièce qu'elle joue à Bruxelles, au mois de mars suivant, en même temps que le rôle de Marthe dans Tendresse.

Revenue à Taris en mai 1921, elle interprète Chérubin (Cbloé) au Théà- tre de Paris, et elle passe au Gymnase pour y créer Lorsqu'on aime, al y reprendre, en 1 9 2 -2 , L'Ame en Folie. Va aux capucines pour Ce que l'on dit aux femmes (mai 1922).

M. PUYLAGARDE

(Roger)

.m i bâtelet, dans !.<• < <<■ pitaine i orcoran, uu Jeune artish a Paria

premiers pas - les planches, comédien es( ensuite lauréat du

- /.,'/ légende du ( œur au Tbéàtn rah-BernbardJ il Jou tremeni Jeanne Wedeking, La -

Par le Fi ei par le Feu Dame aua t amélias,

i: Yiglon, /.</ Soi . /. Escarpo-

lette.

s une tournée en Amérique Europe avec Mme - Bernhardt et une sais tins de Lyon, est engagé au Tl tre Réjane il interprète Madame Sans-Gêne, iprès le Pardon, Qui perd gagne : - . iu Va ide-

ville La Patronne 1908 . revient au Théâtre Réjane jouer Trains de Luxe Bridge. Interprète Cadet

de Coutras Vaudevillef /. issaui [Gymnase . Maman Colibri el La - l )lle à l'Athénée, \.<i Pisanelle

de d'Annunzio, au « :hàt»li-i . Les Requins, au Gymnars . A tmel Théâtre Sarah-Bernhardl . Un Jeune Homme <i"> se tue Théâtre Fémina 1913 , Aphrodite Renaissance 1914 .

Jou<- en 1917 Le Feu du Voisin et /." Petite Bonne d'Abraham, au Théâtre Edouard- VU. Fait partie iIh la Saison S au Théâtre

Antoine, joue L»' Marchand de Venist 18), La Mégère Appri

interprète sous la direction Gémier Aux Jardins de Muni,- 1919), La 1920 . L'Admirable Crichton 1920 . Koënigsmark 192 . La le ayant aimé 1921 . L'Inconnu 1921 . Eng-ag-é au Vaudeville, il y crée Peg n cœur - 19S

en 19-2-2 i: passe au théâtre Marigny pour jouer My Love... Mon \mo\ Rentre an théâ S iur Bégine Armand avril !

M. RAIMU (Jules Murairr, dit :)

Vers 1898, 30US I'' HOM de lUiinu, un jeune loilfloUPOU < I ' -l> u I <• dan- le

C1^^ tour de rhant au casino de Tonton.

^^ Cet entant du [ ays, fté \t 17 a \ ri i

\ iss::, remporte un médiocre sa©

Ne | M-r-i- ta ii I pas dans le tour de ^ffl 1 (liant , il devient souffleur à Mar-

Sf j lie. Ail bOUl (le quelque- -cmai lies àé^OÛté île ]a \le l I |e;i I l"ll '', il

en-dOSSe la W0U«e du magasinier ci

sel. Mai- o e métier ne Pendrante cas. Confiant ators en sa forte voix, il revèl un hanit, et pendant deux sai- sons, à Monte-Carlo cl à \i\-lcs- Kains, il remplit l'emploi de croupier et il lance plusieurs rois par .jour le traditionnel : < Faites vos jeux ». En 1904, repris du démon du théâtre, il es1 en.ua.2c au Palais d'hi- ver de Pau, puis il va donner des représentations à Oran et il fait la saison 1905-1906 au casino de Gre- noble où, dans une Revue, il per-

sonninie Mme Humbert. Successivement il est ensuite engagé au Théâtre des Nouveautés de Toulon et au Palais de Cristal de Marseille et c'est dans cet établissement qu'en 1910 M. Mayol vient l'engager pour le faire débuter à son concert de Paris dans C'est, solide. Pensionnaire de la Cigale en . 1911-1912, puis des Polies-Bergère en 1913, il est mobilisé en 1914.

Revenu dans ses foyers, en 1915, il se consacre dès lors à la comédie. Il interprète Monsieur chasse à la Renaissance en 1915, crée -au Théâtre Michel Plus ça change, passe au Palais-Royal il joue II faut l'avoir, Le Poilu (19)16). Puis il va aux Bouffes-'Parisiens pour y créer Faisons un rêve. De retour, en 1917, au Théâtre Michel, il y reprend Plus ça change et il y crée, en 1918, L'Ecole des Cocottes, Saison d'Amour et Le Cochon qui sommeille.

Engagé au Théâtre Sarah-Bernhardt, il y interprète, en 1919, La Jeune Fille aux joues roses, puis il est engagé aux Variétés il y crée La chasse à l'Homme (1919), Un Homme en habit (1920), y reprend L'Ecole des Cocottes et le rôle de Bourdin dans Le Roi.

Toujours pensionnaire des Variétés il y joue ensuite, en 1921, K>ki, La Revue des Variétés, et en 1922 crée La Belle Angevine et reprend Ma tante d'Honfleur.

M' RAVEAU (Alice)

D'une famille il lndti*ti lois, Mlle Alice Ra\ rau ' .1 l' ii

B i"in iv>7 travaille le piano

comme an d'agrément Toute Jeune

elle loue 4e ce! instruint-m avec une telle dextérité, qu'elle <■-! id mise au Conservatoire de Lille. Sun séjour y est de courir durée, son caractère ae se prêtant pas .1 la discipline. EHe travaille sa rolx el revient alors an Conservatoire

de Lille dans le- Classes il'' chant où, à dix-huit ans, elle Obtient an premier prix.

Arrivée a Paris, elle se présente en 1906 au Conservatoire on «Mie est admise dans la classe de chant (M. Dubulle) et d'opéra 'M. Bou- vet . En 1908 elle obtient trois pre- miers prix : celui de chant, dans La Cloche, puis d'opéra-comique dan< Werther, et enfin d'opéra dans Les Troyens. D'autre part, elle se voit décerner le prix Osiris. Ira -telle alors à l'Opéra on à l'Opéra-Coiniqne? Elle opte pour cette der- nière scène. Engagée par .M. Albert Carré elle débute eu janvier 1909 à la Salle Favart, dans Orphée (rôle qu'elle chante 34 fois avant la fin de la saison^. Elle interprète la même année Werther.

En 1910 elle se voit confier les créations de Leone et de Macbeth. En 1912 elle quitte l'Opéra- Comique pour faire pendant deux ans une tournée de concerts, et ce n'est qu'après la guerre, en 1919. qu'elle fait sa ren- trée a la salin Favart dans Carmen. Elle y crée ensuite Le Saute- riot (1920).

M1 REGINA CAMII:R (Gina-P rançoise Ageorges, dite :)

i "csl au paj 3 de George Sand, en plein Berrj . qu'esl née Mlle Régina Camler, le \ Juin 1894. SJes parents étanl venus habiter Paris, elle esl élevée à l'ombre des arbres du jar- din de la manufacture de Tapisse- ries des Gobefllns.

Dans la pension du quartier elle l'aii ses études, elle récite nos grands classiques el Joue des comé dles. Malgré ses goûts pour l'art dramatique, .^a famille la destine au commerce et, pour acquérir son Indépendance el obtenir te droM de fàire du théâtre, elle accepte de tenir le magasin de nouveautés que ses parents achètent pour elle aux environs de la Gare de Lyon,

Derrière ses comptoirs, elle esl hantée par l'Idée monter sur une

scène; el SUr lP9 conseils (le Mine

Marie Leconte, elle prend des leçons avec Mlle Koîb.

Abandonnant ie fonds do com- merce, c'est sous le nom de Gina Récamier, qu'elle signe, en 1912, son premier engagement au théâtre (W> capucines elle esl distribuée dans une revue.

Intervertissant deux syllabes de son nom à la suite d'un procès intenté par les descendants de Mme Récamier, et prenant le spirituel pseudonyme de Régina Cimier, elle fait partie, en 1913, d'une reprise d'Orphée mu Enfers aux Variétés, puis elle interprète, en 19 H, L'Ingénu (th. Michel).

'Dès le début de ta guerre, elle soigne les blessés, et en 191.") elle reprend au Palais-Royal La Cagnotte et à la Gaîté La Châtelaine. En 1917, elle joue y/. W7 de tromper 1rs Femmes (théâtre Marigny) el en 1918, elle interprète la Revue de l'Abri el /.<• Filon.

En 1919, au théâtre de l'Œuvre, elle se voit distribuer « Junie » dans Britannicus et, en 1920, elle fait trois créations : Le Cordon bleu (Potinière), Les Mille et Uns Nuits 'théâtre des Champs-Elysées), et Le Cocu magni- fique «théâtre de l'CEuvre) ; cette création lui vaut un succès qui décide d'une carrière et la consacre grande comédienne par la critique.

Elle fait ensuite partie du premier spectacle des .Nouvelles Nouveautés : La Journée des Surprises (avril 1921), et elle reprend en juin L'Ingénu aux Capucines, et, en octobre, Le Coeu magnifique (théâtre de l'Œuvre). En 19-22, aux Nouveautés, elle crée Diane au Bain et Dicky.

M"1 REGNIER

(Marthe)

Vée i Parla en 1883, de père an grlais el de mère espagnole, aujour- d Nui Américaine de nationalité, Mme Marthe Régnier est élevé î Rouen el au n.i\ re, les fonctions de son père exlgeni de nombreuses résidences. Elle y travaille a la rois le chant et la diction, quel est l'art (|iii va l'emporter?. Au moment de se présenter au Conservatoire, elle opte pour la déclamation elle est reçue el est admise dans la cl iss le m. Silvain. Pendant ses études, en 1898, elle figure dan- Struemtee a la Comédie-Française, et en 1899 eii.- obtient \m premier prix de co- rn édie^

Elle début à rodéon le 9 décem- bre dans France d'abord Louis m . y joue Le Florentin, Les Fourcham- bault, el en 1900, et tandis que le second théâtre Français donne - - représentations au Gymnase, elle y rée L'Enchantement, puis interprète L'Artésienne (Vivette), et La Guerre en dentelles. Engagée à la Comédie-Française elle y débute le 12 juin 1901 dans L'Ecole des Femmes (Agnès), y joue Tar- tufe Marianne . Le Fils Naturel, Les Burgraves, y crée, en 1902, Ger- ti vde, La Petite Amie.

Elle quitte la Comédie-Française en 1903 pour entrer au Vaudeville elle reprend Lu Carrière, y crée, en 1903, Antoinette Sabrier, Les Coteaux du Médoc; en 1904 L'Esbroufe, Les Trois Anabaptistes; en 1905 Petite Peste. Klle revient en 1905 à l'Odéon pour créer Jeunesse, puis rentre au Vaude- ville en 1906 pour jouer Le péril Jaune et passe au Gymnase elle joue L'Evfant Chérie, Le Tour de Main, Mademoiselle Josette ma femme.

Elle fait des créations en 190? et 1908 : Patachon, La Maison en ordre Vaudeville), puis Le Bonheur de Jacqueline, Le Passe Partout, L'Ane de Buridan (Gymnase el La Petite Chocolatière Renaissance .

En 1911 abordanj la carrière lyrique, elle chante avec grand succès a Monte-Carlo Le ri- de Bohème, Les Contes d'Hoffmann, Mme Butterfly.

En 1912 elle crée, à la Renaissance En Carde, L'Idée de Françoise el reprend Divorçons, puis aux Variétés en 1913 «'lie crée L'Institut de Beauté ei Les Merveilleuses.

Pendant la guerre elle se tient éloignée de la scène, el fait sa rentrée au Théâtre Michel en 1919 elle reprend Les Amants de Sazy, puis en 1920 elle crée Le Retour à L'Athénée. En 1921, elle reprend Amants (Gym- nase) et en 1922 eiiie c?éc L'Heure du Berger théâtre Vntoine .

M" Kh'MY

(Jeanne)

C'est <a l'Odéon, daus une pre- mière loge, que se détermine la vocation dramatique de m n < Jeanne Rémy qui eal oée à Paris ci à (|ui son père avali donné le goût du théâtre en jouanl lui-mêmi la comédie en artiste amateur,

En effet, au seeond Théâtre Fran- çais, Mlle Rémy assiste a une repré sentatlon à bénéfices l'on donne V Artésienne, lorsque, pendant un entr'acfè, une quête esl faite dans la salle par M. Dorival. €e dernier, croyant reconnaître une camarade en la personne de Mlle Kem.y, lui dit : « Vous êtes bleu au théâtre, mademoiselle ? » Et la spectatrice, surprise de cette question, lui ré- pond : « Non, mais je voudrais bien y être ».

La glace est dès lors rompue entre l'artiste et la future comédienne, qui, en cachette de ses parents, prend chaque dimanche des leçons :1e diction avec M. Dorival. Ayant appris Mademoiselle de Belle-lsle et Les Femmes savantes, elle va auditionner à l'Odéon, elle est engagée et elle débute dans Le Malade imaginaire (Angélique). Elle y fait ensuite des créations dans L'Absent (1903), Le Grillon du Foyer (1904), et se retire de la scène pen- dant quelque temps.

Elle revient au théâtre pour entreprendre de grandes tournées en Europe aux côtés de Mounet-Sully, qui lui fait jouer Polyeucte t (Pauline), Ruy Blas lia Reine), Hamlet (Gphélle), Hernani (Doua Sol), Œdipe Roi, La Nuit d'Octobre, etc., etc.

En 1911, elle passe une aucîîtion à la Comédie-Française, y est engagée et y débute le 29 octobre dans Le Malade imaginaire (Angélique).

Devenue pensionnaire, elle est appelée à jouer des rôles dans : Ruy Blas (la Heine), Britannicus (Junie>, Le Ckl (Elvire et l'Infante), Cinnu, A7id.ronunjue, L'Ecole des Maris, Bérénice, Rome vaincue, La Robe rouge, La Marche nuptiale, Primerose, Le Monde l'on s'ennu'w.

Elle fait d'autre part des créations dans Les Chaînes, Fais ce que dois,- L'Hcrodienne, Cleo-pâtre.

M. RENOIR

(Pierre)

Lirectcur d'un Lhéalrc L'on joue La comédie rail passer auditions, m. Pierre Renoir a Parle te 81 man MMfi parmi Les Jeunes artistes qjuU présentent. Lorsqu'U i Bal sa - ne, le directeur le l'ait venir et lui déclare : « Mon théâtre esl sé- rieux, vous avez quelque chose de très comique dans la ftgure, pour- quoi n'allez-vous pas au Palais- Royal ?

L'artiste que l'on catalogue dans « les Comiques » joue des j » i * littéraires à l'Œuvre, el esl reçu au Conservatoire en 19§5. n y ob- tient deux seconds prix en 1908, et en 1909 un premie/ prix de tra- gédie lui est décerné.

Engagé à l'ndrou en (909 il avait déjà été distribué dans Parmi les Pierre», il y Interprète en i Les Grands, Jârnàc, Le Canard Sauvage, l'assaut à la Porte-Saint- Martln en 1910, il crée un rôle dans Chantecler, y interprète Crainque' bille, puis va à l'Ambigu pour reprendre Au Téléphone. En 1911 il interprète Le Roi Soleil, A la Nouvelle, La Petite Roque, Coquelicot (1912 . et il revient à la Porte- Saint-Martin pour jouer La Flambée, La Robe Rouge, Les Flambeaux et Cyrano de Bergerac. Après avoir créé Cœur de Française (Ambigu 1912), il joue Le Chèvrefeuille (Porte-Saint-Martin 1913ï, et il est de la création de L'Epervier (Ambigu 1914).

Mobilisé dès les premiers jours de la guerre, il est blessé puis réformé et fait sa rentrée à la Porte-Saint-Martin dans L'Amazone (novembre 1916), y joue Grand Père (1917), Un Soir au Front (1918).

Revenu à l'Ambigu il y reprend L'Occident, Monsieur Beverley et en 19-20 y crée Les Conquérants. Aux Escholiers en juin 1921 il Interprète Le Feu qui reprend mal, et il esl engagé au théâtre de Paris pour y l'a j i- une création dan-; La Passante (octobre 1921 . reprend La Femme Mas- quée au Gymnase.

M1 RKNOUARDT (Jane)

Une Jeune fille, venue chercher on père, esl assise sur un banc de 1 1 gare s.iiiii - Lazare. \ ses <,<'»i «■ s, une femme, qui atl snd le môme train, engage com ersatlon a\ ec elle: Voyons, mademoiselle, avec une telle silhouette, vous ne pensez pas à monter sur les planches.

Mais Je suis mo liste, nia lame. Je n'ai pas relations au théâtre.

si c'esl la seule question qui vous embarrasse, Je suis prête a la résoudre, venez figurer, à mes côtés, au Vaudeville.

Le conseil esl suivi, l'ex-modiste figure dans Le Ruisseau.

Apres avoir pris des leçons avec m. Guillemot elle esl engagée à Clûny ou elle joue dans Wagon d'Amour pour 85 francs par mois. Engagée à la Cigale, dans une revue, elle apparaîl en Maurice Rostand. Elle joue un Compère dans une revue au théâtre Fémina, puis elle part en tournée avec M. Max Dearly. M. Micheau Ja réclame aux Nouveautés, en 1911, elle est du dernier spectacle de ce théâtre, y interprétant Champi- gnol malgré lui, puis elle va créer, au Palais-Royal, le rôle de la jeune fille dans Le- Petit Café. Elle fait les reprises, en 1913, de L'Enchantement; à la Renaissance et le Bourgeon, à l'Athénée, puis elle crée La Pèlerine Ecos- saise aux Bouffes-Parisiens (1913) et J'ose pas au Palais-Royal (1914).

Pendant la guerre elle reprend Miquette et sa mère aux Variétés, Le Petit café au Palais-Royal, Le Veilleur de nuit aux Bouffes, puis elle fait des créations : en 1915, Moune, Variétés), en 1917, La Volonté de l'Homme et Petite Ji'-iue (Gymnas

Engagée au Bouffes eu 1918, elle crée M»n Jeu<li et à l'armistice, en novembre 1918, elle joue Notre Image (théâtre Réjane). En février 1919, elle crée Casanova aux Bouffes, puis ayant signé avec le directeur des capu- cines elle y interprèle Le Bonheur de ma femme, et elle passe au théâtre Femina pour jouer Souris d'Hôtel. Eng-agée au Palais-Royal, elle y inter- prète, en 1930, Et moi j't? dis qu'elle fa fait d'I'œil (Palais-Royal), pals L'Eternel Masculin (Théâtre Michel- et en 1921 l'Amant de cœur (Potinière). Le 30 décembre 1921 elle inaug-ure te théâtre Daunou dont elle est la directrice y jouant Comme premier spectacle Une Sacres petite blonde.

M1 RISSE

(Germaine-Suzanne )

Renvoj ée de trois maisons de cou un r en moins de six mois m "• 1 1 malne Risse, qui est née .1 Paris, se senl attirée par Le théâtre. Pen- danl une absence de ses parents, elle prend quelques leçons de dic- tion avec m. Garay, el se présente au Consen atolre elle esl r< çue on 1912 (élève de Raphaël Dufl Pendant ses études rue de Madrid elle parait dan- La Marche Nuptiale, à la Comédie- Française, Joue Les Yeux ouverts, au Théâtre Réjane, Une Nuit de Noces, à la Renais- sance et en 1 *j 1 6 aux Variétés, rem- place au pied levé Mme Marthe Ré- guler dan- Mil»' Josette ma Femme. Quitte le Consen atoire en 1916 avec un 1er accessit de comédie, joue la même année au Théâtre Michel Bravo et crée au Cliâtelet Dick, rui des chiens policiers.

Elle reprend en 1917 au théâtre Antoine Les Bleus de l'Amour, in- terprète L'Homme à la clef, à l'Apollo, el esl engagée par m. Gémier, à Lyon, à la salle Hameau. Revient en 1910 au Théâtre Antoine, y joue Chambr'e à part et le Gamine, el orée en 1920, au Théâtre des Boulevards, L-'s Petites curieuses. Est de nouveau demandée par M. Gémier pour jouer au Théâtre Antoine L'Admirable Ctùrichton, va à l'Ambigu pour interpréter Le C'i du Cœur, revient Boulevard de Strasbourg pour créer L'Inconnu (sept. 1920) et passe à la P.otinière elle interprète L'Heure du Mari (déc. 1920), Une Petite Femme dans le train (juin 1921).

Engagée au Vaudeville elle y crée Peg de mon Cœur &ept. 1921 . et elle passe au théâtre Marigny pour My Love... M<>n Amour l'é\. 1922 et Péché de Jeunesse (avril 1922).

iS

M"" RITTER-CIAMH

(Gabrielle)

Sée ;i Paris, le 2 novembre ishg, du père italien et de mère française, Mme Rltter i rlampl commence par prendre des leçoni de diction avec

Mine- Theiianl et du .Millil.

D'une famille de musiciens, tous

9 - parents avant eu des grande- Facilités pour le chant, Bile travaille le piano et à l'âge de 16 ans, elle donne des concerts. Elfe fait une tournée a\ ce m. Pugno toul en pre- nant des leçon- de chanl (d'après l»école italienne;.

C'esl pendant la guerre, en 1917- luis qu'elle aborde le théâtre en chantant, au Trianon-Lyrique, le rôle de Paul et Virginie que sa mère avait créé.

Elle inscrit alors à son répertoire Le Pré nus Clercs, Le BarMer de Séville, La Traviata et elle reprend L'Imprésario, de Mozart.

C'est alors que M. Paul Vidal vient lui demander, de la part de la di- rection de l'Opéra- Comique, de reprendre, en 1919, Les Noces de Figaro (la comtesse). Elle y chante Cosi fan Tidte, Les Contes d'Hoffmd^fi (les trois rôles Olympia, Antonia et Giuletta), Mignon (Philine), etc., etc.

Elle donne deux représentations de Rigoletto en italien avec M. Battis- tini à l'Opéra, elle est engagée en 19SH, pour chanter Faust, Guillaume Tell, Thaïs.

A l'Académie Nationale de Musique elle y reprend l'Enlèvement au Sérail, puis en 1922 Castor et Pollux.

M,u KOBINNL

(Gabrielle-Anne)

Tandis qu'en pension h Parla elle poursuit ><*- études, Mlle Gabrtelle Robin ne née, i tfontiuçon en

1880 pr 'lui pari av< m te- -

camarfl I - a toui - les représenta- tions données à l'occasion des l •'■- et Anniversaires. En robe courte el avec les che- veux dans le dus elle es Qtée à m. le Féraudy qui appn n diction et lui conseillle de travail- ler la déclamation. Pour s*am «•lie prépare le Conservatoire. \ l i ans elle y est admise à l'unani- mité et M. de Féraudy devient sou professeur. Pendant ses clai elle joue un petit rôle à la Comé- die-Française, en 1903, dans L'Au- tre Danger et en 1901 elle obtient un premier acoessil de comédie.

Elle quitte le Conservatoire pour crôer, en 1904, au Théâtre Sarali- Heraliard Par le Fer et par le Feu, puis elle part ensuite en Russie elle fait une saison au Théâtre Michel de Petrograd, Elle y tient avec autorité et distinction l'emploi des grandes premières dramatiques dans La Rafale, Vers l'Amour, Le Bercail, Le Duel, Francillon, et se dis- tinguant par son jeu intelligent et spirituel, elle est présentée au tsar.

A son retour à Paris, elle est engagée à la Comédie-Française elle débute le lpr janvier 1907 dans le rôle de Betty de L'Anglais tel qu'on le parle.

Elle fait partie alors des distributions de Le Jeu 'le l'Amour et du //"- sarcl, Le Marquis de Priola, Le Mariage de Figaro, Le Misanthrope, L'Ami des Femmes, Poliehe. Le Duel.

Elle crée, en 1911, Les Marionnettes, Après moi. Cher Maître, et reprend L'Aventurière, Les Affaires sont les Affaires, Le prince d'Aurec, La Marche Nuptiale, etc.

Mme Robinne a tourné de nombreux films et elle est une vedette de l*£cran cinématographique sa beauté est célèbre dan- h' monde entier. Elle a épousé, en 1912, son camarade Alexandre de la Comédie-Fran- çaise.

M"' ROUI

(Julienne-Madeleine)

Dana le pensionnai elle es< élevée, Mlle Madeleine Roch née aux Mureaux (Seine el Oise), ir m aoûl îss.") se rail remarquer par ses dons dramatiques.

Ses études terminées, elle a l'oc- caslou d'être présentée au chanteur Noté, qui, lui reconnaissant des qna- lités de tragédienne, la recommande à M. Silvaln. Celui-ci l'entend et lui conseille de travailler au cours Massé. Après trois mois de leçon», elle se présente, en novembre îooi au Conservatoire, el y est reçue après avoir donné une scène de Phèdre,

Admise dans la classe de M, Sil- vain, elle obtient, en 1902, un pre- mier prix de tragédie dans Bajazet (rôle de Roxane). A sa sortie du Conservatoire, elle est engagée à la Comédie-Française, elle débute, le 15 février 1903, dans Andromaque (Hermione), et, la même année, elle joue Médée et Phèdre (GEnone). Grande interprète des rôles de nos belles tragédies classiques, elle joue, entre autres pièces : Andromaque, Bajazet (Roxane et Atalide), Phèdre, Iphigénie en Aulide, Athalie, Cinna. Horace (Camille), Le Cid (€himène), Britanicus (Aggripine) et Polyeucie (Pauline).

Dans le répertoire de la Maison de Molière, elle est affichée dans : Hamlet, Electre, Œdipe (Jocaste), Macbeth, Les Nuits de Mai el d'Octobre, Hernani (Dona Sol), Sapho, Le Passant, La Fontaine de Jouvence, La Robe rouge.

Elle est' d'autre part, appelée à faire des créations dans Les Phéni- ciennes (190.*)), La Maison d'Argile, Chacun sa vie (1907), Le Bon Roi Dago- bert (1908), La Furie (1909), La Faute d'un Autre (191*1), La Veillée d'Armes (1915), Les Noces corinthiennes (1918), L'Hérodienne et Triomphe (1919*.

M. ROCHER

(René-Georges- Augustin)

i Paris le 5 aoûi 1890, par atavisme il aurait faire ses études de droit, par vocation il rail du théfttre. Entré au Conserva- toire (classe de Jules Truffler ob tient au concours d<- nui un pre- mier prix de tragédie.

crée en 1912 au Gj mnase Dn bon

Jielit Diable; a l'OdéOD L'Etoile de

Séville. i -i engagé au théâtre des

\ii- nu m. Rouché lui fait jouer Marie d'Août et Marie-Madeleine. [nterprète en 1913-1914 /.'- Pha- lène au Vaudeville, <•( Le Destin est Maître à la Porte-St-Martin.

Engagé volontaire en août 1914 au 1320 Régiment d'Infanterie esl blessé grièvemeni Aux Epargi - 1915 ei '•-[ réformé numéro î avec croix de guerre.

Do rotour à Paris joue L'Im- promptu du Paquetage et est en- gagé à la Comédie-Française un il débute le 6 janvier 1916 dan- le rôle d'Acis de Polyphème. La même année joue des rôles dans Les Affaires s<, ni les Affaires, u Aven- turière, La Mégère apprivoisée.. Britannicus, Le père Lebonnard. En 1917, fait des créations dans Les Noces d'Argent, L'Elévation, D'un Jour à l'Autre, Les Mûris éternels e\ joue dan- L'Autre Danger, Le Voyage <ie m. Perrichon, Le Passant. En 1918 il interprète M. Scapin, Mercadet, Fortunio » du Chandelier et Deux (ouverts. En 1919 ajoute dix pièces à son répertoire dont Le Menteur, Psyché, L'Amiral, Le Mariage forcé, Le Testament 'le César Girodot. En 1920 fait partie des distributions du Prince d'Aurec, Hernani, Le Repas <iu Lion. Les Effrontés, Juliette et Roméo, Maman Colibri.

A tourné do nombreux Ûlms dont Le Coupable de François Coppée avec Antoine.

M. ROGHR GAILLARD

i ii niiaiit cle dix ans frappe i ii porte Me 4a »k<- de Mme sar.iii it< i-i i îi.t tv 1 1 . m s'appelle Roger Gai)

lard t«sl im'- à Salon (BouelVMJ-dU

itu< , le i? avril 1899, et 11 vient

lire »a l'Illustre tragédienne im-e pièce qu'il a écrite pour elle, inti- tulée: Le Chevalier nu Songe.

Mme sai-ah Bernhardi l'écoute mais lorsqu'il lui demande avec confiance : \ quand la pre- mière î », elle lui répond s\ ec bonnccUe, en lui donnanl une tape sur la juin-: Non- verrons cela pins tard. »

Luc représentation A'Œdtye Roi avec Mituiict-suiiy l'impressionne alors très vivement, il décide de jouer le rode, et n réalise ce pro jet en Provence, dans la propriété de ses parents et devant ses petits camarades.

Ses études terminées au lycée Condorcet, il veut entrer au théâtre, mais pour contrecarrer ce désir, ses parents l'envoient en Allemagne il dit des vers de- vant les Princes, à l'Ambassade de France à Berlin et il donne des leçons de diction à une comtesse de soixante ans, qui porte une perruque marron et des chaussons de lisière.

De retour à Paris, sa famille désire qu'il ait atteint sa majorité avant d'embrasser la carrière dramatique. Il veut s'engager, mais rerusé au service militaire en raison des suites d'une opération, il obtient l'auto- risation de ses parents de faire, du théâtre.

Pour la seconde fois, il va trouver Mme Sarah Bernhardt qui, en l'en- tendant réciter Phèdre, trouve qu'il imite Mounet-Sully, cette déclaration le chagrine et l'illustre tragédienne lui donne quelques précieux conseils. En 1912, il entre au Conservatoire dans la classe Paul 'Mounet, et il en sort en 1914 avec un premier prix de tragédie dans Hamlet, et un premier prix de comédie dans Le Fils Naturel.

A la mobilisation, il part au 7e d'artillerie; versé dans l'auxiliaire au bout de quelques mois pour raison de santé, il est mobilisé à Paris. Engagé à la Comédie-Française, 11 y débute le 17 mars 1916 dans Britannicus. Distribué alors dans le répertoire classique, il y interprète entre autres pièces : Phèdre <Hippolyte), Horace (Curiace), Le Menteur, Psyché (l'Amour), Polyeucte (Sévère), etc., etc.. Affiché dans le réper- toire de la 'Maison, il joue dans Lucrèce Borgia, Les Caprices de Marianne, On ne badine pas avec l'amour, Les Nuits d'octobre et de mai, Poliche, Le Prince d'Aurec, La Parisienne, Maman Colibri, Notre Jeu- nesse, Les Deux Ecoles, La Robe Rouge, et il fait des créations dans Andromaque et Pelée, L'Elévation, Aymerillot, Mangeront-ils ? Le Sou- rire idu Faune, L'Indiscret, Les Uns et les Autres, Roméo et Juliette, La Mort Enchaînée.

Il prend une grande part aux matinées poétiques et, auteur lui-même, il a publié ; Poèmes M9M), La Statue sans visage (1916), etc., etc.

M1V ROGGFRS

(Henriette)

Mlle Heiurleito Roggers \ irmandle v lent a Parla i

ridée de r.ihc du théâtre. i

elle se présenter? Le hasard \ i

sen ir.

Dans h ti compartiment lu P.-L.-M., elle a L'occasion de trouver avec Sarcey ei MM. Brisa m et Baschet. La conversation roui suf le théâtre el elle leur fait conflden cey prend note de

sea déclarations et, quelques Jours Après l'entretien, il la recommande à 9crlwaneck, avec qui elle prend des leçons.

\ seize ans, elle se présente a Mii'i Ballet, directeur des Bouffes du Nord, elle est engagée, \yant i';iit Impression sur l»' pubMc.elle affichée dans La Reine Margot, Le Uni s'amus *. Jeanne d' \ rc.

Un journal lui apprend que Mme Jane Hading prépare une tour- à l'étranger, elle se rend cîiez elle, lui récite une scène de L'Etran- gère, et est aussitôt engagée pour jouer à ses cotés Adrienne Lecou- vreur, froufou.

A son retour, elle entre au Gym- nase, où elle reprend Le Domaine, joue en 1900 La Bourse ou la \ le, crée Le Roi Caudaule Œuvre . En 1901, elle est à la Porte-Paint-Martin pour Nini l'Assommeur, el en 19O0 à l'Ambigu pour Gigolette. Après quelques représentations Demi-Vierges a Lyon, elle entre à l'Athénée, où, en 1902, elle crée Le Cadre. On veut l'envoyer au Caire, mais elle refuse d'y aliter et e»lle part en tour- née avee Le Bargy.

En 1905, elle entre au Vaudeville, où, après sa belle création de La Belle Madame Hubert, il est question de son engagement à la Comédie- Française. Les pourparlers n'aboutissent pas, et, après avoir joué au Vaudeville La Cousine Bette, elle signe avec M. Lucien Guitry, qui. ;^ la Renaissance, 'lui confie des créations dans La Griffe et Les Passagères (1906), et en 1907 dans Samson qu'elle joue 150 fois.

En 1908, elle part en Russie, où, pendant trois ans, elle joue au théâtre Michel, de Pétrograd, puis revient pour créer, en 1911. L'Inquiète Odéon . Le Tribun (Vaudeville: en 1910. La Rue de la Pair (Vaudeville .

Malgré la guerre des Balkans, elle entreprend une grande tournée en Europe jouant dans les pays d'Orient et revenant en France par l'Egypte. E)e retour à Paris, en 1913, elle crée Le Chèvrefeuille à la Porte-Saint-

Martin

La guerre éclate en 1914 et elile remplit .alors l'engagement qu'elle a signé avec la Russie. De 1911 à 1918, grâce a - - itlons et influence, elle défend la cause <\e< artistes francs - stés à Pétro- G'est seulement en septembre 1918 qu'elle quitte la Russie pour arriver a Paris le jour de l'Armistice.

En 1920, elle crée au Gymnase l'Animateur, et en 1921, La Bataille, au théMre Antoine,

M" ROMANO

(Colonna)

Très f .1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 . - de UiéAlro, MMc Colonna Itomaiio née ù Paris un 188" i*si ■• dix .in- profondément Impressionnée par l'interprétation tin Mme Sarah Bernhardl dans Phèdre. A quinze ans, appelée il accompagner boulevard de Stras bourg une camarade, qui passe une audition devam m. Antoine, celui- ci la remarque, l'engage, ei l'em- mène dans une tournée au Brésil avec Georges Grand.

En 1007, elle se présente au Conservatoire, y est admise flans la classe de M. Silvam, et pen- dani ses ('tildes elle jonc à Bru- xelles la comédie moderne h se voit distribuer les rôle.-; de LawaJ Hère.

Eu îooo, elle obtient un premier prix de tragédie dans Phèdre et un deuxième prix de comédie dans Le Retour de Jérusalem. M. An- toine, qui fut son premier direc- teur, la demande à l'Odéon et la fait débuter en 1000 dans Andromaque. Affichée dans le répertoire classique, elle fait des créations en 1910 dans Antar, L'Ecole des Ménages, Coriolan, Un Soir, en 191 1 dans L'Inquiète, L'Armée dans la Ville, Les Mages sans étoiles, en 1012 dans Troïlus et Gressida.

Elle quitte l'Odéon pour entrer à la Comédie-Française, elle débute le 6 juin 1913, dans Une Frondeuse chez Corneille, et joue peu de temps après le rôle de Phèdre.

Elle est alors affichée dans de nombreuses pièces classiques et joue de nombreux rôles du répertoire de la Maison. Entre autres ouvrages, citons : Le Malade Imaginaire (Angélique), Les Femmes Savantes (Armande), Esther, Iphigénie, Brifannicus (Junie), Andromaque (Hermione), Le Cid l'infante), On ne badine pas avec l'Amour (Camille), Les Caprices de Marianne, Le Passant (Sylvlo et Zanetto), Le. Baiser (la fée Urgel), Ruy Blas (la reine), Mlle de Belle-Isïe, Pour la Couronne.

Elle fait, d'autre part, des créations dans Esope, Les Uns et les Autres, Circé,

M1 RONCFRAY

(Jeanne Girard, dit :)

I;. ■< iiiini mil'''1 l' i i .1 m - .1 M.

\rllll-. ,-.«• i<l ;i 1 1<- général ,|n lh< |

des i apiw'inc.^, m Ile Jeanine Kcm

OT.! \ tléti .1 1.111/ Tic 1,1111 c|

Garonne s'ont-end dire la for-

mule cçms icréc - Mad 'molselle, on vous écri

Quelques Jours après, avec une grande émotion, elle décacheté la lettre qui la convoque au théâ pour une audition. i».\an: une as distance de Parisiens a\ isés ei bla- sés, elle récite une poésie appris la pension : /.'/ Découverte de Bébé. Dans sa diction, il y a tant de savou- reuse naïveté et de grâce naturelle, qu'une des personnes présentes s'écrie Mais elle esl rralche

comme une rose : » él elle esl enga- - e. Elle débute en 1917 dans la revue Campt'on? el jou le per- sonnage de ■■ Paris > dans la re\ ue suivante*.

Remarquée par M. Rozenberg, ce- lui-ci, avanl de r-engager à l'Athénée, lui conseille de se ramiliariser avec les planches en jouant sur les scènes de quartie-rs el de la périphérie. Elle interprête M<>nsii>ur Bourdi/n profiteur aux théâtres des Gobelins, Gre- nelle, Montparnasse, Gharenton, Colombes.

En 1018, après avoir joué l'n mari monte Concert Mayol), elle entre ;i l'Athénée, oU elle esl affichée dans Le < oucher 'te /'/ Mariée, <■( en 1919 elle crée le rôle de Denise, dans Amour quand tu nous tiens.

Après il-'- représentations à Lyon el Marseille, elle esl engagée aux Variétés pour reprendre Le Roi, et en 19-21 elle accompagne M. Rozenberg eu Amérique du Sud. y jouant un répertoire très varié, et entre autres pièces: L'Ane de Buridan, Vers l'Amour, Les Demi-Vierges, L'Homme eu Habit. L'Air de Péris. Le Danseur de Madame, Et moi j' te dis qu'elle t'a fait de l'œil.

En 1002, elle crée Diane au Bain, aux Nouveautés, el Ce </ae inn dit aux femmes, aux Capucines.

1VT ROSERAIE

\n\ Sables d'< nonne, Mlle n rair née .1 Montpellier [Hérault est présentée d M. Mouôzj Eon. \

i;i mi d'un dîner d'amla qui réunit l'auteur dramatique et ta futuri comédienne, celle-ci eit appelée a dire une Fable, iprès ravoir enten- due, m. Mouëzy- 1-:« » 1 1 g'écrie : i Vous devriez ralre du théâtre : i

il ce conseil que suit Mlle Rp- •aie, qui prend quelques leçons de diction et un jour auditionne a lu Renaissance. M. Tarrlde l'engage, et en septembre 11M2 il lui confie un rôle dans une rpprise de Patachon. Son apparition à la Renaissance est éphémère, ear M. \\»-'. Deval la réclame à l'Athénée, et en IM3 lui fait créer La Main Mystérieuse, la distribue clans fies reprises de Tri- plepatte et Le Bourgeon, et en \'->\ I lui donne une création dan- Je n' trompe pus mon mari. Pendant la guerre, elle se pré- sente au Conservatoire, en 1915 elle y est admise dans la classe de M. Paul Monnet, et en 1918 elle obtient un premier prix de comédie et draine dans Le Droit de Conquête.

Engagée aussitôt à la Comédie-Française, eLle y débute le 18 juillet 1918 dans L'Avare (Frosine), et elle y joue de nombreuses pièces, parmi lesquelles Les Femmes Savantes (Armande) Les Plaideurs (la comtesse), Le Cocu Imaginaire, Les Caprices de Marianne, Le Monde l'on s'ennuie, Paraître (Mme Hurtz), Maman Colibri, La Robe Rouge (Catalina), La Nou- velle Idole (J. Lejeuneï, Les Affaires sont les Affaires, Les Marionnettes, etc., etc. ; en 1919, elle fait des créations dans La Cruche, L'Indiscret.

M. ROZENBERG

(Lucien)

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\n concours 1 1 1 i ' onserv atotre, en 1804, M. Lucien Rozenbcrg, 6 l'a ris, obtient un premier prix de Co médie dans Les Précieuses ridicules. Un critique ôcril alors : SI Coque lin n a\ ail vécu, l'aurait-il asB< l Inventé. Or, jamais m. Rozenberg n'a\ ail \ n Coquelln, et c't'-i >\w la recommandation de m. Albert Carré qu'il lui fui présenté.

sur audition, Coquelln l'eng i la Porte -Saint- Martin il débute dans tes Bienfaiteurs, il y Joue Thermidor, Plus que "Reine, La Mort de Hoche } etc...

En 1890, il l'ait une fugue à l'Athé née et il entre alors comme régis- seur général dans ce théâtre, qu'il dirigera plus tard. Après avoir repris Les Demi-Vierges, il y crée, en 1900, La Mariée du Tourïng Club.

il revient à la Porte- Saint- Martin pour faire des créations dans Quo Vadis (1901). La Pompadour, La Guerre de l'Or, Nos deux conscien- ces (1902), il reprend La Maison du Baigneur et il suit Coque lin à ila Gaî'té il crée Scarron (1905), re- prend L'Abbé Constantin. Après douze ans de collaboration, il quille Coquelln, pour rentrer aux Capucines, il jonc de nombreuses comédies el entre autres pièces Le Pantalon de la Baronne, puis il va aux Nouveautés il crée Vous n'avez rien à déclarer (1906), Théodore et Cie (1909) La Petite Madame Dubois. Entre temps il joue au Tbéâtre Royal, il interprète La Folie des Grandeurs.

cette dernière pièce lui vaul un engagement au Théâtre Michel il y fait des créations en 1910 dans Le Bubicon. En 1911, Les Berceuses, Peau Neuve; en 1912, L'Imprévu (dont il est l'auteur), la Bonne Maison, L'Es- capade, et il reprend La Bonne Intention et On puge Bébé. Entre temps, en 1911, il passe aux Bouffes-Parisiens jouer Un Jeune Homme candide.

Engagé au Vaudeville, il joue, en 1913, dans Hélène Hardouin, Les Hon- neurs de la Guerre et il va à la Porte-Saint-Martin pour les reprises de Cyrano de Bergerac et du Ruisseau.

En 1914, il crée Je n'trompe pas mon mari à l'Athénée et à la veille des hostilités il joue Les Agités au Théâtre Michel.

Mobilisé au début de la guerre, dès qu'il est rendu « la vie civile, il devient directeur intérimaire à l'Athénée il crée, en 1916, Le Coq en pâte, reprend Théodore et C°, L'Ane de Burtdan et .1/ Beverleg. En 1917, il y fait d*s créations dans Chichi, La Dame du Cinéma, Mon œuvre; il passe au Théâtre Marigny pour y reprendre La Mariée du Touring Club.

Nommé directeur définitif de l'Athénée, il y monte et crée, en 191 s. La Dame de Chambre. Le coucher de la Mariée; en 1919, Amour quand lu nous liens; en 1920, L'Aleove de Marianne el jonc La Bette Aventure.

En 1921, pendant que l'on joue Le Retour à Paris, 11 va donner une série de représentations à Bruxelles, puis il part avec une troupe jouer en Amé- rique du Sud, et il revient à son théâtre pour créer Le paradis fermé (no- vembre 1981), Mont,,. Cœur (1922).

M. SAILLARD

(Georges)

\u lycée île Besançon, ou m psi tié, m. *'•■ SaMard veui écrire d+'S puVei; lyriques el devenir poète. Dlsanl les vers avec Paccenl df son pays, il lente de rectifier et de mo- difier un petll défaut de prononcia- tion en prenani des leçons de dic- tion. C'esl au cours de ces leçons que ridée lui vient de faire du théâtre.

En 1898, il entre au Conservatoire dans la classe Sllvain, mais il n'y reste qu'un an. Fanatique de sa pro- fession, il Joue le mélodrame au théâtre de la République et à l'Am- bigu, puis, en 1905, il passe au théâtre de l'Œuvre, il joue La Fille de Jorio, Maison de Poupées, Les Bas-Fonds, Dernière Heure.

Après de grandes tournées en

Europe, il passe au Gymnase où,

sous la direction de M. Lugné Poe

il interprète Maison de Poupées,

L'Ennemi du Peuple, Solness le

Constructeur.

Engagé par M. Gémier en ions, il {•]•('(', au théâtre Antoine, L'Auberge

rouge, joue le répertoire du théâtre et, entre autres pièoes, est affiché

clans César BiroUeau (1910), Le Vagabond (1911), Un grand Bourgeois

(1914), La Fille Elisa. Entre temps, sous les auspices de l'OEuvre, il joue

au théâtre Femina avec Nonotte et PatouQlet.

Mobilisé dès le début de la guerre, il est versé successivement aux 5e, 46e et 203e régiment d'infanterie. Il est réformé 1 aveje croix de guerre.

Après l'armistice, il l'entre à I'Odéon, il crée La Mare au Diable (1919), L'An XII, Les Bonaparte (1930;, La Paix (1921), il est distribué dans Le Misanthrope (Philinte), Britannicus {Néron), L'Avare (Valère), La Conjuration d'Amboise, L'Hôtel garni, Bérénice (Anthioeus), André d°l Sarto, L Artésienne (Frédéri), Cabotins, La Vie de Bohème, Le Crime de Potru, La Vie d'une Femme, Charlotte Corday, Marion de Lorme, En 1922, M. Gémier lui fait créer Molière (La Feuillade). Entre temps, au théâtre des Champs-Elysées, il joue Les Amants d'Heur- leroit.

M SAINT-BONNI 1

(Jane)

Dana - une

artiste lu nom prête !.•' !'■ n bier ■■■ 5

ton, Le 1. ulhier de i et des rôles

En réalité, 3ail

Bonnet, esl née I Lj

temple de son rrère (iui fait .

du thé.V

ictlonnant dans Part matique, elle auditionne au théâtre

/,/

Mouche, el M. Montcharmonl .

gage et la fait débuter <-n r . ~ le rôle de la petite fille du I de Jamac. Elle Hem - aux

côtés ' "qu lin, remploi i -

Ingénues de Molière, et elle inl prête Le Chapeau de Paille d'Italie, Cyrano de Bergerac, etc., etc. Tandis qu'elle joue la c r-lle commence à chanter dans 5 à 7 littéraires et musicaux et il y a des inl - - -.

Eneagrée à Bruxelles en 1908, elle y est affichée dan- Patachon, Le «I du Cygne, L'Amour veille, et ele y joue au pied levé Lu I chez Maxim' 8.

Après ce succès, elle signe pour trois ans avec M. Fonson, n ne remplit pas s Engagement et elle vient à Paris, bute aux

Capucines dans Telle et une Revue.

Elle joue successivement à la Gaité-Ruchechouart, à la Cigal 1913, après avoir créé Les Arcadiens nd Un

de Téléphone Renaissance . et Mon Bébé Bouff - .

Ayant fait plusieurs saisons à Lon -. in èourg desquelles elle High Jinks, elle revient à Paris pour Jouer L^ Roi de l'Air Vari 1917), Béguin des Dames Ahri, 1918 . La F"//" Es

Rip Mogador, 1920 . /.-/ Petite Bohême - - une

séri< >résentations de Mon Bébi 3 IS

Elle revient au théâtre Mogador p inter L<i " lis va à

l'Eden pour jou -r Un Coup de Téléphone et au théâl Ta Bouche.

M"" SAKAH BFRN1 IAKD'l

An couvefil de Grandcliarap \ ersatlles une jeune pensionnaire, née i Parla le 23 octobre 1844, Joue te rôle de l'ange Gabriel dans une pièce : Tobte recouvrant la vue, re- présentée devant Monseigneur Bl- hou r. c'est la future ei illustre tra- gédienne Sarah Bernhardt, qui plus tard, sur les conseils du duc de Morny, ami de ses parents, préparc le Conservatoire. Etudiant les clas- siques elle se rend alors pour la première Fols au théâtre et assiste à la Comédie-Française à une re- présentation de Britannlcus et d'Ain- phytrion. Se destinanl à la vie mo- nacal-e, elle y prend un plaisir très relatif.

A 15 ans, présentée à Auber, di- recteur du Conservatoire, elle y est admise clans la classe de Provost après avoir récité Les deux Pigeons. En 1861, elle obtient le deuxième prix de tragédie dans Zaïre et le premier accessit de comédie dans La fausse Agnès. En 1862, elle remporte un deuxième prix de comédie. Engagée par Thierry, administrateur de la Comédie -Française, elle tait ses débuts le 1er septembre dans Iphigénie. El'le quitte après quelques mois la Comédie-Française, passe au Gymnase (où elle double Victoria Lafontaine), à la Porte- St-Martin, puis entre à l'Odéon en 1864 elle joue Le Jeu de l'amour et du hasard. Elle y crée en 1869 Le Passant qu'elle interprète devant l'empereur aux Tuileries. Pendant la guerre de 1870, elle installe l'ambulance de l'Odéon, puis y crée en 1871, Jean-Marie et y reprend Ruy Blas (1872).

Elle rentre à la Comédie-Française le 6 novembre 1872 dans Mlle de Belle-Isle, y joue Chérubin du Mariage de Figaro, Le Sphinx, Rome vain- cue, Dona Sol (d'Hernani), La Fille de Roland, Phèdre. Nommée socié- taire en 18?."), quitte le Théâtre Français le 17 avril issu après une repré- sentation de L'Aventurière.

File voyage en Amérique, en Russie. Tandis que son fils prend la direc- tion de l'Ambigu, elle crée en 1882 Fédora au Vaudeville* Propriétaire de la Porte-st- Martin en 1883 y joue Frou-Frou, Théodora (1884), La Dame aux Camélias, part en 1886 en Amérique et rentre à la Porte- St-Martin pour créer La Tosca en novembre ISS?. Après un troisième voyage en Aîné-

hlQUO, Vliii \lriil JoUcr .1 l.i l'ul'h -

Sainl Martin Jeanne d Lrc 1800 el ( léopêtne.

En 1893, elle prend La direction de la Renalsa ince, y Interprète bod répertoire et elle crée Les FI (1893 . Gismonda, Magda (1896), La Princesse lointaine 1896 . Loren zaccio (1896), La Samaritaine i Las Mauvais Berger* 1897 . y." i <//<• morte 1898 . Lysiane 18

En 1898, elle prend la direction du Théâtre dea Nations auquel elle donne 3on nom, y Joue Hamlet 1899 , /.'/ Tosca el le 15 mars 1900 crée L'Aiglon. Part en Amérique avec Coquelin, elle Interprète Ko.xanr de Cyrano el £>'.4tyton. De retour à Paris crée en 1902 Fran- cesca il" Rimini, Théroigne de Hé- rieourt. En 1963 /.'/ Sorcière, en 1964 Varennes, Bohémos, en 1905 Angelo, en 1906 La Vierge d'Avila, en 1907 L?s Bouffons et une Aiiricnnc Lecouvreur dont elle est l'auteur, en 1908 /." ( owtisane de Côrin- the, en 1909 Le Procès de Jeanne d'Arc, en 1910 La Beffa, en 1911 reprend Lucrèce Borgia et joue Donne de Tartufe, en 1912 La Reine Elisabeth, Une Nuit sous la l -rreur, reprend Lorenzaccio. en 1913 crée Jaunie Dore.

Opérée à Bordeaux en février 1915, elle rentre à Paris pour créer en novembre 1915 à son théâtre Les Cathédrales. Elle part en Amérique elle joue Le Vitrail, de retour à Paris, crée en 1920 Daniel, et va interpréter à l'Alhambra Le Vitrail.

En 1921 elle fait sa rentrée à son théâtre >en créant La Gloire de Maurice Rostand. En 1922, pour le tri-centenaire oie Molière elle interprète La Mort de Molière de M. Maurice Rostand et elle crée ensuite Régine Armand. Joint aux dons uniques d'artiste dramatique les qualités du sculpteur, du peintre, de l'auteur dramatique {Aérienne Lecouvreur (1907 el du romancier.

M. SAINT-GRANIl.R

(De Cassagnac, Jean de Cramer, dit :)

i i Lôte plongée dans des in res d'algèbre el de péométrie, M. Sainl Granier a Parla en 1890 prépare l'Ecole Centrale, n ne pense pas au théâtre ci lorsqu'il aban- donne la préparation de la grande école du Gouvernem mt, c'est poui entrer chez un agent de change et s'occuper d'affaires de Bourse.

Mais la finance ne le retlenl pas longtemps, car le Journalisme le tente. Pendanl deux ans il écril article- el commence à composer i - chansons qu'il Interprété chez des amis.

La direction du Little Palace vient lui demander une revue, et il fait représenter Tais-toi, c'est fou. Pen- dant les répétitions on lui découvre un talent d'acteur, on le supplie de monter sur les planches, et en 1912, au Porc Epie, il interprète une chan- son sur Les Lettrés des Autobus.

\\ ec son confrère Tourtal il écril pour le Grillon une revue pour la- quelle il abandonne ses droits d'au- teur et qu'il Interprète lui-m après son tour de chant p'our la somme de 7 francs par jour.

En été, au Chalet du Lac de Saint- Mandé, il parait deux fois dans le tour de chant et connue cachet il touche 6 francs et un café-crème.

En 1913 il est affiché au Moulin de la Chanson, puis M. Paul Franck le fait chanter en vedette dan- La Revue des Folies-Bergère.

Lié d'amité avec M. Charles Fallot, il est le pensionnaire de la Pie-qni- Chante lorsque la guerre éclate. Engagé volontaire au début des hostilités, il est réformé au bout de trois mois cte service, et il fait sa rentrée à la Pie-qui- Chante dans une revue d»e Rip.

Appelé à remplacer le regretté Paul Ardot dans Plus ça change, au Théâ- tre Michel, il joue des rôles dans fies revues et en 1916, avec, son cama- rade Bastia, ;1 fonde « Le Perchoir » qu'il inaugure avec Bonjour coco. Après avoir joué ûc> revues à la Scala, aux Folies-Bergères, il écrit, en 1917, avec MM. Yves Mirahde et Bastia, Lu Revue du Théâtre Réjane.

Tout en jouant sur de grandes scènes il se consacre a la création d'une nouvelle scène « la Potinière » qu'il ouvre en 1919 avec Danseront-ils et il y donne et joue Vas-y voir.

Ayant composé plus de quarante-trois revues, u écrit en collaboration avec Paul Briguèl Dans an fauteuil Casino de Paris), Vogue avec P. Bri- guet et Poiret (Théâtre Michel), et On y remonte (Gaîté Rochechouart).

M' SERGINE (Vera)

(Marie-M.-A. Roche, dite :)

En 1900 1901 ;i la mairie du Vl< arrondissement l'artiste Côalla fait un cours de déclamation. Une de ses cir\ es les plus assidues »1 Mlle Véra Serglnc née à Paris le 18 aoûl 1884 <iiii suli ces

leçons de diction en cachette d<

Ses parents.

Après a\ olr récité ;i\ ec succès des poésies dans les salons; elle ob- tieni l'autorisation de son père de faire du théâtre el prépare le Con- servatoire. Elle y rentre en oc- tobre 1902 dans lu classe Le Bargs ei en son en 1904 avec un pre« mier prix de tragédie dans Cas- sandra » des Erynnies.

Aussi lui engagée à l'Odéon elle

y débute en 1904 dans Armide et

Gildis puis y crée en 1905 Les

Vailles iiorcs. Le Cœur et Loi;

en 1906 L'Etrange Aventure,

L'Etoile de Séville, puis passi à

l'Ambigu pour jouer La Môme aux

Beaux Yeux.

Au débui de 190*3 part en Amérique avec Coquelin aîné el en revienl pour

créer Le Grand Soir au théâtre des Arts, elle joue ensuite La Tour du

Silence.

En 1910 après avoir créé .lacunes Abran au théâtre Réjane, elle rentre à l'Odéon pour interprêter Un Soir, el revient au théâtre des Arts pour y créer Le carnaval des Enfants (fin 1910).

Engagée au Vaudeville y interprète Bel ami (1912), reprend à la Porte- St-Martin La Robe Bouge, et en 1913 crée Alsace (théâtre Réjane), Hélène Ardouin (Vaudeville), Leurs Filles (Nouvel- Ambtgft).

En 1915 après avoir repris La Flambée à la Porto-St-Martin, elle rentre à l'Odéon en 1916 pour jouer Marie Tudor, MarV):i Déforme, cl Le Car- naval des Enfants. Engagée en 1917 au théâtre Réjane y crée t l'Abri des Lois, Le Bévue chez Béjane, puis en I9is reprend Sam.ton à la Portc-St- "Martin el Le Secret au Gymnase. Engagée au Lhéâtre do Paris en 1919 elle y reprend L'Eventer, puis L'Enfant <ie l'Amour (.1920) et apres nw' tournée en Amérique (\\\ Sud avec M. Huguenot, joue l.e ScamUtle en l'.'-M au Gymnase, puis /." Passante (théâtre de Paris).

Au théâtre Sarah-Bernhardl elle va jouer L'Aiglon, cl y cré? Les iigles dans la Tempête el reprend au Gymnase La Femm? Masquée.

■i>

Lli MIM1: SEVER1N

(Caffera-Sèvenn, dit :)

Elève de Rouffé, le sublime Pier- rot, <i»ii 1 « i i - 1 1 h 1 1 1 < avait pris des leçons le Charles Debureau, le nis du célèbre Gaspard Debureau, à Pheure actuelle M. Sèverin, à Vj.irriu Cors en is.;:î esl te des cendan-t et le représentant de l'Il- lustre lignée de mimes.

-i ,j Marseille qu'il débute, dans

L'Homme Blanc, '•! en 1890, pour la

première fols, Il vient à Parte, n

crée Pauvre Pierrot, pantomime dont

il est l'auteur.

Etant retourné dans le Midi, c'est en 18JN5 qu'il revient dans la capi- tale, pour créer au théâtre salon (Grand Guignol Chaud d'Habits J cé- lèbre pièce qu'il joue ensuite aux Folies-Bergère, sur cette scène, il crée l<> Docteur Blanc, de Catulle Mendès, musique de Gabriel Pterné; Le Procès de» Rotes, de Mendès, musique de Messager; La Flamenca, dont il a écrit le scénario.

Après avoir repris à la Potin 1ère

Pierrot Assassin de sa Femme, il

refonde le théâtre des Funambules,

11 joue des pièces de Tristan Bernard, Pierre Veber, Armand Silvestre,

Catulle Mendès, et il créa Pierrot en Tourné".

Engagé ensuite aux Folies-Bergère et à l'Olympia, sur ces deux scènes il fait des créations dans les pantomimes qu'il a composées : Conscience, Pierrot Don Juan, Pousse-Cailloux, et aussi dan- Plaisir d'Amour, de Catulle Mendès. Il est le premier à interpréter sur la place de l'Hôtel- de- Ville de Paris Le Couronnement de I" Muse, de Gustave Charpentier.

Professeur de pantomime au 'Conservatoire de Mimi Pinson, il propage par le .Monde l'Art de la pantomime.

A la déclaration de la guerre, bien que libéré de toute obligation mili- taire, il s'engage et gagne au front le grade de sergent, avec trois citations. Démobilisé, il reprend à l'Olympia Chand d'Habits! et il v crée Mains et Masques, qu'il joue ensuite au théâtre des Champs-Elysées. Il fait ensuite l'inauguration du Nouveau- Théâtre en 1921, où, avec son élève la danseuse Jasmine, dont il est très fier, il crée L'Ombre Rouge, de M. Alfred Mortier, musique de M. Jean fougues.

M. SIBLOT

(Charles-Louis-Adrien)

il débute cette pro-

Dans s. mi enfance, m. Slblol .1 Vlneennei [e N mari 181 i entend parler de tiu Itre. car ion grand-père rut artiste a l'Opéra et son subrogé-tuteur est du Conservatoire.

Malgré cet atat dans ta finance, m i ression U préfère le théâtre.

Stagiaire au Conservatoire 1891 et 1892, il y est admis eu i 893, et après avoir fu comme pro- fesseurs mm. Got et de Féraudy, il obtient en 1892 un premier prix de corné lie dans /.'/ Jn'w fait //<'»/■.

Réclamé à L'Odéon, il y débute,

h1 17 oetobre 1895, dans le rôie

de Louis a \ //, et de 1895 à 1903,

sur la scène du second tbéatre

Français, il crée entre autres WJles

Le Capitaine Fracasse, UHtxanger,

L 's Menottes, Mon enfant, La Guerre

en dentelés, Château Historique, Ma

Fée, Les Fourchambault, Brignol et a fille, Lee Màugars, Les Appeleurs.

Eng-agé à la Comédie-Française, il joue la première fois, le il Juillet 903. dans Le Mariage forcé, et depuis celle époque il interprète de nom- breuses œuvres classiqus, et parmi celles-ci Le Malade Imaginaire (M. Pur- ron et Argon . Tartufe (Or&on), Les Plaideurs Chicaneau , l Ecole des femmes (Arriolphe), .1/. de Pourceaugnac, Les Fourberies dt Seapin, .'Autour Médecin, Le. sicilien. Le Mariage de Figaro, Le Jeu de l'Amour 't du Hasard, Les Fausses Confidences.

Affiché souvent dans le répertoire de la .Maison, il joue entre autres îiêces : On ne badine pus avec l'Amour, Il ne font jurer de rien, Mlle de a Seiglière, U Aventurière 9 Le Fils du Giboyer, Frâncillon, Mattré FaviUa, ,e Bonhomme Jadis, Sàylock, Le Monde l'on s'ennuie, Le Cendre de W. Poirier, Le Voyage de M. Perrichon, !.<> Mégère apprivoisée^ Le Beau Méandre, L'Abbé Constantin, Patrie, Le Prince d'Aurec, Les Tenailles.

il est, d'autre part, appelé à l'aire des créations dans L'Irrésolu 1903 . e /dus faible et Le Paon (1904 . l><>n Quichotte (1905 . Paraître et Potiche 1906 . L'Amour veMe 1901 . Simone el Le Bon Roi Dagobert 1908 . Sire 1909 . Le Peintre exigeant, La Fleur Merveilleuse el Un Cas de Conscience 1910), Georgette Lémeunier et La Prince Charmant I9U . D'uu Jour à 'Autre l'.'i: , Juliette et Roméo (1920).

M. SIGNORET

(Gabriel)

\ l'âge de quatre ans M. Signoret, .1 Marseille en novembre 1878, l'ail sa première apparition sur uns scène, perché sur l'Ane d'une grande Pastorale. l 'esl au théâtre i !hai es, géré par le père du rutur comédien. m. Gabriel Slgnorel prend le goût du théâtre el Be destine à embrasser la carrière dramatique. En 1892, U se présente au Conservatoire de Marseille, il esl reçu el d'où il son en 1805 après avoir obtenu un premier prix de comédie dans Grïngoire.

Encouragé pur ce premier succès il vient à Paris, ,»'y présente au Conservatoire, y esl admis dans la classe de M. de Féraudy. En 1898 un premier prix de comédie lui esl décerné dans Les Fourberies de Scapin,

Ne trouvant aucun engagement à Paris, il retourne au pays natal il crée Le Vieux Marcheur au théâ- tre des Variétés de .Marseille. .Mine Jeanne Granier le remarque, le fait revenir à Paris, le présente à m. Sa- muel, qui ne l'engage pas.

Signalé à M. Antoine celui-ci le prend à son théâtre où, en 1900, il débute dans La Main gauche. Il y crée ensuite Les Remplaçantes (1901), La Terre et La Fille Sauvage (1902), La Paix chez soi, Maternité (1903), Oiseaux de Passage, Asile de Nuit, Disci- pline, Le Roi Lear (1904), Vers l'Amour (1905), Le Coup d'aile, Vieil Hei- àelberg, Rabouche (1906).

Passe à l'Odéon avec M. Antoine puis va au théâtre Réjane il crée Paris-New-York, La Clef, Rafles (1907), Le Revisor, Qui perd gagne, Israël (1908), Trains de Luxe, L'Impératrice, Le Risque (1909), La Flamme, Bridge (1910).

Quitte le Théâtre Réjane pour entrer à la Portc-Saint-Martin, y joue en 1910 L'Aventurière, Le Voile du Bonheur et rompt 'son engagement pour passer au Théâtre Fémina où, en 1911, il interprète Vlan! et L'Accord Parfait. Va en 1912 au Gymnase jouer L'Assaut et La Femme seule, revient à Fémina pour interpréter en 1913 Eh ! Eh ! et Paraphe Ier. Après avoir joué Les Eclaireuses au théâtre Marigny en 1914, il crée la même année Madame à la Porte-Saint-Martin et Très Moutarde (théâtre Fémina).

Mobilisé de 1914 à 1918, obtient de jouer comme auxiliaire de vieille

classe AU Right (Edouard- VII), La Volonté de l'Homme, Petite Reine

(au Gymnase), puis reprend Flambeau de L'Aiglon (Théâtre Sarah-Bernhardt)

En 1919 fait une reprise des Amants de Suzy (Théâtre Michel), joue La

Lampe d'Aladin (Marigny), L'Ecole des Cocottes, au Théâtre Michel.

En 1920, après avoir joué Miousic (Vaudeville), reprend La Rafale (Gymnase), et 'en 1921 crée L'Amant de Cœur (Potinière) et Quand le Diable y serait (Théâtre Michel), puis passe aux Variétés pour Kiki et La Revue des Variétés.

M. SILVAIN

(Eugène-Cliarles-Joseph)

m. >ii\ .un est iK' i Bourg \in , le 17 janvier 1851, alors tnie son pi if. offlcler (if carrière, étall en garnison dans cette ville. Elevé au Pry.tanée militaire de La Flèche, il commence par être petit clerc chez un notaire de Marseille.

-'■niant alors des dispositions pour i<- théâtre, il pari en \ j pu il l'ait - 1 première tournée , disant des poésies et Interprétant des chansons.

\ son retour en France, il se pn-'- sente au Conservatoire, y est reçu dans la classe de Régnier et obtient, en 187."», un premier accessit il médle dan- Le Misanthrope et un deuxième prix de tragé li dans Cinna.

il fait ses débuts chez Rallande, ofi il interprète tout le répertoire et il crée L'Amour et l'Argent

En 187 S, engagé à la Comédie- Française, il y fait ses début-; dans Thésée, de Phèdre, avec Mme >arah-Bernhardt (Phèdre) et M. Mounet- Sully (Hiippolyte. Il jonc ensuite la pièce du Menteur, ayant comme parte- naires MM. D.'launay et Got et BrUannicus :>"arci--

Falsant toute sa carrière à la Comédie-Française (dont il est aujourd'hui le doyen1», il joue dans le répertoire : Mithridate, Le cil (Don Dlègue , Le Misanthrope (Alceste), lphigénie (Agamemnon), Athatie Joad), Les Femmes savantes (Chrysale , Gringoire (Louis XI , Nicomède, Le Roi s'amuse (Trlhou-let), Charlotte Corday, Hamlet, Les Burgraves.

Parmi ses créations au Théâtre-Français, il faut citer Daniel Rodât (Ga- rin), Les Maucroix 1880 . La Bûcheronne 1889 . Grisélidis 1891 , Par le Glaive (1892), La Femme de Tabarin (1894 , La Conscience de l'Enfant, L Enigme ,1901 , !■• Père Lebonnard 1904 . Les Phéniciennes 1905 , La Mort de Pompée (1906 . Electre 1907 . La Robe rouge ',1909), Roubouroehe, La Fleur merveilleuse t,1910>, Patrie, Pour la Couronne (1915 . Andromaque et Pelée (1917), Les yoces Corinthiennes (1918', Les Perses (1910 .

Auteur, en collaboration avec M. Gautoert, de trag-édies qu'il a fait représenter à la Comédie-Française indromaque et Pelée, i^ - et à l'Odéon.

M"1( SILVAIN

(Louise-Julie-Marthe Hartmann)

\ rage de dix ans, Mme Lonlst si i \ ai ii née a Vltry-le Croisé (Aube)j le 17 mars ix7i, est classée première au cours de die tion de l'école communale du XVII* arrondissement.

Envoyée à un concourra de décla- mation organisé entre les vingt ar- rondissements de Paris, elle récite avec flamme et sincérité une poésie de Paul Déroulède el obtient un premier prix.

Cette récompense l'encourage à travailler sérieusement la diction ; M. Faleonnier, Qui a un cours à la mairie du XVII", lui donne des con- seils. Un matin, sans aucune recom- mandation, elle entre chez le con- cierge du Conservatoire et, naïve- ment, déclare : >< Monsieur, je vou- drais me présenter au concours de déclamation ». Le brave homme lui donne la liste des pièces officielles à fournir pour être candidate, et, celles-ci réunies, elle se présente au mois d'octobre suivant.

Reçue dans la classe de M. Delaunay, en 1890 elle obtient un deuxième prix de comédie dans Le Chandelier et, en 1891, un premier accessit de tragédie dans Les Burgraves.

A sa sortie du Conservatoire, elle est engagée à l'Odéon, elle débute dans une reprise de Kéan, le 10 octobre 1891, et elle joue «ensuite Les Erinnyes (Elektra), Cinna (Emilie).

Engagée à la Comédie-Française, elle y débute le 11 janvier 1901 dans Horace (Camille), et elle joue peu après Tartufe (Elmirei ; elle y inter- prète ensuite Médée (1903), Le Père Lsbonnard, Horace et Lydie (1904), Les Phéniciennes (1905), Cinna (Emilie) (1906), Electre, Hernani (Dona Sol), Phèdre (1907), La Furie, Polyeucte (Pauline), Andromaque, La Fille de Roland (1909), Les Erinnyes (1910), Iphigénie (Clystemnestre) (1912), Macbeth, Les Femmes savantes (1914), Les Ouvriers (1915), Brltannicus (Âgrippine) (1916), Alestis, Horace, Andromaque et PClée (1917), Les Persfs (1919). Enç4 92i, elle obtient un grand guecès en Jouant un rôle comique clans Monsieur de Pourceaugnac. Fntre temps, elle Interprète à l'Odéon L'Apôtre et H<*c>ube,

M. SIMON (Marcel)

Cieorj?< lu demande un Jour

.t m. Simon, directeur fe Marseille, un jeune premier pour Jouer un petit rôle,

j'ai votre affaire, lui dit le directeur,

qui ça ! réplique l'auteur dra- matique.

Mêla mon m-. Marcel, are de

dlx-sepl an- el demi.

El o'eai ainsi que Marcel Simon esi appelé a raiie du théâtre et vient à Parla pour débuter au Palais* Royal dans Monsieur Lhasseï de Georges lY.vdcau.

A partir de ci' moment, il se con- sacre aux pièces paies, et, après avoir Joué quelques comédii ; ou Qymnase, il esi engagé aux \nu- voautés, mi ii peste dix aepl ma. pendant cette belle carrière dans le genre vaudeville, il est très sou- vent affiché, et, elilre autres pn

il crée : Vingt Jours àl'Ombre, <> cupe-toi d'Amélie (1908 . Une grave Affaire, On purge Bébé 1910 . Entre temps, il joue, en 1007, à la Comédie- Royale, Fciir lu Mère de Madame, et, en 1911, Léonie est en avance.

Engagé au théâtre RéJane, il fait des créations dans Un Coup de Télé- phone (1942), Alsace (19t3), et, en 1914, il signe avec le directeur du Gymnase pour Les Cinq Messieurs de Francfort.

Après la déclaration de la guerre, il est engagé par M. Tenot à la Scala, il interprète tout le répertoire de Georges Feydeau et, en 1918, il crée La Gare régulatrice.

Devenu directeur de la Scala, il y continue le répertoire de vaudevilles et il y fait des créations dans Pomarol a du cran (1919 , Les Potaches] (1920).

Ajoutant, à sa direction celle de la Cigale, il y monte et crée Taure.» pas sa Fleur (19-20), Trois Poules pour un Coq (1921 .

I>e retour à la Scala, il fait, en 1921, des créations dan-; Mantcanl est un Satyre, el Le coup d'Abelard, et y reprend Le Chasseur de chez }fa.\im,s.

Mmc SIMONI-:

Lorsqu'elle assisté, avec son ma il \i. Lo Bargj a une représentation ,i, on ne badine pas avec l'Amour, Mme Simone, née a Paris, déclare . . Je crois que je ne Jouera! pas cette pièce il'- cette raçon. h M. Le Bargy, en badinant, lui dit : Joue donc un peu pour voir. »

Re-levani le défi, elle apprend le rôle, ei interprète la pièce a Reims. Vprès la représentation, m. Le Bar :•>, ires sincèrement lui avoue

« Tu as des dons, tu dei rais faire du théâtre.

Elle -uii ce conseil el m Henry Bernsteln qui fui le condisciple de ses frères, travaille pour die et, en 1902, elle cuire au Gymnase pour y créer A'' Détour. Elle commence au Théâtre di' Madame, nue superbe carrière qui se continue par les créations de Le Retour de. Jérusa- lem (1903), Le Bercail il90i), La Ra- fale (1905).

M. Lucien Guitry la demande à la Renaissance pour lui l'aire jouer à ses côtés Le Voleur 1906), Samson (190?;.

Après ces créations, M. Edmond

Rostand pense à elle pour créer, en

i9io, à la Porte-St-Martin, le rôle du

<• la Faisane » dans Chanteclér et l'année suivante c'esl M. de Porto Riche

qui la désigne pour jouer à la Renaissance Le Vieil Homme.

Elle a appris l'anglais qu'elle parle couramment, ce qui lui permet de faire des tournées en Amérique, elle joue des traductions des grandes pièces de notre répertoire contemporain.

Elle revient ;i Paris pour créer, en 1913, Le Secret (Bouffes-Parisiens) et en 1914, elle joue La Danse devant le Miroir (Bouffes-Parisiens) et Pétard (Gymnase).

Les deux premières années de la g-uerre, elle vit loin du théâtre, et elle fait sa rentrée en 1916, dans L'Amazone (Porte-Saint-Martin).

En 1917, elle passe au Théâtre Antoine pour y créer Le Butor et la Fi- nette et, en 1918, au Théâtre Sarah-Brnhardt, elle joue le rôle de L'Aiglon et crée, en 1919, La Jeune Fille aux joues roses.

Après a.voir repris, en 1920, La Rafale, au Gymnase, elle est engagée à la Comédie-Française où, en mai 1921, elle débute dans Le Passé et joue Armande des Femmes Savantes, Camille de On ne badine pas avec l'Amour. Après ces rerésentations. en 1922, elle revient au Boulevard,- elle reprend au Gymnase Le Voleur et doit y faire la création d" la Judith de, M. Henry Bernstein.

M. SIMON-GIRARD (Aimé)

h - »,l 11.11. . 1 1 1 - . M. \llli'

mou-Girard, ù Paria en |goo, lui bercé par des airs d'opérettes que lui cbantaieni ga mère, Mme Simon-Girard, el son père, M. - mon Max, tous deux artistes Ij ri - ques.

Ses él ii les terminées au Lycée Condorcet, - îs parents le destincnl mu barreau et, en 1910, il rail un 9ta£e de olerc d'avoué. Entre deux dossiers il êcrli de9 revues el pié- cettes, telles que Scotchdream's et L'Heure Légale, qu'il rail représen- ter dans des sociétés théâtrales d'amateurs, dont il est le président.

Après son service militaire il ne peut résister a la vocation drama- tique, el après avoir pris quelques leçons avec M. Isnardon, il débute, en 1013, dans L'Epave au Théâtre Fémina, il Joue ensuite Eh .'

Eh ! Il part alors en Amérique du Sud avec son beau-père, M. Huguenet, qui lui fait jouer tout le réper- toire ot, en octobre 1913. il entre aux Capucines il interprète sui sivement Pan, dans l'œil! Les Petits Crevés, Entrez donc! Oh! Pardon!

En 1915. mobilisé dès le 2 août, il prend part a la première charge de Virton, est blessé à la bataille de la Marne, puis réformé.

Fait sa rentrée au théâtre en 1915 en créant, à la Renaissance, Made- moiselle Boy-Scout, et signe un engagement à Londres il reste deux ans. Revient à Paris, joue en 1916 L'Archiduc des Folies-Bergère, chante en 1917 Carniinetta au Théâtre Michel et dans ce théâtre il met ensirilo en soèn-e Frivolités.

En 1918 passe au Casino de Paris il joue Boum ! et va à l'Apollo chanter La Reine Joyeuse. En 1919 y crée Hallo Charley et après une revue au Casino de Paris, revient à l'Apollo il interprète La Princesse Carnaval (1919), La Belle du Far-West (1920 .

En J921 tourne « d'Artagnan » des Trois Mousquetaires.

M1 SOREL

(Céline Seure, dite : Cécile)

Dans le cabinet de Bertrand, iiini's directeur des Variétés, entre ume artiste accompagnée d'une Iftune amie. Cette demlèae est Mlle Cécile Sorel née le 17 sep- tembre 1875 qui paraît surprise lorsque le directeur, après avoir entendu sa camarade, lui (Ht : i.t vous, ma chère 'Mirant, \ enez vous chercher iin engage- ment .' "

Oh : Monsieur, répondit-elle, j'adore de thé&tre, <-'i je «erals heureuse d'interpréter un bout de rôle.

Bertrand, sur cette réplique, L'encourage a jouer la comédie, l'engage et lui eorifle des jjetits rôles. Lprès cel essai, eUe signe avec Porel, qui lui t'ait interpré- ter Lysistrata. Pensionnaire du Vaudeville, elle crée Flipote; en 1893, Mme Sans-Gêne (la reine de ."Vaplesj, puis Viveurs (Claudine). Elle passe au Gymnase pour re- prendre Les Demi-Vierges, jouer Idylle tragique, et elle revient au Vaudeville pour créer, en 1897, La Douloureuse (Mnie Surot) et inter- -™< prête Amoureuse {Mme de Chazal). Après avoir créé au Gymnase les Transatlantiques (12 janvier 1898), elle signe avec M. Ginisty, directeur de l'Odéon, qui lui fait créer L'Amour des Bêtes, Les Antibel (1899), Chênecœur, Château, Historique, Ma Fée (1900). Elle y joue aussi, dans le répertoire, Amphitryon, Les Grâces (Euphrosine), Psyché et elle reprend Les FourchambauH (Marie).

Engagée a la Comédie-Française, elle y débute le 1? Les Effrontés (la marquise d'Auberive). Pensionnaire Molière, elle y commence une brillante carrière, et nommée Sociétaire.

Appelée à interpréter le répertoire classique, elle joue, entre autres pièces, Le Misanthrope (Célimène), Tartufe (Elmiret, Le Mariage forcé, Les Fâcheux, Le Mariage de Figaro (la Comtesse) ; elle interprète le réper toire de la Maison : Le Chandelier (Jacqueline), L'Btincelle, Les Caprices de Marianne, L'Aventurière (Dona Clorinde), Le Demi-Monde, La Mégère apprivoisée, Sapho, Le Fils de Giboyer, L'Abbé Constantin, Monsieur] Alphonse.

Elle fait des créations en 190-2, dans L'Autre Danger, Le Marquis de Priola et Plaisir de Rompre; en 1904, Le Paon et Notre Jeunesse; en 1906, Potiche; en 1907, Chacun sa vie; en 1908, Les Deux Hommes; en 1j09, La Rencontre; en 1910, Le Songe d'un Soir d'Amour; en (912, VQVloiTj en 1014, L'Envolée; en 1919. Le Prince d'Aurec.

juillet 1901 dans de la Maison de bientôt, elle est

M" SORIA

(Madeleine)

En revenant d'une représentation de / itgUm, Mlle Madeleine Sorti née a Paria en novembre 1895

est très enthousiaste de théâtre, sur son bureau de travail, elle mel à une place d'honneur les photogra- phies d'Edmond Rostand et de Mm< Sarah Bernhardt.

Décidée .1 embrasser la carrier* dramatique, elle demande conseil à Paul Mounei qui après une audition s'écrie : « Tu as sucé ça au biberon, tu as les planches dans ta peau ».

Encouragée par cette déclaration après quelques mois de travail au cours Massé, elle - «te au

Conservatoire elle es-t d'Abord refusée el ce n'est qu'au troisième concours qu'elle est reçue. Elle n'y termine pas ses études, car elle quitte le Conservatoire pour en- trer au Châtelet en 1913, elle joue Le Tour du Monde en 80 Jours, Mi- chel Strogoff, et elle crée /.-> Champion de l'Air. Elle est engagée en loti au théâtre Femina, pour jouer Plumette, de Benières, mai- ia guerre éclate et elle ne peut pas faire cette création.

Sur la recommandation de M. Brémond, elle est engagée par M. Paul Gavault à l'Odéon, qui la fait débuter en novembre 1916 dans Les Folies amoureuses. Elle joue de nombreux rôles du répertoire et, entre autres pièces, L'Arlésienne et Monsieur le Directeur.

Après une audition passée à l'Athénée, elle est engagée par M. Rozen- berg, qui lui fait créer Le Coucher de la Mariée (191S>, Amour quand tu nous tiens (1919), et, en 1920, elle reprend La Belle Aventure.

Elle se rend à Bruxelles, elle donne une série de représentations et elle rentre à Paris pour reprendre, en 1921, L'Inconnu (théâtre Antoine), et jouer ensuite La Dame aux Camélias (th. Sarah-Bernhardt .

De retour à l'Athénée, clin y crée /.'' ParadU fermé novembre |92t>, et I/o»/.., Cœur (1922

M1 SPINI:LLY (Andrée)

i ne jeune artiste de i î aus, pe- tlte de taMle, arrli e à Parlsiana dans le cablnel directorial de m. Ruez. Ce dernier s'écrie en la voyant : <• Engager une petite fille comme nous, mais vous n v pensez pas : « Néanmoins, sur son insistance, m. Ruez lui donne 60 francs par mois et la rail débuter dans le tour de chant.

Elle va ensuite ;i la Fourmi, au Palais du Travail, à l'Européen au casino de Montmartre ou elle arrive à gagner 150 lianes par mois. Remarquée, elle revient à Parl- siana, pour jouer des revues, et en 1907 signe avec la direction des Variétés elle est affichée dans La Revue du Centenaire. Elle Interprète ensuite Salu-e ! à la Ci- gale et en octobre 1907 entre aux Capucines pour créer la première revue de M. Rip : Le Cri de Paris. En 1908, engagée par M. Fon- tanes pour interpréter La Revue du Chdtelet, elle va à la Boîte à Fursy jouer des sketchs et revues et en 1910 elle est de la distribution de Bigre! au théâtre Feniina en 1911, elle joue ensuite Vlan!

En 191-2 elle fait ses débuts dans la comédie aux Variétés elle crée Le Bonheur sous la main, et en 1913 on lui confie deux importantes créations dans Les Eclaire uses (théâtre Marigny) et Le Tango (Athénée). En 1911 elle compose des rôles dans La Revue de la Comédie des Champs- Elysées. , .

Pendant la guerre, elle crée 1915 Revue (Palais-Royal), Plus ça change (théâtre Michel., et L'Ecole des Civils (Athénée). En 1916, elle revient au théâtre Michel pour Une Femme, six Hommes et un Singe, et y joue en 1917 Frivolités.

En 1918, engagée au Gymnase pour créer Kiki, elle retourne ensuite au théâtre Michel pour interprêter Un Cochon qui sommeille.

Au Palais-Royal, en 1919, elle joue Hercule à Paris et après une tour- née en Amérique du >>'ord elle est engagée en 1920 aux Variétés pour reprendre L'Ecole des Cocottes, Le Roi, Kiki, en 1922, elle compose des rôles dans La Revu» des Variétés. Elle pa>so au théâtre Michel pour Le Bel Ange... viril.

M. STEPHEN

(Pierre Trambourg, dit :)

Apre.-, a\ on- prta dea l< çons de diction dans son enfance, m. Pierre Stéphen, à Parla en 1890, entre ;i i i ans a l'Ecole des Beaux ans avec L'intention de devenir un peintre. A ig ans, il abandonne les pinceaux pour Le théâtre, ci il se présente au Conservatoire i! est admis en octobre 1906 dans la classe de m. Truffler. Pendant études il joue un petil rôle dans La Rivale à la Comédie-Française el eu 1908 après avoir obtenu un 2* ac- cessit de comédie, il va à l'Odéon il joue des rôles classiques, Poussin, Les ara mis. La Bigote el il fait des créations dan.- /./' (1909).

En 1909, un deuxième prix de

comédie lui est. décerné dans Figaro

du Barbier de Séville, et il reste

à l'Odéon il joue George Dandin.

En 1910, il y Interprète Roméo el

Juliette (le clown., Mlle Molière,

La Dévotion à la Croix.

Il quitte l'Odéon en 1911 pour aller créer au théâtre Réjane L'Oiseau

Bleu (le chat), et il reprend Chonchelle (théâtre Michel).

Il va à l'Athénée, en 191-2, jouer le Diable Ermite et part au service militaire. Rendu à la vie civile, il reprend Le Bourgeon el Triplepatte à l'Athénée, et crée au théâtre Marigny Les Anges Gardiens (1913), Le Man- nequin, Le Talion (1914), et reprend à l'Athénée en 1914 Je n'trompe pas mon Mari.

Mobilisé pendant toute la guerre, il ne rentre au théâtre qu'en 1919 pour jouer Masques et Bergamasques (Monte-Carlo), La Trempe (Nouveau Théâtre Libre). En 1920, il interprète Le Mariage de Mlle Beulemans (Théâtre Impérial) et crée Le Mari de ma Femme (Théâtre Femina Le Retour (Athénée).

Engagé en 1921 au Vaudeville, il y Interprète Peg de mou Cœur, et il passe au théâtre des Arts pour jouer Le Cousin de Valparaiso. De retour à l'Athénée, en 1922, il y fait une création dans Atout... cœur.

M SUZANNE-DESPRES

C esl au théâtre de L'OEin re, que dirige m. Lugne- Poé. i elul cl a reçu ii-iin peintre la lettre suivante accueille m;i petite protégé* La débutante arrive : Monsieur, je viens... ».

« Je sais..., je sais..., allez-y vos vers . réplique m. Lugné Poé. Et Mme Suzanne Desprèi née I Verdun eD 1875 récite avec pas- sion.

Trois mois après, elle débuté -a [«Œuvre dans /.'• Chariot de Terre cuite. Dans la classe Worms elle entre au Conservatoire, el elle est alors mariée avec le directeur de l'Œuvre. Elle obtient un deuxième prix de tragédie el de eomédie et elle interprète au tbéatre de l'Œuvre Solness le Constructeur (4695 . Le& Pin/s nickelés, La Brebiê, L<* Volant (1897 , La Noblesse de la Terre i\ 899, Petit Egolf, Peer Gynt (1900). Engagée au Gymnase, elle y fait la création de L'Aînée (janv. 1898) et elle passe au théâtre Antoine pour y créer, en 1900, La Gitane, Poil de Carotte, La Clairière et, en 1901, Ls Remplaçants.

Après avoir joué Manoune au Gymnase, elle est engagée à la Comédie- Française, elle débute le 3 mai 1902 dans La Petite Amie et y interprète Phèdre. Elle quitte le théâtre Français le 8 novembre 1902 pour le Gymnase, elle est distribuée dans Joujou. Elle crée ensuite sur différentes scènes : La Guerre au Village (théâtre Antoine, 1903), L'Esbroufe '(Vaude- ville, 1901), Maison de Poupée (OEuvre 1904), L'Apprentie (Odéon, 1908), Le Lys (Vaudeville, 1908), L'Amour de Késa (OEuvre), (1909), La Fille Elisa (théâtre Antoine, 1910), Les Flambeaux (Porte-Saint-Martin, 1912'), Hamlet (théâtre Antoine, 1913', L'Occident (Renaissance, 1913), 1916-1937 (théâtre Réjane, 1916;, Lu Captive (théâtre Antoine, 1920) et Dieu d'Argile ^théâtre Antoine 1921). En 1922 reprend La Profession de Mme Waren (Tréteau- Fort-uny).

Elle a fait plus de cent créations, a joué à maintes reprises en Egypte, en Turquie en Roumanie, en Norvège, en Suède, aux Etats-Unis, au Séné- gal, au Chili, au Pérou, en Argentine, en Bolivie. Sans aucun doute, une des artistes qui, après Mine Sarah-Bernhardt, a la plus grosse situation mondiale et a le plus voyagé.

M SYLVIE

\ Paris, dans le \ni" arrondis

31 iihiii >lle est née, une in i«* 1 1 «

jDiic /. 1:11/011! jéëtië dans une présentation organisée par école. Vêtue d'une roble bleue - mée d'étoiles, elle obtient un 1 succès. C esi Mlle Syli le qui quel- ques années plus tard, après avoir récité quelques poésies devant m. Worms, se présente au Cous vatoire et 3 1 sal reçue dans la classe de II. 9Uvain. La troisième année de cours terminée, elle rem- porte le premier pria de comédie dans Les Idées de Mme luàray.

Elle est engagée aussitôt a

rodéon, y débute dans La Pupille,

y joue V Artésienne, Les Femmes

Savantes et en 1002 elle y crée

Résurrection, y joue en 1903

L'Absent, Les ippeleurs et en 1901,

J.n Dette, Le Roi galant, Le Grillon,

La Déserteuse.

Engagée en 190-j par CoqueHn

aîné à la Qalté elle y crée Scarron, puis m. Antoine l'appelle boulevard

de Strasbourg- elle interprète Vieil Heidelberg et le Canard Sauvage.

Revenue à l'Odéon elle y restera l ans, y créant en 1907 La faute <ie l'Abbé Mouretj Les Pluntes de Paon, San Père, en 1908 Ramuntcho, eu 1909 Comme les FeuiUes, en 1910 Les Affranchis et reprend Les < orbeàux.

Elle signe en 1910 avec .Mme Réjane et joue à son théâtre ha Flamme et Jacques ibran, puis passe à la Porte-Saint-Martin en 19 il elle evée L'Enfant de VAamar.

De retour à l'Odéon elle y crée eu 1911 Diana de Poitiers. Musotte; eu 191-2 Tro'ilns el Cressida, Faust et La Foi; en (913 joue Psyché. En 191 i elle va au théâtre Antoine interpréter Un grand Bourgeois el à la Porte- St-Martin .V. Brotonneau. En 1919 elle crée L'Heure er<jiiise au théâtre Michel, puis eng-ag-ée en 1920 au Vaudeville y crée L'Enfant MaUre et passe à la Porte-St-Martin pour jouer Appassionata. En 1921 entre à l'Ambigu pour reprendre L'Homme qui assassina. Engagée au théâtre de Paris elle v crée La Possession (décembre 1921).

M. TARRIOE

(Abel-Anatole)

i haque jour, \ ers les 0 heures, un bouquiniste ouvre sa boite sur les quais, il la referme a midi, <;t m- reparaît plus de la journée. C'est Miel Tarrlde, à Niort le 18 avril 1869, qui, le malin, vend de vieux volumes, el l'après-midi est à la fols élève comédien el auteur drama- tique car il fait répéter au théâtre Beaumarchais Le Peuple et M. l'i/y-

iiuilimi.

Se sentant les qualités de l'ar- tiste dramatique, sur la recomman- dation de Numa, il prépare le Con servatoire, y est reçu dans la classe Delaunay et, en 1889, obtient un :>u prix de comédie; dans L'Avare. Débute au Vaudeville le 22 novembre dans Les Respectables, y joue La <i> m lèse Romani, Tête de Linotte. Engagé aux Nouveautés y crée La Demoiselle du Téléphone (1891), Champignol malgré lui (1892), La Bonne de chez h uval, Le Sursis, La Dame de chez Maxim' s (1899) et y joue des pantomimes comme La Sta- tue du Commandeur, Barbe-Bleuette. Prend la direction des Mathurins, y crée Qui trop embrasse, La Petite Femme de Loth, P'tit Loulou, et monte aux Bouffes Les Travaux d'Hercule (1901). Engagé au Gymnase, il y crée La Layette, L'Enchantement (avec POdéon). Fait sa rentrée au Vaudeville dans La Vie en voyage, y crée Yvette (1901), La Passerelle et Le Masque (1902), puis inaugure la Direction Guitry à la Renaissance avec La Châtelaine (1902). Revient au Vaudeville pour créer Antoinette Sabrier, Les Coteaux du Médoc (1903), Frères Jacques, L'Esbroufe (1901), joue au Gymnase Le Bercail (1904), passe à POdéon il interprète Jeunesse (1905) et Glatigny.

En 1906 inaugure le Théâtre Réjane avec, La Savelli, y fait partie des distributions de Paris New-York, La Clef (1907). La même annjée crée au Gymnase L'Eventail et l'année suivante Le Bonheur de Jacqueline. Passe au Vaudeville pour jouer La Patronne (1908) et Lauzun (Porte-Saint-Martin). En septembre 1909 prend la direction de la Renaissance, y crée Une Femme passa et Mon Ami Teddy (1910), Le Vieil Homme (1911), Pour vivre heureux (1912); cède son théâtre, y joue encore L'Occident et Un Fils d'Amérique (1913.). En 1911 va au théâtre Michel pour jouer La Petite Bouche.

Pendant la guerre, en 1916, reprend La Layette au Gymnase et Le Père Prodigue au Théâtre Réjane et, en 1917, crée au Théâtre Sarah-Bernhardt, Les Nouveaux Riches.

En 1920 joue au Théâtre Sarah-Bernhardt L'Etrange Aventure de M. Martin Pecqwet cl au Théâtre Michel. l'Eternel Masculin. En 1921 il rn->- Main, .sa mère el su maîtresse (Potinière) el en 1922, Dians au Bain (Nouveautés).

Auteur dramatique, a fait représenter : Chez le Peintre, Fin de Vertu, Madame Gribouille (Palais-Royal), Le Tour de Main (avec Fr. de Crois- i (Gymnase;, Pour fuir' fortune (Théâtre Sarah-Bernbardt).

M TEMPLEY

(Marguerite)

Une enfant de 12 ans esl pré sentée a \i. de i éraudj Milr Templej née a Nantes el qui récite dps poésies avec beau* coup de llness ■. Le - icié taire d i Comédie-Française l'engage pour Jouer .1 ses côtés el en tournée d - petits pôl( s du répertoire classique, puis à N ans elle se présenti1 au Conservatoire elle esl a Im - .

Pendant ses études elle apprend rôle de la môme Crevette i de La Dame de chez Maxim's, el un soir elle double Mine Cassive dans ce personnage ; son succi - esl i rès vif, et elle joue la pièce crut soixante-trois rois. Engagée a l'Athé- née elle y reste alors cinq ans y interprétanl successivement L'En- (^f&l$ tant du Miracle (1903), Triplepalte

1904), Cœur de Moineau 1905 . La

Ponette < 1906 , Sa Sœur, puis Le

Cœur et Le Reste (1907 .

File revient aux Nouveautés pour

interprète!' Cabotine 1907 . puis elle passe au Palais-Royal elle crée

M. Zéro (1909 . L'Enfant 'in Mystère (1910), L'Amour en Manœuvres 1911 .

En 191-2 elle va aux Bouffes-Parisiens interpréter La Part du Feu.

Elle a résilié avec la direction du Palais-Royal lorsque la guerre éclate. En 1915 elle fait une fugue au Gymnase pour joue/' Les deux Vestales, puis elle revient rue Montpensier pour créer Madame et son Filleul 1916 . Le Compartiment de Dames Seules 1917), Le Filon 1918). Après avoir joué en 1919 L'Erreur aime Nuit il'élé et Kiki au théâtre Edouard-VII, elle inaugure le théâtre Sacha-Guitry avec // était an p'til Home. Se quittant pas la rue des Mathurins elle va au théâtre Michel pour créer La Femme de mon Ami (1920), et de retour au Palais-Royal elle y joue Le Chasseur de chez Màxim's (décembre 1920 .

Fidèle pensionnaire du Palais-Royal en 1922 elle y l'ait une création dans la Seconde Nuit de Noces.

M TOUTAIN

(Blanche)

\ i';i-, île s SUS MU"' H 1,1 lidit' l'Miii.iin, née a gltteUf, e>l '•iiiiik

née par sa famille sur la scène du théâtre de cette ville. Ee directeur piic ses parente de Ifrtweï flgtt-

l'.'i- dans fie« l'iinlrs de la Snrmi,'.

s. .11 père consent a eertfe appari- tion sur scène, ei l'essai esi si con- cinan! que h' directeur la supplie de jouer Le Petit Jéck. Ce qui es! demandé esl accordé.

Après ces dêttuts d'enfant, Mile Toutain raiim être employée dans la librairie, mai- sous les auspices de Mlle Madeleine Brohan, elle se présente au CcffiBeFVStbirc, y est admise dans la classi- 0.U M. Leloir, et en sort -ans nomi- nation. Engagée au Vaudeville par MM. carié et l'orel, M. Burguet lu; fait créer Les Miettes à la Comêd'.o Parisienne en 1 «99, puis elle vj interpréter Dégénérés au Gymnase, et en 1901 elle crée Yvette ou Vali- de ville. Après une tournée rentre au Vaudeville en 1902 pour jouer Sa Maî- tresse el l'i'tite Mère. Va aux Mathurins créer Vono, et en 1905 repren 1 L'Abbé Constantin à la Galté. Passe ensuite aux Variétés pour jouer Le Chance du Mûri (1906), fait deux créations en 1907: PariS'-New-York .théâtre Réjane) et L'Eventail (Gymnase. En 1908 interprète ^Chérubin (théâtre Femina), et retourne au théâtre Réjane pour jouer La Souri.-. Le Refuge, Les deux Mariâmes Delauze.

Engagée à la Renaissance en 1912 y orée Pour vivre heureux et en 1013 fait partie des distributions des Eetaireuses (théâtre Marigny) et du Bonheur Mesdames (reprise aux Variétés).

Pendant la guerre joue Freil, crée Le Système D à l'Ambigu et L' Temps (tes Cerises (théâtre Albert-Ier). En 1919 reprend L'Ange du Foyer au théâtre Michel et en 1920 crée successivement La Femme Fatale Je T'aime (théâtre Edouard- VII) et Sophie Arnould (Nouveau-

(Mathurins) 'i héâtre).

En 1921 prises.

inaugure les Nouvelles-Nouveautés avec La Journée des Sur-

M. TREVILLE

(Georges)

m. i rtéville, i Paris,

commence par être commissaire I la Manne marchand -. Lorsqu'il r< - vient du service militaire, il aban donne cette situation el décl .1 embr isser la carrière dramatique, i! débute au iii' âtre de Bordeaux.

Continuant à jouet en province, il interprète le répertoire à Bou- logne, el au\ Variétés de Marseille on lui confie des créations dans Le Fiacre 117, te train de Plaisir, Âpres avoir joué à Lon 1res, il ar- rive à Paris, ou à Déjstzei il inter- prète Ferdinand le Noceur> ta Ferhihés Collantes, puis il joue au* Menus-Plaisirs, au Vaudeville.

De retour à Bordeaux, ville

- - débuts, il y crée en 1874 au

Théâtre des \xts, Cabotins, Af. le

Directeur, L'Hôtel du Libre Echang \

Le Sous-préfet de Château-Êùyard.

Engagé à Rouen, il y interprète Le

Prince d'Xurec, l. Dindon, puis

après un courl séjour à l'Athénée, il crée M. l'Avocat el La Course aux

Jupons il entre au Palais-Royal pour être affiché dans Place aux femmes.

Chéri, Un Fil à la Patte, Ménages Parisiens.

M. Ab i Deval le demande à l'Athénée il crée l'Anglais tel qu'on le parle, el il passe au Gymnase pour jouer /." Layette el Un Complot.

Il revient à l'Athénée pour faire des créations, en 1900, dans La Mariée *lu Touring-Club, en 1901, dans En fêle. Pour <}ir<- aimée, Le Vertige» Pour le monde, en 1902, Mme Flirt.

Ayant quitté l'Athénée il va au Palais-Royal où, en 1904, il joue Le Ma- roquin, Uns Affaire scandaleuse, en 1905, Chambre à part, La Toisin d'or, en 1906, La Grimpette, English School.

Engagé au Théâtre Réjane, il crée, en 1909, L'Impératrice, Trains de Luxe, Le Refuge. Inscrivant de nombreuses pièces à son répertoire, Les Sentiers de la Vertu, Mademoiselle Josette mu femme, Miquette el sa Mère, Rafles, etc., etc., en 1913, il est à l'Apollo, il y crée La Chaste Suzann ■. Il in prête ensuite de nombreuses pièces du répertoire contemporain, el en 1920, à la Potinière, il fait une création dans L'Heure du Mûri.

M. Tréville a tourné d'autre part de nombreux Qlms el il 8 esl scénariste et metteur en scène de premier ordre,

M. URBAN

(Antoine-André Urbain, dit :)

Employé aux contributions Indi- rectes de Bordeaux, m. Urban au Bouscal (Gironde) en décembre 188 i pense aux succès qu'il rem- porta toul enfanl en fredonnant la chansonnel te.

lue année, pendant les vacances, donnanl comme prétexte & ses pa- rents un voyage d'agrément, il sigrnc un engagement de ~> Jours pour cbanter les troupiers dans un petit café-concert des environs de Bor- deaux.

Le directeur vu la réussite prolonge son engagement, lors- qu'une tournée vienl jouer nuy Blas. L'imprésario engage M. Urban, et lui confie le rôle d'un laquais dans le drame de Victor Hugo.

En 1903 il arrive à Paris et y dé- bute au Bosquet-concert dans le tour de chant. Après avoir passé à la Grande Roue, à l'Epoque, au Petiî Casino, il est engagé au Confort do la Pépinière il reste de 1904 à 1909, y jouant des pièces et y interpré- tant des refrains à la mode comme : Pauvre Petit Bleu, Vas-y Mélina, Comme ça fait plaisir, etc., etc.

De 1909 à 1912, il esl distribué dans de nombreuses revues à la Cigale et en 1913, il crée Flup à Ba-Ta-Glan. Réclamé par M. Montcbarmont à Lyon, il joue aux Célestins, puis au Gymnase de .Marseille ei il revient a Paris en 1914 pour chanter L'Orgie à Babylone à l'Olympia.

Mobilisé jusqu'au mois de novembre 1917, il signe avec le Vaudeville il y Interprète une revue Mes Marraines de l'Escouade, puis en 1918, il fait des créations Kiki (Gymnase) et La Fausse Ingénue (théâtre Fe- mina).

C'est alors que la direction des Bouffes-Parisiens ln.i demande de créer le rôle de Phi-Phi, le il novembre 1918, rôle qulil interprète jusqu'au jour il va chanter La Sirène (Apollo 1920) et Titin (Bruxelles I9él). De retour aux Bouffes-Parisiens, il y crée Bédé (nov. 1921).

M" VALLANDRI (Aline)

Présentée au professeur Duver- noj , Mme \. Vallandrl prépare le Consen atolre. i Ile y esl admise en octobre 1900, dans les olaa m Duvernoy (chant) el J. Isnardou (mise en scène . Elle obtient en l lôs prix de chant, avec Les Noces de Figaro, el d'opéra comique av ec Manon.

Engagée aussitôt à la Salle Fai art, elle y débute dans Mireille, puis elle chante Carmen (Mlcaela).

M. A. Carré lui fall ensuite tra- vailler Orphée (Eurydice), et lui confie (1rs créations dans Chérubin (Ensoleilad 1905 . Le Roi aveugl9 1906), La Légende du Point <i \r- g en tan i ion: , Solange 1908 . Elle chante, d'autre part, le répertoire : Manon, Louise, t. a Traviata, La riein<> Fiammette, Aphrodite, Grisé- lidis, Le Roi d'Ts, La Flùi>> enchan- tée, La Tosca, Don Juan. Elle quitte l'Opéra- Comique pour la création de Quo Vadis ? à la Gaîté, et elle l'ait une saison à l'Hammens- tein-Opéra de Londres, elle crée Que vadis ? chante Louise, La Traviata. Elle donne une série de représentations à Genève, Alger, Lausanne,

elle t'ait les Créations Louis > et La TOSCO : Monte-Carlo, elle chante Don

Juan en italien : Lisbonne, elle crée La Reine Fiammettp Opéra San

Carlo- .

Après la déclaration de la guerre, elle revient à l'Opéra- Comique. Lors- qu'en 1919 M. Albert Carré déride de remonter A,\\\- un-' version nouvelle Les Xoces <l? Figaro, le chef-d'œuvre de Mozart, qui n'a pas été repris depuis prés de trente ans, il décide de confier le rôle de Suzanne à Mme Yallandri, et son interprétation peut être comptée comme une véritable création. En 1950, elle chante Cos'i fan tut le

A la suite de ces nouvelles compositions, elle peut revendiquer l'hon- neur d'être une des rares artistes qui ait chanté les quatre grandes œuvres de Mozart : La Flûte enchantée Pamina), Les Noces de Figaro (Suzanne;», Don Juan 'Elvire1), et Cosi fan tutte (Dorabella).

M VAL MON D

(Marguoritc-Marie-Louise)

M11, Marguerite Vaimond, h 6e à Bayonne le 24 féj nlty 1899, rail ses études dans un couveitl du pays basque.

liLlë aime la Littérature, et semble être poussée Lûstinctlvcmeni vers h- théâtre, mais n'ètani pas

d lie in- peui

devenir

uni pas

mit'

famille d'arïigtes, e encore penser ;i

comédienne.

Pourtant, son rêve de faire du théâtre devieni hieiiiùi un vérdtabli désir, ei sans professeur, obéissant

à une VOCatiion naturede elle

apprend quelques pa ssag - de nos grandes œuvres classiques.

En 1916, après avoir éindié deux scènes de comédie dont une de Psyché, (die vient à Paris 'd 3 présente ail < lonservaloire elle

est reçue dans classe de

Paul Monnet.

Tandis qu'elle suit ses cours elle joue au théâtre Sarah-Jîernhardt sous le nom de Mary Grey el elle -e voit confier les rôles de « Petite Source » dans l'Aiglon e1 de « Nichet,te » dans ia Dame aux Camélias. En 1918, (die obtient un premier accessit, de comédie et drame dans Bertrads et Horace (Ca- mille).

A sa sortie du Conservatoire elle resigne avec la direction du théâtre Sarah-Berntoardt, et conservant son nom de Mary Grey, en 1910, elle y l'ait deux créations : l'une dans Napoléannette et l'autre dans l'Étrange aventure de M. Martin Pecqfiel.

Affichée (\îx^ lors >ons p> nom de Valmond (die fait partie d'une reprise d'Mlialie dans 'laquelle joue .Mme Sarah Bern hardi et an cours de l'année 1920 elle t'ait des créations dans Faire Fortune et Daniel.

Elle quitte le théâtre Sarah-Bernliardt pour créer à POEuvre en 1921, le Pêcheur d'Ombres, de \l. Jean Sarment, dont elle devient la femme.

En 1.922 elle interprète, aux côtés de son mari, la Couronm de Carton N'ouveau-Théatre) et le Pêcheur d'Ombres <Maihurins).

M K VALPREUX

(Clémence-Eugénie Boucher, dite :)

\, ,■ le 0 rô\ 1 1 i t«W, Edile Val preux prépare le Conservatoire, Hic cal admise au midi- d octo- bre 1910, dans la classe de m. Geor- ges Berr Iprès de sérieuses études, elle obtient, en 1942, un deuxième pria de corné lie dans Georgette l meunier, et, en 1943, un premier prix de comédie dans /.</ Princesse G '"i ges. Elle se \ oil décerner d'au- tre pari le prij Osiris.

Elle signe a \ «m- la direction du Gymnase un eng*gejpoeM qu'elle ne pourra pas i-'i**j>ii i'. car e-He esl aus- sitôt Réclamée à la Corné Lie-Fran- çaise, <»ii elle débute le '.» mars 191 1 dans Geor-geite Lemeunierj elle y jonc ensuite Les Femmes savantes Henriette).

tfncbée dans le répertoire c -- due, elle y joue, entre autres pi< Tartufe Marianne . Le Mariag > forci'. Le Jeu de V Vmour et du Hasard (Sylvia , Le Dépit amoureux, Phèdre [Aricle . L'Epreuve, etc. Dans le répertoire de la Maison, elle esl appelée à interpréter : On ne badine pas avee l'Amour, Le Demi-Monde, Ruy-Blas, L'Ami des Femmes, Hamlet (Ophélle), Le Flibustier . Mercadet, Amoureuse, 1807, Notre Jeu- nesse, Les Marionnettes, Paraître, Lu Marche nuptiale. Maman Colibri.

EU fait d'autre part des créations dans Les Noces d'Argent 1907 , Les Sœurs d'Amour (1949 , et, en 1921, elle reprend L'Ennemi du Peuple et

Le Passe.

Elle est nommée sociétaire le Ier janvier I922.

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M. VARGAS 1 Alexandre)

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Cliaptal, M. Vargrïs à l'aria en 1876 rréquente avec assuidlté la Comédie Française. Une représen^- i.iiinii de Phèdre el du Malade Ima- ginaire décide de sa vocation dra- niatique. En sortant de la matinée, il n'a plus qu'un désir : celui de devenir comédien, il travaille et, en 1896, il est reçu au Conserva- toire dans La classe de m. Le Bargy. n en suri en 1900 avec un premier prix de tragédie dans Cinna el un premier prix <lc comédie dans De- nise.

Il rentre aussitôt à l'Odéon qu il ne quitte presque plus et dont il esi le plus fidèle et zélé pensionnaire, il y débute en 1900 dan- Phèdre (Hip- polyte) et Les Femmes Savantes (Clitandre). il joue Les Maugars, et l'ail des créations dans Résurrection (1902), Les Noces Corinthienne^ et La Rabouilleuse (1903), Jules César ( 1 906 > , La Maison des Jugeé, La Faute de l'Abbé Mouret, La Fran- çaise (1907), L'Apprentie, Ramuntcho, L'Alibi (1908), La Tragédie Royale, Jarnap, Comme les Feuilles (1909), Mlle Molière, Roméo et Juliette (1910), L'Inquiète, Mère, Rivoli, Les Mages sans Etoiles, David Copperfield (1911), La Hue du Sentier, Réussir (1913).

.M. Antoine lui confie aussi de nombreux rôles du répertoire et lui Tait reprendre Discipline, Le Hoi Lear, Vers l'Amour, etc., etc. Il quitte deux fois POdéon; la première, pour créer La Flamme (théâtre Réjane 1910), et la seconde pour jouer au Gymnase en 1912 L'Assaut.

M. iiavault réengage M. Varias à l'Odéon et lui l'ait créer Le (rime de Potru, M. Dassoucy (1919), Le Mi-.tr- de son Cœur, La Pair (1920), Les deux Vestales (1921), Coliche el Ci if/ -lin.

D'autre part dans le répertoire du théâtre il interprète L? Jeu de l'Amour

et du Hasard (Dorante), /. ' Cid (le Roi), Le Misanthrope (Ailee-ste), Ôarmo-

sine (le Roii), Le Mariage de Figaro (le comte, L'Affaire des Poisons ( :oi-

bert) /." Grillon du Foyer, et!-...

En 1922, -M. Gémier lui l'ait jouer à l'Odéon Molière (Scaramouche) et

Une Danseuse est Moile.

M ''- VENTURA (Aristita-Maria)

Son pi po ri.iiii aiilcur dramatique, Mlle Ventura née .1 Bucarest, le 13 juillet 1888 "1 iit«-i- ,iii\'

choses du tin atre dès son enfance Venue <'u France a douze ans, elle <><t présentée a Mounet-Sully qui, après L'avoir entendue, lui reconnall des dons pour la scène ei l'encou à travailler la diction. Elle suil <• conseil et, en octobre 1902, elle esl admise au Conserva toire, dans la classe sii\ ain. Elle en son ru 1905 après avoir obtenu un premier prix de tragédie dans Phè dre et un premier prix de comé lie dans La Princesse Georges.

Après avoir interprété Esther au théâtre Sarah-Bernhardt, elle esl en- gagée à la Porte-Saint-Martin p >ur créer Scarron 1905) et elle pass à r< idéon pour Glatigny 1906 .

Mme Réjane la demande a - »n

théâtre pour jouer Gabriel Bock-

mann, et, en 1908, elle revient au

théâtre Sarah-Bernhardt pour créer L'Or et interpréter Sainte-Thérèse,

La Samaritaine, La Dame aux Camélias.

M. Antoine l'engage ensuite à l'Odéon et lui confie des créations dans Les^Smigrants (1909), L'Ecole des Ménages, Antar, Mademoiselle Molière, Roméo et Juliette 1910 , Maud, Les fus et les Autres (1911 . L'Hâtes* \ Esther (1912), La Maison divisée (1913), et elle est distribuée en outr. dans le répertoire classique.

Elle quitte l'Odéon en 1913 pour créer à l'Athénée La Semaine folle, puis, au début de la guerre, elle part en Roumanie elle Tait de la propagande française et joue Amoureuse, La Marche nuptiale, Maison de Poupées, Divorçons, L'Elévation, etc., ete.

De retour en France, elle est engagée à la Comédie-Française, elle débute, le 21 octobre 1919, dans Le Voile déchiré (Germaine Fortier elle joue, entre autres pièces : Phèdre, Andromaque (Hermione), L>> Jeu de l'Amour et du Hasard (Silvia), Le Sicilien, Mademoiselle de la Seiglière, La Priticesse Georges, Les Noces corinthiennes, Paraître, Le Repas du Lion, Le Passé. Elle est nommée sociétaire à la date du Ie* janvier 1922.

M. VIEUILLE

(Félix)

\ peine 6 's éludes terminées, m. Vleuille .1 Saugeon Cha- rente-Inférieure) le 15 octobre 1872 apprend le chant. Encore adoles- cent, il entre a 1 Opéra 1 lomlque il parait dan- les chœurs, ei esl même distribué dans Egmont,

mm. Fournets el Xaakln Lui con- seillent de râlre sérieusement du théâtre, Il tra> aille en vue du Con- servatoire, où il est admis dans les classes de MM. Acbard el Giraudei En 1897, il obtlenl un premier prix d'opéra-tcomique dans D.on Juan Leporello).

a sa sortie du Conservatoire, 11 rail la saison 1897-1898 à Nice, il chante le répertoire : Faust, Bo- rnéo et Juliette, La Juins, Les Hu- guenots. De retour à Paris, il entre au théâtre du Château- d'Eau, il est affiché dan- Mignon et Lakmé.

Engagé à L'Opéra-Comique, il est

de l'ouverture de la nouvelle Salle

Fayart, Le 7 décembre 1898, il joue Le Barbier de Séville, et, peu de

temps après, il reprend Mireille, II Tait sa première création en 1899, dans

Beaucoup de bruit pour rien, joue Proserpine et, en 1900, il crée Louise

le Cbiffojinier) et Le Juif polonais.

Tout en interprétant le répertoire, il chante ensuite : Pelléas el Meli- sande (1902), La Fille 'le Roland (1904), Les Pêcheurs de la. S<iin>t-Jeai.\ U905), Le Clos (190,6), Chiquito (1909), Ariane et Barbe-Bleue, Le Chemineau, Circé (1907 , La Uabanera (1908), Chiquito (1909), Macbeth (1940), La Jota (1911), La Lépreuse et La Danseuse de Ponipeï 1942), Bérénice, Le Pays, Le Carillonneur (194|), Marouf (1914).

Mobilisé au début de la guerre, dès qu'il est rendu à la vie civile, il reprend sa place à l'Opéra- Comique, il est affiché dans Les Noces de Figaro, Cosi Fan Tutte, et il crée, en 1921, Lorenzaccio, et Dans l'Ombre de la Cathédrale.

M. VIGNEAU

(Iran-Daniel- Armand)

i uns les dltuanchi - le Jeune \ i gucau, .i Bordeaux le -'•"• mars 188}, assiste dajus la loge de m fauiile a la représentation d'un opéra au i îrao d rbéatre. i en eut d'an Lyrique, ;i l'insu d rems, il - prés !ate au Cons luire Sainte-Cécile de Bordeaux, il ubûriK les deuxièmes prix >!<• ciiani el d'opéra.

Apre- -un service militaire, el un séjour à Bordeaux, il vient a Paris, g ; ~ * 1 1 1 * en 1904 au Con- servatoire, y e-t i'.tu dans classes Du,v.ernoiS ehant el isnar- dou "pera-comique . Tandis qu'il travaille au Conservatoire, il Tait quelques cachets en chantant à Montmartre »'t dans les concerts de ia périphérie, f.h iQfyj obtient un deuxième prix de chant et un premier prix d'upéra-cunnqu. l'unanimité) dans Figaro, du Bar- bier de Séville. Engagé aussitôt à l Opéra- Comique il y débute en octobre 1907 dan- Le Barbier de Séville. Reste sept ans le pensionnaire de la Salle Favarl <-t y crée Snégourotchka 1908 , ' lii'jait<> 1909 . On ne badine pas avec l'Amour i9id . Le Cçrillonneur (913 . La Marchande d'allumette» el Marouf 1914 .

Chante de nombreux ouvrages du répertoire, Zampa, Carmen Esca- millo , La Tosça Scarpia . Manon Lescaul . Werther Albert , Les Noces de Jeannette Jean . Madame Butterfly Sharplett . La Vie <ie Bohême .Marcel . Le Jongleur de Notre-Dame Boniface , Sapho Caoudal . Mireille (ourias .

.Mobilisé en 1914 il ne rentre dans ses royers qu"en 1918, et revient à l'Opéra- Comique il chante le répertoire et en 1920 reprend La li<di.«- serie de la Reine Pédauque Jérôme Coigniard .

Quitte l'Opéra- Comique en octobre 192.0, est png-aRé au Grand Casino de Mce il joue mut son répertoire, reprend /.'/ Flûte Enchantée el rvér La Rôtisserie de la Reine Pédauque. D.onne ensuite des représefltajious à Marseille.

M. VILBERT (Rayne, I lenri, dit :)

in upprcnl i lypujj raphe «lu Petit Marseillais rêlre de théâtre tout en romposanl des articles. C'esl M. h. ii,i\ ne, ne ;i Marseille, qui un jour remplit gratuitement La ronction de garçon d'accessoires au théâtre du Gymnase. Se sentani des dis- positions pour la chansonnette, ad- mirateur de i artiste Gilbert, il dé- cide de lui emprunter son nom, mais en y changeani la première lettre el prend le pseudonyme de Vllbert.

Pendant son service militaire 11 récrée ses camarades <in 23< Chas- seur alpin, el au retour du régi- nicni chante les soldats à Alx-en-

el

a l'Kdeii de St-

en- dix

rp-

Provenee, Etienne.

Arrivé à Paris en 1895, esl gagé à Par.isiana il reste ans, y jouant des pièces el vues : Madame Méphisto, Claudine en Vadrouille, etc. y lançant de- chansons célèbres : J'vais le dire' à nui mère, \h ! \h ! les plits pois .'

Nous nous plûmes, Ohé, Canti-

nière ! Ah ! Mon colon ! pendant

les saisons d'été il signe avec les

directions de Marigny, la Cigale,

les Folies-Bergère.

Prêté au Châtelet en 1905 il y joug

Tom Pilt el en 1907 il va au Palais-Royal créer Panachot Gendarme. Engagé

nu Châtelet en 1908 il y chante Lu Revue du Châtelet, reprend Les Pilules du

Diable, et eu 1909 y interprète La Petite Caporale.

Remarqué par M. Antoine celui-ci l'appelle à POdéon il débute le 13 octobre 1910 dans M. de Pourceaugnac et il lui fait jouer en 1911 David Copperfield, L'Artésienne, Le Bourgeois Gentilhomme, Dans l'Ombre des Statues, puis Le Malade imaginaire, Don Juan (Sgnanarelle) et Turcaret. Après avoir créé Le Roi de l'Air (Châtelet), L'Epate (théâtre Fémina) et Tartariu sur les Alpes (Porte- St- Martin), revient en 1914 à l'Odéon pour jouer Le Bourgeois aux champs, puis chante nue Revue la' Comédie des Champs-Elysées).

Après la déclaration de la guerre, fin 1911, il rouvre la Gaîté- Lyrique avec La Fauvette du Temple, puis en 1915 est engagé au Palais-Royal pour La Revue 1915, La Cagnotte et // faut l'avoir. Entre temps joue L'Impromptu du Paquetage au théâtre Antoine.

En 1918 il est de la création de Botru chez les civils (Palais-Royal), puis en 1919 passe à l'Apollo pour chanter Allô Charley. Revient à l'Odéon il interprète en 1919 Cabotins et en 1920 Le Fils de Giboyer. Va au ïhéâtre Mogador en 1920 pour chanter Madame l'Archiduc, La Petite Mariée, et en 19-21 crée La Dame en Rose (Bouffes-Parisiens). En octobre 1921, engagé à la Gaîté, il reprend L?s Brigands.

M. VILLE

(Paul Lacan, dit :)

Beau m- du célèbre chanteur do café concert, dont il porte le nom, .m. Paul Ville .1 Parla le 21 oc- tobre issu est destiné .1 remplir un emploi à la Compagnie des 1 ne mins di' fer du Nord, Un juin- qu'il se trou\ e avec ses parent- .1 1 1 vallon, il a l'idée de s'affubler d'un faux-nez et d'Imiter les clowns au "îafé-concerl de cette localité. N'ayanl obtenu qu'Un très médiocre succès, il décide de renoncer a ce genre de théâtre et il prépare le Cons t\ a- toire tour en entreprenant une tour- née avec .M. Hertz.

S'étant présenté au Conservatoire et n'y étant pas admis, M. Armand Bour, qui vient de fonder, a la Bo- dinlère, le théâtre International, lui fait jouer i\f< pièces italiennes comme : Les Rozeno, Le Triomphe, Alléluia.

Suivant M. Armand Bour an théâ- tre Victor-Hugo (Trianon), il y crée Les Pantins et Don Quichotte, et il passe avec son directeur aux Bouffés- Parisiens il interprète, en 1904, 1/ Embarquement pour Cythère; en 190ô, Les Mèrlereau et il reprend Chdet Roussel.

En 1906, eng-ag-é par M. Antoine, celui-ci lui fait jouer, Boulevard de Strasbourg, Vers l'Amour, La Bonne Espérance, puis remmène à Londres et lorsqu'il prend la direction de l'Odéon, il lui confie des créai ions dans Jules césar (1906 , L'Apprentie (1908), Une Vieille contait.... Le Chauffeur (190S-.

Après avoir repris Un Ange (Variétés 1909), 11 va à l'Ambigu il joue Les Mystères de Paris. Le Vieux Caporal, Le Courrier de Lyon, La Revue de l'Ambigu, L'Enfant des Fortifs. Entre temps, il est distribué dan- Le Diable à Quatre (Châtelet), Les Phares Soubigou Comédie Royale et il joue des revues à l'Olympia, à la Scala, à la Boite à Fursy.

Mobilisé pendant 5 ans, il revient avec plusieurs citation- et il se con- sacre à la revue de Cabaret, joua^i de nombreux rôles au Perchoir.

M VISCONTI

(Raymonde)

Emmenée souvenl Jar -i ramille ,;i l'Opéra, Mlle Raymonde VlsconU prend le poûl du théâtre. Chaque fols qu'elle reviem d'une représen- tation, elle s'efforce de jouer el de chanter le rôle qu'elle a entendu, et, a l'àgre < I « - douze ans, elle Intér prête devarii son père la jrrande scène de Robert le-Diable,

ses parents lui fonl travailler la musique, mais ils ne déslrenl pas que ur fille choisisse un jour la carrière lyrique.

A.vani étudié le chant avec m. Ver gine (professeur de Caruso) el avec M. Delaquerriôre, elle finit par vain- cre la résistance de ses proches, il elle se destine au théâtre.

Après avoir travaillé le rôle de Juliette avec M. Jean de Reszké, elle passe une audition devant les direc- teurs de l'Opéra qui rengragrenl a l'Académie -Nationale de Musique Elle y débute dans Roméo et Juliette et y chante Faust el Thaïs. Tout en restant la pensionnaire de l'Opéra, elle donne des représenta- tions à rOpêra-Comique, elle se fait applaudir dans La Tosca, Louise (qu'elle chante pour la 500e représentation», La Vie (te Bohême et Manon.

M u VIX

.i brillamment p issé - >n bre- vet, Mlle Genci lèt <• VIT, n«'< .1 Nantes, el lanie tl\i peintre

hollandais Brouv i e m a d e

comme récomp msc à ses parents de l'emmener \ Lslter l'Exposition" iif I900. Pendant son séjour » Pif- ris, elle décide - 1 mèi i la

présenter au Conseo al elle 631 reçue en octobre 1900. Ipres quatre ans d'études elle ob^ tient ;m\ concours de 1901 un deuxième prix d'opéra-comique, cl un premier acceasil de «liait ( .

\.v;uit reçu c >s distinction?, elle débute à l'Opéra en 1904 dans Dit- via- el <•!!'• chante en 1905 Faust el \rini'i<\ Engagée à l'Opéra-CO- miqUe en i'.»oc elle esi arn- chée d'abord dans Louise, elle y Interprète ensuite tout le réper- toire : Werther, La Tosoa, Carmen et Manon (qu'elle chantera 134 fuis : : elle crée en 1907 ' ircé. Après un court séjour en 1908 aux Variété- pour y reprendre Gene- viève de Brabant, elle revient à l'Opéra- Comique, <>ù elle restera jusqu'en 191-i, y chantant tous les rôle?, reprenant Les Contes d'Hoffmann en 1912 en y créant L'Heure Espagnole, Francesca du Ramint 1913 .

Depuis le i*' janvier 1914 elle chante à l'étranger. En Espagne Interprète depuis six ans le Répertoire français : Thaïs. Le Jongleur

.Xotre-Daun', SapîlO> Louise. Wertlt <r.

En mais 1945 (puis en 1990 elle séjourne en Amérique du Su I. à Buenos-Airès, Montevideo, Sao-Paolo el BJio-de-Jan 'iro elle crée Pelléas et Mélisande. Du ior novembre 1917 au tr» mars 1918, elle est eng - on Amérique du Nord et à Chicago. Xc.v-V »rk. Boston, elle fntèrj Manon, Sàpho> Roméo, Faust, et crée Le Sautériot..

En 19-20 elle chante au Caire Manon et ThaSs et en maris I92fl elle inter- prète Salomé et Thaïs.

EU»* a donné de nombreuses représentations de son répertoire dans les grande- villes de France et elle a créé La Glu à > 'ti, Lille, Vîx-les

Bains.

M' Wh'BL'R

(Hugénie-Mane-Caroline)

C'^esl rue de la Roquette, en ce [uartlër \ Ivani ei p ipuleux de Paris,

que n;iii Mme Weber. \ rende communale du XI« arrondissement elle esi élevée, elle prend le soûl tifs œuvres classiques, et, a neuf ans, on lui donne comme prix le Livre de Corneille dans lequel elle repasse encore aujourd'hui tous ses rôles, a un concours de la ville d< Paris, elle obtient un premier prix de diction, .m. Dupont-Vernon la remarque, la fait travailler et la pré- sente au Conservatoire, elle est reçue dans la classe de Got.

Après une année d'études, elle ob- tient un premier prix de tragédit dans Phèdre. Sur la demande de François Coppée, elle va à l'Odéon pour créer Les Jacobites, son enga- gement avec m. PoreJ stipulant qu'à la première demande elle serait ren- due a la Comédie-Française. Elle joue aussi à l'Odéon Le Songe d'une Nuit d'Eté, Mieftci Pauper et, en 1 88 î , entre au Théâtre-Français elle ne reste qu'un an, y débutant dans Hernani (Doua Sol) et jouant Andromaque. De retour à l'Odéon, en 1888, elle y commence une su- perbe carrière, interrompue par de longues tournées, et, pendant onze ans, elle y crée Alceste, de G-assier ; PhUoctète, de Guillard ; /.</ Révolte, Le Chemineau (Toinetle), Jeanne d'Arc, Don Juan de Manara, La Heine Fiamaxette, France d'abord, et y jou<4 Caligula, Les Erinnges, Charlotte Çorday, Athàlie, Le Roman d'un Jeune Homme pauvre. Redemandée à la Comédie-Française par M. le 3 décembre 1900, dans le rôle de Dona

l'émouvante et pathétique interprète des grandes héroïnes des tragédies classiques, elle joue, entre autres pièces, Andromaque (Hermione et AndTO maque), Le Cid (Chimène), Rodogune, Iphigénie (Eriphile), Cinnd (Emilie;, Horace, .Mcomède. ilhalie, Bajazet (Roxane), Mithridate (Monime), etc., etc. Dans le grand répertoire de la Maison, elle interprète : Les Burgraves, La Fille de Roland, Médée, Les Nuits d'Octobre et de Mai, Les Erinnyes (Cassandraï, Le Passant. Lucrèce Borgia, Rome vaincue.

Elle fait de grandes créations dans Le Roi (1901), Le Couronnement, Les Phéniciennes (îou.v, La Maison d'Argile (1907), La Furie (1909), L'Eter- nelle Présence (19171. Mangeront-ils ? et Triomphe (1919), Les Chaînes (1920), Cléopâtre (1921).

jElle prend une grande part à la création des Samedis poétiques de la Comédie-Française, auxquels elle apporte tout son zèle et son dévouement. et le 15 janvier 1922 pour le tri-centenaire de .Molière elle dit La Gloire de Mniière de Théodore de Banville.

Grande interprète de théâtre de plein air : à Orange, Hélène et Péziers, Déjanire.

Horace, Phèdre, Polyeucte,

Jules Claretie, elle y rentre Sol (VHernani, et, devenant

la Nature, e La Victoire

lie crée, sur les scènes de ; à Nîmes, Sémiramis ; à

M. WORMS

(Gustave-Jean-Jacques)

Orand admirateur de la campagne

et partisan de la vie des champs, le ■•egreiie Worras destine à l'école de Grlghon son Dis Jean, i Parla, le 21 février i J84. Ce dernier rêve de théâtre, et, lorsque son père eut donné sa représentation d'adieux à la Comédie- Française, il récite de- vant lui Une Soirée perdue, d* Alfred de Musset. Apres cette audition Im- provisée, le célèbre comédien re- traité déclare à son fils : « Présen- te-toi au Conservatoire, si tu veux, mais je ne te recommanderai à personne ».

En octobre 1902, il passe son con- cours, et le jury le reçoit, non sans avoir déclaré : « Il n'est pas nul, mais ce n'est pas son père ». Après deux années d'études dans la classe de .M. Silvain, il obtient un deuxième prix de tragédie dans Louis XI et un deuxième prix de comédie dans Le Fils naturel.

Après ces nominations, il a un moment d'hésitation. Fera-t-il du droit commercial ou abordera- t-il la scène ? Le théâtre l'emporte. .Mme Réjane l'engage en 1905, lui confie un rôle dans Le Savelli, pièce qui inaugure sa salle de la rue Blanche, et elle lui fait jouer La Course du Flambeau, Zaza, Madame Sans-Gêne, et lui confie une création dans Rafles (19071).

Mme Sarah Bernhardt le réclame ensuite à son théâtre, 11 reste deux ans. y créant L'Or et Les Révoltés (1908), La Révolution française et Le Procès de Jeanne d'Arc (1909;, La Fille de Rubenstein, Le Bois sacré d'Edmond Rostand, et reprenant La Dame aux Camélias, La Vie de Bohême. Engagé à la Comédie-Française, il y paraît pour la première fols le 16 janvier 1911 dans Hernarii (Don Sancho), mais 11 fait ses véritables débuts dans Denise, jouant le rôle de de Bardannes, créé par son père. Il y reste deux ans, interprétant entre autres pièces classiques : Les Femmes savantes (Clltandre), L'Avare (Valère), Les Précieuses Ridicules <de Croisy), Les Fourberies de Scapin, et étant affiché 'ans Le Flibustier (Jacques), Anthony, Les Burgraves, Hamlet, Le Monde l'on s'ennuie, Potiche, Les Marionnettes, Cher Maître, Le Mariage de Molière, Primerose, Comœdiante, La Fleur merveilleuse.

Il quitte la Comédie-Française en 1913, pour créer à la Renaissance Le Minaret, Les Roses rouges et Aphrodite.

A la déclaration de la guerre, il s'engage, part dans un régiment de ligne et, ayant été réformé, il revient en 1916 à la Renaissance pour jouer La Guerre et l'Amour.

Après des représentations à Bruxelles, il est de retour à Paris en 1916, pour reprendre Lysislrata (théâtre Marigny), et jouer Fintje a de la voix (Gymnase). Au cours de l'année 1920, trois créations lui sont réservées : Le Cri du Cœur (Ambigu), L'Inconnu (théâtre Antoine), et Les Conquérants (Ambigu). Il revient en 1921 au théâtre Antoine pour jouer La Bataille. Engagé au Gymnase en 1922, il y reprend, L'Ame en Folie et Le Voleur.

21

M. YONNEL

(Jean)

Fila de docteur, M. Yonnei, ,1 Bucaresl en 1891, travaille au Lycée Louis le- Grand, en vue de préparer Bea examens de méde- cine.

Pendant une étude un de ses voi- sins récite avec passion des v&n d'Edmond Rostand ; ce camarade fanatique de théâtre et qui prépare le Conservatoire, conseille à M. Yon- nei d'apprendre une pièce de vers pour la réciter ensuite devant son professeur, M. Alexandre. Il apprend « 1811 » de Victor-Hugo, et dit cette poésie dans la loge d'Alexandre, qui lui trouve des qualités. Passe ensuite une audition devant M. Mounet-Sul- l.v et, en 1909, est déclaré admissi- ble au Conservatoire. Refusé en 1910 11 joue une revue à Cluny, et en 1911 est reçu et admis dans la classe de M. Leitner.

En 1914 il obtient un premier prix de tragédie dans « Oreste » et un premier accessi-1 de comédie dans « Alceste ».

Rappelé en Roumanie au début de la guerre, il revient à Paris, et en 1916 entre à 1 Odéon où, pendant sept mois, il joue Crime et Châtiments, Chatterton, L'Espionne, Tricoche et Cac'olet, Andromaque (Oreste), Britan- nicus (Néron), Phèdre (Hippolyte), etc., etc.

Fin 1916 s'engage dans la Légion Etrangère, est blessé devant Douau- mont, puis versé dans l'artillerie il part à Salonique. Blessé une seconde fois, évacué pour paludisme, est reversé dans l'infanterie et, au cours de l'offensive de 1918, est évacué pour maladie.

En octobre 1918 rentre à l'Odéon, j joue La Conjuration d'Amboise et La Vie d'une Femme (1919). Fait, en 1919 et en 1920, la navette entre l'Odéon et le Théâtre Sarah-Bernhardt créant successivement au Théâtre Sarah-Bernhardt La Jeune Fille aux joues roses (1919), La Maison Cernée (1919), Daniel (1920), et à l'Odéon La Princesse (1919) et La Maison sous l'Orage (1920).

En 1921, est engagé au Gymnase pour jouer Le Scandale, et il passe au théâtre Sarah-Bernhardt pour créer La Gloire. Engagé à la Porte-Saint- Martin, il y interprète, en 1922, le diable de la Dernière Nuit de Don Juan.

M YRVEN

(Marcelle)

- ' D

pven tre,

ru< en-

m ma Ire et les quatre \ . \ îes elle

la lit té- ; elle

- une i Ville, elle quitte

à Taire du théâl Le basa

Viatique. A seize izet lui fait jouer u

Ses débuts sa carrière

iu Châtelet,

à la Galle, aux Bout! - siens

joue La P> Italie

es écrit po

Superbe fleur de chair ardente se

ploie L'épanouissement splendide de la

'Joie*

Catulle Me> -

Aux Folies-Dramatiques elle de- vient la reine du Vaudeville, jouant avec un brio incomparable Une Nuit t, Madame

l . Une Amour et t - . Le y urne

(18 3 Au Palais-Roval elle montre son irrésistible fantaisie dans M. Zéro, La Revanche d'Eve (1909 . L'Eprouvette. L'Enfant du Mystère, Le MUlim M. Dominique Bonnaud, en chantant Le Rire, déclare alors en parlant de Mme Marcelle yrven :

// est des rires sur la terre. Il en est même par milliers... Rire folâtre. Rire austère Rires hautains ou familiers. On se gaudit même à la ronde Du rire attristant de Brisson

dire sans façon Ton ri>' : est plus gai du monde.

Envoi Prince, suivant ton humeur vagabonde Par l'Univers, tu peux chercher en vain Rire plus franc, plus joyeux et plus sain Ton rire, Yrven, est le meilleur du mo?< Changeant de genre, abandonnant le vaudeville pour la - ?omédie,

Mme Marcelle Yrven entre à EOdéon, elle crée entre autre* oger

Bontemps et joue du classique. Au sujet de son interprétation de Dorine dans Tartuje, M. Silvain lui écrit en 1919 :

A Mademoiselle Yrven, Dorine idéale Tartufe qui lui a pardonné

Silvain.

En 1921, interprétant la comédie savoureuse et parisienr.- à la

Potinière Abiin sa mère et sa maîtresse

Mlle ZAMBELLI

(Carlotta-Clélia-Isolina)

Tandis qu'elle poursuit ses étudei de danse à la Seala de Milan, Mlle Zambclli née a Milan en 1877 est remarquée par M. Gallhard, di- recteur de l'Opéra, qui l'engage avec l'arrière-pensée de lui donner la succession de Mme Roslta-Maurl.

Elle débute à l'Académie Nationale de Musique le 14 décembre 1894, à la millième de Faust, dans le rôle d'une courtisane du Ballet de Val- purgis. En 1895, après avoir dansé dans Le Tannhaiiser, pour la pre- mière fois elle remplace Mme Roslta- Mauri dans la « Fée des Neiges »> de La Maladetta. En 1896, elle est affichée dans La Favorite et en 1898. elle danse dans Thaïs, au se- cond acte, Massenet ayant écrit une variation qui lui permet de mettre en valeur sa dextérité.

Elle ajoute bientôt à son réper- toire Guillaume Tell, Hamlet, Le Cid, elle reprend La Korrigane, L'Etoile et crée « Salomé » des Mystères de la Saint-Jean, Relié (1896), Messidor (1897).

Danseuse-étoile de l'Opéra, elle fait de nombreuses créations dans le ballet de Bacchus (1902), Le Fils de l'Etoile (1994), Armide et La Ronde des Saisons (1905), Ariane (1906), La Catalane et Le Lac des Aulnes (1907), Namouna (1908), Javotte (1909), La Fête chez Thérèse (1910), Espana et Le Roussalka (1911), Les Deux Pigeons et Les Bacchantes (1912), Suites de Danses de Chopin (1913).

Après la déclaration de guerre, lorsque l'Opéra rouvre ses portes, elle reprend sa place à l'Académie Nationale de Musique et, en 1920, elle danse Sylvia, le ballet de Léo Delibes, que l'on vient de remonter.

Elle a donné quelques représentations à l'étranger et, en 1901, à Saint- Pétersbourg, elle a dansé Paquita, Giselle, Le Roi de Lahore.

TABLE DES MATIERES

1. M110 Albany. 34, rue Coiuiorcet.

2. M. Albers, 15 bis, rue Moncey.

3. M. Albert Lambert, 224, rue de Rivoli.

4. -- M. Alrover, 93, rue Denfert-Rochereau.

5. M. Alexandre, 19, rue -du Cirque.

6. M. Allard, 11 bis, rue PortaUs.

7. M. Amiot, 35 bis. rue Rivay (Levallois-Perret).

8. Mlle Paule Andral, 36, rue Fortuny.

9. M. Arnautdy, 17, rue Gérando.

10. - - M. Arquillière, 10, rue^Richelieu.

11. M. Arvel, 27. boulevard des Italiens.

12. M. Audoin, 8, rue Picot.

13. M. Azéma, 2, rue du Pas-de-da-MuQe.

B

14. M. Bach, 1, rue Pillois (Enghien-les-Ralns).

15. JVl,le Régina Badet, 1, square La Bruyère.

16. Mlle Barjac, 4, rue Rodier.

17. M. Baron fils, 68, rue Magenta (Asnières).

18. Mme Bartet, 16, rue du Général-Foy.

19. M. Bastia, 15, rue Choron.

20. M. Baugé, 40, avenue de la Grande-Armée.

21. M. Baur, 6, rue Frédéric-Bastiat.

22. M. Belières, 31 bis, rue de Dunkerque.

23. M. Léon Bernard, 129, boulevard Saint- Michel.

24. M. Paul Bernard, 116, rue Saint-Martin.

25. M. Berr, 163, rue de la Pompe.

26. (M. Berry, 1, rue Gambetta (Enghien-les-Balns).

27. M. Berthez, 105, rue Jouffroy.

28. Mlle Berty, 68, boulevard Malesherbes.

29. M,,e Bonheur, 91, avenue des Ternes.

30. M. Bonnaud, 36, boulevard de Clichy.

31. M. V. Boucher, 54, avenue de Neuilly, Neuilly-sur-Seine.

32. M. Boucot, 54, rue Pigalle.

33. M. Bour, 60, boulevard de Clichy.

34. MUe Bovy, 9, rue de Beaujolais.

35. M. Lucien Boyer, 42, rue de la Tour-d'Auvergne.

36. 'M. Brasseur, 3 bis, rue La Bruyère.

37. MUe de Bray, 46, avenue du Bois-de-Boulogne.

38. Mlle Bretty, 129 bis, rue de la Pompe.

39. M"« Bréval, 58, raie de Courcelles.

40. MUe Briey, 155, avenue de Wagram.

41. Mme Brothier, 14. rue Théodore-de-Banville.

42. M. Brûlé, 6, avenue Emile-Deschanel.

43. M. Brunot, 20, rue Steffens (Asnières).

44. M. Burguet, 8, rue Margueritte.

45. M. Calmettes. 22. rue Montpensier.

46. Mlle Calvat, 49. boulevard Pereire.

47. Miss Gampton, 8 bis, avenue Percier.

48. M. Candé, 5, rue de Douai.

49. Mlle Capazza, 57, boulevard Pereire.

50. M. Capellani, A4, rue de Moscou.

TABLE DES M Al 1 1 i;i -

m. Hu* Carller, 11, Pue de Calais

52. - M""' Marguerite Carré, .'i, rue Chaucbat.

53. Mm,, cavalleri, r.i, bd Victor Hugo, .vuiily-sur-Seine.

54. M. Oazalls, 16, rue du Pont-Louis Philippe.

55. M. Cazette, 36, rue de Lourroel.

56. M"" CéOiat( 104, rue de aivoll.

57. MU" irrny, 5, avenue Pozzo di-Borgo, st-cioud (S.-et-O.).

58. M. Chabert, '.»:., boulevard Beaumarchais.

59. M. ciiainbrruii, 1 2 ; , rue d'Assas.

60. MUe <:ii;ii-ii.v, 115, rue de la Pomipe.

61. M Chauveron, 30, rue Monsleur-Ie-Prlnce.

62. -- M"10 Chelrel, .">g, rue d'Assas.

63. M"'" Chenal, 91, rue de Courcelles.

64. m. Chevalier, 8, rue de la Bienfaisance.

65. M"" Cocéa, 8, avenue Alpliun.l.

66. M. Colin, 6, rue de Berne.

67. M. Copeau, 21, rue du Vieux- Colombier.

68. M. Coquelln, Manoir Richelieu, à Rueii (Seine-et-Oise).

69. M. Ooste, 1, place de la Sorbonne.

70. IM. Cousin, 35, rue Notre-Damc-de-Lorette.

71. M. Croué, a Gif (jSelna-et-Oise).

D

72. Mme Damaury, 17, rue Marguerltte.

73. MUe Danjou, 3, rue Victor-Masse.

74. M. Daragon, 8, rue d'Argenteuil.

75. iMlle Darbelle, 11 bis, rue Margueritte.

76. M. Darras, 72, boulevard Saint-Micln-i.

77. ,Mlle G. Darthy, 90, avenue Klétoer.

?8. MIle Daussmond, 36, «avenue Bugeaud.

79. Mlle Davelli, 21, boulevard Lannes.

80. M. Déan, 39, rue Lafayette.

81. M. Dechanups, 34, rue Condorcet.

82. M. Defreyn, 23 bis, rue de Constantinople.

83. M. Dehelly, 16 bis, rue Lauriston.

84. M. Delmas, 4, square La Bruyère.

85. MUe Delvair, 6, Grande-Rue, Marly-le-Roi (Seine-et-Olse).

86. Mlle Denise Hébert, 45, rue Poncelet.

87. M. Denis d'Inès, 5, rue Ernile-Allez.

88. Mlle Depresle, 15, rue de Moscou.

89. Mlle Derrnoz, 6, rue des Batignolles.

90. M. Desjardins, 13, quai Conti.

91. M. Dessonnes, 52, rue Noillet.

92. M1Ie M. Deval, 52, boulevard Haussrnann.

93. Mme Devoyod, 6, rue Le Chatelier.

94. Mlle Dieterle, 68, boulevard Malesherbes.

95. M. Dorival, 33, boulevard de Clichy.

96. MUe Dorny, 42, rue Blanche.

97. M. Dorville, 53, rue Rodier.

98. Mlle Dorziat, 34, avenue du Président- WHson.

99. M. Drain, 71 bis, boulevard Barbes.

100. M. Dranem, 10, rue Godot-de-Mauroy.

101. M. Duard, 24, place Dauphine.

102. M. André Dubosc, 53, rue Vivienne.

103. M. Gaston Dubosc, 19, avenue Duquesne.

104. Mlle Ducos, 124, rue de Rivoli.

105. Mme Huguftte Dufios, 12, me Cambacérès.

106. M. Raphaël Dutlos, 12, rue Cambacérès.

107. Mlle Dussane, 6, boulevard Voiltaire.

108. M. Duvallès, 20, rue de Bellefond.

109. Mme Dux, 8, rue des Beaux-Arts.

1 \ll[.K MK

1 10. M. i scande, î i. rue Poussin. in. .m. Etchepare, 5, avenue Junot. 112. M"1, Exlane, 20, rue du Cirque.

113. - M"'" Faber, 5, rue Tnéodude-RUDot. ni. M. Faïbert, 71, rue Raynouard.

115. M. Faloonnler, 15, avenue d'Orléans, Neullly-sur- Seine.

116. M. Fallot, 30, rue Le Peletler.

117. m11'' Favart, 32, boulevard Haussmann.

118. M. Fenoux, 198, rue de Rivoli.

119. M. Maurice de Feraudy, 11 bis, rue Pigalle.

120. M. Fontaine, 31, rue Jourïroy. 191. Mlle Fonteney, 19, rue Matignon. 122. M. Francell, 44, rue Larntte. 128. M. Francen, 3, rue d'Aguesseau.

124. Mlle E. Francis, 29, rue de Pontbieu. 12.~>. M. Franz, 96, boulevard Malesherbes.

126. M. Fresnay, 83, boulevard Saint-Michel.

127. M. 1 riant, 6, rue Pétrel.

128. iM. Lucien Fugère, 26, avenue Trudaine.

129. M. Fursy, 25, avenue de Wagrain.

130. Mme Fusier-Gir, 34, boulevard de Clichy.

131. M. Gallpaux, 240, rue de Rivoli.

132. Mm-' Y. Gall, 71, avenue Kléber.

133. Mlle G. Gallois, 19, avenue Mac-Manon.

134. Mme Garden, 10, rue de Presbourg.

135. M. L. Gauthier, 63 bis, rue Darnrémont.

136. M. Gémier, 54, rue Blanche.

137. M,,e Géniat. il. rue d'Artois.

138. M. Gertaault, 8, rue Crébillon.

139. M. Girier, 50, boulevard de Strasbourg.

140. M. Gorby, 90, rue Jouffroy.

141. Mme J. Granier, 88, avenue de Wagrain.

142. M. Granval, 19, rue de Valois.

143. M1Ie Granville, 26, rue d'OÏTémont.

114. M. Gresse, 24, avenue Flachat, Asnières.

145. M. Grétillat, 11 bis, avenue Elisée-Reclus.

146. Mme Greuze, 5. square de l'Opéra.

l 17*. M,le D. Grey, 93 bis, avenue du Roule, Xeuilly-sur-Seine.

148. Mme Grumbach, 31, rue de Valois.

149. M. Guilliéne, li, rue Bernouilli.

150. Mme Guintini, 12, avenue Bugeaud.

151. M. Lucien Guitry, 18, avenue Elisée-Reclus.

152. M. Guyon flls, 15, quai de la Varenne, La Varenne-St-Hilaire.

H

153. M. Hasti, 18, rue de Chabrol.

154. Mlle Hpldy. 76, avenue du Bols-de-Boulogne.

155. M. Hervé, 17, rue de Buci.

156. M. Huberty, 18, rue Darcet.

157. M. Huguenet, 66, rue de la Chaussée-d'Antin.

158. M. Hyspa, 9, rue des Abbesses.

I \ltl.l I>1> MAI II II -

J

159. M. Jsni ht, 1."', PUe M'<liain.

160. m11, Jasmlne, :is, rue de Penthièï

ici. M. Joffre, 1WS, rue du Faubourg Salni Martin. 162. M. Jouibé, 18, rue de ta Graude-Qhauraière. 163./ m11'- j.udlc, io, boudevard de la Madeleirte.

161. M. Juiiicn, 24, pue La Bruyère.

K

165. M. Kemin, 10, avenue de la Lauziere, Asn

166. Mme Kerwich, 13, quai Contl.

167. Mme Kolb, 3, rue l'icrre-Haret.

168. Mlle Kousnezoff, 11, rue Théodore-de-Banville.

169. M. Lafon, chemin de la Grande-Côte, La Frette (Seine-et-Oise).

170. M. Charles Lamy, 80, rue du Ranelagh.

171. !Mme Cora-Laparcerie, 4, avenue Elisée-Reclus. ,172. M. Lapelletrie, 12, rue Théodore-de-Banville.

173. Mlle Lapcyrette, 97 bis, rue Jouffroy.

174. M. Laroche, 46, boulevard Raspail. H75. M. Laverne, 23, rue Mesl<ay

17*6.. M. Le Barg-y, 5, rue du Cirque.

177. M1Ie Leconte, 36, avenue d'Iéna.

178. M. Lefaur, 41, boulevard des Batignolles.

179. M. Le Gillo, 4, rue de Copenhague.

180. M. Lehmann, 8, rue Lapeyrère.

181. M1,e Lély, 7, boulevard Montparnasse.

182. Mme Lender, l, rue de Courcelles.

183. M1,e Leriche, 86, rue du Rocher.

184. M. Le Roy, 6, Grande-Rue, Marly-le-Roj (Seine-et-Oise).

185. M. Lévesque, 7, rue de Berne.

•186. Mme Lltvinne, 65, boulevard de Clichy.

187. M. Lorrain, 15, rue de Moscou.

188. M. Lou vigny, 3, square Tocqueville.

189. Mlle G. Lubin, 18, boulevard de Latour-Maubourg.

190. M,le Lucile-Nobert, 59, rue Condorcet. 19il. M. Lugné-Poë, 56, rue du Rocher.

192. M. Luguet, 9 bis, rue Pigalle.

193. M. Lurville, 37, rue des Martyrs. •194. M110 Lysès, 22, rue Dumont-d'Urville.

M

195. M. Magnier, 86, rue Cardinet.

196. M. Marcelin, 49, avenue Trudaine.

197. M. Vanni-Marcoux, 15, rue du Cherche-Midi.

198. MUe Mareil, 22 bis, rue Jouffroy

199. M,le Margel, 30, quai du Louvre.

200. M»e Miarken, 190, rue de Rivoli.

201. MUe Marnac, 17, quai Voltaire.

202. MUe Marquet, 19, rue de Tournon.

203. Mlle Mathieu, 82. rue de Maubeuge.

204. M. Mauloy, 214, rue de Rivoli.

205. M. Maurel, 10, avenue Charles-Floquet.

206. M. de Max, 66, rue Caumartin.

207. MUe Maxa, 27, rue des Martyrs.

208. CVL Max-Dearly, 7, rue Alphonse-dé- Neuville.

I Mil I DES M vi il RES

209. M. Maxime i.ery, 5, boulevard Saim Martin.

210. M. Maxudian, 15, rue Madame.

811, M. Henri Mayer, #8, rue de la Victoire.

212. - M. Mayol, 10, rue de l'Echiquier.

213. - - Mme Méiran), ">i. rue Blanche.

au. - M,lr Meiiot. 1G9, boulevard Malesberbes.

815. M11'' de MériKle, 45, rue de Téhéran.

216. - 'M110 A. Méry, 1, villa de la Terrasse.

817. M1U Mlstingiiett, 24, boulevard des Capucines.

218. M. Moineaux, 6, rue des Batignolles.

219. M"11' Morêno, 8, rue d'Argenteuil.

?-:o. - M110 Gaby Morlay, 22, rue de la Faisanderie. Bol. - M. Mosnier, 3, boulevard du Palais.

- M. Muratore, 73, boulevard Victor-Hugo, Neullly-sur-Seine.

223. Mlle Nina-Myral, 32, avenue de Wagram.

N

224. ^\l,,e Nlvette, 41, rue de la Tour-d'Auvergne.

225. M,Ie Nizan, 38, rue Boulard. Ô26. M. Numa, 50, rue de Rome.

22?. M. Numès, 6, avenue Casimir, Asnières.

O 228. M. Oudart, 39, boulevard Barbes.

229. M. Palau, 34, rue Auguste-Bailly, Asnières.

230. MM« Parisys, 67, rue de la Boétie.

231. MUe A. Pascal, 191, boulevard Pereire.

232. M. Périer, 51, rue Cambon.

233. uMme Peuget, 35, rue INTotre-Dame-de-Lorette.

234. Mme Pezet, 95, boulevard Beaumarchais.

235. Mme Piérat, 91, avenue de Villiers.

236. Mu« Polaire, 40, boulevard Bourdon, Neullly.

237. M. Polin, 14, rue de Rome.

238. Mme M. Pralnce, 74, avenue Victor-Emmanuel- III.

239. M. Charles Prince, à La Varenne-Saint-Hilaire.

240. Mme Y. Printemps, 30, rue Alphonse-de-Neuvllle.

241. M. X. Privas, 15, avenue Perriohont.

242. Mme Provost, 22, quai du Louvre.

243. M. Puylagarde, 11 bis, rue Mansart.

R

244. M. Raimu, 64, rue de Miromesnil.

245. Mlle Raveau, 1, square Tocquevllle.

246. M,le Régina-Camier, 4, rue Faraday.

247. Mme Régnier, 22, rue Boisslère.

248. Mlle Remy, 12, rue Lagrange.

249. M. Renoir, 30, rue de Miromesnll.

250. Mlle Renouardt, 99, avenue des Champs-Elysées.

251. Mlle Risse, 10, avenue de Wagram.

252. Mme Ritter-Ciampi, 47, rue de l'Université.

253. Mme Robinne, 19, rue du Cirque.

254. M,le Roch, 1, avenue George-V.

255. M. Rocher, 80, rue Taltbout.

256. M. Roger-Gaillard, 31, rue Fortuny.

257. Mme Roggers, 32, rue des Vignes.

258. Mme Romano, 11, rue Lauriston.

TABLE DES MATIÊR1 -

259. m11" n<Hi<<r-;»y, 8, rue Richelieu.

260. m"'' Roseraie, 87, avenue de La Grande-Armée.

261. m. Rozenberffj 3, rue Richelieu.

262. m. SalllaM, 41, rue de i-a Tour-dlA.uverg'Qe.

263. M"r Saint-Bonnet, 7, rue Â.lpnonse-de Neuville,

-.- ' M»"- Sarah-Bernttardt, 56. boulevartl Péreire.

2 1 1 i . \

266. m. Saint- Granler, 51, rue Rochecnouart.

267. M"" Serglne, 30, rue de Mlromeenll.

268. Le Mime Severîn, Villa Pierrot, sauveterre (Gard).

269. M. SIMot, 68, rue mançois-Miron.

27i). M. Signoret, 84, rue de Monceau.

--?? 1 . M. silvain, 22, avenue la Lauzièrc, Asnières.

272. M'mc Silvain, 22, avenue La Lauzièrc, Asnières.

273. M. Marcel Simon, 19, rue de la Trémoille.

274. M,lie Simone, 46, rue du Bac.

275. M. Simon-Girard, 163, boulevadr Haussmann.

276. MUe Sorel, 7, quai Voltaire.

277. M1Ie Soria, 67, rue Rochecnouart.

278. Mlle (Spinelly, 41, avenue Char.les-Floquet.

279. M. Stéphen, 63, rue Damrémont.

280. iMme Suzanne Després, 56, rue du Rocher.

281. Mlle Sylvie, 73, rue Caumartin.

T /

282. M. Tarride, 62, rue de Maubeuge.

283. MUe Templey, 4, rue de Copenhague.

284. MUe Toutain, 1, rue <de la Pépinière.

285. M. Tréville, 73, rue Caulaincourt.

U

286. M. Urban, 96, rue de Miromesn.il.

V

287. Mme Vallandi, 7, rue Pierre-Haret.

288. Mlle Valmond, 40, rue des Marais.

289. Mlle Valpreux, 39, rue de Turenne.

290. M. Vargas, 71, rue de V<augirard.

291. M1Ie Ventura, 85, avenue Emmanuel-III.

292. M. Vieuitlle, 46, rue de La Rochefoucauld.

293. M. Vigneau, 60, rue Théophile-Gauthier.

294. M. Vilbert, 36, rue du Centre, La Varenne-Saint-Hllalre.

295. M. Ville, 115, rue de la Pompe.

296. MUe Visconti, 9, rue Benouville.

297. Mlle Vix, 9, avenue Marceau.

W

298. Mme Wetoer, 122, boulevard Malcsherbes.

299. M. Wopras, 9>3, avenue Kléber.

Y

300. M. Yonne!, 8, rue du Louvre.

301. Mme Yrven, 11, rue Théodore-de-Banville.

Z

302. Mlle Zambelli, 2, rue Chauveau-Lagarde.

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Pour favoriser le développement du Commerce et de l'Industrie en France

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CANUDO

Homme de Lettres.

Président du C. A. S. A.

(Club des Amis du Septième Art)

Directeur

de la Revue du Septième Art.

A partir du I'1 Juin 1922

LES AMIS

du

SEPTIÈME ART

Ecrivains, Peintres, Musiciens, Met leurs en scène, Artistes de La Scène ei Artistes <i<- l'Ecran,

Vedettes du monde de la Politi- que et du monde des Affaires, Gens de çoûl et Intellectuels <l<'

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Présentent au public international

La Revue

du

Septième Art

Revue Mondiale bimensuelle illustrée

de l'Art et de la Science au Service dj Cinématographe.

Directeur : CANUDO

Comité de Rédaction : René Bluh, Charles Delacommlne, Abel Gance, W. de Rojiozinski.

Secrétaire Générale : Jeanne Jamn.

RUBRIQUES PRINCIPALES :

Esthétique Générale. La Technique Cinématique. Les inven- tions et les recherches scientifiques. La musique pour l'Ecran. Les décors et les costumes au Cinéma. Echange d'opinions entre lecteurs. Les valeurs du Cinéma en Bourse, etc.. etc.

Chaque numéro contient i hors-textes des plus beaux films

de la quinzaine. Demander tous renseignements à La Revue du Septième Art.

Direction et Rédaction : 12, Rue du Quatre-Septembre - PARIS (20 Administration : 4. Rue Vivienne (2e)

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